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SIOS Sud-Est - ARS Rhône-Alpes

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Etat des lieuxACTIVITES DES GRANDS BRULESLes brûlures chez les enfants de moins de 3 ans représentent près de 20% des prises en charge,témoignant de l’importance de la prévention chez les jeunes enfants par l’éducation des jeunesparents.Activité des établissements de Soins de suite et Réadaptation(cf. tableaux 12 et 13)(Source PMSI SSR 2011 – séjours avec GMD 14E03ou 14A03 brûlures, corrosions et greffes de peau)Les deux principaux acteurs de la prise en charge en soins de suite des brûlés sur la région Rhône-<strong>Alpes</strong> sont le centre Roman Ferrari et le centre médical de l’Argentière, représentant à eux deux plusde 80 % de cette activité, avec une provenance de patients hors région de plus d’un tiers.Les soins réalisés en hospitalisation de jour sont essentiellement assurés par le centre RomansFerrari et représentent près de 20 % des soins de suite prodigués aux brûlés.• En termes de réponses aux objectifs du <strong>SIOS</strong> 2007-2012La tarification de la prise en charge des brûlés est identique quelque soit le lieu de prise en charge(centres spécialisés ou non).La filière, ancienne et bien organisée, est parfaitement identifiée par les correspondants de l’interrégion (conseils thérapeutiques, utilisation de la transmission d’images pour précision du diagnosticet de l’étendue des brûlures…).Cependant, la prise en charge par les centres associés, Clermont-Ferrand, Grenoble, Saint Etienne,n’est pas encore optimale en raison de difficultés à décentraliser la rééducation spécialisée.Des problématiques persistent en raison :• de l’absence de données épidémiologiques sur les brûlés de l’inter région :Sur le plan national, des données épidémiologiques (établies à partir de la base PMSI) sontdisponibles depuis 2 ans grâce à l’InVS et ont permis de conduire des actions de prévention etde mesurer l’impact de celles déjà entreprises.Depuis mars 2011, la collaboration, sur la base du volontariat, entre la SFETB, l’InVS et l’ATIHpermet de mieux identifier les causes de brûlures. Or, 40% des brûlés étant traités en CTB, ilest à craindre que ce volontariat ne concerne que les praticiens des CTB et que l’outil mise enplace s’avère peu pertinent (faible exhaustivité).• de la démographie des professionnels de santé :- Déficit des anesthésistes réanimateurs : 2 postes vacants sur les deux sites de l’inter région.La démographie avec une moyenne d’âge de 53 ans en 2011 (49 en 2008), la charge detravail élevée rendent encore plus difficile le recrutement.- Déficit des rééducateurs qui menacent l’aval des CTB, rendant quasi impossible ladécentralisation de la rééducation.• du rôle d’expertise difficile à mener en raison de la pénurie des professionnels :Très peu d’échanges ont été organisés avec les centres associés, malgré quelques actionsmenées (réunions scientifiques institutionnelles, participation des CTB et des SSR spécialisésau DU de brûlulogie organisé par l’UER Lyon 2…).Enfin, la création d’un site unique de traitement des grands brûlés, telle que préconisée par le <strong>SIOS</strong>2007-2012, n’a pas abouti.<strong>ARS</strong> Rhône-<strong>Alpes</strong> – <strong>ARS</strong> d’Auvergne <strong>SIOS</strong> « <strong>Sud</strong>-<strong>Est</strong> » 2013-2018 16

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