Guide de l'habitat 2016

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AMÉNAGEMENT ET ÉQUIPEMENT GUIDE DE L’HABITAT POLYNÉSIEN 2016 A savoir : optez pour un four offrant une fonction d’auto nettoyage. Par système de catalyse (absorption des graisses par les parois puis oxydation) ou pyrolyse (carbonisation par chauffage à 500°C) votre intervention se limitera à un coup d’éponge une fois le four refroidi. - les fours multifonctions : leur fiabilité n’a rien à envier aux fours traditionnels, et leur rapidité est comparable à celle des fours à micro-ondes. De plus, leur convection naturelle combinée à la chaleur tournante permet une cuisson en profondeur. Leur autre supériorité est qu’ils disposent de plusieurs étages indépendants permettant une utilisation pour plusieurs plats simultanément, secondé par un système de programmation. Dans cette catégorie, le four halogène qui permet tous les modes de cuisson, se distingue, avec le four turbo, par une consommation électrique exemplaire (-60% moins élevée que les autres modèles de fours multifonctions). Misez sur la sécurité : les fours multifonctions, comme les fours traditionnels peuvent disposer d’un double, triple, voir d’un quadruple vitrage, qui évitera à vos enfants de se brûler en touchant la vitre extérieure qui reste froide. - les fours à micro-ondes : plus un four d’appoint pour réchauffer des plats qu’un véritable four permettant des effets de cuisson tels que gratiner, rôtir ou dorer, le four à micro-ondes a ses adeptes, qui ne sont certainement pas les plus amoureux de bonne cuisine. Le four à micro-ondes : nous ne ferons pas ici l’éloge du micro-ondes ; son côté pratique et ses dimensions compactes font bien sûr son succès, mais ce procédé de cuisson agit directement au niveau moléculaire en générant des radicaux libres dont il est prouvé qu’ils constituent une cause sérieuse de cancer. Ce produit ne continue d’exister que par l’intérêt économique considérable qu’il génère. Au niveau sanitaire, il constitue, au même titre que l’amiante en son temps, une véritable bombe à retardement. En utilisation comme four d’appoint, préférez par exemple un four cyclone, tout aussi pratique et sans danger pour la santé ! La table de cuisson. Encore plus sollicitée que le four, la table de cuisson peut simplement servir à des taches aussi simples que de faire bouillir une casserole d’eau. Mais lorsqu’il s’agit de lui confier vos délicats petits plats à mijoter, elle devra montrer toutes ses qualités. - La taille : les cuisinières en 60 ou 90 cm de large reviennent en force après des années d’absence. Elles combinent la plupart du temps une table de cuisson au gaz comportant jusqu’à 6 brûleurs et un four électrique à chaleur tournante, pour une cuisson plus rapide. Les amoureux de grande cuisine apprécieront ! Pour des besoins plus modestes, ou par manque de place, vous pourrez opter pour une plaque à 2 brûleurs. Avec ses dimensions (30x50 cm) elles ne posent aucun problème d’implantation. Enfin, les modèles courants en 50 x 60 cm, qui disposent en principe de 4 foyers, permettent de s’intégrer dans les meubles standard qui la plupart du temps sont conçus pour ces dimensions. A savoir : il existe des modèles de tables extra plates qui permettent de s’intégrer à fleur de plan de travail, dans la même épaisseur. Le volume ainsi gagné en hauteur autorise la place pour un tiroir sous la table de cuisson… un espace de rangement supplémentaire à portée de main ? Toujours bon à prendre ! - Les matériaux et l’esthétique : aidé par des matériaux ultra modernes, le design des tables de cuisson a fait un grand pas en avant ces dernières années ; de quoi joindre l’utile à l’agréable. Mais les matériaux classiques ont toujours leurs inconditionnels. La vitrocéramique et le verre trempé offrent un aspect minimaliste et très futuriste. Dans une cuisine moderne, ces matériaux joueront l’intégration, associés à une crédence en verre, en inox AMÉNAGEMENT ET ÉQUIPEMENT ou en gré cérame. Dans une cuisine plus rustique avec un plan de travail en pierre, ils créeront un agréable effet de surprise en jouant le contraste. Les tables de cuisson en fonte émaillée ou en inox ont, avec le temps, fait preuve d’une grande robustesse. Ce qui explique l’attachement, encore aujourd’hui d’un grand nombre de personnes à ces matériaux. D’autant que ces plaques sont aujourd’hui disponibles dans des coloris moins traditionnels que le blanc ou le brun, et ont su intégrer des innovations telles que l’allumage «une main » ou le système de coupure d’arrivée du gaz si la flamme s’éteint (sécurité par thermocouple). Touche de raffinement dans l’univers des tables de cuisson, les plaques Teppan Yaki, venues tout droit du Japon offrent d’immenses atouts : avec un design épuré et un encombrement minimum lui assurant une parfaite intégration, ce mode de cuisson est en outre un must en matière de diététique. Elles se passent de poêles et de casseroles : on peut tout y cuire. Un encadrement légèrement surélevé évite les jus de déborder. Les brûleurs (gaz) ou les résistances (électrique) sont dissimulés en dessous de l’épaisse plaque en acier inoxydable Certains modèles intègrent même sur leurs côtés, deux petites hottes aspirantes escamotables. Le nettoyage ? Un chiffon épais humide et un soupçon d’huile de coude ! LA PLAQUE TEPANYAKI 186
AMÉNAGEMENT ET ÉQUIPEMENT GUIDE DE L’HABITAT POLYNÉSIEN 2016 Les hottes et extracteurs. Absolument indispensable dans le cas d’une cuisine peu ventilée ou dans une cuisine à l’américaine où vous devez préserver le salon des odeurs de cuisson, cet équipement reste dans tous les cas un confort appréciable dans tous les types de cuisines. Les systèmes d’aspiration. On en distingue deux : - Les hottes filtrantes : elles traitent l’air en circuit fermé. Une fois aspiré et filtré, il est rejeté dans la pièce. Moins coûteuses, leur efficacité limitée en fait un système adapté à des cuisines disposant déjà d’une ventilation naturelle correcte. - Les extracteurs : plus onéreux, ils sont évidement plus efficaces. Ici l’air est rejeté à l’extérieur, ce qui assure un meilleur renouvellement. - Le niveau sonore : inférieur à 60 dB, il reste acceptable. Au-delà, vous risquez d’avoir du mal à capter une conversation en cuisinant. - l’esthétique : spécialement dans les cuisines ouvertes, lorsqu’elle est suspendue au dessus du module de séparation entre la cuisine et le salon, la hotte se doit d’être élégante et parfaitement intégrée au style de la cuisine. En y mettant le prix, vous aurez le choix parmi des modèles au design époustouflant ! Le lavage Le lave-vaisselle. Il existe en largeurs standard de 60 ou 40 cm. Le choix de sa capacité dépendra évidement du nombre de personnes à charge mais également de la place dont vous disposez et l’implantation que vous souhaitez lui réserver (encastré ou non). à condition qu’ils tournent à peine capacité. - son volume sonore : en général très peu bruyant, il saura se faire oublier aux alentours de 40 dB. Encastré dans un placard, son bruit sera encore atténué. Le lave linge. Comment choisir entre les différents modèles ? voici quelques critères à prendre en compte pour ne pas se tromper : - La capacité : de 3 kg, pour les modèles les plus compacts à 12 kg pour les modèles haute capacité, et entre 5 et 10 kg pour les modèles les plus courants, vous trouverez le lave linge adapté à vos besoins et à votre place disponible. Si vous disposez de peu de place mais qu’une grande capacité est essentielle, votre lave linge devra quitter votre cuisine. Il pourra prendre place sous un abri, le long d’un mur extérieur de la maison, ou au fond de votre garage. A savoir : si vous disposez d’un système de cuisson électrique, votre hotte doit se placer à une distance de 65 cm, contre 70 à 75 cm pour une cuisson au gaz. Au-delà, elle perdrait beaucoup de son efficacité. Les critères de choix - La puissance d’aspiration : exprimée en m3/h, la capacité d’aspiration doit être d’au moins dix fois le volume de la pièce. Pour être pleinement efficace, la hotte doit rester en service au moins dix minutes après la cuisson, ce qui permet de renouveler au moins une fois la totalité du volume de la pièce. - La largeur : elle doit être supérieure à celle du plan de cuisson, sous peine de voir une partie des fumées s’échapper par les côtés. - L’entretien : les extracteurs sont plus difficiles à entretenir que les hottes à air aspiré. UN LAVE-VAISSELLE ENCASTRE Les autres critères de choix porteront sur : - sa consommation en énergie : d’utilisation quotidienne, les économies d’énergie réalisables sont appréciées. 80% de la consommation d’un lave vaisselle est utilisée pour le chauffage de l’eau. Moins il consomme d’eau, moins il consomme d’électricité ! Préférez donc un lave vaisselle qui dispose d’un programme de lavage basse température et qui réduira la consommation de manière significative. Les nouveaux modèles, qui consomment bien moins d’eau qu’il y a seulement une dizaine d’années, sont plus économiques qu’une vaisselle à la main - L’essorage : de la vitesse de rotation dépend son efficacité. Certains modèles dépassant les 1600 T/min ne laissent que très peu d’eau dans votre linge, d’où un temps de séchage diminué sur votre étendoir. Un énorme atout en saison des pluies, lorsque l’air est saturé d’humidité et que le linge sèche difficilement. - Le mode de chargement du linge : les laves linge offrent deux possibilités : à chargement frontal, ils sont munis de hublots sur la face avant. Le mouvement du linge est généré par la rotation d’un tambour, alternativement dans un sens et dans l’autre et par la gravité. A chargement par le dessus, les laves linge s’autorisent une largeur réduite qui leur permet de s’encastrer partout. 187
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