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Marie Clem’s Marie Clem’sUn modèle à suivreComme pour le Béal dans la Drôme,la Fondation Saint-Georges croule sousles demandes des par<strong>en</strong>ts suisses, maiségalem<strong>en</strong>t français (la frontière n’est pastrès loin). Eux aussi ont essayé à plusieursreprises d’aider des par<strong>en</strong>ts à seregrouper pour créer leur propre structure.Des projets ont été poussés assez loin,notamm<strong>en</strong>t dans le Jura français, maissans succès pour le mom<strong>en</strong>t. C’est pourtantbi<strong>en</strong> cela qu’il faut essayer de concrétisercar avec une soixantaine de compagnonset presqu’autant de personnels, lastructure d’Yverdon ne peut plus guère sedévelopper. Reste à franchir les nombreuxobstacles : la route est longue pouraccueillir correctem<strong>en</strong>t nos compagnons.MB ■Fondation Saint-Georges, Campagne Saint-Georges,CH 1400 Yverdon-les-Bains,tél : 00 41 (0)24 445 23 33.Fondation Saint-Georges, Les Bioles, CH 1426Concise, tél : 00 41 (0)24 447 07 50.Marie Clem’sComme <strong>en</strong> d’autres lieux, la t<strong>en</strong>dancecommunautaire est à la baisse et commechaque famille ne peut accueillir qu’unmaximum de 8 compagnons, il a fallu <strong>ici</strong>,comme au Béal, mettre <strong>en</strong> place d’autresformes d’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t. Pour remplacerune famille — avec deux par<strong>en</strong>ts — pardes salariés, il faut créer 4,25 emplois !Certains salariés habit<strong>en</strong>t sur place, maisne sont pas forcém<strong>en</strong>t des familles aveccompagnons. Une douzaine de salariéssont là depuis de le début.L’évolution des c<strong>en</strong>tres d’accueil pouradultes handicapés doit égalem<strong>en</strong>t suivrel’évolution des handicaps. Du fait desavortem<strong>en</strong>ts sélectifs, certains handicapssont moins prés<strong>en</strong>ts ; du fait de la dégradationdes conditions de vie, d’autres sont<strong>en</strong> pleine expansion (les autistes <strong>en</strong> particulier).Alors que dans le temps l’espérancede vie des personnes handicapées étaitfaible, aujourd’hui elle est s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t lamême que celles des autres, et dans lesinstitutions on trouve aujourd’hui quatreadultes pour un <strong>en</strong>fant.Du fait de l’augm<strong>en</strong>tation du nombrede personnes à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> charge, lesaides cantonales et fédérales ne suffis<strong>en</strong>tplus à payer les prises <strong>en</strong> charge par lesinstitutions… et actuellem<strong>en</strong>t les par<strong>en</strong>ts,<strong>en</strong> Suisse, doiv<strong>en</strong>t financer <strong>en</strong>viron untiers du prix. Actuellem<strong>en</strong>t, un compagnoncoûte 360 FS par jour (240 €). Soitun coût pour la famille de l’ordre de3600 FS par mois (2400 € !). Cela fait quel’on retrouve dans les institutions privéescomme celle-ci des <strong>en</strong>fants de par<strong>en</strong>tsassez riches. Il y a là une contradictionpuisque si les cantons et l’Etat pr<strong>en</strong>aittout <strong>en</strong> charge, cela coûterait moins cherque le placem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> institution psychiatriquedu fait de l’autoproduction alim<strong>en</strong>tairequi couvre une partie des besoins etdes v<strong>en</strong>tes d’artisanat qui permettequelques <strong>en</strong>trées d’arg<strong>en</strong>t.La fondation Saint-Georges part<strong>ici</strong>peau mouvem<strong>en</strong>t anthroposophe notamm<strong>en</strong>tpar des échanges au niveau de laformation, par son mode de fonctionnem<strong>en</strong>t,par le choix de son agriculture. Ellea bénéf<strong>ici</strong>é de prêts financiers par un systèmed’<strong>en</strong>traide <strong>en</strong>tre institutions. Maiselle reste totalem<strong>en</strong>t indép<strong>en</strong>dante administrativem<strong>en</strong>t.SILENCE N°339 N°336 Octobre Juin 200611DRDes murs<strong>en</strong> pierre sècheTierry Carbonell est originaire du sud-estde la France où il appris la restaurationdes restanques, ces terrasses <strong>en</strong> pierre sèchedes zones méditerrané<strong>en</strong>nes. Vivant et travaillantà la fondation Saint-Georges, il aréussi à passer des accords de part<strong>en</strong>ariatavec des associations comme le WWF, Fondsmondial pour la nature, pour restaurer lesterrasses dans des zones à l’écosystème fragile.Tout autour d’Yverdon, les vignes sontsouv<strong>en</strong>t cultivées <strong>en</strong> terrasses, aujourd’huisouv<strong>en</strong>t bétonnées. Avec des compagnons,il propose des techniques simples et peu coûteusesde restauration qui sont de plus parfaitem<strong>en</strong>técologiques. Il a récemm<strong>en</strong>t publiéun ouvrage sous forme de conte qui racontela vie d’un restaurateur de murs <strong>en</strong> pierresèche : Qu<strong>en</strong>tin la broussaille, publié auxéditions de l’Escarboucle, case postale 894,CH 1401 Yverdon-les-Bains.

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