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INGEntreprise - ING Belgium

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PORTRAIT D’ENTREPRENEURNous vendonsun produit traditionnel,mais il est essentiel d’éviterqu’il ne devienne obsolèteUNE INSTALLATIONDE DÉCOUPE,FINANCÉE PAR<strong>ING</strong> LEASE,FONCTIONNEDEPUIS LE DÉBUT2006. CORMATRANCHE ETEMBALLE DONCDÉSORMAISELLE-MÊMESES JAMBONSGANDA.qui produisait des tapas, des pâtes à tartiner auchocolat et d’autres garnitures à base de fromage.«L’investissement a été considérable et nous espéronsenregistrer un solde positif pour la premièrefois cette année», commente l’entrepreneur. La dernièretransaction date de 2007, avec la reprise desCharcuteries Hoste, d’Annie et Ronny Hoste, uneentreprise de Maldegem qui produit des jambonsséchés plus jeunes et du filet de Saxe. «Notre butest de faire du jambon de Bruges le meilleur de sacatégorie et de conquérir un public plus large parl’intermédiaire des bouchers: les délais de productionréduits rendent ces jambons nettement moinschers que ceux de la gamme Ganda», précise-t-il.<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 183 avril > mai 200808je reste – convaincu qu’il fallait nous diversifier: passeulement en imaginant de nouveaux produits, maisaussi en renouvelant les conditionnements et en noustournant vers de nouveaux marchés, par exemple.»REPRISE DE LE LARRY«En 2002, mon client Gino de Clercq, de la sociétéLe Larry, productrice de fromages de chèvre, m’ademandé si j’étais potentiellement intéressé par lareprise de sa petite entreprise. Le lien n’était pasévident, mais nous avions en commun un goût pourles produits de qualité supérieure. J’ai donc rachetéLe Larry, à condition que Gino et son épouse Nadinerestent à la tête de la firme pour assurer le transfertdes connaissances: ils ont poursuivi leurs activitésquatre années durant. Gino est resté depuisconsultant’, développeur de produits et responsabledu contrôle de qualité pour Le Larry. En 2005, nousavons eu l’opportunité d’acheter un bâtiment voisindu nôtre, que nous avons aménagé en hall de productionde fromages de chèvre.»La reprise est une véritable réussite: Le Larry,aujourd’hui société à part entière, emploie 18 collaborateursà temps plein et a clôturé 2007 avec unchiffre d’affaires en croissance de plus de 30%. Lesproduits finis, dont un certain nombre sont issus del’agriculture biologique, sont vendus sous le nomLe Larry aux commerces de gros et à Delhaize (lefromage de chèvre enrobé de lard, par exemple). EtLe Larry cherche parallèlement de nouveaux débouchésà l’étranger.NOUVEAU SEGMENTDE CLIENTÈLEL’expansion n’était pas achevée pour autant. En2005, Dirk Cornelis rachetait pour un cent symboliqueKapas, une petite entreprise située à Beveren-Waas et détenue jusqu’alors par Peter Van Duysse,DÉCOUPE COMPRISEAutre nouveauté: début 2006, First Selection, uneentreprise de services appartenant au groupe Corma,s’est dotée d’une installation de découpe, financéepar <strong>ING</strong> Lease. Corma tranche et emballe donc ellemêmedepuis peu ses jambons Ganda. «De plus enplus de consommateurs achètent leur charcuteriepréemballée en grande surface. Auparavant, nousfaisions découper nos jambons, mais nous nesommes désormais plus tributaires de la qualité etdu prix du sous-traitant, tout en réalisant des économiessur les frais de transport, se réjouit DirkCornelis. Pour optimaliser notre équipement, noustranchons également pour d’autres entreprises: enBelgique, rares sont en effet les lignes capablesd’utiliser l’interleaver (les feuillets en papier quiséparent les tranches). L’installation donne du travailà cinq personnes et une deuxième ligne sera mise enservice cette année encore.»FINEST FROM BELGIUMLes jambons Ganda sont surtout consommés enBelgique: 5% de la production partent aux Pays-Baset 3% vers le Nord de la France. «L’exportation est unsujet relativement nouveau, mais auquel nous accordonsbeaucoup d’importance, précise Dirk Cornelis.Se contenter des débouchés locaux en se disant qu’ilsengendrent suffisamment de travail revient, à mesyeux, à commettre la même erreur que les petitesexploitations agricoles de jadis… qui ont massivementfait faillite. Mais je ne crois pas au marketingassis derrière un bureau: il faut explorer le marché,y être présent, goûter et faire goûter, savoir ce que leconsommateur apprécie. J’ai donc effectué une étudeet visité les salons du monde entier. Je rêve d’avoirdans chaque pays un client qui soit un distributeur depremier plan pour vendre nos produits aux meilleursrestaurateurs, épiceries fines, etc. Nous avons un

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