Journal ASMAC No 3 - Juin 2016

POLITIQUE
A la fois subtil et tenace
14 ans, 40 mandats. Ces deux chiffres laissent entrevoir l’ampleur de l’engagement
de Ryan Tandjung pour l’ASMAC. Le vice-président de l’ASMAC et responsable du
ressort formation postgraduée démissionne de ses fonctions pour des raisons
professionnelles. Ryan a toujours attaché une grande importance à la formation
médicale postgraduée. Il s’est battu sur plusieurs fronts et à différents niveaux
pour que la qualité de la formation postgraduée soit sauvegardée.
«Nous n’avons pour ainsi dire jamais travaillé ensemble, mais nous pensons que tu as fait
du bon travail!». Dans toute autre branche, une telle déclaration dans un entretien d’évaluation du
collaborateur serait inadmissible et entraînerait probablement de sérieuses conséquences, aussi pour
le supérieur hiérarchique. Chez les médecins, ce comportement vis-à-vis des subordonnés reste hélas
très répandu. C’est cette déclaration d’un responsable d’établissement de formation postgraduée
pendant la période d’assistanat de Ryan Tandjung qui l’a, entre autres, amené à s’intéresser de plus
près à la formation postgraduée des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique.
«J’estime qu’il nous incombe à tous de trouver des solutions pour répondre à ces deux grands défis que sont, d’une part, le suivi continu
des patients et, d’autre part, la bonne qualité de travail et de formation postgraduée.» Ryan Tandjung
Aux yeux de Ryan, la formation médicale postgraduée en Suisse peut être considérée comme très bonne en comparaison internationale. Cela ne
veut cependant pas dire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Il s’est engagé pour assurer et même renforcer la qualité de la formation
postgraduée. Au fil des années, Ryan a apporté dans différentes fonctions une contribution essentielle à cette entreprise délicate: entre autres en tant
que délégué de la SWIMSA, membre du comité de la section Zurich, vice-président de l’ASMAC, délégué à la Chambre médicale, représentant de
l’ASMAC au plénum de l’ISFM et au comité de l’ISFM ou comme membre du groupe thématique «coordination de la formation médicale postgraduée»
de la plate-forme Avenir de la formation médicale. Ryan a toujours défendu avec doigté, dans un esprit constructif et confiant les intérêts des jeunes
médecins. Ce faisant, il était toujours d’avis que la responsabilité n’incombait pas seulement aux médecins formateurs, mais également aux médecins
en formation.
«Grâce à son esprit analytique, à son attitude réfléchie, à son humour et à son engagement, Ryan a contribué à gérer une situation
humainement difficile au sein de la direction de l’ASMAC Zurich.» Adrian Schibli, membre du comité de la section Zurich
Avec sa démission de toutes ses fonctions à l’ASMAC, l’engagement de Ryan pour notre association prend fin après 14 ans.
«Avec son style réservé, Ryan est un garant de la confiance. J’ai beaucoup apprécié sa clarté, sa pensée structurée et sa capacité d’analyse
dans la préparation de séances communes. Je remercie Ryan pour son énorme engagement pendant toutes ces années.» Daniel Schröpfer,
président de l’ASMAC
Cher Ryan, nous sommes heureux de savoir que tu resteras en contact avec nous à ton nouveau lieu de travail. Contrairement au responsable
d’établissement de formation postgraduée cité en entrée, l’ASMAC sait que tu n’as pas seulement bien accompli ta tâche, mais même très bien!
Daniel Schröpfer, président de l’ASMAC
tisfaire au désir des sections ou de certains
membres d’obtenir un conseil et d’aborder
les hôpitaux à un niveau élevé, ceci créant
de la sympathie. La minorité était par
contre d’avis que ce n’est pas la tâche de
l’association de fournir un travail gratuit
pour les hôpitaux. Lors du vote, le financement
par l’ASMAC s’est imposé, avec la
restriction d’examiner les possibilités de
financement mixte dans une année.
Non aux négociations
L’association hospitalière H+ a demandé
au Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO)
l’ouverture de négociations. Dans le cadre
Démission au Comité directeur
Après plus de trois ans passés au Comité directeur de l’ASMAC et en tant
que délégué suppléant à la Chambre médicale, Marino Urbinelli a donné
sa démission en avril 2016. Il a réorienté son activité professionnelle.
Le CD perd un penseur avisé qui a su jeter des ponts et marquer les
discussions par des déclarations réfléchies. Nous regrettons donc vivement
sa démission, mais sommes ravis qu’il demeure actif à l’ASMAC
en tant que membre du comité de la section Soleure. Le CD et la présidence
de l’ASMAC lui adressent leurs chaleureux remerciements.
Daniel Schröpfer, président de l’ASMACPhoto de Marino
d’entretiens trilatéraux avec l’ASMAC, il est
prévu d’adapter les ordonnances relatives
à la loi sur le travail sur les points qui ne
peuvent pas être mis en pratique au quotidien.
Les délégués du CC ont dû décider
s’ils voulaient donner suite à cette demande.
Ici aussi, les avis divergeaient: les
uns étaient d’avis que, suivant les circonstances,
cela permettrait d’obtenir certains
avantages pour les membres et que sans
notre participation, le SECO pourrait décider
seul. Les autres estimaient que des
négociations ne feraient qu’assouplir une
loi qui n’est pas correctement mise en
œuvre par les hôpitaux. Au final, c’est une
prise de position des juristes de l’ASMAC
qui a fait pencher la balance. Les juristes
étant parvenus à la conclusion qu’il était
plus judicieux de ne pas entrer en matière.
De plus, les améliorations pour les
membres ne pourraient pas être obtenues
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