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SIOS Sud-Est - ARS Rhône-Alpes

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Etat des lieuxGREFFES D’ORGANES ET DECELLULES HEMATOPOÏETIQUESGreffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH)Les indications de greffe de CSH (cf. graphique n°12) concernent principalement les pathologiesmalignes du système hématopoïétique (leucémies, syndromes myéloprolifératifs, lymphomes nonHodgkiniens, lymphomes hodgkiniens, syndromes myélodysplasiques et myélomes).La leucémie myéloïde chronique, autrefois principale indication de la greffe, ne représente plusqu’environ 3 % des indications d’allogreffes depuis 2001 en raison d’une large utilisation desnouvelles thérapeutiques (anti tyrosine kinase).Les autres indications concernent certaines pathologies non malignes graves comme les aplasiesmédullaires, les déficits immunitaires, les hémoglobinopathies (thalassémies et drépanocytoses), lesmaladies métaboliques, certaines maladies génétiques (troubles de réparation de l’ADN, maladiesribosomales) qui constituent chacune 3 à 4% des indications.Certaines de ces indications sont essentiellement rencontrées en pédiatrie où elles représentent unepart importante des greffes allogéniques.La greffe de CSH est en pleine expansion. Le nombre total national d’allogreffes de CSH est passéde 1205 en 2005 à 1769 en 2011, en raison :• de l’utilisation de CSH sanguines, mobilisées de la moelle vers le sang, grâce à unestimulation par un facteur de croissance hématopoïétique (GCSF : growth colony stimulatingfactor) et collectées par cytaphérèse grâce à la densité légère des CSH qui sont ainsi triéesgrâce à une trieuse de cellules,• de l’augmentation du nombre d’allogreffes de CSH effectués à partir de donneurs volontairesdes registres (20 millions de donneurs actuellement disponibles dans le monde),• de l’utilisation de conditionnements à intensité réduite adaptés à l’âge des receveurs et àl’existence éventuelle de co-morbidités, ce qui a permis de proposer une allogreffe de CSH àdes patients beaucoup plus âgés,• de l’utilisation d’unités de sang placentaire, grâce à la constitution à côté des registres dedonneurs volontaires, de banques de cordons ombilicaux. Il a été effectivement mis enévidence l’existence de CSH au sein des cordons ombilicaux qui peuvent désormais êtreprélevés et stockés,• du développement des allogreffes haplo identiques.A l’inverse on n’observe pas d’augmentation des allogreffes en pédiatrie en raison de l’évolution destraitements de première ligne.Les données d’activité (données PMSI et ABM) témoignent d’une augmentation de 20% entre 2008et 2011 (1472 à 1769) pour la France entière.Pour la même période, l’inter région ne progresse que de 14% avec des disparités selon lescentres (cf. tableaux 13 à 16).Les greffes non apparentées sont majoritaires depuis 2007 (58% des donneurs au niveau national et63% dans l’inter région).• En termes de réponses aux objectifs du <strong>SIOS</strong> 2007-2012Augmenter le nombre de greffons disponibles en vue d’une greffe, lenombre de donneurs volontaires du registre et le nombre d’unités desang placentaire En développant les prélèvements d’organes, de cellules et de tissus, et enrenforçant les campagnes d’information sur le don au sein de la populationgénérale (en particulier en direction des jeunes de 16 à 25 ans (sensibilisation enmilieu scolaire, journée)).Le nombre des donneurs recensés et des donneurs prélevés a peu évolué (cf. Tableau 17).<strong>ARS</strong> Rhône-<strong>Alpes</strong> – <strong>ARS</strong> d’Auvergne <strong>SIOS</strong> « <strong>Sud</strong>-<strong>Est</strong> » 2013-2018 106

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