Guide de l'habitat 2016

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GUIDE DE L’HABITAT POLYNÉSIEN 2016 AMÉNAGEMENT ET ÉQUIPEMENT d’entretien et d’innombrables possibilités au niveau décoration. Pour des raisons de sécurité, on préférera un modèle anti-dérapant. Compte tenu des contraintes diverses, le carrelage de cuisine doit se montrer particulièrement résistant (voir notre dossier «Construction – Les carrelages – Classement et norme»). LE BÉTON CIRE OFFRE UN DESIGN RÉSOLUMENT MODERNE AMÉNAGEMENT ET ÉQUIPEMENT - Les carreaux de ciment : teintés dans la masse, dans des couleurs et motifs variés, pourront être composés en mosaïque pour délimiter le coin repas, en formant un véritable tapis incrusté dans le sol. - La pierre naturelle : très solide, elle doit cependant être protégée de l’humidité en raison de sa porosité. Dans les zones à risque, on pourra y appliquer une protection hydrofuge oléofuge. Malgré tout, il sera préférable d’essuyer les taches et les liquides le plus rapidement possible afin d’éviter leur absorption. Sa variété de style permet de nombreux effets décoratifs avec le style traditionnel qui lui est propre. Son entretien se fera avec un balai et éventuellement une serpillière humide. ET POURQUOI PAS UN SOL EN MARBRE ? - Le béton : sa pose nécessite une chape parfaitement plane pour éliminer les risques de fissures. Naturellement poreux, il doit être protégé par une résine acrylique qui lui donnera un aspect mouillé et brillant ou par une cire qui devra être appliquée régulièrement. Il pourra aussi être peint avec une peinture spécifique pour sol. - Les résines époxy : présentant une grande solidité et une parfaite étanchéité, sa surface lisse lui confère une facilité d’entretien exceptionnelle. Colorée à volonté, avec des inclusions, elle permet toutes les fantaisies de décoration. - Les métaux : dans un style plus professionnel, l’acier ou l’aluminium se présentent en feuilles ou en dalles (de 5 à 15 mm d’épaisseur). Elles sont disponibles en surfaces lisses ou en embouties pour un relief antidérapant. - Les linoléums et revêtements PVC : présentés en rouleaux ou en dalles, ces revêtements économiques s’avèrent en outre faciles autant à poser qu’à entretenir. Disponibles dans tous les coloris et dans des motifs à thèmes, ils imitent maintenant d’autres matières (parquet, pierre, carrelage) avec des teintes et un relief très réalistes. - Les parquets en bois massif et stratifiés : en bois massif, vitrifiés ou huilés selon le type de bois, choisis dans une essence adaptée à un environnement humide, les parquets peuvent entrer dans la cuisine en y apportant un côté chaleureux et paisible. Ils n’offrent cependant pas de bonnes conditions d’hygiène. En stratifié, les parquets sont à proscrire. Si leur surface supporte l’eau, il n’en est pas de même pour le support qui interdit le lavage à grande eau. Les revêtements de murs. Mis à part pour la crédence (voir plus haut ce dossier « Cuisine »), la peinture reste LE revêtement pour les murs de cuisine. Leur résistance à l’humidité ainsi que leur lessivabilité font des peintures glycérophtaliques (voir notre dossier « Construction – Second Œuvre – Peintures ») les plus adaptées à cet environnement particulièrement exposé. Les peintures brillantes réfléchiront la lumière et « repousseront » les murs, à condition de rester dans des couleurs claires. Les peintures satinées quant à elles, renverront une lumière plus diffuse participant à une ambiance plus soft. Elles sont également moins salissantes. L’éclairage L’éclairage de votre cuisine doit être adapté à toutes les activités qui s’y déroulent. Pour chaque situation, il faudra étudier un type d’éclairage et une implantation sur mesure. Voici quelques éléments… pour y voir plus clair ! Les types de lampes 190
AMÉNAGEMENT ET ÉQUIPEMENT GUIDE DE L’HABITAT POLYNÉSIEN 2016 - Les lampes à incandescence : les ampoules classiques utilisent un filament de tungstène dont la montée en température provoque l’incandescence. Au fil du temps, le tungstène se fragilise et le filament casse. Leur durée de vie ne dépasse guerre 1.200 heures d’éclairage. Leur consommation est élevée (100W pour une luminosité correcte) et elles offrent des possibilités trop limitées pour une utilisation en cuisine. On les réservera à la limite pour les plafonniers. - Les lampes halogènes : pour ralentir la dégradation du tungstène, le filament est ici baigné de gaz halogène, qui permet de concentrer la chaleur avec une luminosité accrue pour une durée de vie atteignant les 2.000 heures d’éclairage. Leur consommation reste élevée. En utilisation, elles conviennent cependant à l’éclairage des postes de travail autant qu’à l’éclairage d’ambiance. - Les lampes fluorescentes : plus connues sous le terme de « néon », ces tubes sont remplis de gaz tels que le mercure ou le krypton qui diffusent une lumière ultraviolette sous l’effet d’une décharge électrique. Les dernières générations se caractérisent par un aspect compact, pour une durée de vie proche des 15.000 heures d’éclairage. Elles produisent une luminosité moins agressive que les ampoules classiques mais nécessitent en outre un délai de quelques minutes pour atteindre un éclairage optimal. Les néons apportent un plus au niveau de la consommation en énergie (en moyenne 70% de moins qu’une ampoule classique). Leur IRC (indice de rendu des couleurs) haut perché et leur luminosité très douce en font une solution de choix pour un éclairage individuel des divers postes de travail. LA SALLE DE BAIN - Les diodes électroluminescentes blanches : apparues il y a un peu plus de 10 ans, les LEDs ont permis la création d’ampoules pour l’éclairage domestique. Extrêmement résistantes, leur durée de vie ne se compte plus. Il s’agit d’ampoules basse tension qui ne génèrent pas de chaleur. Les modèles récents progressent dans le rendement lumineux, pour une consommation battant tous les records de sobriété. Prenant divers apparences (bandeaux lumineux, spots encastrables, lustres, appliques mur et plafond, lampes sur pied, plafonniers) ils sauront éclairer tous vos postes de travail et apporter une ambiance à moindre coût. Attention à leur IRC, qui se situe de 60 à 90 selon la qualité des produits. Regardez y de très près ! L’implantation. L’éclairage de la cuisine comporte un aspect utilitaire mais aussi esthétique. Outre sa fonction de fournir la lumière nécessaire à vos postes de travail et le cas échéant au coin repas, il participe pleinement à son ambiance en lui apportant toute sa chaleur et sa convivialité. - L’éclairage des postes de travail : pour être en même temps efficace et agréable, il doit être ni trop faible ni trop fort, et se rapprocher le plus possible de la lumière naturelle. L’idéal reste un éclairage local pour chaque poste. Il doit se situer devant vous pour ne pas que votre ombre ne se porte sur le poste de travail, et orienté de manière à ne pas vous éblouir ou vous causer de la fatigue oculaire. Si vous disposez de meubles situés au dessus de votre plan de travail, l’éclairage pourra prendre la forme de spots encastrés sous ce meuble. Sinon, une applique murale munie d’un cache évitant l’éblouissement ou une rampe de spots directionnels fera l’affaire. - L’éclairage du coin repas : la suspension reste ici le choix idéal. Équipé d’un variateur d’intensité et d’un système qui permet de faire varier sa hauteur, il combine les avantages de l’éclairage dirigé et de l’éclairage d’ambiance. Si vous disposez d’une table en longueur, vous pourrez aligner autant de suspensions que nécessaire pour éclairer toute sa surface. Côté design, vous bénéficierez d’un choix infini de modèles. - L’éclairage d’ambiance : des spots répartis sur toute la surface de la cuisine, encastrés dans un faux plafond donneront une luminosité douce et uniforme dans toute la pièce. C’est bien évidement la solution à privilégier. On pourra compléter cette installation par une lumière diffusée à partir des plans verticaux : des placards munis de verre translucides, ou colorés et éclairés de l’intérieur par exemple. Implantation, ÉQUIPEMENTs, rangements, décoration… la conception de ce lieu privilégié, où l’on commence sa journée autant qu’on la termine, mérite la plus grande attention. L’implantation L’agencement d’une salle de bain est avant tout dicté par les règles de sécurité. Il faudra ensuite composer avec ses dimensions parfois réduites et répondre aux besoins de chaque utilisateur. Les normes de sécurité pour la salle de bain. C’est bien connu, l’eau et l’électricité ne font pas bon ménage. Pour leur assurer une parfaite cohabitation dans votre salle de bain, des normes de sécurité ont été définies tant au niveau de l’aménagement des volumes que de la qualité des matériels électriques utilisés. - La norme NF 20010 : elle défini l’indice de protection des matériels électriques qui est indiquée sur chaque appareil par les lettres IP suivies de deux chiffres. Le premier indique l’indice de protection contre les solides (échelonné de 0 – protection nulle à 6 – protection maximale), le deuxième (de 0 à 8), contre l’eau. 191
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