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AUTOINSIDE Édition 12 - Décembre 2019

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ÉDITION <strong>12</strong> – DÉCEMBRE <strong>2019</strong><br />

Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)<br />

AUTO<br />

INSIDE<br />

Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />

Huiles et lubrifiants<br />

Ils cachent une montagne<br />

de travaux de recherche<br />

Pages 10 – <strong>12</strong><br />

Transport-CH<br />

Les temps forts du principal<br />

salon du véhicule utilitaire<br />

à Bernexpo.<br />

Pages 26 – 35<br />

Prescriptions CO 2<br />

Ce que signifient les<br />

amendes sur le CO 2 pour les<br />

importateurs et les garagistes.<br />

Pages 44 – 46<br />

Autotechnik Days<br />

Hostettler Autotechnik AG<br />

lance son propre salon<br />

à Lucerne.<br />

Pages 74 – 75


ÉDITION <strong>12</strong> – DÉCEMBRE <strong>2019</strong><br />

Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />

Transport-CH<br />

Les temps forts du principal<br />

salon du véhicule utilitaire<br />

à Bernexpo.<br />

Pages 26 – 35<br />

Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)<br />

Prescriptions CO2<br />

Autotechnik Days<br />

Ce que signifient les<br />

Hostettler Autotechnik AG<br />

amendes sur le CO 2 pour les lance son propre salon<br />

importateurs et les garagistes. à Lucerne.<br />

Pages 44 – 46<br />

Pages 74 – 75<br />

SOMMAIRE<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong><br />

5 Éditorial<br />

6 En bref<br />

8 Les nouvelles offres pour les<br />

garagistes<br />

Huiles & lubrifiants<br />

10 En visite chez Liqui Moly<br />

14 Pour que tout reste bien huilé<br />

20 Les systèmes de lubrification<br />

centralisés<br />

22 Concept de vidange : comment le<br />

garagiste marque des points<br />

auprès du client<br />

24 Valvoline : une marque pour tous<br />

Véhicules utilitaires<br />

26 Rétrospective du salon<br />

transport-CH<br />

32 L’importance des véhicules<br />

utilitaires pour la Suisse<br />

34 Le transport de marchandises du<br />

futur<br />

Association & sections<br />

36 Entretien avec le politologue<br />

Claude Longchamp<br />

38 Pascal Previoli de l’OFEN sur<br />

l’importance du TIM<br />

40 Succès pour les pros des utilitaires<br />

44 L’importance des amendes sur le<br />

CO 2<br />

pour les garagistes<br />

47 Réunion de la section des deux Bâle<br />

48 Un jour historique pour la section<br />

vaudoise<br />

Technique & environnement<br />

50 L’hydrogène au cœur de la journée<br />

de la branche d’Avenergy Suisse<br />

52 La nouvelle étiquette-énergie<br />

Formation<br />

54 Comment Dario Cologna fixe ses<br />

priorités<br />

56 Les nouveaux conseillers de<br />

vente automobile et de service à la<br />

clientèle<br />

60 Rétrospective du séminaire des<br />

femmes de l’UPSA<br />

62 Le potentiel de la vente de flottes<br />

63 La nouvelle « Asa-Control 2020 »<br />

64 Business Academy<br />

66 Cours de formation continue<br />

régionaux<br />

Politique & droit<br />

68 Aperçu de la politique des<br />

transports<br />

70 La protection juridique pour les<br />

garagistes suisses<br />

72 Les primes SUVA 2020<br />

Commerce & service<br />

après-vente<br />

73 L’apéritif des garagistes Figas<br />

74 Hostettler lance son propre<br />

salon<br />

76 L’atelier du futur : complexité<br />

croissante des réparations<br />

Produits & prestations<br />

78 La nouvelle « WaveTech »<br />

79 Garages<br />

82 Sondage du mois,<br />

aperçu & mentions légales<br />

Votre partenaire<br />

pour un garage<br />

convivial:<br />

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Profitez de notre longue et solide expérience:<br />

– Conseil et planification pour les<br />

nouvelles constructions ou les<br />

transformations de concessions<br />

automobiles et de garages<br />

– Clarification des besoins et de site,<br />

analyses<br />

– Solutions sur mesure, avec un<br />

plafonnement clair des coûts<br />

– Optimisation des processus<br />

d’exploitation<br />

– Evaluation des coûts, estimations de<br />

la valeur vénale, études d’utilisation<br />

Demandez un entretien sans engagement.<br />

AUTO<br />

INSIDE<br />

Huiles et lubrifiants<br />

Ils cachent une montagne<br />

de travaux de recherche<br />

Pages 10 – <strong>12</strong><br />

En une : Les huiles<br />

moteur : de l’or pour<br />

les garagistes.<br />

(Photo : Peter Fuchs,<br />

fuchs-peter.ch)<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong><br />

AWS Architekten AG<br />

Muristrasse 51 | CH-3006 Berne<br />

T +41 31 351 33 55<br />

architekten@aws.ch | www.aws.ch


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Agip Novecento –<br />

lubrifiants pour voitures<br />

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Ces huiles moteur spéciales garantissent aux<br />

passionnés d'automobiles et aux collectionneurs<br />

de voitures anciennes les meilleures<br />

performances, aussi grâce aux nombreux partenariats<br />

qu'Agip a établis dans le passé avec<br />

certains des plus prestigieux constructeurs<br />

automobiles. Nos lubrifiants sont basés sur<br />

des formulations spéciales qui correspondent<br />

exactement aux propriétés recommandées<br />

par les fabricants actifs à l’époque.<br />

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collectionner des Happy Points.<br />

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ÉDITORIAL<br />

L’engagement commun est le moteur de la réussite<br />

Chère lectrice, cher lecteur,<br />

Il y a peu, le comité central s’est réuni à<br />

huis clos, comme chaque année, avec les<br />

cadres du secrétariat de l’UPSA. À cette<br />

occasion, nous nous sommes notamment<br />

demandé comment le secrétariat pourrait<br />

mieux soutenir les présidents des<br />

sections. Nous avons également procédé<br />

à un examen critique de la stratégie de<br />

formation professionnelle de la Confédération<br />

et mis en évidence les changements<br />

à entreprendre dans le sillage<br />

de la numérisation.<br />

Les résultats des différents travaux<br />

menés en groupes ont une nouvelle fois<br />

montré que l’UPSA dispose d’un large<br />

soutien grâce à l’engagement considérable<br />

de nombreux alliés aux échelons<br />

les plus divers. Cela permet au comité<br />

central de porter un regard confiant<br />

sur les années à venir.<br />

L’impression qui se dégage de l’analyse<br />

de la collaboration avec les présidents des<br />

sections est elle aussi positive. Les sections<br />

font face aux défis actuels et futurs<br />

avec beaucoup de dynamisme. Grâce à<br />

leur ancrage local et à leur étroite collaboration<br />

avec le secrétariat, elles exploitent<br />

des synergies et les développent.<br />

Le secrétariat fait lui aussi face à des<br />

défis de taille. Pour pouvoir soutenir les<br />

membres de l’Union et les informer en<br />

temps utile des changements, il est de<br />

plus en plus important de s’intéresser<br />

de près à la numérisation qui touche les<br />

processus commerciaux dans les garages<br />

et le monde de la mobilité.<br />

La formation professionnelle repose sur<br />

un socle solide et une organisation efficace,<br />

y compris dans la perspective des<br />

défis à venir. La collaboration et le réseautage<br />

avec les sections, les responsables<br />

des cours interentreprises et les partenaires<br />

de formation sont exemplaires.<br />

Nous sommes ainsi certains de pouvoir<br />

continuer de proposer aux jeunes les bons<br />

métiers dans le secteur de l’automobile et<br />

de la mobilité, et de faire le nécessaire<br />

pour que les garagistes puissent toujours<br />

compter sur des professionnels hautement<br />

qualifiés dans leurs entreprises.<br />

Par ailleurs, grâce à l’action politique<br />

de notre association, la défense de la<br />

branche est elle aussi assurée sur le<br />

long terme. Il est certain que le travail<br />

politique deviendra encore plus ardu.<br />

Les exigences relatives à l’environnement<br />

des partis écologistes requerront beaucoup<br />

d’efforts de notre part pour que les<br />

coûts de l’automobile restent abordables,<br />

y compris dans les zones urbaines. La discussion<br />

politique bat déjà son plein autour<br />

des valeurs limites de CO 2<br />

et des pénalités<br />

découlant de leur dépassement.<br />

Enfin, je suis heureux de constater que la<br />

collaboration au sein du comité central<br />

est portée par la confiance mutuelle, une<br />

attitude d’ouverture face aux changements<br />

à venir et la forte volonté de mener<br />

avec succès l’UPSA vers l’avenir, avec les<br />

sections et les organisations partenaires.<br />

Il reste beaucoup à faire dans la branche<br />

automobile, mais nous affrontons ces<br />

défis avec optimisme.<br />

Je remercie tous ceux qui nous<br />

soutiennent dans cette mission et je<br />

vous souhaite une période de l’avent<br />

sereine, un joyeux Noël ainsi qu’une<br />

bonne année.<br />

Meilleures salutations,<br />

Urs Wernli<br />

Président central<br />

Tout pour bien traverser<br />

l‘hiver.<br />

Chemuwa Autozubehör AG<br />

info@chemuwa.ch, Tél. 055 256 10 10<br />

LIVRAISONS JUSQU‘AU 3 FOIS LE JOUR


EN BREF<br />

Le Mitsubishi Pajero.<br />

Les adieux d’une icone : le<br />

Pajero s’exile au musée<br />

Après 37 ans de succès et<br />

d’aventures, le modèle emblématique<br />

des véhicules tout-terrain,<br />

le Mitsubishi Pajero, se<br />

retire du marché européen, et<br />

donc également de Suisse. Peu<br />

de véhicules accèdent au rang<br />

de légende comme l’a fait le<br />

Pajero. Détenteur de records au<br />

Dakar, ce 4 x 4 alliait technologie<br />

sophistiquée, puissance et<br />

robustesse incomparables ainsi<br />

qu’un design intemporel. Il a été<br />

vendu en Suisse à 21 500 exemplaires,<br />

et dans le monde à plus<br />

de 2,6 millions. Pajero a célébré<br />

son retrait du marché en cédant<br />

au musée Emil Frey Classic Car<br />

un modèle de la dernière ligne<br />

de production.<br />

Un nouveau Country Manager<br />

pour FCA Capital Suisse SA<br />

Jean Luc Mas devient le<br />

nouveau Country Manager de<br />

FCA Capital Suisse SA, et entre<br />

immédiatement en fonction. Il<br />

a été tout récemment nommé<br />

au poste de Country manager<br />

de FCA Capital SA pour le marché<br />

belge, une fonction qu’il<br />

conserve provisoirement.<br />

Fort d’une solide expérience<br />

dans l’industrie automobile<br />

et financière, il a notamment<br />

occupé des postes à responsabilité<br />

dans de grands instituts<br />

financiers et des banques d’envergure<br />

internationale. Jean<br />

Luc Mas succède à Federico<br />

Berra, lequel devient le nouveau<br />

Country Manager de FCA Bank<br />

Germany GmbH.<br />

Autoneum : du changement à la<br />

direction du groupe<br />

Bernhard Wiehl.<br />

Le conseil d’administration<br />

d’Autoneum Holding AG a nommé<br />

Bernhard Wiehl, responsable<br />

Finance & Controlling du<br />

business group Europe pendant<br />

de longues années, au poste de<br />

Chief Financial Officer (CFO) et<br />

membre de la direction, avec<br />

entrée en fonction immédiate.<br />

Martin Zwyssig, jusqu’ici CFO,<br />

a décidé de quitter Autoneum.<br />

Bernhard Wiehl est responsable<br />

depuis 2013 du domaine Finance<br />

& Controlling de la zone Europe.<br />

Grâce à sa gestion financière,<br />

il a accru considérablement la<br />

rentabilité de cette zone et de<br />

ses filiales à l’étranger.<br />

Christina Doulgeridou arrive<br />

chez LeasingMarkt.ch<br />

De Mercedes-Benz à LeasingMarkt.ch,<br />

en passant par<br />

Brabus : Christina Doulgeridou<br />

est la nouvelle responsable<br />

Christina Doulgeridou.<br />

Marketing & PR de la place de<br />

marché en ligne pour le leasing<br />

de véhicules. À 24 ans, cette<br />

spécialiste du marketing s’occupe<br />

désormais essentiellement<br />

des réseaux sociaux et de la<br />

publicité en ligne.<br />

Des lauréats Suisses aux Testa<br />

Rossa Awards <strong>2019</strong><br />

Ferrari a dévoilé le nom des<br />

quatre vainqueurs des finales<br />

mondiales des Testa Rossa<br />

Awards <strong>2019</strong>, qui se sont déroulées<br />

fin octobre à Maranello.<br />

Lors d’un événement unique,<br />

les meilleurs ont été distingués<br />

dans quatre catégories : le<br />

« meilleur technicien », le « meilleur<br />

prestataire de service », le<br />

« meilleur responsable marketing<br />

», le « meilleur responsable<br />

des ventes ». Deux Suisses<br />

figurent parmi les lauréats :<br />

Matteo Tonolli de Loris Kessel<br />

Auto SA (Lugano) a décroché le<br />

titre de « meilleur prestataire de<br />

Les lauréats (de g. à dr.) : Sebastien<br />

Roesner, Melanie Segura, Matteo<br />

Tonolli et Nicolas Martinson.<br />

service », et Melanie Segura<br />

de Modena Cars (Genève) a<br />

été désignée « meilleure responsable<br />

marketing ».<br />

Un nouveau responsable de la<br />

mobilité urbaine chez Seat<br />

L’Espagnol Lucas Casasnovas<br />

est nommé responsable de la<br />

mobilité urbaine chez Seat. Il<br />

devient ainsi responsable de<br />

tous les projets de l’entreprise<br />

dans ce domaine, y compris<br />

XMOBA et Respiro. Il occupait<br />

jusqu’à présent le poste de Global<br />

Director of Product Marketing<br />

chez Seat. Seat s’attèle en<br />

effet au développement d’une<br />

stratégie de mobilité urbaine.<br />

Lucas Casasnovas.<br />

Cette stratégie comprend<br />

également le concept car<br />

Seat Minimó ainsi que le Seat<br />

eXS KickScooter powered by<br />

Segway. À la tête de la mobilité<br />

urbaine, Lucas Casasnovas<br />

aura à cœur de promouvoir le<br />

développement de nouvelles<br />

solutions de mobilité urbaine<br />

chez Seat, à la fois accessibles<br />

et durables pour l’environnement,<br />

les agglomérations et la<br />

population.<br />

Les carrossiers suisses se<br />

rassemblent<br />

L’association des carrossiers<br />

suisses, anciennement connue<br />

Le concept de garage<br />

partenarial de votre ESA


EN BREF<br />

sous le nom d’USIC, et la<br />

Fédération des Carrossiers<br />

Romands (FCR) vont cheminer<br />

ensemble à partir de 2021.<br />

Les délégués ont pris cette<br />

décision le 5 novembre <strong>2019</strong> lors<br />

de l’assemblée extraordinaire<br />

des délégués qui s’est tenue<br />

à Rieden (LU). Dès cet été, les<br />

deux associations ont été rebaptisées<br />

« Carrosserie suisse »<br />

(<strong>AUTOINSIDE</strong> 7-8/19). Grâce<br />

à ce regroupement, le nombre<br />

d’entreprises membres atteint<br />

près de 900 sociétés. Pour les<br />

responsables de « Carrosserie<br />

suisse », la marge de manœuvre<br />

pour réaliser de futurs projets<br />

s’élargit considérablement.<br />

Un Suisse vice-champion du<br />

monde<br />

La finale du championnat<br />

du monde des mécaniciens<br />

Subaru (SWTC = Subaru World<br />

Technician Competition) s’est<br />

déroulée à Kobe mi-novembre.<br />

Reto Schürmann, employé au<br />

centre automobile PAO AG<br />

(Wädenswil) a décroché une<br />

prestigieuse deuxième place. Au<br />

Reto Schürmann (à gauche) et<br />

Martin Eberhard, responsable de la<br />

formation chez Subaru Suisse AG.<br />

cours de l’année, les champions<br />

de 15 pays se sont qualifiés pour<br />

le SWTC et se sont rendus au<br />

Japon pour tenter de remporter<br />

le titre. Les candidats ont démontré<br />

leur savoir-faire sur des<br />

tâches ardues et complexes :<br />

résoudre des problèmes théoriques<br />

et localiser des pannes<br />

électriques sur des véhicules<br />

préparés, pour ne citer que deux<br />

exemples. La Chine est devenue<br />

championne du monde, tandis<br />

que la troisième place est revenue<br />

à la Russie.<br />

Un nouveau Managing Director<br />

chez Peugeot Suisse<br />

Fernando Guida est le nouveau<br />

Managing Director de Peugeot<br />

Suisse depuis novembre.<br />

Fernando Guida.<br />

Il succède ainsi à Eric Dumondelle.<br />

Une information confirmée<br />

par Peugeot Suisse, interrogée<br />

par AboutFleet. Fernando<br />

Guida était auparavant directeur<br />

Fleet et véhicules d’occasion<br />

pour le groupe PSA. L’homme,<br />

âgé de 52 ans, est diplômé<br />

en économie et a complété sa<br />

formation par un diplôme en<br />

économie d’entreprise au KLZ<br />

de Zurich.<br />

Hostettler Autotechnik AG<br />

remporte un prix<br />

Avec les concepts d’atelier<br />

Autofit, Autpro et ATE<br />

BremsenCenter, la société<br />

Hostettler Autotechnik AG fait<br />

partie des acteurs majeurs de<br />

la Suisse dans ce secteur. Plus<br />

de 500 clients se sont affiliés<br />

Hostettler Autotechnik AG remporte<br />

un prix.<br />

à un concept de Hostettler. Ce<br />

succès a été mis en lumière par<br />

le prix du concept d’atelier décerné<br />

par Temot International.<br />

À l’occasion de la réunion des<br />

actionnaires de l’entreprise, qui<br />

s’est tenue en septembre à Paris,<br />

Hostettler Autotechnik AG a<br />

reçu le prix de la meilleure mise<br />

en œuvre de concept d’atelier.<br />

Temot International est un réseau<br />

d’achats et de savoir-faire<br />

implanté dans le monde entier.<br />

Nouveau propriétaire pour la<br />

filiale Mercedes de Coire<br />

Le groupe RCM rachète la<br />

société Ring Garage AG de Coire<br />

à Mercedes-Benz Suisse SA.<br />

Le 1 er janvier 2020, le concessionnaire<br />

automobile français<br />

deviendra ainsi concessionnaire<br />

officiel de Mercedes-Benz<br />

pour la Suisse. L’achat du Ring<br />

Garage AG de Coire s’inscrit<br />

logiquement dans l’orientation<br />

stratégique du groupe Daimler,<br />

qui vise à s’implanter sur le<br />

marché de manière plus ciblée<br />

via des concessionnaires en<br />

propre. Le constructeur a ainsi<br />

cédé ces dernières années plusieurs<br />

filiales à des partenaires<br />

commerciaux indépendants.<br />

MEMBRE<br />

Nouveaux Membres UPSA<br />

Bienvenue !<br />

L’UPSA a eu le plaisir d’accueillir<br />

huit nouveaux membres au mois<br />

d’octobre <strong>2019</strong>. Les entreprises<br />

emploient 17 personnes au total.<br />

Nous souhaitons la bienvenue aux<br />

nouveaux arrivants.<br />

Section Argovie<br />

> > Seetalgarage Stefano Tata,<br />

Boniswil<br />

Section Tessin<br />

> > Garage Giuseppe Bellini SA,<br />

Balerna<br />

Section Thurgovie<br />

> > Auto Optima GmbH,<br />

Neu Paradies<br />

> > Seerücken Garage Herzog,<br />

Homburg<br />

Section Suisse centrale<br />

> > Garage Barmettler, Stans<br />

> > Garage Ibach GmbH,<br />

Emmenbrücke<br />

Section des deux Bâle<br />

> > Garage Stocker Muttenz GmbH,<br />

Muttenz<br />

> > Garage Jovi GmbH, Niederdorf<br />

Die Marke Ihrer Wahl


EN BREF<br />

Étoffement interne<br />

Favoriser l’entraide des garagistes<br />

pd. Une meilleure visibilité et donc plus de succès<br />

: l’année prochaine, les médias de l’UPSA<br />

introduiront deux nouvelles offres multisupports,<br />

la place de marché UPSA et le répertoire<br />

des fournisseurs UPSA.<br />

Place de marché UPSA (pour acheter<br />

ou vendre)<br />

Les annonces de la place de marché conviennent<br />

par exemple pour vendre des machines, des<br />

outillages ou des équipements d’occasion,<br />

mais aussi pour proposer ou rechercher des<br />

pièces de rechange spéciales, des outils ou<br />

encore des offres et des services utiles et intéressants<br />

pour des garages. En bref, les annonces<br />

de la place de marché permettent aux<br />

garagistes de s’entraider.<br />

Les annonces peuvent être réservées directement<br />

en ligne sur agvs-upsa.ch/de/marktplatzanzeige-buchen.<br />

Le principe est le suivant :<br />

Les garagistes saisissent le texte, ajoutent<br />

leur logo, leurs coordonnées et, selon le format,<br />

des photos qu’ils téléchargent sur la plateforme.<br />

Les médias de l’UPSA s’occupent de la<br />

mise en page des annonces, cette prestation<br />

étant incluse dans le prix. L’annonce paraît ensuite<br />

dans un ou plusieurs numéros imprimés<br />

d’<strong>AUTOINSIDE</strong>, mais aussi sur le site Internet<br />

de l’UPSA. Dans ce dernier cas, elle comporte<br />

un lien vers le site Internet du client. Environ<br />

100 000 lecteurs ou utilisateurs la lisent chaque<br />

mois. Les membres de l’UPSA et de BBF profitent<br />

de conditions spéciales.<br />

Un répertoire des fournisseurs pour<br />

recenser les professionnels<br />

Qui est mon interlocuteur attitré pour les<br />

pièces de rechange et d’usure ? Où trouver en<br />

un clin d’œil des professionnels proposant<br />

des équipements d’atelier ? Quels fournisseurs<br />

peuvent m’aider en matière de pneus,<br />

de roues et de châssis ? Dans le répertoire<br />

multisupports dédié de l’UPSA, disponible<br />

dans <strong>AUTOINSIDE</strong> et sur agvs-upsa.ch/<br />

fr/registre-des-fournisseurs les lecteurs trouveront<br />

toutes les informations sur les principaux<br />

fournisseurs automobiles, classés<br />

par catégories de produits, pour que les professionnels<br />

puissent être trouvés encore plus<br />

rapidement. Grâce à cette rubrique, il est peu<br />

probable qu’une recherche n’aboutisse pas. <<br />

Informations complémentaires par<br />

e-mail ou par téléphone :<br />

vermarktung@agvs-upsa.ch<br />

ou 043 499 19 81<br />

8<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


CG CAR-GARANTIE VERSICHERUNGS-AG<br />

TEL 061 426 26 26 I www.cargarantie.ch<br />

CarGarantie<br />

souhaite à l’ensemble<br />

du secteur automobile<br />

un joyeux Noël et<br />

une bonne année.<br />

Cette année, les cartes et autres vœux de Noël seront<br />

remplacés par un don à une association caritative.


HUILES & LUBRIFIANTS FOKUS<br />

Visite d’atelier chez Liqui Moly<br />

Par bateau<br />

jusqu’au garage<br />

L’entrepôt de Liqui Moly, au port de Saarlouis dispose actuellement d’une capacité de 18 millions de litres d’huiles de base, qui peuvent être livrées directement par bateau.<br />

Hier, on se contentait de lubrifier et de refroidir. Cette époque est révolue. <strong>AUTOINSIDE</strong> a pu visiter les ateliers de<br />

production de Liqui Moly et se rendre compte de l’investissement et du travail de recherche qui se cache derrière<br />

des huiles devenues bien plus complexes. Jürg A. Stettler<br />

Un employé convoie de petits bidons violets, dénués d’inscription et<br />

bien alignés sur des palettes, vers l’installation de remplissage n° 3, tandis<br />

qu’un autre prépare des centaines de bidons gris pour l’installation<br />

n° 5. Chez Liqui Moly, entreprise allemande spécialisée dans les huiles<br />

et les additifs, l’activité bat son plein. Tous les jours, on embouteille ici<br />

entre 250 000 et 350 000 litres sur six chaînes de remplissage pour petits<br />

contenants, en travaillant parfois en trois-huit. Sur deux autres lignes<br />

de remplissage, jusqu’à 600 grands contenants sont remplis quotidiennement.<br />

« Notre problème est que nous ne pouvons plus nous étendre<br />

sur notre site », explique Oliver Kuhn, directeur adjoint du laboratoire<br />

des huiles et chef de la technique d’application à Sarrelouis, petite ville<br />

située à un jet de pierre du Luxembourg et de la France.<br />

Conséquence : Liqui Moly ne peut augmenter sa capacité de production<br />

que par l’optimisation. « Nous avons investi plus de 22 millions de francs<br />

sur le site de Sarrelouis ces dernières années, reprend Oliver Kuhn. Et le<br />

processus n’est pas terminé. » L’entrepôt des liquides finis a été agrandi<br />

et équipé d’un système de distribution à tuyaux ultramoderne et largement<br />

ramifié, doté d’une technologie de curage rendant superflu le fastidieux<br />

et coûteux rinçage des installations. L’entrepôt de Liqui Moly, au<br />

port, dispose actuellement d’une capacité de 18 millions de litres d’huiles<br />

de base, qui peuvent être livrées directement par bateau.<br />

Oliver Kuhn, directeur adjoint<br />

du laboratoire et chef<br />

de la chef de la technique<br />

d’application à Saarlouis.<br />

« Les premiers échantillonnages et tests de<br />

l’huile de base livrée se font à bord » explique<br />

Oliver Kuhn. La qualité est en effet primordiale<br />

: le laboratoire de l’entreprise, dont le<br />

nombre de collaborateurs a doublé ces quatre<br />

dernières années, s’en porte garant. 30 employés<br />

ultra-concentrés travaillent ici sur des<br />

balances de haute précision et des spectromètres<br />

à fluorescence X pour l’analyse élémentaire.<br />

« Nous sommes en mesure de couvrir<br />

toutes les étapes nous-mêmes, de la recherche<br />

au développement en passant par l’assurance qualité », souligne le directeur<br />

adjoint en montrant du doigt des bouteilles en verre contenant des<br />

10<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FOKUS HUILES & LUBRIFIANTS<br />

huiles de référence dans toutes les nuances de miel. « Nous effectuons<br />

l’intégralité des analyses en interne. C’est plus économique et cela nous<br />

permet d’être plus rapides et plus flexibles. »<br />

Pour le seul contrôle de la production, ce sont tous les jours plus de 100<br />

échantillons d’huile qui subissent jusqu’à quinze analyses distinctes. En<br />

outre, toutes les matières premières sont examinées soigneusement, et<br />

des contrôles de qualité sont faits en cours de production, tout comme<br />

des échantillonnages de réserve pour les produits finis. « La production<br />

ne continue que lorsque tous les feux sont au vert à chaque étape du laboratoire<br />

», précise Oliver Kuhn. À des fins d’assurance qualité, toutes<br />

les données de production importantes de chaque chaîne de fabrication<br />

sont relevées et durablement conservées. Près de la moitié du temps de<br />

travail, aujourd’hui, est consacrée à la documentation.<br />

De nouveaux récipients sont prêts pour la chaîne de remplissage.<br />

La loi autorise Liqui Moly à produire jusqu’à <strong>12</strong>0 000 tonnes de lubrifiants<br />

par an dans ses onze installations de mélange traitant entre 3,8<br />

et 22 tonnes chacune, auxquelles viendra s’ajouter en 2020 un mélangeur<br />

en ligne à Sarrelouis. Avec les produits prêts et emballés, des<br />

robots Kuka confectionnent ensuite des colis pour le transport. Les<br />

huiles sont livrées dans plus de <strong>12</strong>0 pays du monde entier. Trois quarts<br />

d’entre elles sont des produits automobiles. S’il s’agissait auparavant<br />

d’un pur lubrifiant et donc d’un article d’usure, l’huile de moteur dispose<br />

aujourd’hui d’un éventail de performances bien plus large. « Des<br />

produits toujours plus fluides sont demandés, qui génèrent moins de<br />

résistance dans le moteur et réduisent ainsi la consommation de carburant.<br />

En même temps, des quantités d’huile de plus en plus petites<br />

doivent circuler toujours plus rapidement », explique le spécialiste tandis<br />

que nous franchissons la porte d’un autre service. « Les huiles ont<br />

ainsi moins de temps pour refroidir et sont soumises à des charges<br />

thermiques plus importantes. »<br />

Un collaborateur prélève un échantillon pour comparaison.<br />

La Special Tec AA 0W-16, l’huile de moteur la plus fluide produite<br />

jusqu’ici par Liqui Moly, illustre bien cette tendance. Oliver Kuhn pense<br />

cependant qu’il est possible de fabriquer des huiles encore plus fluides :<br />

« Mais la distance entre les pistons et les cylindres devient alors si petite<br />

que le risque de frottement mixte augmente. » Pour éviter cela, il est d’autant<br />

plus important d’utiliser des additifs. Ceux-ci sont l’un des autres<br />

principaux piliers de l’entreprise allemande employant quelque 900 per-<br />

Suite en page <strong>12</strong><br />

Un spectromètre à fluorescence X analyse l’élément.<br />

Que signifient les abréviations sur les bidons d’huile ?<br />

Les bidons et flacons d’huile sont parfois ornés d’obscures combinaisons de<br />

chiffres et de lettres qui créent davantage de confusion que de clarté. Pourtant,<br />

ces indications donnent des renseignements concis sur les propriétés<br />

des lubrifiants, entre autres. <strong>AUTOINSIDE</strong> vous aide à y voir plus clair.<br />

Classification SAE : il s’agit de l’indication de la viscosité, c’est-à-dire<br />

de la fluidité d’une huile à certaines températures, fixée par la Society of<br />

Automotive Engineers (SAE). Les huiles portant les grades SAE 15W à 40W<br />

peuvent être utilisées jusqu’à -20 °C. Plus le chiffre précédant la lettre<br />

« W » est petit, plus l’huile est fluide, même à très basse température. Les<br />

huiles synthétiques modernes à faible frottement présentent un grade SAE<br />

de 0W ou 5W. Lorsqu’il y a un deuxième indice, par exemple « 40 », celui-ci<br />

indique la viscosité d’une huile à plus de 100 °C. Attention : ces valeurs ne<br />

déterminent en rien la qualité d’une huile.<br />

Classification API : la classe fixée par l’American Petroleum Institute (API)<br />

indique pour quel type de moteur l’huile est conçue : « S » pour les moteurs à essence<br />

et « C » pour les diesels. La deuxième lettre est une indication de qualité :<br />

une huile API SM est de bien meilleure qualité que l’ancienne huile API SG.<br />

Classification ACEA : la classification la plus précise, spécialement adaptée<br />

au marché européen, est celle de l’Association des Constructeurs Européens<br />

d’Automobiles (ACEA), qui répartit les huiles dans les catégories de<br />

base suivantes : A (moteurs à essence), B (diesels légers), C (diesels avec<br />

filtre à particules) et E (diesels lourds). Les bidons d’huile portent également<br />

les homologations des fabricants, par exemple VW 506.00 ou MB 229.5.<br />

Celles-ci permettent de savoir pour quels modèles et marques l’huile est<br />

homologuée. Le mode d’emploi ou le carnet de service du véhicule indique<br />

toujours à quelles normes/homologations une huile doit répondre.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>11


HUILES & LUBRIFIANTS FOKUS<br />

Chaque jour, les laborantins de Liqui Moly prélèvent plus de 100 échantillons d’huile et procèdent à près de 15 analyses distinctes à des fins de contrôle de la production.<br />

sonnes. L’assortiment de Liqui Moly est énorme : il compte près de 4000<br />

articles. L’an dernier, la firme allemande a battu un record en réalisant<br />

un chiffre d’affaires de 600 millions de francs pour un bénéfice de 57,9<br />

millions de francs. Afin de poursuivre sa croissance, Liqui Moly investit<br />

résolument dans l’avenir : bientôt, elle affectera près de 27,5 millions de<br />

francs à la construction d’un entrepôt central ultramoderne. Pour l’heure,<br />

l’entreprise distribue ses produits à partir de dix entrepôts de logistique.<br />

Le système est donc relativement complexe. De là, les contenants remplis<br />

rejoignent notamment Rhiag Group Ltd à Baar, l’importateur général<br />

de la marque pour la Suisse.<br />

branche des garages y travaillent aussi. Il y est question d’homologations,<br />

d’étalonnage ou de communication avec les clients. » Désormais, nous<br />

comprenons bien, nous aussi, ce qu’Oliver Kuhn avait en tête lorsqu’il<br />

disait, au début de la visite : « Remplir un réservoir de la mauvaise huile,<br />

c’est comme monter la mauvaise pièce dans une voiture… » <<br />

Plus d’informations sur :<br />

www.liqui-moly.de<br />

Pour Oliver Kuhn, une chose est claire : « Pour pouvoir suivre le rythme,<br />

il faut investir sans cesse dans la technique et la recherche. Pour la production<br />

de lubrifiants de tout atelier aussi. » Le travail n’est pas près de<br />

manquer à Liqui Moly. Le laboratoire a fort à faire avec la part croissante<br />

d’huiles de base synthétiques, qui ont tendance à moins se lier aux additifs,<br />

et avec le développement des paquets d’additifs spéciaux. Les huiles<br />

de moteur automobiles contiennent tout de même 20 à 25 % d’additifs<br />

aujourd’hui. Certaines huiles modernes peuvent même en contenir plus<br />

d’un tiers. Et les huiles pour les véhicules utilitaires, 10 % de plus encore.<br />

Dans cette entreprise fondée en 1957, les clients sont assurés de toujours<br />

avoir un expert au bout du fil. À côté de l’assurance qualité, qui travaille<br />

en trois-huit, et de la R&D, Liqui Moly effectue également des analyses<br />

de service dans son laboratoire. « Dans ce 3 e département, la chimie n’est<br />

pas au premier plan, explique Oliver Kuhn. Des spécialistes issus de la<br />

Les récipients remplis sont livrés depuis plus de dix entrepôts, notamment au groupe<br />

Rhiag à Baar, l’importateur général de Liqui Moly pour la Suisse.<br />

<strong>12</strong><br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


SUPER<br />

CONSEIL<br />

ET QUALITÉ<br />

MAXI<br />

AMAG – votre spécialiste<br />

pour les lubrifiants adéquats!<br />

Le moteur est l’élément central de chaque véhicule – et il dépend de l’huile adéquate.<br />

Nous sommes votre interlocuteur au moment de choisir le lubrifiant adéquat.<br />

Nous vous proposons tout en un: des solutions individuelles ainsi qu’un grand choix<br />

de marques haut de gamme à des conditions attractives.<br />

AMAG Import SA<br />

Group Aftersales<br />

6330 Cham<br />

Téléphone 0844 80 26 24


HUILES & LUBRIFIANTS FOKUS<br />

Quatre questions à<br />

Des lubrifiants pour que<br />

tout reste bien huilé<br />

Sans les huiles et les lubrifiants les plus modernes, le progrès technologique et écologique en matière de motorisation serait<br />

impossible. De nombreux facteurs influencent le développement de ces consommables qui doivent non seulement répondre<br />

aux exigences des constructeurs automobiles et se montrer performants et capables de jouer un rôle protecteur, mais aussi<br />

être efficaces et respectueux de l’environnement. Comment cette évolution touche-t-elle les garagistes ? <strong>AUTOINSIDE</strong> a posé<br />

la question à plusieurs fabricants et distributeurs. Carla Stampfli<br />

David Klauser,<br />

gestionnaire des produits<br />

Fluids, Amag Import SA.<br />

Monsieur Klauser, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />

compétences de conseil vis-à-vis des<br />

clients dans ce domaine ?<br />

D’une part, grâce à une étroite collaboration<br />

avec nos fournisseurs, nous proposons<br />

une formation en ligne basée sur une<br />

application. D’autre part, notre centre de<br />

compétence pour le développement des entreprises<br />

et de la personnalité, l’Amag Academy,<br />

nous permet de former nos partenaires de manière ciblée.<br />

Nos cours couvrent toutes les fonctions et les tâches des garages,<br />

de la direction à la vente en passant par le service, les pièces et les<br />

accessoires, l’administration, la garantie et l’atelier.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Notre large éventail de marques de lubrifiants et de contenants ainsi<br />

que le service de livraison biquotidien constituent une offre de services<br />

attrayante. Amag est aussi une entreprise leader sur le marché suisse<br />

pour la livraison de marchandises en vrac dans des camions-citernes<br />

ou de grands contenants. Contrairement aux boutiques ne proposant<br />

que des services en ligne, nous offrons un conseil individuel par l’intermédiaire<br />

de notre personnel de terrain et de bureau.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

Pour respecter les prescriptions légales en matière de CO 2<br />

, les importateurs<br />

doivent homologuer davantage de véhicules de petite cylindrée<br />

dotés de moteurs hybrides, à gaz ou électriques. Les garages auront<br />

donc de plus en plus affaire aussi à des véhicules sans huile de<br />

moteur. Les recettes liées aux huiles de moteur disparaîtront complètement<br />

pour les véhicules purement électriques, et les garagistes<br />

devront les compenser autrement. Tous ces facteurs influenceront les<br />

activités relatives aux lubrifiants.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

En raison du downsizing des moteurs, les exigences relatives à la résistance<br />

thermique, à la lubrification, à la protection contre la corrosion,<br />

à la stabilité au cisaillement et à la résistance au vieillissement ont fortement<br />

augmenté ces dernières années. La sollicitation accrue des mo-<br />

teurs fait que la tendance va clairement vers une huile de moteur à<br />

basse viscosité. Les exigences plus élevées vis-à-vis des valeurs d’émissions<br />

autorisées et en termes de consommation ainsi que le système<br />

start & stop contribuent aussi à cette évolution. L’important est qu’une<br />

huile réponde aux spécifications actuelles du constructeur automobile<br />

et qu’elle soit conçue en fonction des longs intervalles entre les services.<br />

Gregor Spescha,<br />

directeur de la Société<br />

Coopérative Avia-Lubrifiants.<br />

Monsieur Spescha, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />

compétences de conseil vis-à-vis du client<br />

dans ce domaine ?<br />

Les départements de vente de nos sociétés<br />

Avia transmettent à nos clients toutes les informations<br />

et formations nécessaires afin qu’ils<br />

puissent conseiller et servir au mieux leur<br />

propre clientèle. La proximité avec notre fabricant<br />

de lubrifiants nous permet aussi de faire appel à son savoir-faire à<br />

tout instant.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Nous livrons à nos clients des lubrifiants de la dernière génération et<br />

conformes aux technologies actuelles. En outre, notre clientèle peut<br />

aussi profiter, en cas de problème urgent, de nos excellents contacts<br />

avec le fabricant, et donc de son savoir-faire.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

Avec les nouveaux systèmes de propulsion, qui sont très variés, la complexité<br />

des consommables croît elle aussi. Un moteur électrique, par<br />

exemple, n’a plus besoin de lubrification proprement dite. Nous conseillons<br />

nos clients en leur indiquant quels sont les consommables idéaux<br />

pour les véhicules de leur clientèle.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

À l’avenir, les lubrifiants pour les moteurs à combustion ne seront plus<br />

fabriqués que par synthèse intégrale. C’est le seul moyen de respecter<br />

les directives des constructeurs de moteurs et leurs spécifications. En<br />

revanche, on ne sait pas encore quels systèmes de propulsion s’imposeront<br />

à l’avenir. Personnellement, je pense que la source d’énergie qui<br />

14<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FOKUS HUILES & LUBRIFIANTS<br />

aura le plus de succès est l’hydrogène. Quoi qu’il en soit, nous veillerons<br />

à pouvoir continuer d’offrir à nos clients les meilleurs produits possibles<br />

pour les véhicules de leur clientèle.<br />

André Rösler,<br />

category manager senior,<br />

lubrifiants, Derendinger SA.<br />

Monsieur Rösler, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />

compétences de conseil vis-à-vis des<br />

clients dans ce domaine ?<br />

Nos collaborateurs de terrain sensibilisent<br />

nos clients et leur parlent de l’importance des<br />

nouveautés. Par ailleurs, à l’aide de newsletters,<br />

d’annonces dans nos brochures commerciales<br />

et de notre site Internet avec son module<br />

de recherche d’huile, nous attirons leur<br />

attention sur le bon usage et les bonnes huiles de moteur et de transmission,<br />

homologations et spécifications comprises. Des formations internes<br />

consolident le savoir-faire.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Il profite de notre logistique, qui lui permet de commander chez nous<br />

pratiquement toutes les tailles de contenants, y compris de très petites<br />

quantités, et de se faire livrer en une heure. Nous proposons aux clients<br />

qui souhaitent couvrir un aussi grand nombre de modèles automobiles<br />

que possible des récipients modernes de 20 litres, du type « bag in box »,<br />

avec des présentoirs assortis. Mais notre portefeuille comprend aussi<br />

de grands contenants de plus de 200 litres, livrables en 24 heures. Et<br />

nous ne nous arrêtons pas à la vente : avec notre partenaire en matière<br />

d’élimination, nous offrons à nos clients la possibilité d’éliminer leurs<br />

huiles usées de manière appropriée.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

C’est une question omniprésente à laquelle il est difficile de répondre.<br />

Le processus actuel prendra encore un certain temps, et personne ne<br />

sait exactement jusqu’où nous mèneront les sources d’énergie fossiles.<br />

Il est probable que le moteur électrique aura des concurrents. Il faudra<br />

donc toujours lubrifier des pièces et l’évolution ne s’arrêtera certainement<br />

pas là.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

À court terme, la tendance ira, pour les moteurs à combustion, vers des<br />

huiles de moteur à faible viscosité. Ces huiles exclusivement synthétiques<br />

constituent des paramètres importants dans la construction des<br />

moteurs modernes, qui exige une consommation de carburant et des<br />

émissions toujours moindres. Notre tâche consiste à offrir au garagiste<br />

les instruments nécessaires avec le savoir-faire qui l’accompagne afin<br />

qu’il puisse continuer à offrir à ses clients un service optimal.<br />

Lorenz Burkhalter, responsable<br />

du marketing<br />

des lubrifiants, ESA.<br />

Monsieur Burkhalter, les huiles et les lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />

compétences de conseil vis-à-vis des clients<br />

dans ce domaine ?<br />

Nous tenons nos clients informés des nouveautés<br />

en permanence. Ce qui requiert que<br />

notre vaste assortiment soit toujours à jour.<br />

Grâce à notre boutique en ligne, nos clients<br />

peuvent trouver le produit adéquat 24 h/24, vérifier<br />

sa disponibilité et le commander de manière simple et directe. Les<br />

produits ESALube et Shell peuvent être trouvés par le numéro de type<br />

du véhicule. Ainsi, nos copropriétaires sont toujours en mesure de proposer<br />

le bon produit à leurs clients.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Nous offrons un assortiment complet d’huiles de moteur, de transmission<br />

et d’huiles hydrauliques ainsi que les outils assortis pour une vidange efficace.<br />

Grâce à notre stratégie multimarque avec Shell, ELF et ESALube, nous<br />

nous assurons de pouvoir répondre à presque tous les besoins des clients.<br />

En outre, le garagiste profite de la haute disponibilité de nos produits et<br />

d’une livraison rapide. Autre avantage : notre forme juridique. En tant que<br />

coopérative, nous nous efforçons de proposer des solutions et des services<br />

qui soutiennent la rentabilité de nos clients. Car plus de 7000 garages sont<br />

non seulement « nos » clients, mais aussi nos copropriétaires.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

Pour l’instant, les garages ont surtout affaire à des véhicules dotés de moteurs<br />

à combustion. Les voitures entièrement électriques, par exemple,<br />

n’ont par conséquent pas encore beaucoup d’impact sur les activités liées<br />

aux lubrifiants. La mobilité électrique a cependant pris de l’ampleur ces dernières<br />

années, et cette tendance se poursuivra. Il est vrai que les voitures<br />

électriques ont aussi besoin de lubrifiants, mais on les utilise en système<br />

fermé. Les ateliers du futur auront donc moins besoin d’huiles de moteur<br />

et de transmission.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

Comme nous l’observons déjà depuis plusieurs années, les lubrifiants destinés<br />

à un seul type de véhicule gagneront du terrain. Les constructeurs automobiles<br />

exigent de nouvelles spécifications, et des spécifications supplémentaires,<br />

pour les produits. Dans certains cas, les garages doivent donc<br />

avoir en stock une grande variété de lubrifiants. La gestion de ceux-ci est<br />

donc très importante, surtout dans les entreprises qui travaillent sur des<br />

véhicules présentant des exigences diverses. ESA propose ainsi le bar à<br />

huiles de Shell qui, avec ses contenants de 20 litres, est spécialement conçu<br />

pour de tels besoins.<br />

Suite en page 16<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>15


HUILES & LUBRIFIANTS FOKUS<br />

Kurt Schürch,<br />

responsable achats/<br />

vente, Fibag SA.<br />

Monsieur Schürch, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />

compétences de conseil vis-à-vis des<br />

clients dans ce domaine ?<br />

Nous aidons les garagistes en publiant sans<br />

cesse, dans notre boutique en ligne, des informations<br />

sur les nouveaux produits et les<br />

homologations officielles des constructeurs.<br />

La boutique en ligne est le point de repère<br />

principal pour les garagistes. Ils peuvent y chercher le bon lubrifiant<br />

au moyen de l’homologation du constructeur et renforcer leurs compétences<br />

de conseil vis-à-vis des clients grâce à l’ensemble des informations<br />

techniques.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Actuellement, notre assortiment comporte des lubrifiants de cinq fabricants<br />

renommés. Dans ce secteur, nous choisissons nos partenaires sur<br />

la base du portefeuille de marques d’Emil Frey en nous appuyant sur les<br />

homologations existantes des constructeurs.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

Le défi de demain, dans le domaine des lubrifiants et consommables, réside<br />

dans la complexité et la diversité croissantes des systèmes de propulsion.<br />

Cette situation affecte non seulement les huiles de moteur, mais aussi<br />

de transmission et de protection des radiateurs. Dans tous les domaines,<br />

il faut respecter les homologations des producteurs.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

Dans le sillage de la réduction des émissions, les constructeurs automobiles<br />

sont contraints de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour atteindre<br />

les objectifs fixés. Les lubrifiants sont ainsi de plus en plus souvent considérés<br />

comme un élément structurel, car ce sont des produits ultra-technologiques<br />

qui peuvent contribuer de manière efficace à réduire les émissions.<br />

Le garagiste doit donc se pencher plus attentivement encore sur les homologations<br />

des constructeurs et ajuster l’étendue de sa gamme.<br />

Giuseppe Orfanò, manager<br />

gestion de marché,<br />

Krautli SA.<br />

Monsieur Orfanò, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />

compétences de conseil vis-à-vis des<br />

clients dans ce domaine ?<br />

Grâce à notre collaboration avec des partenaires<br />

connus comme Valvoline ou Castrol, nos clients<br />

profitent du fait de recevoir des informations et des<br />

nouveautés de première main, mais aussi d’avoir à<br />

leur côté des spécialistes qui peuvent répondre précisément<br />

à leurs questions en cas de doute. Outre<br />

des newsletters régulières, dans lesquelles nous parlons souvent des nouveautés<br />

techniques, nous sommes en train d’étoffer notre programme de formation<br />

pour 2020 dans cette direction.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Notre large assortiment de produits lubrifiants nous permet presque toujours<br />

d’avoir en stock l’article qui convient aux clients. Grâce à notre marque K-Tech,<br />

nous sommes aussi en mesure de proposer aisément au client des solutions<br />

sur mesure. Nos collaborateurs sont toujours au courant des dernières nouveautés<br />

et peuvent donc soumettre rapidement et avec compétence une solution<br />

aux garagistes en cas de questions ou de doutes.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

Aujourd’hui, les consommables doivent répondre à des exigences toujours<br />

plus élevées. On observe, par exemple, que les huiles de moteur deviennent<br />

toujours plus fluides. En ce qui concerne les moteurs à essence, elles sont<br />

intégrées dans le processus de réduction des émissions ou la baisse de la<br />

consommation de carburant. Les véhicules à propulsion purement électrique<br />

n’ont plus besoin d’huile de moteur, certes, mais ils ne sauraient se<br />

passer de lubrifiants. Qui sont fort différents des lubrifiants des moteurs à<br />

combustion. Les ateliers doivent donc, là aussi, être très attentifs.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

En vertu des exigences techniques croissantes des constructeurs, le nombre<br />

de consommables conçus pour une application particulière augmente lui<br />

aussi. Pour garantir des durées d’utilisation encore plus longues, on a de<br />

plus en plus recours à des huiles de base de plus haute qualité. Les intervalles<br />

d’entretien plus longs et les concurrents des moteurs à combustion<br />

font que la quantité nécessaire va aussi reculer. De plus, les lubrifiants deviendront<br />

des « outils » importants pour favoriser certaines applications<br />

techniques. Dans le domaine de l’efficience énergétique et de l’impact sur<br />

l’environnement, par exemple, les huiles de moteur à faible viscosité déjà<br />

utilisées aujourd’hui participeront grandement au respect des valeurs limites<br />

d’émissions.<br />

Daniel Adler, responsable<br />

des ventes de lubrifiants,<br />

Maagtechnic SA.<br />

Monsieur Adler, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />

compétences de conseil vis-à-vis des<br />

clients dans ce domaine ?<br />

Avec Shell, nous proposons de nombreux outils<br />

que les garagistes peuvent utiliser pour pouvoir<br />

servir au mieux leurs clients. En font partie<br />

notamment des applications comme Shell Lube-<br />

Match, qui permet de choisir le bon lubrifiant<br />

pour chaque véhicule. Nous proposons également des formations et des<br />

conseils individuels donnés par nos experts.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Les automobilistes qui utilisent nos lubrifiants peuvent profiter des huiles<br />

de base Shell GTL. Celles-ci sont fabriquées à partir de gaz naturel et offrent<br />

ainsi de meilleurs indices de viscosité, de bonnes propriétés à basse température,<br />

une volatilité moindre et une meilleure stabilité à l’oxydation. Elles<br />

permettent ainsi de faire des économies de carburant et protègent mieux<br />

contre l’usure et la corrosion. Ce qui fait du bien au porte-monnaie et au moteur.<br />

Cette valeur ajoutée peut être un argument de vente auprès du client,<br />

qui sera prêt à mettre le prix s’il estime qu’en fin de compte, il y gagne.<br />

16<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FOKUS HUILES & LUBRIFIANTS<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

Cette diversité a effectivement des conséquences sur l’après-vente et le service<br />

dans la branche automobile. Notre partenaire Shell Lubricants mène<br />

des recherches depuis plus de 75 ans sur sept sites dans le monde. Des<br />

constructeurs automobiles de renom utilisent les possibilités techniques<br />

des laboratoires de test pour développer leurs essais sur les moteurs, la<br />

transmission ou les véhicules. Quels que soient les véhicules qui apparaîtront<br />

à l’avenir, Shell aura les lubrifiants adéquats.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

On développe des huiles toujours moins visqueuses. La raison est évidente :<br />

les huiles plus minces offrent moins de résistance et permettent ainsi de<br />

consommer moins, ce qui est une nécessité au vu des prescriptions légales<br />

toujours plus strictes en matière d’émissions. Par ailleurs, avec les huiles de<br />

base GTL, on a besoin de moins d’additifs auxiliaires, et l’huile reste performante<br />

plus longtemps. À l’heure actuelle, certains produits sont remaniés,<br />

et des produits neufs et de haute qualité sont développés et commercialisés<br />

qui permettent aussi de réduire les coûts d’entretien grâce à une consommation<br />

moindre de carburant et d’huile.<br />

Peter Sulzer, gestionnaire<br />

des produits, Motorex.<br />

Monsieur Sulzer, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />

compétences de conseil vis-à-vis des<br />

clients dans ce domaine ?<br />

Nous soutenons nos partenaires en leur transmettant<br />

un savoir-faire par l’intermédiaire de<br />

notre personnel de vente qualifié, de notre service<br />

technique à la clientèle et de notre site Internet<br />

avec l’application « Oil Finder ». Cela a<br />

contribué, entre autres, à ce que les lecteurs<br />

d’« Auto-Illustré » élisent pour la neuvième fois Motorex meilleure<br />

marque dans la catégorie « Lubrifiants ». Afin que tout se passe au mieux<br />

à l’avenir, nous développons sans cesse nos produits.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Nos clients sont au cœur de toutes nos réflexions et actions. L’avantage,<br />

pour le client, réside dans la qualité de nos produits « Swiss made » à<br />

Langenthal et de nos services. Nous sommes des partenaires compétents<br />

dans le sport automobile, où nous trouvons des solutions destinées aux<br />

besoins courants.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

L’essentiel se passe dans la chambre de combustion, et autour. Une compression<br />

plus élevée favorise l’injection directe tant pour les moteurs à essence<br />

que pour les diesels. En combinaison avec une hybridation, il est possible<br />

de réduire encore la consommation. À cela s’ajoute le downsizing, qu’on observe<br />

depuis quelques années, une plus petite cylindrée, un nombre inférieur<br />

de cylindres, le tout associé à un turbocompresseur. Grâce à un frottement<br />

réduit à des couples élevés, ce concept offre à la fois de bonnes<br />

performances de conduite et des valeurs de consommation et d’émissions<br />

moindres. Les exigences sont de plus en plus complexes et élevées.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes en<br />

matière d’huiles et de lubrifiants ?<br />

Tandis qu’un film lubrifiant de 4 mµ, soit quatre millionièmes de millimètre,<br />

protégeait autrefois efficacement de l’usure, 2 mµ doivent aujourd’hui<br />

suffire. Les formules à viscosité basse flirtent à dessein avec la limite et<br />

visent ainsi la plus haute performance et la plus grande efficience possibles.<br />

Les toutes dernières huiles moteur à faible viscosité de la génération 0W de<br />

Motorex Car Line illustrent cette tendance. Et nous ne proposons pas que<br />

des solutions pour les huiles de moteur : la plupart des boîtes de vitesses<br />

automatiques ont un remplissage de départ à vie. Or, après des millions de<br />

changements de vitesse, l’usure et le cisaillement ont des effets négatifs sur<br />

l’huile, et par conséquent sur le fonctionnement de la transmission. Une<br />

vidange de l’huile pour transmission automatique (ATF) fait généralement<br />

merveille. Avec notre appareil de rinçage Motorex Dynco, l’opération est<br />

entièrement automatisée.<br />

Lukas Noth, responsable<br />

des ventes de lubrifiants<br />

pour la Suisse, Midland/<br />

Oel-Brack AG.<br />

Monsieur Noth, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer<br />

leurs compétences de conseil vis-à-vis<br />

des clients dans ce domaine ?<br />

Par l’intermédiaire de nos conseillers régionaux<br />

extrêmement bien formés. En outre,<br />

sur notre site Internet, nous proposons une<br />

recommandation gratuite en matière de lubrifiants,<br />

grâce à laquelle le client peut s’informer<br />

sur le produit adéquat et la capacité<br />

de remplissage.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

D’une part, il bénéficie des conseils personnalisés et compétents du conseiller<br />

régional Midland. D’autre part, il acquiert un produit suisse, fabriqué<br />

par une PME qui peut s’enorgueillir d’une longue tradition dans le commerce<br />

des huiles, et dotée de l’installation de production la plus moderne<br />

de Suisse. Nous disposons également de notre propre service de livraison et<br />

récupérons gratuitement l’huile usée lorsque nous livrons de l’huile fraîche.<br />

En outre, nous répondons à toutes les questions qui concernent les équipements<br />

d’atelier et leur financement.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

Cela ne simplifie pas les choses. Presque chaque constructeur automobile<br />

prescrit une autre huile de moteur. Midland s’efforce toujours de permettre<br />

une gestion simple de l’huile. Grâce à notre expérience, nous parvenons à développer<br />

nos produits au fil du temps. Ils répondent à plusieurs spécifications<br />

et reçoivent des homologations supplémentaires. Pour ce qui est des huiles de<br />

transmission, les choses sont un peu plus aisées. Les fournisseurs de pièces<br />

sont peu nombreux. Ainsi, plusieurs marques peuvent être couvertes par une<br />

seule huile de transmission moderne.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

Les huiles de moteur deviendront encore plus minces, tout comme<br />

celles de transmission et celles pour boîtes automatiques. De plus en<br />

plus d’huiles de moteur présenteront la viscosité 0W-20. À l’avenir, le<br />

Suite en page 18<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>17


HUILES & LUBRIFIANTS<br />

marché d’Europe centrale exigera vraisemblablement lui aussi des huiles<br />

de moteur extrêmement fluides présentant les degrés de viscosité 0W-<br />

16, 0W-<strong>12</strong> ou même 0W-8. Elles seront utilisées principalement dans les<br />

véhicules hybrides asiatiques. Actuellement, la viscosité 5W-30 est toujours<br />

la plus répandue. Mais elle pourrait se voir supplanter par la viscosité<br />

0W-20 au cours des prochaines années. Pour un parc automobile<br />

mixte, nous recommandons la Midland Synova 5W-30. Ce produit répond<br />

aux normes ACEA C2 et C3 et permet d’économiser du carburant ;<br />

en même temps, il est rétrocompatible et simplifie grandement la gestion<br />

de l’huile, surtout pour les clients multimarques.<br />

Julia Scheuchzer, responsable<br />

du marketing,<br />

Panolin AG.<br />

Madame Scheuchzer, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer<br />

leurs compétences de conseil vis-à-vis<br />

des clients dans ce domaine ?<br />

Nos documents de vente sont fournis et détaillés<br />

; ils permettent d’en savoir plus sur les produits,<br />

mais aussi sur les spécifications, les classes<br />

de viscosité, et ainsi de suite. Ils servent d’outils<br />

aux garagistes pour conseiller les clients. Sur demande,<br />

nous créons également des flyers, des affiches ou des présentoirs<br />

de vente sur mesure de manière à faciliter le conseil aux clients et les ventes<br />

du garagiste.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Nos clients ont accès à un conseiller personnel de vente, mais également<br />

à toute une équipe de service et d’assistance joignable à tout moment<br />

et qui les conseillera par téléphone, par écrit ou sur place. Nos<br />

clients bénéficient de solutions sur mesure comme des concepts de lubrifiants,<br />

un étiquetage privé ou le concept « Oil-to-go » pour stimuler<br />

la vente du flacon de réserve. À l’heure actuelle, le fait qu’un garagiste<br />

puisse dire qu’il opte pour un producteur suisse et soutient la place économique<br />

suisse est bénéfique pour son image.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

Les diverses formes de motorisation requièrent des consommables très<br />

différents. Les ateliers doivent donc être bien équipés du point de vue<br />

matériel comme en termes de savoir-faire. Sans doute des formations<br />

complémentaires sont-elles nécessaires dans ces domaines, et les garages<br />

doivent avoir plus de consommables en stock. Nous avons donc<br />

besoin de contenants plus petits, prenant moins de place. Panolin fournit<br />

des lubrifiants dans des contenants de différentes tailles, jusqu’au<br />

flacon d’un litre.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

Les lubrifiants destinés aux moteurs à combustion continueront de devenir<br />

plus fluides, avec la réduction de consommation de carburant et des<br />

émissions qui les accompagne. Et les garages ne sont pas les seuls à devoir<br />

s’adapter aux nouvelles formes de motorisation : nous aussi, fabricants de<br />

lubrifiants, sommes concernés. En septembre, nous avons présenté notre<br />

premier fluide destiné à la mobilité électrique. Ce fluide est conçu pour<br />

le refroidissement de la batterie, des moteurs électriques et des câbles.<br />

Ulrich Stämpfli, category<br />

manager, lubrifiants,<br />

Technomag SA.<br />

Monsieur Stämpfli, les huiles et lubrifiants<br />

sont en constante évolution. Comment<br />

aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />

compétences de conseil vis-à-vis des<br />

clients dans ce domaine ?<br />

Chaque été, nous organisons les « Tech-<br />

Nights », lors desquelles nous convions les garagistes<br />

dans nos filiales pour parler des actualités<br />

et des tendances en matière d’huiles.<br />

Nous proposons également un soutien téléphonique<br />

et un conseil individuel sur place. De surcroît, nos garagistes<br />

ont la possibilité, grâce au réseau Mobil 1 LubeCenter, de bien s’outiller<br />

et de mettre en avant leurs compétences dans le domaine des lubrifiants<br />

avec le diplôme Lube.<br />

En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />

Nous proposons depuis toujours à nos clients ce qu’on pourrait appeler<br />

un « forfait sans souci » pour les lubrifiants et les huiles. Cela va de<br />

l’assortiment complet et ultramoderne à l’élimination des huiles usées.<br />

Nous offrons aussi la possibilité aux garagistes de faire appel à des experts<br />

d’ExxonMobil qui accompagnent nos collaborateurs de terrain et<br />

conseillent les garagistes sur place de manière totalement personnalisée.<br />

Autre avantage : notre service de livraison rapide.<br />

Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />

des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />

et aussi sur les ateliers ?<br />

Nous constatons que les conseils spécifiques deviennent de plus en<br />

plus importants. L’ancien stockage dans un seul et même contenant<br />

perd nettement du terrain, car il n’existe plus d’huile bonne à tout<br />

faire. Les spécifications ne cessent de se démultiplier. Pour faire face<br />

à cette situation, nous misons depuis quelques années sur des contenants<br />

de taille moyenne ou réduite, qui sont idéaux pour les garages,<br />

par exemple les flacons de 20 litres. Pour le garagiste, c’est une part du<br />

risque financier qui s’en va, et en plus il a la possibilité de stocker plusieurs<br />

viscosités et spécifications à un prix intéressant.<br />

Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />

Les huiles qui continueront à gagner du terrain sont celles à faible frottement,<br />

voire à ultra-faible frottement, car elles amoindrissent encore<br />

les émissions de CO 2<br />

en réduisant le couple de traînée du moteur. Toutefois,<br />

comme les fabricants flirtent aujourd’hui avec les limites de viscosité<br />

pour réduire les émissions de CO 2<br />

, il se peut que le risque de<br />

dommages sur le moteur augmente si la vidange intervient trop tard.<br />

On peut réduire ce risque en surveillant la conductibilité de l’huile au<br />

moyen d’un capteur. Le garagiste peut aussi minimiser ce danger en<br />

suggérant à son client de changer l’huile une fois par an s’il note que celui-ci<br />

n’utilise pas correctement son véhicule. <<br />

18<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


Votre moteur<br />

devient un athlète<br />

infatigable<br />

Les ingénieurs de Total ont développé l’Age Resistance Technology (ART*) pour nos<br />

lubrifiants TOTAL QUARTZ. Cette technologie de pointe assure la performance<br />

optimale de votre moteur, améliorant jusquà 64%** sa protection contre l’usure<br />

mécanique même dans des conditions extrêmes de température et de pression.<br />

Choisir TOTAL QUARTZ avec ART, c’est choisir l’huile moteur qui maintient votre<br />

moteur plus jeune plus longtemps.<br />

www.totalsuisse.ch<br />

* Technologie Anti-Age **Comparé aux limites officielles de l’industrie<br />

TOTAL (SUISSE) SA - Infoline: 0800 011 011 - rm.ch-lubs@total.com


HUILES & LUBRIFIANTS<br />

Lubrification centralisée<br />

Comme sur des roulettes<br />

De nombreux véhicules industriels, machines agricoles et engins de chantier, ainsi que certains bus font appel à une<br />

installation de lubrification centralisée. Nous vous expliquons dans cet article comment sont structurées de telles<br />

installations et comment elles fonctionnent. Harry Pfister, Auto & Wissen<br />

Fig. 1. Installation de lubrification centralisée avec groupe motopompe ACL = Automatic Chassis Lubrification (A) et<br />

distributeur principal avec détecteur à piston (B) ainsi que distributeur progressif (C).<br />

Fonctionnement : l’élément de pompe (Photo 2<br />

et photo 3, composant 8) est actionné par le<br />

moteur électrique via un excentrique. La palette<br />

d’agitation dans le réservoir (1) assure un mélange<br />

correct de la graisse. L’élément de pompe<br />

aspire la graisse et la refoule à haute pression à<br />

travers les conduites principales vers les distributeurs<br />

via le raccord (5). Ces distributeurs alimentent<br />

à leur tour les différents points de lubrification<br />

en graisse selon un dosage précis. La<br />

platine de commande intégrée (6) commande<br />

les temps de pause et de fonctionnement du moteur<br />

électrique (7). La quantité de lubrifiant nécessaire<br />

dépend des conditions d’exploitation<br />

du véhicule. Il est possible de commander les<br />

intervalles de lubrification en fonction de la distance<br />

(trajet), du temps (heures de service) ou de<br />

l’actionnement (nombre de freinages).<br />

Pendant longtemps, il n’était pas rare sur les<br />

voitures de tourisme et les véhicules industriels<br />

d’appliquer, lors des travaux d’entretien, de la<br />

graisse fraîche sur les points de lubrification correspondants<br />

avec une pompe à graisse. L’inconvénient<br />

de la lubrification manuelle est que le<br />

mécanicien peut oublier des points de lubrification<br />

et que de la salissure adhérente sur les<br />

graisseurs peut pénétrer dans les points de lubrification.<br />

Dans certains cas, les points de lubrification<br />

sont difficilement accessibles, ce qui<br />

requiert beaucoup de temps pour tout lubrifier.<br />

L’application excessive de lubrifiant ne conduit<br />

pas seulement à une sollicitation accrue à l’intérieur<br />

de l’endroit soumis à un frottement, mais<br />

aussi à une consommation accrue et un encrassement<br />

des composants voisins.<br />

Pour réduire les coûts d’entretien, les voitures<br />

de tourisme actuelles sont pourvues de paliers<br />

et roulements sans entretien. Dans certains véhicules<br />

industriels, on observe également cette<br />

tendance. Il existe toutefois la possibilité de monter<br />

une installation de lubrification centralisée<br />

qui achemine la graisse automatiquement aux<br />

points de lubrification avec un dosage correct.<br />

Les installations de lubrification centralisée<br />

ont l’avantage, entre autres, de ne pas laisser de<br />

côté des points de lubrification. Qui plus est,<br />

le système alimente les points de lubrification<br />

en graisse fraîche sans laisser de salissures, réduisant<br />

ainsi considérablement les coûts liés à<br />

l’usure. Les véhicules dotés d’une installation<br />

de lubrification centralisée ne nécessitent alors<br />

quasiment aucune réparation au niveau des<br />

axes, arbres et paliers à roulements fortement<br />

sollicités. Les points problématiques restent les<br />

joints de cardan sur les essieux et les arbres de<br />

roue étant donné que, comme tout le monde le<br />

sait, ces derniers sont constamment en rotation<br />

et ne peuvent pas être raccordés à l’installation<br />

de lubrification centralisée.<br />

Lors du montage de l’installation, le mécanicien<br />

règle les temps de pause et de lubrification dans<br />

chaque condition de service.<br />

Fig. 2. Entraînement par excentrique : A L’élément de pompe aspire ; B L’élément de pompe refoule.<br />

Fig. 3. 1 Réservoir d’alimentation, 2 Carter de pompe,<br />

3 Raccord de remplissage, 4 Raccord de retour, 5 Raccord<br />

de refoulement, 6 Platine de commande, 7 Moteur<br />

électrique, 8 Élément de pompe, 9 Soupape de sécurité<br />

(350 bar), 10 Boîtier électronique avec possibilité de<br />

réglage des temps de pause et de lubrification.<br />

20<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


HUILES & LUBRIFIANTS<br />

Si l’alimentation électrique est coupée, le système<br />

reprend la commande après la remise en<br />

marche, au point d’arrêt de la lubrification. Par<br />

exemple, si le conducteur arrête le moteur pendant<br />

la lubrification, celle-ci se poursuivra dès la<br />

remise en marche du moteur.<br />

Fig. 4. Installation simple ligne : 1 Motopompe avec<br />

réservoir d’alimentation, 2 Élément de pompe avec<br />

soupape de décharge et soupape de limitation de pression<br />

intégrée, 3 Contacteur de niveau de remplissage,<br />

4 Conduite de lubrification principale, 5 Distributeur<br />

simple ligne, 6 Manomètre de contrôle de la production<br />

de pression, 7 Pressostat pour la commutation de<br />

la surveillance de la production et de la réduction de<br />

pression.<br />

Le réservoir d’alimentation transparent (1) permet<br />

de contrôler visuellement le niveau de remplissage.<br />

Pour des raisons de sécurité, il convient<br />

de réaliser ce contrôle visuel à intervalles réguliers.<br />

Dans certains systèmes, le contrôle du niveau<br />

de remplissage peut s’opérer de manière<br />

électrique ou électronique.<br />

Dans l’installation de lubrification simple ligne,<br />

la pompe à piston refoule la graisse du réservoir<br />

d’alimentation à la sortie du lubrifiant lors de la<br />

mise en marche du moteur de pompe (Photo 4).<br />

L’élément de pompe raccordé au réservoir dose<br />

le lubrifiant et le refoule vers la conduite principale<br />

(4) via la soupape de décharge (2) raccordée<br />

au groupe motopompe. La conduite principale<br />

achemine le lubrifiant aux distributeurs simple<br />

ligne (5). À cet endroit, le lubrifiant est dosé et<br />

conduit aux différents points de lubrification.<br />

En fonction des distributeurs utilisés (distributeur<br />

à action directe ou à action différée), cette<br />

opération se déroule pendant ou après le temps<br />

de fonctionnement de la pompe. À la fin de la<br />

production de pression, la soupape de décharge<br />

est commutée. Dès que la conduite principale<br />

est déchargée, le groupe motopompe est prêt<br />

pour un autre cycle de lubrification. Les installations<br />

de lubrification simple ligne fonctionnent<br />

à des pressions pouvant atteindre env. 60 bar.<br />

Progressivement signifie que les points de lubrification<br />

sont lubrifiés les uns après les autres<br />

(Photo 5). Dans ce type de configuration, la<br />

pompe à piston refoule la graisse du réservoir<br />

d’alimentation à la sortie du lubrifiant lors de la<br />

mise en marche du moteur de pompe. L’élément<br />

de pompe (5) raccordé refoule la graisse dans la<br />

conduite principale (6) qui suit. La conduite principale<br />

achemine ensuite le lubrifiant au distributeur<br />

progressif (8). À cet endroit, le lubrifiant est<br />

réparti de manière forcée en fonction du volume<br />

nécessaire au point de lubrification à alimenter.<br />

Dans les installations progressives disposant<br />

de distributeurs principaux et secondaires (9),<br />

le groupe motopompe alimente le distributeur<br />

principal en lubrifiant. Le distributeur principal<br />

répartit à son tour le lubrifiant en fonction des<br />

besoins vers les distributeurs secondaires. De<br />

là, la graisse arrive aux points de lubrification.<br />

En cas de trop forte pression (par ex. 260<br />

bar) dans l’installation, une soupape de sécurité<br />

(5) éjecte la graisse à l’air libre via un<br />

raccord ou la renvoie au réservoir d’alimentation.<br />

Ceci permet de protéger le groupe<br />

motopompe contre tout endommagement.<br />

Fig. 6. Le distributeur progressif alimente les points de<br />

lubrification en différentes quantités de graisse grâce<br />

aux différents diamètres de piston.<br />

Fig. 5. Installation à<br />

distributeur progressif :<br />

1 Groupe motopompe<br />

avec éservoir<br />

d’alimentation,<br />

2 Alimentation électrique,<br />

3 Voyant de signalement<br />

de dysfonctionnement,<br />

4 Contacteur de niveau<br />

de remplissage,<br />

5 Élément de pompe<br />

avec soupape de<br />

limitation de pression<br />

(260 bar),<br />

6 Conduites de<br />

lubrification,<br />

7 Détecteur de piston,<br />

8 Distributeur principal,<br />

9 Distributeur secondaire,<br />

10 Points de lubrification.<br />

Le distributeur progressif est commandé par la<br />

graisse acheminée depuis la pompe de lubrification<br />

de telle manière que le lubrifiant soit toujours<br />

refoulé en permanence des différents raccords<br />

dans le même ordre. En raison des différents diamètres<br />

de piston, le débit diffère à chaque piston<br />

(Photo 6).<br />

Les exigences de lubrification varient en fonction<br />

de la taille et de la position de montage des différents<br />

points de roulement. Les gros paliers et<br />

roulements soumis à l’encrassement nécessitent<br />

davantage de lubrifiant que les petits paliers et roulements<br />

fonctionnant dans un environnement relativement<br />

propre. Pour cette raison, la quantité de<br />

lubrifiant à répartir doit être adaptée aux circonstances<br />

respectives. Il existe une possibilité d’obturer<br />

un raccord sur le bloc de distribution. Les blocs<br />

de distribution sont conçus de telle façon que la<br />

quantité de lubrifiant est doublée à la sortie suivante<br />

lorsqu’une sortie est bloquée. Si deux sorties<br />

consécutives sont obturées du même côté du<br />

bloc de distribution, la quantité de lubrifiant est<br />

triplée à la sortie suivante. Cette méthode est applicable<br />

aussi bien aux blocs de distribution principaux<br />

qu’aux blocs de distribution secondaires.<br />

Les lubrifiants utilisés la plupart du temps sont des<br />

graisses de grades NLGI 0 – 000 pour des installations<br />

simple ligne et de grades NLGI 2 pour des<br />

installations progressives. Il est important d’utiliser<br />

le lubrifiant qui convient afin que le système<br />

de lubrification fonctionne parfaitement. Dans certains<br />

cas, les éléments de pompe ou de vanne se<br />

bloquent et la soupape de sécurité se déclenche.<br />

Ceci requiert un lubrifiant de grande longévité et<br />

approprié à différentes plages de température.<br />

Le réservoir d’alimentation est rempli via le raccord<br />

de remplissage sur le carter de pompe (Photo<br />

3 ; position 3). Lorsque le niveau de graisse passe<br />

au-dessous du repère « MIN », il convient en général<br />

de purger l’installation. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>21


HUILES & LUBRIFIANTS<br />

Concept de vidange d’huile Dynco<br />

100 000 km n’équivalent pas<br />

à la « durée de vie »<br />

On entend souvent que les boîtes de vitesses automatiques ne nécessiteraient pas d’entretien. D’après les fabricants,<br />

elles seraient remplies d’huile de transmission pour toute leur durée de vie. Mais l’usure et les efforts de cisaillement ont<br />

un effet délétère sur l’huile et sur la boîte après des millions de changements de rapports. Ici, le garagiste peut marquer<br />

des points. Sandro Compagno<br />

Démonstration sur place : Bernhard Flöck montre à des garagistes intéressés comment se servir du nouvel appareil.<br />

La pratique récente a montré qu’une vidange<br />

de l’huile de transmission après<br />

80 000 à <strong>12</strong>0 000 km est bénéfique. Pour<br />

les garagistes, ce service est un complément<br />

d’activité que le propriétaire de la voiture ne<br />

peut qu’« expérimenter » par lui-même. Avec<br />

les journées de vidange Dynco qui se sont<br />

tenues à l’automne, Motorex a transmis des<br />

connaissances sur les boîtes de vitesses automatiques<br />

et à double embrayage et sur les<br />

fonctions de l’huile de transmission (ATF =<br />

Automatic Transmission Fluids) à de nombreux<br />

garagistes lors d’un séminaire. Motorex<br />

a aussi présenté aux participants son<br />

nouvel appareil de vidange Dynco lors d’une<br />

démonstration.<br />

Dans une boîte de vitesses automatique,<br />

l’ATF transfert les efforts de l’embrayage et<br />

des passages de vitesses. De plus en plus<br />

souvent, un moteur électrique générant un<br />

surcroît de puissance et de chaleur et couplé<br />

à la boîte de vitesses favorise la propulsion.<br />

Il est possible de transférer des couples pouvant<br />

atteindre 900 Nm. Alors que les anciennes<br />

boîtes de vitesses automatiques ne<br />

disposaient que de quelques rapports, huit<br />

rapports, voire davantage, sont courants actuellement.<br />

Il s’agit d’exploiter la plage de régime<br />

optimale tout en réduisant la consommation<br />

et les émissions. Ce développement<br />

durcit les exigences qui pèsent sur l’ATF.<br />

Pour répondre à celles-ci, la technique souvent<br />

employée autrefois, qui consistait à vidanger et<br />

à remplir la boîte, n’est plus suffisante. Elle ne<br />

22<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


HUILES & LUBRIFIANTS<br />

permet pas de remplacer la totalité de l’huile<br />

de transmission. Jusqu’à 40 % de l’huile usagée<br />

reste dans la boîte en cas de vidange manuelle.<br />

Sans compter que toutes les boîtes ne sont actuellement<br />

plus dotées d’un carter démontable,<br />

si bien que le remplacement du filtre ATF nécessite<br />

parfois de démonter toute la boîte.<br />

Grâce au nouvel appareil de rinçage Dynco<br />

de Motorex, tout le contenu du système<br />

est remplacé par de l’ATF frais en une seule<br />

opération. C’est à cela que servent les raccords<br />

du refroidisseur d’huile de la boîte qui sont<br />

placés à l’extérieur du système. Les dépôts<br />

peuvent être détachés et évacués en ajoutant<br />

l’adjuvant de prérinçage Motorex dans<br />

l’ATF usagée. Facile à utiliser, même par<br />

un collaborateur d’atelier inexpérimenté,<br />

la commande est assistée par ordinateur.<br />

Des adjuvants de nettoyage et d’entretien<br />

peuvent également être intégrés au service<br />

par le biais du Dynco. « C’est techniquement<br />

judicieux et pour l’atelier, ça génère un complément<br />

d’activité », promet Bernhard Flöck,<br />

chef de projet chez Motorex, qui a développé<br />

le nouvel appareil et l’a présenté lors des<br />

journées de la vidange Dynco.<br />

« L’appareil Dynco mesure la température de<br />

l’huile et son poids spécifique et est capable<br />

de calculer automatiquement le volume requis<br />

avant de l’ajouter », explique M. Flöck.<br />

Le déroulement entièrement automatique<br />

du processus fait gagner du temps au collaborateur<br />

de l’atelier, qu’il peut ainsi mettre<br />

à profit pour d’autres travaux. L’appareil de<br />

rinçage Dynco convient à toutes les marques<br />

de véhicules grâce à des adaptateurs prévus<br />

pour des boîtes automatiques et à double<br />

embrayage à circulation du lubrifiant. <<br />

« Un gain de temps énorme »<br />

Monsieur Flöck, que signifie Dynco ?<br />

Bernhard Flöck, chef de projet Dynco chez<br />

Motorex : Dynco signifie ‘Dynamic Fluid<br />

Controller’. L’abréviation se rapporte au processus<br />

de rinçage entièrement automatique<br />

qui ajoute le volume exact de lubrifiant frais à<br />

la boîte.<br />

L’appareil doit-il être branché à une prise<br />

électrique ?<br />

Non. L’appareil peut être branché sur la<br />

batterie <strong>12</strong> V du véhicule à l’aide de pinces, si<br />

bien qu’il reste mobile.<br />

Quelle est la durée moyenne d’un rinçage<br />

d’huile de transmission ?<br />

Le remplacement de tout le contenu du système<br />

ATF de 10 à 15 litres dure entre trois et<br />

L’appareil de rinçage<br />

Dynco de Motorex.<br />

cinq minutes. Il faut également compter sept<br />

minutes pour le programme de rinçage qui est<br />

lancé automatiquement par l’ajout d’adjuvants<br />

spéciaux.<br />

Quand faut-il ajouter l’adjuvant de rinçage<br />

dans la boîte ?<br />

L’adjuvant de rinçage est automatiquement<br />

ajouté à l’huile de transmission avant la<br />

vidange. L’ancien ATF se transforme alors en<br />

huile de rinçage et élimine efficacement les<br />

dépôts. L’utilisation d’une huile de rinçage<br />

est donc inutile. Il ne faut remplacer que le<br />

volume original de remplissage du système,<br />

ce qui entraîne une réduction énorme de<br />

coûts par rapport à l’utilisation d’autres<br />

systèmes.<br />

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- Plus grande puissance de lavage<br />

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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>23


HUILES & LUBRIFIANTS<br />

Valvoline<br />

« Excellent rapport qualité-prix »<br />

Le Touring Garage Eglisau GmbH est une PME, comme le veut la tradition dans la branche automobile suisse. Le propriétaire,<br />

Zoran Ivanovski, dirige cette concession Kia dans l’Unterland zurichois avec ses quatre collaborateurs. Le garage travaille<br />

en exclusivité avec Valvoline depuis des années.<br />

sco. Valvoline est l’un des plus grands fabricants<br />

d’huiles et de lubrifiants au monde. Il<br />

produit toute une gamme d’huiles moteur,<br />

huiles pour essieux et de transmission, huiles<br />

hydrauliques et industrielles, graisses lubrifiantes,<br />

liquides de refroidissement, additifs et<br />

produits d’entretien. Pour Zoran Ivanovski et<br />

son équipe, la large palette de produits n’est<br />

pourtant pas l’avantage principal de cette<br />

marque, bien au contraire : « Le grand atout de<br />

Valvoline est sa flexibilité. Deux ou trois huiles<br />

moteur conviennent à un grand nombre de véhicules.<br />

Je n’ai tout simplement pas la place de<br />

stocker sept huiles différentes dans mon garage.<br />

» Et Zoran Ivanovski d’ajouter : « Bien sûr,<br />

nous nous chargeons aussi du contrôle technique<br />

de véhicules plus exclusifs, pour lesquels<br />

nous devons utiliser des huiles moteur<br />

spéciales. L’importateur général Krautli nous<br />

livre alors juste la quantité nécessaire.<br />

« Heinz Meier souhaitait que le garage reste<br />

une entreprise familiale », précise Zoran Ivanovski.<br />

Il avait monté un petit garage avec son<br />

frère, juste à côté de celui de Heinz Meier. Ces<br />

derniers se connaissaient et s’appréciaient.<br />

En 2011, ils conclurent un marché. Depuis, le<br />

Touring Garage se concentre sur la vente de<br />

véhicules neufs de la marque coréenne Kia.<br />

Zoran Ivanovski et son équipe offrent également<br />

un grand nombre de prestations complémentaires<br />

: contrôles automobiles (dont le<br />

CheckEnergieAuto), réparations, travaux de<br />

peinture et de carrosserie, entretien des véhicules<br />

et même gestion des sinistres. Et Valvoline<br />

est toujours de la partie. <<br />

Depuis environ deux ans, Krautli (Suisse) SA<br />

distribue les produits Valvoline exclusivement<br />

en Suisse. « L’offre de Valvoline rassemble tout<br />

ce dont un garagiste a besoin au quotidien », indique<br />

Giuseppe Orfano, Responsable achats/produits<br />

chez Krautli. Fournisseur complet, Valvoline<br />

convient aux voitures de tourisme, véhicules<br />

utilitaires, machines agricoles et ses produits<br />

peuvent également être utilisés dans l’industrie.<br />

La marque, dont le symbole est un « V » emblématique,<br />

est active dans quelque 160 pays et dispose<br />

d’un portefeuille de plus de 400 produits.<br />

Le directeur de Krautli, Flavio Zani, en vante<br />

les mérites : « En proposant Valvoline aux garagistes<br />

suisses, nous leur offrons une marque<br />

avec un excellent rapport qualité-prix. » Le garagiste<br />

Zoran Ivanovski confirme l’excellente<br />

qualité et les prix attrayants. Son garage situé<br />

à Eglisau travaille avec Valvoline depuis<br />

des années. « La collaboration a débuté avec<br />

mon frère Goce, décédé en 2014 », se remémore<br />

Zoran Ivanovski. Les deux frères ont repris le<br />

Touring Garage il y a huit ans. L’ancien propriétaire,<br />

Heinz Meier, a dirigé avec succès l’ancienne<br />

concession Toyota et Kia pendant des<br />

années. La relève n’a cependant pas pu être assurée<br />

au sein de sa famille.<br />

Zoran Ivanovski, du Touring Garage Eglisau GmbH, mise sur les huiles Valvoline.<br />

24<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


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VÉHICULES UTILITAIRES<br />

10 e édition de transport-CH<br />

Franc succès pour<br />

son 10 e anniversaire<br />

Le salon transport-CH à Berne a une fois de plus attiré les foules lors de<br />

sa 10 e édition, sous le slogan « eVolution ». Les visiteuses et visiteurs ont<br />

été particulièrement séduits par les différentes nouvelles technologies<br />

de propulsion et les offres de services toujours plus nombreuses dans<br />

le secteur des poids lourds. Jürg A. Stettler et André Bissegger<br />

L’Armée suisse a présenté les véhicules spéciaux Swissint.<br />

Chaque détail compte : les derniers préparatifs avant l’arrivée des visiteurs.<br />

Renault célèbre son anniversaire avec style.<br />

Le principal salon de la branche suisse des véhicules<br />

utilitaires a de nouveau remporté un grand succès. Entre le 14 et le<br />

17 novembre, plus de 35 515 visiteuses et visiteurs ont arpenté les<br />

halles et l’aire extérieure de Bernexpo, où ils ont pu découvrir avec<br />

enthousiasme les nouveautés et les tendances du secteur.<br />

D o m i n i q u e<br />

Kolly, président du comité<br />

d’organisation, a officiellement<br />

inauguré cette édition anniversaire<br />

en présence d’environ 400 invités.<br />

Il a évoqué l’honneur de sa fonction et s’est penché<br />

sur l’évolution du salon (voir page 32 pour plus de détails). « Nous<br />

26<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Le nouvel Actros « Edition 1 » de Mercedes suscite un<br />

grand intérêt en raison de ses MirrorCams.<br />

nous trouvons<br />

en plein<br />

cœur d’une évolution<br />

qui touche non seulement notre<br />

branche, mais aussi notre salon. Notre secteur<br />

n’est pas loin d’une révolution, tant en termes de nouvelles<br />

technologies de propulsion que de niches potentielles et de nouveaux<br />

secteurs d’activité », a déclaré le président de la commission<br />

Utilitaires de l’UPSA.<br />

Les différentes variantes écologiques de camions présentées à transport-CH<br />

montrent que les technologies de propulsion alternatives<br />

Suite en page 28<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>27


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

gagnent du terrain au-delà des voitures de tourisme.<br />

Les deux enseignes de la grande distribution<br />

Coop et Migros l’ont démontré sur l’aire<br />

extérieure avec respectivement un camion à<br />

pile à combustible et un camion électrique.<br />

Il y a deux ans, Migros avait exposé à transport-CH<br />

un 18 tonnes développé par le spécialiste<br />

suisse de l’innovation E-Force-One en collaboration<br />

avec Iveco Suisse. Cette année, elle a<br />

préféré présenter l’un des dix Mercedes Actros<br />

de présérie. Le fabricant allemand n’était cependant<br />

pas le seul à exposer un camion électrique<br />

de 26 tonnes lors de l’édition anniversaire<br />

du salon.<br />

Bien entendu, le nouvel Actros « Edition 1 » de<br />

Mercedes était également captivant. Il s’agit de<br />

la première série de camions équipée de Mirror-<br />

Cams, qui sont nettement plus petites que les<br />

rétroviseurs extérieurs conventionnels. Les visiteuses<br />

et visiteurs ont aussi pu découvrir aux<br />

stands de plusieurs spécialistes de l’assemblage,<br />

sur des modèles Mercedes Acros plus petits, les<br />

bras de ces caméras qui peuvent se plier dans le<br />

sens de conduite comme dans le sens inverse.<br />

Le discounteur Lidl a présenté à Berne un camion<br />

fonctionnant au GNL et BGL, c’est-à-dire<br />

au GNC liquéfié, ou même au biogaz, et qui<br />

roule non seulement de manière plus écologique,<br />

mais aussi plus silencieuse qu’un diesel<br />

grâce à son moteur à gaz. Volvo a exposé l’I-<br />

Save, un camion diesel très intéressant, et le FE<br />

Electric, un poids lourd entièrement électrique<br />

pourvu d’une batterie 6V lithium-ion d’une capacité<br />

allant jusqu’à 300 kWh.<br />

Les trois médaillés des SwissSkills, Florent Lacilla, Damian Schmid et Steve Rolle, avec Olivier Maeder (UPSA) (de g. à d.).<br />

Le F-Max de la coentreprise américano-turque<br />

Ford Trucks a également suscité un grand intérêt.<br />

Le semi-remorque, doté d’une grande<br />

cabine et d’un moteur Ecotorq de <strong>12</strong>,7 litres<br />

(500 ch et 2500 Nm), a remporté le prix « International<br />

Truck of the Year <strong>2019</strong> » et était présenté<br />

pour la première fois en Suisse. Dans le<br />

cadre de sa stratégie de croissance mondiale,<br />

Ford Trucks a profité du salon transport-CH<br />

non seulement pour faire découvrir son nouveau<br />

véhicule au public, mais aussi pour trouver<br />

des concessionnaires et des ateliers en<br />

Suisse. En effet, la coentreprise souhaite s’implanter<br />

en Allemagne, en Autriche et en Suisse<br />

d’ici 2021 et y commercialiser son F-Max.<br />

Renault se tourne vers l’avenir avec une pointe<br />

de nostalgie : le groupe français a exposé à<br />

Berne un superbe véhicule de collection, le<br />

Berliet Type 1 CB rouge de 1921, et est retourné<br />

à ses glorieuses origines avec l’édition spéciale<br />

du modèle T en l’honneur du légendaire<br />

constructeur français de camions Berliet. En<br />

outre, il prévoit de se positionner à nouveau<br />

de manière indépendante au sein du groupe<br />

Volvo dès 2020 afin de renforcer l’image de la<br />

marque. Ainsi, Renault Trucks (Suisse) SA sera<br />

dirigé par Tarcis Berberat.<br />

Le S-Way d’Iveco a célébré sa première suisse<br />

au salon. Thomas Rücker, directeur d’Iveco<br />

Suisse, a profité de cette occasion pour annoncer<br />

le renouvellement du contrat avec Christian<br />

Stucki, ambassadeur d’Iveco et roi de la<br />

lutte, pour trois années supplémentaires. Le<br />

lutteur de haut niveau, qui pèse 140 kilos, parcourt<br />

les routes suisses en tant que chauffeur à<br />

60 % depuis neuf ans et ne manque pas l’occasion<br />

d’examiner lui-même de plus près les dernières<br />

tendances de la branche.<br />

« Nous voulons présenter à nos clients toutes<br />

nos nouveautés, des concepts de moteurs aux<br />

cabines. Le salon transport-CH permet également<br />

d’échanger et de remercier les clients. »<br />

Tobias Schönenberger, responsable du marketing et de<br />

la communication chez Scania Suisse SA.<br />

« Avec le nouveau F-Max, que nous exposons<br />

ici pour la première fois en Suisse,<br />

nous souhaitons conquérir de nouveaux<br />

marchés. Nous voulons être présents en<br />

Suisse, en Allemagne et en Autriche dès<br />

2020 et 2021. Le salon transport-CH est donc<br />

idéal pour présenter notre produit et trouver<br />

des concessionnaires et des partenaires<br />

d’atelier potentiels. »<br />

Özenç Kirandi, Managing Director pour la région DACH<br />

chez Ford Trucks<br />

« Nous voulons convaincre la clientèle suisse de<br />

nos produits et leur montrer notre savoir-faire.<br />

Pour nous, il est clair que transport-CH n’est pas<br />

seulement un salon, mais également une foire<br />

de vente. Nous souhaitons bien évidemment<br />

aussi célébrer les <strong>12</strong>5 ans de Renault Trucks<br />

avec nos clients. »<br />

Tarcis Berberat, vice-président et Managing Director de<br />

Renault Trucks, région AdriAlps<br />

28<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

« transport-CH est le lieu de rencontre numéro<br />

un de la branche. Tous les professionnels de<br />

la logistique de transport sont présents, et<br />

nous voulons en faire partie. Nous souhaitons<br />

présenter nos produits et services, ainsi<br />

qu’informer directement nos clients sur nos<br />

projets d’avenir. »<br />

Daniel Bernhard, Managing Director chez Man Truck &<br />

Bus Suisse SA<br />

« transport-CH est un salon qui a fait ses preuves.<br />

Il est important pour nous de venir une fois tous<br />

les deux ans, en alternance avec l’IAA. Les<br />

exposants ne doivent pas trop investir pour être<br />

présents au salon transport-CH, c’est une des<br />

raisons pour lesquelles tout le monde est là.<br />

Je suis convaincu que ce format a de l’avenir<br />

et je suis impatient de connaître le nombre de<br />

visiteurs cette année. »<br />

Jürg Brunner, Head of Sales chez Mercedes-Benz<br />

Trucks Suisse SA<br />

« Au salon transport-CH, la branche peut<br />

montrer qu’elle met tout en œuvre pour<br />

répondre sur le plan technique aux exigences<br />

découlant du débat écologique. C’est<br />

évidemment aussi un bon endroit pour<br />

entretenir son réseau. »<br />

Reto Jaussi, président de l’Association suisse des<br />

transports routiers (ASTAG)<br />

Celles-ci comprenaient également les modèles<br />

de camions et de bus du constructeur Man.<br />

Son projet de camion entièrement électrique et<br />

adapté aux zones urbaines, dont la cabine est<br />

équipée de larges portes, semblables à celles<br />

d’un bus, et de grandes fenêtres, a attiré l’attention,<br />

de même que son offre complète de<br />

services. « Nous voulons à la fois vendre des<br />

véhicules à nos clients et leur offrir des services<br />

au-delà de la période de garantie », a expliqué<br />

Daniel Bernard, Managing Director de<br />

Man Truck & Bus Suisse SA.<br />

Scania a dévoilé à Berne sa gamme complète<br />

de motorisations alternatives, détenant ainsi<br />

l’offre la plus importante de la branche dans<br />

ce secteur. Son camion hybride R 450 a particulièrement<br />

retenu l’attention. Il est équipé<br />

de pantographes développés par Siemens et<br />

peut, comme un tram ou un train, être alimenté<br />

en électricité par une caténaire pendant<br />

son trajet. Il s’agit de l’un des nombreux<br />

concepts et innovations passionnants présentés<br />

à transport-CH.<br />

Le circuit d’essai d’environ 600 mètres a également<br />

été très prisé des visiteuses et visiteurs,<br />

qui ont pu essayer des véhicules issus des catégories<br />

les plus variées et munis d’un moteur<br />

à gaz ou électrique. Des véhicules de livraison<br />

électriques tels que le Man eTGE, le Mercedes<br />

eVito ou le Master Z.E. de Renault étaient également<br />

présents. Le vif intérêt porté aux véhicules<br />

de livraison et aux tracteurs à sellette légers<br />

pesant jusqu’à 3,5 tonnes ainsi qu’à leurs<br />

propulsions alternatives n’est pas étonnant. En<br />

effet, une valeur cible de CO 2<br />

sera également<br />

appliquée à ces véhicules dès 2020. Si les importateurs<br />

dépassent cette valeur, actuellement<br />

fixée à 147 g/km, ils seront sanctionnés,<br />

comme c’est déjà le cas pour les voitures de<br />

tourisme, ce qui devrait tôt ou tard se répercuter<br />

sur les prix des véhicules.<br />

Les exposants ont présenté non seulement de<br />

nombreux nouveaux camions, mais également<br />

Suite en page 30<br />

« transport-CH est le salon où toute la branche<br />

se rencontre, et il s’agit aussi d’un événement<br />

pour les clients. On achète et on vend. On entretient<br />

son réseau. Ici, nous pouvons montrer<br />

notre savoir-faire à notre public cible, ce qui<br />

est une occasion unique dans l’année. »<br />

Roland Gruber, directeur de la distribution chez Volvo<br />

Trucks<br />

« Nous nous développons d’année en année.<br />

Cette 10e édition constitue un pas de plus en<br />

avant. Nous souhaitons offrir à la branche une<br />

plate-forme exceptionnelle à la fois pendant<br />

les quatre jours du salon à Berne et tout au<br />

long de l’année. C’est pourquoi nous lançons<br />

la plate-forme tch.online. »<br />

Dominique Kolly, président du comité d’organisation<br />

« transport-CH n’a cessé de se développer<br />

et est aujourd’hui un salon de grande envergure.<br />

Il s’agit d’une excellente base pour<br />

entretenir notre relation avec la clientèle,<br />

des échanges intéressants ont lieu, et<br />

nous y venons avec plaisir. Le salon permet<br />

également de se rapprocher du secteur des<br />

structures. »<br />

Thomas Rücker, Managing Director chez Iveco Suisse SA<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>29


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

une grande variété d’offres concernant les<br />

structures, les personnalisations, les équipements<br />

d’atelier, la gestion de flotte et le marché<br />

secondaire de l’automobile en général. Ils ont<br />

ainsi contribué au grand succès de l’édition anniversaire<br />

du salon de la branche suisse des véhicules<br />

utilitaires. Les visiteuses et visiteurs se<br />

sont aussi pressés au stand de l’Armée suisse,<br />

qui exposait à l’extérieur les véhicules spéciaux<br />

Swissint utilisés dans le cadre des opérations<br />

de maintien de la paix de la KFOR.<br />

L’UPSA était aussi présente. Elle a misé sur la<br />

formation et a collaboré avec l’Armée, l’Astag,<br />

auto-suisse, Carrosserie Suisse, Les Routiers<br />

Suisses, le SAA, l’ASEAI et la VSDT. Sur un<br />

stand commun situé dans la halle 2.1, à côté<br />

de l’entrée principale, les visiteuses et visiteurs<br />

ont pu s’informer des différentes formations<br />

proposées dans la branche des véhicules utilitaires<br />

et des transports, sous la devise « univers<br />

professionnel de la mobilité ». « Nous ciblions<br />

surtout les jeunes avec notre conception<br />

de stand. Nous voulions leur expliquer nos métiers<br />

», déclare Arjeta Sulejmani de l’équipe de<br />

formation de l’UPSA et responsable du stand.<br />

Elle s’est montrée très satisfaite du succès de<br />

la présence de l’UPSA au salon à Berne et se réjouit<br />

déjà de la 11 e édition du principal salon<br />

suisse du véhicule utilitaire, qui se tiendra du<br />

11 au 14 novembre. <<br />

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VÉHICULES UTILITAIRES<br />

10 ans de transport-CH<br />

« Nous sommes une branche phare »<br />

La branche des véhicules utilitaires a été au cœur de l’attention lors du salon transport-CH. Et à juste titre : elle fait office<br />

d’artère d’approvisionnement de la Suisse et assure la prospérité collective. André Bissegger<br />

En présence de plus de 400 invités, Dominique<br />

Kolly, président du comité d’organisation,<br />

a inauguré le jubilé du salon transport-CH<br />

en évoquant l’honneur de sa fonction.<br />

« Je suis fier que la branche se soit fait une<br />

place importante auprès du grand public »,<br />

a déclaré D. Kolly. Il parlait notamment de<br />

l’évolution qu’a connue la branche ces 20 dernières<br />

années. « Aujourd’hui, nous sommes<br />

une branche phare », a-t-il souligné.<br />

Désormais, les responsables politiques reconnaissent<br />

eux aussi le rôle important de la<br />

branche suisse des véhicules utilitaires dans la<br />

société. Cet intérêt se manifeste également par<br />

le fait que conseillers fédéraux viennent régulièrement<br />

visiter le salon. « Nous ne sommes<br />

plus considérés comme des marginaux, mais<br />

faisons partie intégrante de la société, au sein<br />

de laquelle nous jouons un rôle important. »<br />

Au final, la branche a davantage contribué à<br />

la protection du climat que ceux qui ont bloqué<br />

les rues par des grèves.<br />

Reto Jaussi, président de l’Association suisse<br />

des transports routiers (ASTAG), a également<br />

souligné l’importance de la branche des véhicules<br />

utilitaires, en la qualifiant tout simplement<br />

« d’artère d’approvisionnement de la<br />

Suisse ». « Nous approvisionnons la Suisse en<br />

transportant des marchandises, mais éliminons<br />

également les déchets produits par le<br />

pays », a affirmé R. Jaussi. « Si notre branche<br />

cesse de fonctionner, tout s’arrête en Suisse. »<br />

Urs Gerber, managing director de Volvo<br />

Group (Suisse) SA, l’a approuvé : « La branche<br />

des véhicules utilitaires est essentielle pour<br />

avoir de la nourriture sur la table chaque matin.<br />

Nous assurons la prospérité collective. »<br />

La branche est aussi pionnière en matière de<br />

respect de l’environnement. « L’évolution n’est<br />

pas encore terminée. »<br />

Un anniversaire est toujours un prétexte pour<br />

jeter un coup d’œil sur le passé tout en envisageant<br />

l’avenir. Dans son discours, D. Kolly<br />

a profité de l’occasion pour passer en revue<br />

l’évolution de transport-CH, qui était au départ<br />

un salon régional du véhicule utilitaire dans<br />

le canton de Fribourg avant de devenir un salon<br />

national spécialisé. « La philosophie n’a pas<br />

changé. Nous restons des professionnels du véhicule<br />

utilitaire très attachés à la branche, nous<br />

ne sommes pas des spécialistes des salons »,<br />

a-t-il assuré. Cela a probablement contribué au<br />

succès de transport-CH au fil des années.<br />

Conformément à la devise « eVolution », le principal<br />

salon du véhicule utilitaire a lui-même<br />

connu une évolution qui n’est pas encore terminée.<br />

« Depuis sa toute première édition en<br />

1999, transport-CH n’a cessé de grandir au<br />

fil des ans, au rythme de toute la branche », a<br />

souligné le président du comité d’organisation.<br />

Ont profité de l’inauguration : (de g. à dr.) Charles-Albert<br />

Hediger (comité central de l’UPSA), Rolf Galliker (Galliker<br />

Transporte AG) et Urs Wernli (président de l’UPSA).<br />

Entretien avec Olivier Rihs (GIMS, à gauche) et<br />

Pierre Daniel Senn (comité central de l’UPSA).<br />

Erhard Luginbühl (Luginbühl Fahrzeugtechnik AG,<br />

à gauche) et Giorgo Feitknecht (CEO d’ESA).<br />

32<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

« Le salon est le lieu de rencontre de la branche<br />

et doit le rester. » Le déménagement à Berne<br />

a marqué le début d’une nouvelle ère. « Le<br />

nouveau site nous permet d’accueillir plus de<br />

30 000 visiteurs provenant de la Suisse et des<br />

pays voisins », a affirmé D. Kolly. Il a ajouté que<br />

le salon avait toutefois gardé son charme et son<br />

caractère, ainsi que son authenticité.<br />

Le président du comité d’organisation, un des<br />

initiateurs du salon, n’a jamais songé à renoncer<br />

à son mandat. « C’est un plaisir de travailler<br />

pour la branche », a-t-il déclaré. « Je suis<br />

très heureux et je ne me sens jamais fatigué. »<br />

En effet, les préparatifs de la onzième édition<br />

ont déjà commencé. « Nous mettons toute<br />

notre énergie et tout notre cœur pour que la<br />

prochaine édition soit encore plus réussie. » <<br />

Jean-Daniel Goetschi, directeur de transport-CH.<br />

transport-CH : désormais<br />

durant toute l’année<br />

Lors de l’inauguration, Dominique Kolly a présenté<br />

une autre nouveauté : « Nous souhaitons<br />

offrir à la branche une plate-forme exceptionnelle<br />

non seulement pendant les quatre jours<br />

du salon à Berne, mais tout au long de l’année.<br />

» C’est pourquoi la plate-forme tch.online<br />

a été lancée. Des actualités et d’autres offres y<br />

sont notamment publiées régulièrement.<br />

Dominique Kolly a remis des cadeaux au chirurgien cardiaque Thierry Carrel et au roi de la lutte Christian Stucki.<br />

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Mobility Forum<br />

La branche des véhicules utilitaires<br />

en route vers un futur sans CO 2 ?<br />

Comment transporterons-nous nos marchandises à l’avenir ? Avec des véhicules électriques ? Au gaz liquéfié (GNL)<br />

ou comprimé (GNC) ? À l’hydrogène ? Ou toujours au diesel, mais un diesel de synthèse ? Le Mobility Forum s’est<br />

penché sur la question durant le salon transport-CH. Sandro Compagno<br />

Plus de 300 personnes ont participé au Mobility Forum et pris part aux discussions. (Photos : transport-CH/Christian Pfammatter)<br />

La série d’exposés organisée par l’Association<br />

Suisse des Moniteurs de Conduite (ASMC)<br />

en collaboration avec le Mobility Forum a<br />

été lancée par un spécialiste des questions<br />

de développement durable qui s’engage en<br />

ce sens dans l’arène politique fédérale depuis<br />

2007 : Bastien Girod, conseiller national<br />

des Verts et l’un des gagnants de cet automne<br />

politique, ne s’est pas présenté devant<br />

les quelque 300 participants en tant que politicien,<br />

mais comme scientifique spécialiste<br />

de l’environnement et privat-docent à l’EPF.<br />

Son avis sur les technologies de propulsion<br />

du futur est clair. « Si je devais parier, ce serait<br />

sur l’électromobilité », explique l’orateur,<br />

père de deux filles, qui décrit sur le ton<br />

de la plaisanterie (mais pas seulement) le<br />

Mobility Forum comme une « grande soirée<br />

de parents ». Selon lui, la lutte contre le réchauffement<br />

climatique ne serait finalement<br />

rien d’autre qu’une lutte pour le futur chemin<br />

de vie de nos enfants.<br />

Cet été, le Conseil fédéral a décidé que la<br />

Suisse devrait réduire ses émissions nettes<br />

de CO 2<br />

à zéro en 2050. « Cet objectif a pour<br />

conséquence que dès 2035, aucun véhicule<br />

carburant aux énergies fossiles ne pourra<br />

plus être immatriculé », en déduit Bastien Girod.<br />

En effet, la durée de vie d’une voiture est<br />

aujourd’hui de 15 ans environ.<br />

Le conseiller national des Verts de Zurich<br />

ne mise pas sur les carburants synthétiques.<br />

Cette solution rappelle, selon lui, le « Sailing<br />

Ship Effect » qui s’est produit au XIX e siècle<br />

lorsque les premiers bateaux à vapeur ont<br />

été construits : pour répondre à cette concurrence,<br />

les constructeurs de voiliers avaient<br />

alors développé d’innombrables technologies<br />

afin de maintenir la valeur commerciale des<br />

voiliers à long terme, mais celles-ci s’étaient<br />

finalement révélées obsolètes. Pour Bastien<br />

Girod, le monde politique doit rester ouvert<br />

aux technologies, « mais il est difficile<br />

de rattraper l’avance prise par le secteur de<br />

l’électromobilité. »<br />

C’est une approche très différente qu’a proposée<br />

Christian Bach, deuxième scientifique<br />

à intervenir lors du Mobility Forum. Chef du<br />

laboratoire « Automotive Powertrain Technologies<br />

» de l’Empa, ce dernier a indiqué clairement<br />

que le problème du CO 2<br />

ne pouvait être<br />

résolu par un changement de technologie de<br />

propulsion : « Le concept de propulsion est<br />

secondaire. » Pour lui, les carburants de synthèse<br />

produits en utilisant de l’électricité issue<br />

de sources énergétiques renouvelables joueront<br />

un rôle clé dans le système énergétique<br />

du futur. « Nous n’avons pas le droit d’avoir les<br />

yeux rivés sur une seule technologie », déclare<br />

Christian Bach. Pour réduire les émissions de<br />

CO 2<br />

, il est nécessaire de passer des sources<br />

d’énergies fossiles aux sources d’énergies renouvelables,<br />

« et non de la combustion à l’électricité<br />

». Il a ainsi ajouté que les véhicules électriques<br />

étaient parfaits pour de courts trajets,<br />

mais que les moteurs à combustion resteraient<br />

nécessaires pour les plus longues distances.<br />

Selon lui, il serait également important d’utiliser<br />

l’électricité excédentaire produite via<br />

des sources renouvelables, et surtout de la<br />

stocker. Il estime qu’aujourd’hui, les pays étrangers<br />

assument un rôle d’accumulateur de courant<br />

pour la Suisse en consommant notre électricité<br />

en été et en nous en fournissant en<br />

hiver. Ceci sera, selon lui, de moins en moins<br />

possible avec le passage du nucléaire et du<br />

charbon à l’éolien et au solaire. Toute l’Europe<br />

produira alors trop d’électricité renouvelable en<br />

été et pas assez en hiver. Pour M. Bach, il faut<br />

par conséquent des carburants de synthèse<br />

afin d’utiliser l’électricité excédentaire : « Notre<br />

planète ne fait pas face à un problème d’énergie,<br />

mais simplement à un problème de CO 2<br />

. »<br />

34<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


VÉHICULES UTILITAIRES<br />

Aujourd’hui, le GNC, le GNL, l’e-diesel, l’e-essence<br />

et l’hydrogène peuvent être produits de<br />

manière synthétique. La technologie des piles<br />

à combustible a été abordée par de nombreux<br />

orateurs, dont notamment Rainer Deutschmann,<br />

chef Logistique et transport chez Migros.<br />

Selon lui, l’hydrogène souffre du problème<br />

de la poule et de l’œuf : tant qu’il n’y a<br />

pas de station-service, il n’y aura pas de véhicules<br />

et tant qu’aucun véhicule ne circulera,<br />

personne ne construira de station-service. Il<br />

pense que la solution réside dans ce qu’il appelle<br />

la « coopétition », à savoir la coopération<br />

entre concurrents. Migros, Coop et d’autres<br />

partenaires s’engagent ainsi ensemble au sein<br />

de l’association H2 Energy.<br />

Il s’est exprimé en tant que scientifique spécialiste de l’environnement et non comme politicien : le conseiller national<br />

Bastien Girod.<br />

Outre l’hydrogène, Migros est également active<br />

dans le domaine de l’électromobilité et du<br />

GNC. En collaboration avec le fabricant Iveco et<br />

les St. Galler Stadtwerken (fournisseurs d’énergie),<br />

le géant orange réalise un essai sur le terrain<br />

en Suisse orientale avec des camions fonctionnant<br />

au GNC et approvisionnés en biogaz<br />

suisse. « Le moteur GNC est un moteur à combustion<br />

qui ne produit presque pas d’émissions<br />

de CO 2<br />

. La technologie existe. Mais elle n’est<br />

malheureusement pas promue par la Confédération<br />

», a constaté Rainer Deutschmann.<br />

Contrairement aux camions électriques, les<br />

camions fonctionnant au biogaz ne sont pas<br />

exemptés de la redevance poids lourds proportionnelle<br />

aux prestations (RPLP).<br />

La thématique du GNC a également été abordée<br />

après le repas : Dominik Moor, Fleet Manager<br />

Seat en Suisse, a utilisé la scène pour promouvoir<br />

avec passion cette technologie qui, bien que<br />

basée sur le moteur à essence conventionnel,<br />

est considérée comme une « alternative ». Selon<br />

lui, les chiffres de vente des véhicules au GNC<br />

ont sensiblement augmenté ces derniers mois,<br />

« mais il y a encore beaucoup de potentiel. » Il<br />

a ajouté que Seat croyait à ce potentiel et misait<br />

par « très grande conviction » sur le GNC : « Nous<br />

ne parlons donc pas du GNC comme d’une technologie<br />

transitoire, mais nous considérons le gaz<br />

naturel et le biogaz comme de véritables alternatives.<br />

» Dominik Moor a même fait une offre<br />

concrète aux moniteurs de conduite présents<br />

pour des véhicules au GNC. Répondant à l’animatrice<br />

Karin Frei qui souhaitait connaître les<br />

composants émotionnels de ces voitures dont<br />

l’apparence n’est pas différente de celle des véhicules<br />

à essence ou diesel, il a répondu avec un<br />

petit sourire : « Faire un plein pour un total de<br />

20 francs, ça fait déjà quelque chose au niveau<br />

des émotions… »<br />

Le directeur de l’OFROU Jürg Röthlisberger s’attend à ce que la Suisse connaisse un élan d’innovation.<br />

La propulsion à l’hydrogène et les piles à combustible<br />

arriveront beaucoup plus tôt que<br />

ce que l’on croit. Thomas Walter, membre de<br />

la direction de H2 Energy, a rappelé à ce sujet<br />

l’existence de la co-entreprise « Hyundai<br />

Hydrogen Mobility » avec le constructeur coréen<br />

Hyundai, qui souhaite mettre en circulation<br />

en Suisse pas moins de 1000 camions<br />

à pile à combustible jusqu’en 2023 et<br />

cherche ainsi à jouer un rôle de pionnier de<br />

l’utilisation de cette technologie dans notre<br />

pays. Dans le même temps, les exploitants de<br />

stations-service Avia, Agrola, Coop, Migrol,<br />

Shell, Socar et Tamoil souhaitent créer un réseau<br />

de 30 stations-service d’hydrogène en Suisse.<br />

H2 Energy mise volontairement sur les véhicules<br />

utilitaires, qui devraient permettre<br />

à cette technologie de réaliser une percée :<br />

d’un côté, un camion est, rien qu’en termes<br />

de consommation, beaucoup plus rentable<br />

qu’une voiture de tourisme pour les exploitants<br />

de stations-service. Et d’un autre côté,<br />

Thomas Walter espère que les camions nourriront<br />

la demande en voitures de tourisme<br />

à hydrogène : « Le fait est que la Suisse exploitera<br />

la plus grande flotte de véhicules<br />

à hydrogène au monde dans quatre ans ! »<br />

Thomas Walter n’a en rien caché que les grands<br />

exploitants de stations-service avaient également<br />

un intérêt commercial solide à ce que les<br />

automobilistes et les camionneurs continuent à<br />

s’approvisionner en carburant à la pompe plutôt<br />

que de s’approvisionner avec leur prise de courant<br />

: les shops des stations-service constituent<br />

un commerce lucratif.<br />

Jürg Röthlisberger, directeur de l’Office fédéral<br />

des routes (OFROU), n’a quant à lui pas promis<br />

de stations-service, mais des bornes de charge<br />

rapide aux 130 aires de repos de l’OFROU.<br />

Dans son exposé, M. Röthlisberger a montré<br />

à quel point la part de la Suisse était effectivement<br />

minime par rapport aux émissions globales<br />

de CO 2<br />

. Cela ne signifie cependant pas<br />

que nous ne devons pas agir : « Chacun doit<br />

balayer devant sa porte. » M. Röthlisberger<br />

s’attend à ce que la Suisse connaisse un élan<br />

d’innovation. Selon lui, la « concurrence des<br />

systèmes de propulsion » aiderait la Suisse à<br />

prendre le chemin d’un futur sans carbone.<br />

Pour résumer : qu’il s’agisse de pile à combustible,<br />

d’hydrogène ou de gaz de synthèse,<br />

les routes du futur pourraient bien avoir plusieurs<br />

voies de circulation. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>35


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Journée des garagistes suisses 2020<br />

« La tendance à la mobilité sans<br />

énergie fossile va se poursuivre »<br />

Pour le politologue Claude Longchamp, l’intensité des débats sur le climat était imprévisible. Il lui paraît cependant<br />

évident que le changement climatique et le défi qu’il représente à l’échelle mondiale auront des conséquences sur la<br />

branche automobile : ils redéfinissent l’offre. Reinhard Kronenberg<br />

Claude Longchamp, vous allez intervenir sur les tendances sociétales<br />

et leurs répercussions sur la branche automobile lors de la<br />

prochaine Journée des garagistes suisses. Quelle importance les<br />

débats sur le climat revêtent-ils pour la branche automobile ?<br />

Claude Longchamp : Ils sont importants, c’est certain. Il s’agit là d’une<br />

problématique mondiale qui influence la politique aux échelles nationale<br />

et internationale. Elle va redéfinir l’offre de l’industrie automobile. La<br />

politique, quant à elle, va redéfinir les conditions-cadres pour les producteurs<br />

et les consommateurs.<br />

Quels sont les éléments nécessaires pour qu’une tendance<br />

marque la société ?<br />

Les tendances sont de nouvelles conceptions qui déclenchent une évolution<br />

jusque-là imprévisible. Les tendances sociétales, par conséquent,<br />

sont des changements de perception qui touchent la cohabitation. La<br />

durabilité des changements et le nombre de personnes qu’ils touchent,<br />

par exemple, en sont des éléments déterminants. À cela s’ajoutent les<br />

acteurs du changement, qui désirent l’accélérer ou le freiner.<br />

Est-il possible de repérer les tendances dès leur émergence ? Si<br />

oui, comment ?<br />

Oui et non. La détection précoce s’occupe de l’observation de nouvelles<br />

tendances. Elle se concentre sur des domaines particulièrement sensibles,<br />

tels que la science, ou sur des acteurs doués d’une grande assertivité, tels<br />

que les médias, le Gouvernement et le Parlement. La difficulté consiste<br />

à évaluer la durabilité des changements. Il ne s’agit pas nécessairement<br />

d’une évolution de l’opinion publique, mais plutôt de changements structurels.<br />

La plupart du temps, il s’agit d’une évolution des valeurs, formée<br />

d’une suite de transformations dont les conséquences ne sont pas claires.<br />

Quel rôle les médias jouent-ils quand il s’agit de déterminer si<br />

une tendance va se poursuivre ou s’éteindre ?<br />

Le rôle des médias de masse est de rendre publiques les transformations<br />

pour qu’elles deviennent négociables par la sphère politique et par la société.<br />

Les médias jouent cependant selon leurs propres règles : ils sont<br />

versatiles, repèrent rapidement les tendances mais s’en détournent très<br />

vite lorsqu’un nouveau cycle de transformations émerge. Les médias sont<br />

avant tout pertinents quand il s’agit de thèmes prédominants. Ils amplifient<br />

alors clairement la tendance : un effet bienvenu dans le cas de<br />

problèmes trop vite évincés, mais parfois importun dans le cas de problèmes<br />

évidents. Cela présuppose que l’utilisateur soit ouvert à l’information<br />

mais critique vis-à-vis des médias.<br />

Que peut faire le garagiste lambda pour se préparer aux transformations<br />

à venir ? Il n’a pas le temps de s’occuper des tendances et<br />

de leur évolution.<br />

Claude Longchamp interviendra à la<br />

Journée des garagistes suisses 2020.<br />

36<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

En effet, mais tout bon entrepreneur sait qu’il doit observer le terrain,<br />

surtout quand il envisage de faire des investissements. Il en va de même<br />

pour les tendances. Concernant les garagistes, c’est plutôt le rôle de l’UP-<br />

SA de suivre les tendances qui se dessinent dans la science, les médias<br />

et la politique. C’est le rôle du garagiste lambda, en revanche, de découvrir<br />

celles qui ont du succès auprès de la clientèle.<br />

Journée des<br />

garagistes suisses 2020<br />

Clients, Climat,<br />

Compétences<br />

De la perspective de la branche automobile, l’évolution politique<br />

de ces dernières années, particulièrement perceptible aujourd’hui,<br />

était-elle prévisible ?<br />

L’intensité actuelle des débats sur le climat n’était pas prévisible. L’année<br />

électorale en Suisse, à laquelle les élections dans le canton de Zurich ont<br />

donné le ton, explique cette ardeur. Les manifestations de rue ont en<br />

outre maintenu la pression, éveillé des jeunes à la politique et influencé<br />

les campagnes électorales des partis. Si l’on excepte les facteurs qui<br />

ont amplifié les débats sur le climat, l’émergence de ce thème était prévisible.<br />

La politique climatique, qui vise à instaurer des mesures applicables<br />

à tout le monde, occupe la communauté internationale depuis des<br />

années. En Suisse, les premiers pas vers la mise en œuvre de l’accord de<br />

Paris, adopté en 2015 et en vigueur depuis 2016, ont été réalisés en 2017.<br />

Le parc automobile suisse est en plein essor, la voiture plus appréciée<br />

que jamais. Autrefois symbole de liberté et d’indépendance, cette dernière<br />

n’a pourtant jamais subi une si forte pression du monde politique.<br />

Comment expliquez-vous ce retournement ?<br />

Le parc automobile est une histoire de consommation. La pression, elle,<br />

vient de la politique. Ces deux mondes s’entrechoquent. L’idée de limiter<br />

drastiquement la mobilité n’est pas très porteuse, mais celle d’optimiser<br />

les formes d’organisation, en revanche, l’est. Le besoin d’efficacité<br />

plaide en faveur du développement des transports publics et de la réduction<br />

des déplacements privés. Il plaide en faveur de mesures incitatives,<br />

telles que l’amélioration de l’offre en places de parc ou la promotion de<br />

la mobilité douce, auxquelles s’attèlent aujourd’hui de nombreuses villes.<br />

L’évolution des valeurs a, de plus, transformé la perception de la voiture.<br />

Elle n’est plus un symbole de liberté aux yeux de tout le monde. La plupart<br />

des gens la considèrent comme un instrument auquel ils recourent,<br />

mais ils ne la célèbrent plus comme un symbole de statut.<br />

Quelles répercussions la nouvelle composition du Parlement aura-telle<br />

sur l’évolution à moyen terme de la mobilité ? Et comment se positionne<br />

le nouveau Parlement par rapport au trafic individuel motorisé ?<br />

La politique en matière de CO 2<br />

sera le premier grand thème abordé par<br />

les élus. Elle concerne toutefois davantage le trafic aérien que le trafic automobile.<br />

Il est par ailleurs déjà possible d’entrevoir d’autres thèmes, tels<br />

que le mitage du paysage, le chauffage domestique ou la consommation<br />

de viande. La tendance à la mobilité sans énergie fossile est le thème le<br />

plus intéressant pour le trafic motorisé. Le délai pour la transition à la<br />

mobilité non fossile est certes plus long que le mandat du nouveau Parlement,<br />

mais il n’est pas si lointain : on parle en effet de 2030. Il ne faut<br />

pas non plus oublier que la mobilité est très souvent régie et gérée localement.<br />

Les villes jouent ici un rôle de moteur. Elles arguent que la nouvelle<br />

organisation du trafic améliore la qualité de vie de leurs habitants<br />

et rend ainsi les villes plus attrayantes. Cette tendance va se poursuivre.<br />

À quoi la branche automobile doit-elle s’attendre ?<br />

Je pense que la politique va définir des objectifs qui devront avoir l’aval<br />

de l’électorat puis seront poursuivis en plusieurs étapes. La transition<br />

énergétique démontre que ce type de processus prend du temps. La catastrophe<br />

de Fukushima a eu lieu en 2011, la votation populaire entérinant<br />

la sortie du nucléaire en 2017. Depuis, on parle surtout des répercussions<br />

pour les cantons, où la situation stagne.<br />

Certaines personnes ne considèrent pas seulement l’évolution dynamique<br />

de l’industrie automobile comme un phénomène économique,<br />

mais comme une bombe à retardement aux échelles politique et<br />

sociétale. Qu’en pensez-vous ?<br />

Contrairement aux pays voisins, la Suisse ne dispose pas d’une industrie<br />

automobile notable. La question n’est donc pas une priorité. Les solutions<br />

politiques sont rarement radicales dans une démocratie directe.<br />

Nous sommes habitués à prendre des décisions avec circonspection sur<br />

la base des informations disponibles.<br />

Dans quel contexte préférez-vous conduire ?<br />

Je conduis très rarement ; j’utilise principalement les transports publics<br />

depuis 35 ans. Nous avons toutefois une petite Opel, qui peut être utile<br />

en ville, ainsi qu’un cabriolet. Parce que rien ne remplace une sortie automnale<br />

en décapotable au soleil couchant. <<br />

Inscrivez-vous maintenant à la<br />

Journée des garagistes suisses<br />

Claude Longchamp sera présent à la Journée des garagistes suisses en<br />

tant qu’intervenant, le 14 janvier 2020 au Kursaal de Berne. De plus amples<br />

informations sur les autres intervenants et sur le programme, ainsi que sur<br />

les modalités d’inscription, figurent sur : agvs-upsa.ch/colloque2020<br />

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ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Journée des garagistes suisses 2020<br />

« CO 2<br />

: un changement de<br />

cap est impératif »<br />

Pour Pascal Previdoli, il est clair que le trafic individuel motorisé (TIM) est un élément central de notre quotidien.<br />

Le directeur suppléant de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) est persuadé que plus elle deviendra efficace sur le plan<br />

énergétique, moins la voiture sera au cœur des débats. Reinhard Kronenberg<br />

Monsieur Previdoli, le trafic continue d’augmenter,<br />

les véhicules deviennent toujours<br />

plus grands et plus lourds et sont souvent<br />

équipés, en Suisse, d’une transmission intégrale.<br />

Cette évolution s’oppose aux objectifs<br />

politiques que vous devez mettre en œuvre<br />

avec l’OFEN. Comment gérez-vous cela ?<br />

Pascal Previdoli : Les défis sont effectivement<br />

complexes, et le parc suisse des véhicules de<br />

tourisme est, par comparaison aux pays voisins,<br />

plus lourd, plus puissant, et donc moins<br />

efficace sur le plan énergétique. La réduction<br />

continue des émissions observée jusqu’en 2016<br />

a malheureusement stagné ces deux dernières<br />

années : nous avons même enregistré une augmentation.<br />

Nous tentons naturellement, par<br />

des mesures comme la feuille de route pour<br />

la mobilité électrique 2022 et par des projets<br />

du programme SuisseEnergie, de contribuer à<br />

l’augmentation de l’efficacité énergétique et à<br />

la réduction du CO 2<br />

avec nos partenaires. Un<br />

changement de cap est impératif.<br />

Pascal Previdoli est l’un des conférenciers à la Journée des garagistes suisses 2020.<br />

La stratégie de l’OFEN a été formulée notamment<br />

dans la « Stratégie du programme<br />

SuisseEnergie 2021 à 2030 ». Dans celle-ci,<br />

vous vous concentrez en priorité sur le segment<br />

des voitures neuves et la promotion<br />

des motorisations alternatives. Pourquoi ?<br />

D’une part, parce que les voitures de tourisme<br />

sont responsables des trois quarts des émissions<br />

de CO 2<br />

du trafic en Suisse, si l’on exclut<br />

le trafic aérien international. Il est donc important<br />

de faire des progrès de ce côté-là. D’autre<br />

part, nous nous concentrons essentiellement<br />

sur les voitures neuves parce qu’en choisissant<br />

un véhicule, l’acheteur détermine en fin<br />

de compte sa consommation énergétique et<br />

ses émissions de CO 2<br />

sur toute la durée de<br />

vie de son véhicule, y compris sur marché secondaire<br />

ou tertiaire. Opter pour un véhicule<br />

efficient permet de réduire ses émissions de<br />

CO 2<br />

, mais aussi de dépenser moins. La plupart<br />

des constructeurs ont annoncé le lancement,<br />

pour l’an prochain, d’un grand nombre<br />

de nouveaux modèles efficients : des voitures<br />

électriques, mais aussi des hybrides rechargeables<br />

et classiques, qui couvrent tous les besoins.<br />

Nous pensons donc que le changement<br />

de cap nécessaire est possible. Il m’apparaît<br />

important que nous mettions l’accent, dans<br />

le programme SuisseEnergie, sur d’autres éléments<br />

encore.<br />

L’OFEN considère que le TIM recèle « d’importants<br />

potentiels d’efficacité », à savoir<br />

une amélioration de l’efficacité énergétique<br />

de 20 % d’ici 2030. Où résident les plus<br />

grands potentiels, et comment souhaitez-vous<br />

les exploiter ?<br />

À notre avis, des potentiels existent à plusieurs<br />

niveaux, que ce soit au moment de l’achat d’un<br />

véhicule, comme je l’ai mentionné précédemment,<br />

lors de la conduite, en appliquant systématiquement<br />

les principes d’EcoDrive, lors de<br />

l’entretien, en effectuant un CheckEnergieAuto<br />

régulier, ainsi que par un usage plus efficace<br />

des véhicules eux-mêmes. Lorsqu’on pense<br />

qu’aujourd’hui, aux heures de pointe, chaque<br />

voiture roule avec trois sièges vides, on se rend<br />

bien compte que des potentiels considérables<br />

existent. Nous pouvons les exploiter avec nos<br />

partenaires créatifs et innovants et les conditions-cadres<br />

légales adéquates.<br />

Le débat actuel sur le climat se concentre<br />

presque exclusivement sur les effets négatifs<br />

du TIM. Pourquoi est-ce le cas, à votre avis ?<br />

Pour répondre à votre question, je devrais me<br />

livrer à des conjectures, et l’administration fédérale<br />

n’aime pas faire cela. Globalement,<br />

l’évolution dans le domaine des transports<br />

est effectivement insatisfaisante par rapport à<br />

d’autres secteurs. En même temps, il est clair<br />

que le TIM est un élément central de notre<br />

quotidien. Nous sommes convaincus que le<br />

TIM peut devenir bien plus efficace sur le plan<br />

énergétique : de cette manière, il sera moins au<br />

cœur des débats.<br />

38<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Le diesel, dans lequel on plaçait autrefois<br />

beaucoup d’espoir pour réduire les émissions<br />

de CO 2<br />

dans le TIM, perd toujours<br />

davantage de terrain. Aujourd’hui, que<br />

conseillez-vous aux concessionnaires et<br />

aux clients au sujet du diesel ?<br />

En ce qui concerne la pollution atmosphérique,<br />

les nouvelles normes européennes applicables<br />

aux voitures neuves ont largement<br />

résolu le problème des hautes émissions<br />

d’oxydes d’azote, y compris en conditions de<br />

conduite réelles si l’on en croit les mesures<br />

actuelles. Mais nous devons être clairs : à<br />

plus long terme, nous devrons renoncer complètement<br />

à la combustion de carburants fossiles<br />

si nous voulons atteindre les objectifs<br />

de la politique climatique. En fin de compte,<br />

cela dépend beaucoup des stratégies des<br />

constructeurs et de la manière dont ils développeront<br />

leur palette de modèles et de moteurs<br />

à l’avenir ; nous verrons alors aussi quel<br />

rôle jouera le diesel. En outre, la méfiance<br />

des consommateurs reste importante à cause<br />

du scandale du diesel : la confiance s’est nettement<br />

dégradée. De nombreux constructeurs<br />

concentrent actuellement leurs activités<br />

de recherche et de développement sur la<br />

propulsion électrique. Durant une phase de<br />

transition, le diesel continuera cependant à<br />

jouer un rôle.<br />

Comment voyez-vous la place future de<br />

l’automobile dans notre société ?<br />

L’automobile continuera d’avoir une place essentielle,<br />

mais elle sera dotée d’une propulsion plus<br />

efficace sur le plan énergétique et, de manière<br />

idéale, elle sera utilisée de manière plus efficace<br />

aussi, en étant partagée et mieux remplie. <<br />

S’inscrire maintenant à la<br />

Journée des garagistes suisses<br />

Plus d’informations sur les autres conférenciers,<br />

le programme et les inscriptions sur :<br />

upsa-agvs.ch/colloque2020<br />

Journée des<br />

garagistes suisses 2020<br />

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ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Les mécatroniciens d’automobiles Joel Wespe et Lagithan Nagalingam avec leur coupe.<br />

Championnats zurichois des métiers<br />

Succès pour l’Autotecnica<br />

et les pros des utilitaires<br />

Les mécatroniciens d’automobiles spécialisés en véhicules utilitaires ont cartonné aux championnats zurichois des métiers,<br />

Joel Wespe et Lagithan Nagalingam s’offrant même le luxe de terminer premier et deuxième de leur catégorie. Sandro Compagno<br />

Comme l’an dernier déjà, le « Brain-Village »<br />

de la section UPSA Zurich a pu se déployer au<br />

salon de la sous-traitance Autotecnica, dans<br />

la halle 5 de l’Auto Zürich Car Show. Sur une<br />

surface de 280 m², UPSA Zurich a présenté<br />

Les meilleurs<br />

Le podium des mécatroniciens<br />

d’automobiles<br />

1. Joel Wespe<br />

2. Lagithan Nagalingam<br />

3. Bryan Gubler<br />

Le podium des mécaniciens en<br />

maintenance d’automobiles<br />

1. Björn Egger<br />

2. Kamyar Khademi<br />

3. Simon Feusi<br />

Le podium du préapprentissage<br />

d’intégration<br />

1. Ali Fahed<br />

2. Denden Twelde<br />

3. Akakhel Omed<br />

la formation professionnelle de base dans la<br />

branche automobile avec le soutien de différents<br />

partenaires.<br />

38 apprentis ont participé aux championnats<br />

zurichois des métiers dans les catégories<br />

Mécatronicien d’automobiles et Mécanicien<br />

en maintenance d’automobiles ainsi que<br />

dans le domaine du préapprentissage d’intégration.<br />

Le fait que deux spécialistes des<br />

véhicules utilitaires, Joel Wespe et Lagithan<br />

Nagalingam, arrivent en tête dans la « catégorie<br />

reine » des mécatroniciens d’automobiles a<br />

tout particulièrement rempli d’aise un individu<br />

dans le public : « Je suis très fier », rayonnait<br />

Sepp Zgraggen, formateur d’apprentis<br />

chez Thomann Nutzfahrzeuge AG à Schmerikon.<br />

Les apprentis de son entreprise modèle<br />

d’Obersee se sont classés premier, deuxième,<br />

quatrième et septième aux championnats zurichois<br />

des métiers.<br />

Outre une coupe, une médaille et un certificat,<br />

une surprise toute particulière attendait<br />

Joel Wespe : Karl Bieri, directeur de l’Auto Zürich<br />

Car Show, a remis au jeune mécatronicien<br />

d’automobiles un bon personnel pour les<br />

trackdays de et avec Fredy Barth ! Joel Wespe<br />

aura donc la chance de pouvoir se défouler sur<br />

un circuit de course sous la houlette avisée du<br />

célèbre pilote.<br />

Et c’est Christian Müller, président de la section<br />

UPSA Zurich (photo), qui a remis les coupes<br />

bien méritées aux gagnants. Dans une courte<br />

allocution, il a évoqué les élections fédérales<br />

de la fin octobre, en notant que la percée des<br />

deux partis écologiques présentait un contraste<br />

plutôt marqué avec l’afflux du public au salon<br />

Auto Zürich. « Si vous aviez des doutes quant au<br />

choix de votre métier, regardez autour de vous !<br />

Le fait que tant de personnes aient fait le déplacement<br />

jusqu’ici prouve une chose : votre profes-<br />

40<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Billeter : « La scène de la halle 5 est très attrayante.<br />

La situation profite à tout le monde. »<br />

Les organisateurs de l’Auto Zürich Car Show ont<br />

comptabilisé 59 532 entrées en tout (voir encadré).<br />

Et le salon des sous-traitants Autotecnica a<br />

lui aussi accueilli un grand nombre de visiteurs<br />

et d’exposants. 19 entreprises du secteur de la<br />

deuxième monte ont présenté leurs produits et<br />

services sur 1700 m². Diagnostic, technique de<br />

lavage et de levage, outils, roues, élimination<br />

des déchets et produits chimiques : l’éventail<br />

était large. Avec Aquarama, Pichler ou encore<br />

Gassner, plusieurs entreprises qui exposaient<br />

dans la halle 7 du Salon de l’auto à Genève<br />

jusqu’à cette année encore étaient présentes à<br />

Zurich. « Les salons régionaux dans le secteur<br />

automobile continueront à marcher et à attirer<br />

du monde », a noté Peter Krieg, directeur de<br />

l’Autotecnica et de l’entreprise Baumgartner SA,<br />

pour le compte de laquelle il exposait également<br />

au salon zurichois. L’occasion est « parfaite pour<br />

entretenir et agrandir son réseau », a-t-il souligné,<br />

heureux des nombreux précieux contacts<br />

noués et des conversations menées pendant les<br />

quatre jours de l’exposition. <<br />

sion a de l’avenir ! », a conclu Christian Müller à<br />

l’adresse de la relève. Le conseiller cantonal PLR<br />

zurichois était candidat au Conseil national et a<br />

réalisé un score honorable le 20 octobre.<br />

Les résultats du champion des métiers zurichois<br />

Joel Wespe ont été quant à eux plus qu’honorables,<br />

puisqu’il a laissé loin derrière lui ses<br />

concurrents mécatroniciens. « J’avais un bon<br />

sentiment. Seul le calibrage de la caméra d’assistance<br />

à la conduite m’a donné du fil à retordre<br />

», a-t-il relaté.<br />

Christian Müller, président de la section UPSA Zurich, félicite les meilleurs participants<br />

au préapprentisage d’intégration.<br />

L’équipe de formation professionnelle da section<br />

UPSA Zurich autour d’Andreas Billeter et<br />

Klaus Schmid a accueilli cette année encore<br />

près de 300 écolières et écoliers au « Brain-Village<br />

». Les démonstrations d’allumage d’un airbag,<br />

qui se sont tenues plusieurs fois par jour,<br />

ont elles aussi attiré la foule. Andreas Billeter<br />

a remercié les différents bailleurs de fonds :<br />

« Sans le soutien de l’Union, des entreprises<br />

et des écoles professionnelles, il n’aurait pas<br />

été possible de mettre sur pied le ‹Brain-Village›.<br />

» La plate-forme est financée par des<br />

sponsors (Amag, groupe Ruckstuhl, MechaniXclub,<br />

Gassner AG) et des établissements de<br />

formation professionnelle du canton de Zurich.<br />

Jusqu’en 2020, le « Brain-Village » fera partie intégrante<br />

de l’Autotecnica. Qu’en sera-t-il à partir<br />

de 2021 ? La question trouvera réponse ce<br />

printemps. Les signaux envoyés par Auto Zürich<br />

(Karl Bieri) comme par l’Autotecnica (Peter<br />

Krieg) et l’UPSA Zurich sont positifs. Andreas<br />

Concentration maximale : les participants aux championnats zurichois des métiers.<br />

Auto Zürich a le vent en poupe<br />

pd. Par rapport à 2018, le nombre de visiteurs<br />

a augmenté de près de 10 % cette année pour<br />

s’établir à 59 532. Les 44 premières, dont une<br />

mondiale, ont constitué un record absolu sur<br />

les 33 éditions de l’événement. Ce résultat<br />

renforce les organisateurs dans leur intention<br />

de poursuivre le changement initié en <strong>2019</strong> et<br />

de le consolider par des investissements supplémentaires.<br />

L’objectif premier étant et restant<br />

d’assurer à long terme l’existence du salon.<br />

Outre le grand nombre de premières,<br />

notamment dans le domaine de la mobilité<br />

électrique, le lancement du nouveau format<br />

« Auto Zürich Classic » a connu un succès<br />

immédiat. Ce qui confirme aux organisateurs<br />

qu’ils ont pris les bonnes décisions en matière<br />

d’investissement et les encourage à imaginer<br />

un développement dans le sens des groupes<br />

cibles pour l’an prochain déjà.<br />

La 34 e édition de l’Auto Zürich Car Show aura<br />

lieu du jeudi 5 au dimanche 8 novembre 2020.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>41


SPONSORED CONTENT<br />

Karen Gaillard remporte l'édition de cette année.<br />

Karen Gaillard décroche la victoire au<br />

Young Driver Challenge<br />

Karen Gaillard remporte l'édition annuelle de l'« AutoScout24 et CUPRA Young Driver Challenge »,<br />

programme de relève réservé aux talents du sport automobile. Pour la jeune Fribourgeoise de 18 ans,<br />

le rêve d'entamer une carrière professionnelle prometteuse se concrétise. Grâce à cette victoire,<br />

Karen Gaillard bénéficiera d'un soutien financier et consultatif pour se lancer dans le sport automobile.<br />

À 18 ans, Karen Gaillard s'est démarquée<br />

auprès du jury de l'« AutoScout24<br />

et CUPRA Young Driver Challenge <strong>2019</strong><br />

», ce qui lui permet de remporter la troisième<br />

édition de ce programme de relève<br />

réservé aux talents du sport automobile.<br />

La Fribourgeoise poursuit ainsi son<br />

rêve d'entamer une carrière automobile<br />

en décrochant le soutien consultatif<br />

des marques créatrices du challenge<br />

(AutoScout24 et CUPRA) ainsi que des<br />

coachs Fredy Barth et Nico Müller. En<br />

outre, Karen Gaillard recevra un soutien<br />

financier pour effectuer ses premiers<br />

pas lors de la prochaine saison automobile.<br />

« Je suis submergée par l'émotion<br />

», déclare la jeune sportive. « Depuis des<br />

années, je rêve d'une carrière professionnelle<br />

dans le sport automobile. Grâce<br />

à cette victoire et au soutien des sponsors,<br />

je touche aujourd'hui cet objectif<br />

du bout des doigts ».<br />

Une victoire à la deuxième tentative<br />

« Mon objectif ultime est de pouvoir vivre<br />

un jour du sport », avait déjà déclaré<br />

Karen Gaillard lors d'une interview donnée<br />

durant les éliminations nationales<br />

du challenge en mai. Un objectif ambitieux<br />

qui requiert courage, volonté et<br />

maîtrise de soi. Trois traits de caractère<br />

que la jeune femme a mis en avant, selon<br />

Fredy Barth, juré et ancien coureur<br />

automobile : « Karen est très déterminée<br />

42<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


SPONSORED CONTENT<br />

et nous avons pu observer une évolution<br />

remarquable de ses compétences<br />

au cours des derniers mois. D'une part,<br />

cette progression s'est illustrée dans<br />

ses prestations de conduite, qui n'ont<br />

cessées de s'améliorer, ainsi que dans<br />

son habilité à appliquer constamment<br />

les conseils de l'équipe et des coachs.<br />

D'autre part, Karen a beaucoup travaillé<br />

sur le plan personnel. Ces efforts lui ont<br />

permis de gagner en maturité », confie<br />

l'ancien pilote.<br />

En effet, les jurés de l' « AutoScout24<br />

et CUPRA Young Driver Challenge » ont<br />

pu comparer directement ses compétences<br />

à celles de l'année passée. Bien<br />

qu'âgée de 18 ans, Karen n'en était pas<br />

à sa première participation au challenge<br />

: l'an passé déjà, la jeune femme figurait<br />

dans la liste des concurrents. Elle avait<br />

toutefois terminé son expérience dans le<br />

top 10. Un sérieux coup dur pour Karen :<br />

« J'ai été très déçue. Mais aujourd'hui,<br />

j'ai conscience d'être devenue plus forte<br />

et que cette nouvelle participation en valait<br />

vraiment la peine », déclare la jeune<br />

sportive.<br />

Un tremplin professionnel, mais aucune<br />

garantie<br />

Pierre-Alain Regali, directeur<br />

d'AutoScout24, ne cache pas son enthousiasme<br />

: « Ce challenge nous a permis<br />

de dénicher un talent qui possède la<br />

capacité, la volonté et la détermination<br />

de s'imposer durablement dans le sport<br />

automobile. Au cours des derniers mois,<br />

Karen nous a montré qu'elle était à la<br />

hauteur du défi. » Toutefois, Marc Geissmann,<br />

directeur de CUPRA & Business<br />

Development, rappelle qu'une victoire<br />

au Young Driver<br />

Challenge est certes un tremplin professionnel,<br />

mais qu'elle n'offre aucune<br />

garantie de réussite professionnelle :<br />

« Avec cette victoire, accompagnée d'un<br />

soutien financier et consultatif, nous<br />

permettons à Karen de faire ses premiers<br />

pas dans l'univers professionnel des<br />

courses automobiles. Mais pour profiter<br />

longuement de son succès, elle doit<br />

maintenant asseoir ses compétences, »<br />

explique-t-il.<br />

Le lauréat de l'édition précédente donne<br />

l'exemple<br />

Julien Apothéloz a franchi cette étape<br />

après avoir remporté l'« AutoScout24<br />

et CUPRA Young Driver Challenge »<br />

l'an dernier. Après sa victoire, le jeune<br />

homme a signé un contrat chez TOPCAR<br />

Sport et a piloté avec succès pour cette<br />

équipe durant toute la saison de l'ADAC<br />

TCR Germany. En plus d'atteindre le<br />

podium, le sportif de 18 ans s'est hissé à<br />

la deuxième place du classement général<br />

junior du championnat. Chef de son<br />

équipe, Ronny Jost a confirmé que la<br />

victoire de Julien au dernier Young Driver<br />

Challenge n'avait rien d'un hasard<br />

: « Nous sommes extrêmement satisfaits<br />

des prestations de Julien. Il a rapidement<br />

trouvé sa place dans l'équipe,<br />

délivrant d'excellentes performances<br />

en permanence. » L'équipe TOPCAR a<br />

également été très active lors de cette<br />

édition du challenge. Durant cette compétition<br />

à plusieurs étapes, les 10 meilleurs<br />

concurrents du challenge se sont<br />

installés au volant des voitures Leon<br />

CUPRA et CUPRA TCR de l'équipe. Le<br />

top 3 a pu avoir la chance de se mesurer<br />

à des pilotes expérimentés durant les<br />

courses de l'ADAC TCR Germany. Ainsi,<br />

Karen Gaillard a concouru sur le Nürburgring,<br />

Mario Anderegg sur le circuit<br />

d'Hockenheim et James Bischof sur le<br />

Sachsenring.<br />

Des finalistes aux performances exceptionnelles<br />

Les participants à l' « AutoScout24 et<br />

CUPRA Young Driver Challenge » n'ont<br />

cessé de donner le meilleur d'eux-mêmes.<br />

Cette année, comme lors des deux<br />

dernières éditions, le jury a été confronté<br />

à un choix délicat. En effet, les deux<br />

autres finalistes Mario Anderegg, originaire<br />

de Wald (canton de Zurich), et<br />

James Bischof, de Staad (Saint-Gall),<br />

ont eux aussi réalisé de belles courses,<br />

montrant qu'ils avaient le talent pour<br />

devenir coureurs automobiles. « Même<br />

si Mario et James ne rentrent pas chez<br />

eux avec la coupe, ils nous ont montré<br />

leur potentiel dans le sport automobile<br />

en s'imposant face à plus de 1000 concurrents.<br />

Ils emportent désormais avec<br />

eux les expériences et souvenirs inoubliables<br />

du challenge, et qui sait ce que<br />

l'avenir leur réserve », déclare le juré<br />

Fredy Barth.<br />

Contact et autres informations :<br />

Scout24 Schweiz AG<br />

Nicole Riedo<br />

Corporate Communications Manager<br />

+41 31 744 25 14<br />

media@scout24.ch<br />

AMAG Import AG,<br />

service commercial SEAT<br />

Karin Huber<br />

PR Manager<br />

+41 56 463 98 08<br />

karin.huber@amag.ch<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>43


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Prescriptions sur les émissions de CO<br />

Des amendes<br />

2<br />

qui font<br />

grimper les prix<br />

Ce n’est qu’après le passage au cycle WLTP que les valeurs fortes d’émissions de CO 2<br />

seront prises en compte en 2020 dans le calcul des valeurs cibles, ce qui devrait<br />

également augmenter dans les prochaines années les sanctions pour dépassement de la valeur cible.<br />

Les importateurs automobiles suisses ont dû payer un montant record de 31,1 millions de francs d’amendes liées au CO 2<br />

en 2018. Selon les premières estimations, ce montant pourrait atteindre 50 à 80 millions de francs pour l’année en cours.<br />

Et en 2020, le passage au cycle WLTP et le renforcement des prescriptions sur les émissions de CO 2<br />

devraient faire<br />

grimper ce total à 300 millions de francs. <strong>AUTOINSIDE</strong> a demandé à Amag et au groupe Emil Frey quelles étaient les<br />

conséquences pour les importateurs, mais aussi pour les garagistes. Jürg A. Stettler<br />

Chaque importateur doit respecter une valeur cible spécifique assignée<br />

à son parc de nouveaux véhicules pour les émissions de CO 2<br />

. En Suisse,<br />

des sanctions sont imposées depuis déjà 20<strong>12</strong> aux importateurs de nouveaux<br />

véhicules avec des émissions de CO 2<br />

trop élevées. Les 74 grands<br />

importateurs répertoriés par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) ainsi<br />

que les petits importateurs ayant des décomptes individuels ont dû<br />

débourser la somme colossale de 31,1 millions de francs pour les voitures<br />

de tourisme importées en 2018. Les plus durement touchés ont<br />

été FCA Switzerland SA, importateur des marques Abarth, Alfa Romeo,<br />

Fiat, Jeep et Lancia, ainsi que Mercedes-Benz Suisse SA, importateur de<br />

Mercedes-Benz, Smart et Maybach, et encore Mazda Suisse. Ces trois<br />

grands importateurs ont dû régler près de 85 % du total des amendes.<br />

La loi actuelle sur le CO 2<br />

prévoit l’adaptation des valeurs cibles de CO 2<br />

pour les voitures de tourisme et l’introduction de nouvelles valeurs<br />

cibles pour les voitures de livraison et les tracteurs à sellette légers dès<br />

2020. La valeur cible de 95 g de CO 2<br />

/km sera reprise des réglementations<br />

de l’UE pour les voitures de tourisme dès 2020. Une valeur cible de 147 g<br />

de CO 2<br />

/km sera appliquée aux voitures de livraison et aux tracteurs à<br />

sellette légers dès 2020. Ces valeurs cibles sont très difficiles à atteindre<br />

pour les importateurs, car les valeurs de CO 2<br />

selon le nouveau procédé<br />

de mesure WLTP seront aussi introduites dès 2020. Ces dernières seront<br />

ainsi plus hautes, car les mesures WLTP représentent des consommations<br />

plus élevées et plus proches de la réalité.<br />

Exemple tiré d’une liste de l’émission « Kassensturz » : la valeur de CO 2<br />

du modèle très apprécié en Suisse qu’est la Skoda Octavia Combi, avec<br />

2.0 TDI et 4x4, passera de 131 g de CO 2<br />

/km jusqu’à présent selon le<br />

NCEC à 164 g avec les mesures WLTP. Ces 33 g de plus font un tort<br />

considérable aux importateurs. Pour l’année <strong>2019</strong>, la sanction se monte<br />

à 111 francs par gramme de CO 2<br />

/km dépassant la valeur cible de chaque<br />

véhicule. Et elle sera de 109 francs en 2020. Cela signifie que les 33 g<br />

supplémentaires dus à la nouvelle méthode de mesure pourraient à eux<br />

seuls coûter aux importateurs 3597 francs de sanction par modèle Skoda<br />

en 2020. Le montant des sanctions est redéfini chaque année depuis<br />

2018. Le Conseil fédéral ne règle pas seulement la méthode qui permet<br />

44<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

de le fixer, mais s’oriente également en fonction des montants pratiqués<br />

dans l’UE et du taux de change actuel.<br />

Un point positif toutefois pour la branche automobile : l’introduction<br />

des nouvelles valeurs cibles en 2020 est accompagnée d’une phase transitoire<br />

avec des allègements jusqu’en 2022. Pendant cette période dite<br />

de « phasing-in », seuls 85 % des véhicules, et plus précisément ceux présentant<br />

les émissions de CO 2<br />

les plus basses, seront pris en compte pour<br />

le calcul des valeurs cibles en 2020. Cette proportion passera à 90 % en<br />

2021, puis à 95 % en 2022. Par ailleurs, les importateurs pourront également<br />

décompter durant ces trois années des « supercrédits » pour les<br />

véhicules particulièrement respectueux de l’environnement avec des<br />

émissions de CO 2<br />

très basses. Durant les années de référence 2020 à<br />

2022, les véhicules avec moins de 50 g de CO 2<br />

/km seront ainsi comptés<br />

2 fois, puis 1,67 fois et enfin 1,33 fois en 2022.<br />

Cela explique aussi les efforts des importateurs pour mettre sur le marché<br />

davantage de véhicules totalement ou au moins partiellement électriques.<br />

« La branche est consciente que le passage à l’électrique est<br />

incontournable », explique Andreas Burgener, directeur d’auto-suisse.<br />

« Mais il ne faut pas oublier que l’électricité et l’hydrogène doivent être<br />

produits sans empreinte carbone. Si c’est le cas, il faut aussi en tenir<br />

compte dans le bilan carbone. » L’association des importateurs constate<br />

de plus que la Suisse doit bien plus réduire ses émissions de CO 2<br />

que<br />

l’UE durant le même laps de temps. Enfin, rien qu’en raison de la proportion<br />

plus élevée de 4x4 parmi les nouveaux véhicules, la Suisse part<br />

déjà avec des émissions de CO 2<br />

plus élevées. Selon auto-suisse, avec<br />

des efforts identiques à ceux de l’UE, la Suisse n’atteindra donc la valeur<br />

moyenne de 95 g/km qu’en 2025. Jusque-là, les importateurs devront<br />

s’attendre chaque année à des amendes salées pour le dépassement<br />

des valeurs cibles.<br />

Questions à Morten Hannesbo, CEO d’Amag Group SA<br />

Monsieur Hannesbo, avec l’objectif « 10/20 », auto-suisse a souhaité<br />

mettre plus de voitures électriques sur les routes. Comment cette<br />

stratégie fonctionne-t-elle pour le groupe Amag ?<br />

Morten Hannesbo, CEO d’Amag Group SA : Nos fabricants ont annoncé<br />

des véhicules électriques très intéressants pour 2020, à l’image du<br />

modèle ID.3, proposé à un prix attrayant. Nous attendons aussi de<br />

nouveaux modèles hybrides rechargeables. Je suis donc optimiste et je<br />

pense que nous atteindrons l’objectif d’ici la fin 2020.<br />

Les amendes liées au CO 2<br />

se sont élevées à plus de 31,1 millions de<br />

francs en 2018. En <strong>2019</strong>, la valeur cible de 130 g de CO 2<br />

/km n’a pas<br />

changé. Partez-vous du principe que les sanctions de près de 820 000<br />

francs resteront, elles aussi, au même niveau pour le groupe Amag ?<br />

Notre objectif est de ne pas avoir à payer de taxes d’incitation avec<br />

nos marques. Nous avons cependant un groupement d’émissions avec<br />

toutes les marques de Volkswagen AG. En 2018, nous avons dû payer<br />

tout juste un million de francs de taxes d’incitation. Ce montant sera<br />

plus élevé en <strong>2019</strong>.<br />

À partir de 2020, la valeur cible moyenne sera abaissée de 130<br />

à 95 g de CO 2<br />

/km : comment planifiez-vous votre flotte pour éviter<br />

des amendes salées ?<br />

L’année 2020 constituera effectivement aussi un grand défi pour nous.<br />

Nous nous attendons bien évidemment à ce que les nouveaux VEB et<br />

Suite en page 46<br />

Et pour couronner le tout, les ventes de diesel ont massivement reculé<br />

en Suisse en <strong>2019</strong> et la stratégie « 10/20 » très ambitieuse d’auto-suisse<br />

aura donc une incidence plus faible. Cette stratégie prévoit qu’une voiture<br />

neuve sur dix soit électrique (VEB) ou hybride rechargeable (Plugin-Hybrid,<br />

PHEV) en 2020 en Suisse. Seules cette électrification nette du<br />

trafic individuel motorisé et la croissance des propulsions alternatives,<br />

comme le GNC ou les moteurs hybrides, aideront les importateurs à atteindre<br />

les valeurs cibles souhaitées.<br />

Il est primordial que les clients optent encore plus, dès 2020, pour<br />

des véhicules avec des émissions de CO 2<br />

plus basses. Sans cela, des<br />

amendes plus conséquentes s’abattront sur les importateurs l’année suivante<br />

et finiront tôt ou tard par se répercuter sur les prix pratiqués. Il<br />

est en effet impossible pour les fabricants et les importateurs de payer<br />

eux-mêmes des millions sur le long terme. Ils devront les répartir en<br />

réduisant les marges des commerces et à travers des augmentations de<br />

prix pour les clients. Et le fait que les montants ainsi récoltés terminent<br />

leur course dans le Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération<br />

(FORTA) n’est qu’une bien maigre consolation.<br />

Afin de connaître plus précisément les amendes auxquelles la branche<br />

doit s’attendre en 2020, <strong>AUTOINSIDE</strong> s’est entretenu avec Morten<br />

Hannesbo, CEO d’Amag Group SA, et Marcel Guerry, directeur du<br />

groupe Emil Frey Suisse.<br />

Morten Hannesbo, CEO d’Amag Group SA, a pour objectif que ses marques n’aient à<br />

payer aucune taxe d’incitation.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>45


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

PHEV aient une influence conséquente. Mais nous aurons aussi une<br />

mission importante, celle de rendre alléchantes pour le client ces technologies<br />

et les autres motorisations efficientes. Nous devrons agir ici<br />

sur tous les plans.<br />

N’êtes-vous pas incité à immatriculer encore des véhicules à fortes<br />

émissions de CO 2<br />

à la fin <strong>2019</strong>, afin de compenser les objectifs renforcés<br />

avec un montant de 109 francs dès le premier gramme à partir<br />

de 2020 et d’éviter ainsi des amendes plus élevées ?<br />

De telles actions ont toujours leurs avantages et leurs inconvénients.<br />

Chaque voiture immatriculée au préalable enregistre aussi une perte de<br />

valeur si elle ne peut être vendue que plus tard. Nous réfléchirons donc<br />

dans le détail à ce type d’activités et ne les prendrons sans doute pas<br />

en considération.<br />

Les clients se laissent séduire petit à petit par les voitures électriques et<br />

au GNC, mais les SUV et les 4x4 sont toujours très appréciés des Suisses.<br />

Comment pensez-vous guider le client pour éviter des amendes ?<br />

Les SUV et les 4x4 deviennent eux aussi de plus en plus efficients. Nos<br />

partenaires de marques auront sûrement pour tâche de définir précisément<br />

les besoins des clients et de leur présenter des alternatives en<br />

conséquence. Sans compter qu’une grande partie des nouvelles voitures<br />

électriques de Volkswagen disposent aussi d’une traction intégrale et<br />

qu’il ne s’agit donc pas obligatoirement d’un conflit d’objectifs.<br />

Qui passera à la caisse pour payer les amendes ? En tant qu’importateur<br />

et garagiste, vous pouvez bien sûr adapter, par exemple, les<br />

marges des garagistes, mais vous reportez ainsi les sanctions sur<br />

les régions et sur vos propres succursales Amag…<br />

Ni Amag en tant qu’importateur, ni les garagistes ne fabriquent les véhicules<br />

proposés à la vente. Selon un accord passé entre Amag et Volkswagen<br />

AG, qui a intérêt à ce que toutes les marques se retrouvent dans<br />

un groupement d’émissions, le fabricant assume les sanctions en cas<br />

de besoin. Mais c’est aussi dans l’intérêt du fabricant que les dépenses<br />

restent aussi faibles que possible. Des augmentations de prix seront<br />

donc vraisemblablement inévitables pour certains modèles.<br />

Marcel Guerry, directeur du groupe Emil Frey Suisse<br />

Monsieur Guerry, avec l’objectif « 10/20 », auto-suisse a souhaité<br />

mettre plus de voitures électriques sur les routes. Comment cette<br />

stratégie fonctionne-t-elle pour le groupe Emil Frey ?<br />

Marcel Guerry, directeur du groupe Emil Frey Suisse : Aujourd’hui,<br />

le groupe Emil Frey vend près de 40 % de tous les véhicules à faibles<br />

émissions (hybrides / hybrides rechargeables / VEB) en Suisse, selon les<br />

chiffres d’auto-suisse.<br />

Les amendes liées au CO 2<br />

se sont élevées à plus de 31,1 millions de<br />

francs en 2018. En <strong>2019</strong>, la valeur cible de 130 g de CO 2<br />

/km n’a pas<br />

changé. Partez-vous du principe que les sanctions resteront, elles<br />

aussi, au même niveau pour le groupe Emil Frey ?<br />

L’assortiment mixte de notre groupe nous permet de partir du principe<br />

que nous ne connaîtrons aucune sanction en <strong>2019</strong>.<br />

À partir de 2020, la valeur cible moyenne sera abaissée de 130 à<br />

95 g de CO 2<br />

/km : comment planifiez-vous votre flotte pour éviter des<br />

amendes salées ?<br />

Marcel Guerry, directeur du groupe Emil Frey Suisse, part aussi du principe que son<br />

groupe n’aura pas à payer de sanctions.<br />

En principe, le client décide de ce qu’il veut. Nous essayons de planifier<br />

le mieux possible notre assortiment avec les produits disponibles. Ce<br />

n’est pas simple, car les batteries se font rares chez les fabricants dans<br />

toute l’Europe.<br />

N’êtes-vous pas incité à immatriculer encore des véhicules à fortes<br />

émissions de CO 2<br />

à la fin <strong>2019</strong>, afin de compenser les objectifs renforcés<br />

avec un montant de 109 francs dès le premier gramme à partir<br />

de 2020 et d’éviter ainsi des amendes plus élevées ?<br />

Nous pourrions y être incités. Cela coûte dans tous les cas trop cher, qu’il<br />

s’agisse des amortissements non nécessaires ou des sanctions en 2020.<br />

Les clients se laissent séduire petit à petit par les voitures électriques,<br />

mais les SUV et les 4x4 sont toujours très appréciés des<br />

Suisses. Comment pensez-vous guider le client pour éviter des<br />

amendes ?<br />

Nous sommes une entreprise commerciale et de services. Nous ne nous<br />

considérons pas comme des éducateurs. Au final, c’est le client qui décide<br />

ce dont il a besoin dans son quotidien. Une personne qui habite<br />

dans des régions montagneuses choisira plutôt un 4x4.<br />

Qui passera à la caisse pour payer les amendes ? En tant qu’importateur<br />

et garagiste, vous pouvez bien sûr adapter par exemple les<br />

marges des garagistes, mais vous reportez ainsi les sanctions dans<br />

les régions et sur vos propres succursales Emil Frey …<br />

Les importateurs passeront à la caisse. Et comme ni les importateurs, ni les<br />

garagistes ne peuvent payer les amendes avec leurs marges, nous devrons<br />

tous, en tant que citoyennes et citoyens suisses et en tant que clientes et<br />

clients, compter avec des adaptations de prix ponctuelles, comme c’est le<br />

cas avec la taxe CO 2<br />

sur les billets d’avion et les éventuelles hausses du prix<br />

de l’essence et du diesel. Au final, nous avons tous approuvé cette loi. <<br />

46<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Assemblée d’automne au centre de formation de Sissach<br />

> Conférences spécialisées, apéritif dînatoire et discussions sur le quotidien dans la branche automobile.<br />

mb. L’assemblée d’automne s’est tenue pour la<br />

troisième fois déjà, fin octobre, dans les ateliers<br />

du centre de formation de la section des<br />

deux Bâle de l’UPSA à Sissach. Près de 50 participants<br />

ont écouté l’exposé d’Elias Schäfer,<br />

de Smart Regio Basel, qui a abordé des thèmes<br />

comme la régulation du trafic intelligente, la<br />

mobilité électrique, les réseaux de transports<br />

publics intelligents et la logistique urbaine, ainsi<br />

que celui d’Olivier Maeder, de l’UPSA Suisse,<br />

sur la « stratégie en matière de formation professionnelle<br />

2030 ».<br />

2030. Les changements dans la société et sur<br />

le marché du travail ont des incidences sur la<br />

formation professionnelle. Les grandes tendances<br />

telles que la numérisation, une mobilité<br />

professionnelle croissante ou la mutation<br />

démographique représentent des nouveaux défis<br />

pour les professionnels et les entreprises,<br />

et elles doivent être reconnues à temps. L’UP-<br />

SA a développé et élaboré sa stratégie de formation<br />

professionnelle, dérivée de la stratégie<br />

de base, de façon à répondre aux besoins de<br />

ses membres.<br />

Le président René Degen a accueilli l’invitée-surprise<br />

Svenja Fuchs, mécatronicienne<br />

d’automobiles, qui figure parmi les dixfinalistes<br />

du concours d’« apprenti de l’année<br />

<strong>2019</strong> ». Lors du barbecue qui a suivi, les participants<br />

ont terminé cette soirée bien méritée<br />

et riche en enseignements en discutant des<br />

thèmes abordés et de leur quotidien. <<br />

Dans son exposé, Elias Schäfer a évoqué le<br />

comportement de mobilité de la population<br />

suisse. Il a présenté entre autres des projets actuels<br />

tels que le smart parking (un système de<br />

parking piloté par capteurs). En tant qu’association<br />

indépendante, Smart Regio Basel soutient,<br />

en collaboration avec ses membres et ses<br />

partenaires de l’économie, de l’administration<br />

et de la science, le développement d’une région<br />

bâloise « intelligente ». Elle informe la population<br />

et les diverses parties prenantes sur<br />

le concept de Smart City, élabore avec les acteurs<br />

importants les standards techniques ou<br />

liés aux procédures, assure la cohérence entre<br />

les différents projets de Smart City dans la région,<br />

développe ses propres projets et les accompagne<br />

dans leur réalisation.<br />

Ce fut ensuite au tour d’Olivier Maeder de parler<br />

de la stratégie de formation professionnelle<br />

Elias Schäfer a parlé du comportement de mobilité de la population.<br />

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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>47


ASSOCIATION & SECTIONS<br />

Journée historique pour les métiers vaudois de la mécanique<br />

> La section UPSA Vaud se prépare à affronter l’avenir.<br />

Alexandre Oulevey (UPSA Vaud), Nicolas Leuba (président UPSA Vaud), Alain Lapaire (Retraites Populaires), Didier Rickli (notaire) et Thierry Pelichet (Retraites Populaires).<br />

(Photo : Valdemar Verissimo)<br />

Vendredi 28 septembre sera à marquer d’une<br />

pierre blanche pour notre association, la section<br />

vaudoise de l’UPSA (Union professionnelle<br />

suisse de l’automobile, section Vaud). D’une<br />

part elle a pu finaliser la vente du terrain de<br />

son Centre actuel avec un partenaire solide<br />

s’agissant de Retraites Populaires, et d’autre<br />

part elle a acquis le terrain qui accueillera son<br />

nouveau Centre de formation à Y-PARC, avec<br />

le soutien de sa propre caisse de pension, le<br />

FP-Garages. Ce Centre abritera également les<br />

métiers dispensés par le GIM, ainsi que ceux<br />

de 2roues Suisse, section romande. Il sera le<br />

plus important lieu de formation de la mécanique<br />

dans le canton.<br />

Vendredi dernier, un partenariat à long terme<br />

a été scellé entre Retraites Populaires et l’UPSA<br />

Vaud. Un acte de vente a été signé devant notaire<br />

par les deux parties qui fera de Retraites<br />

Populaires, d’ici environ trois ans, le nouveau<br />

propriétaire du terrain de l’actuel Centre de formation<br />

de l’UPSA Vaud, situé au centre d’Yverdon-les-Bains.<br />

En effet, cet emplacement ne<br />

sera à terme plus adapté pour répondre aux besoins<br />

des formations nécessitant d’implémenter<br />

les technologies futures. Il est toutefois<br />

idéalement situé, se trouvant au sein du nouveau<br />

plan de quartier que les autorités d’Yverdon<br />

ont dévoilé il y a quelques temps, ce qui a<br />

su motiver l’intérêt de l’investisseur immobilier.<br />

L’UPSA Vaud s’installera à Y-PARC dans le futur<br />

bâtiment qu’elle s’apprête à partager avec<br />

deux autres associations, soit le GIM-CH (Groupement<br />

suisse de l’industrie mécanique), ainsi<br />

que 2roues Suisse-section romande. Des<br />

conventions ont été signées au préalable. Ensemble,<br />

ces trois importantes branches formeront<br />

la « Maison de la mécanique ».<br />

Le Fonds de prévoyance des garagistes vaudois<br />

soutient cet important projet en signant<br />

une promesse de vente et d’achat pour le terrain<br />

sur le site d’Y-PARC, octroyant ensuite un<br />

droit de superficie aux associations concernées.<br />

Les documents y relatifs ont tous été signés ce<br />

même jour devant notaire par toutes les parties<br />

en présence, soit la section vaudoise de l’UP-<br />

SA, le GIM-CH, le Fonds de prévoyance des garages<br />

vaudois, l’ECA, la Commune d’Yverdonles-Bains<br />

et le canton de Vaud.<br />

Ces importants engagements permettront, d’ici<br />

trois ans et au-delà, aux métiers de la mécanique<br />

de faire face de manière positive à leurs<br />

constantes mutations et aux profondes évolutions<br />

qui ne manqueront pas de se produire.<br />

Les nouveaux équipements et infrastructures<br />

prévus sauront être à la hauteur des besoins et<br />

attentes en la matière, correspondant aux critères<br />

du site s’agissant des technologies du futur<br />

et des recherches et développements en la<br />

matière. Des synergies pourront même être envisagées<br />

avec des Start up implantées à Y-Parc.<br />

Ces signatures déterminantes ayant été engagées,<br />

il s’agit aujourd’hui que le Canton, auprès<br />

duquel les parties concernées ont déposé un<br />

dossier complet de demande pour un soutien<br />

financier circonstancié, prenne position via<br />

Mme la Conseillère d’Etat Cesla Amarelle et<br />

le M. le Conseiller d’Etat Philippe Leuba, tous<br />

deux directement interpellés.<br />

En effet, une aide directe des autorités est indispensable<br />

pour que le nouveau Centre de formation<br />

puisse être dimensionné de telle sorte<br />

qu’il accueille un plus grand nombre d’apprentis<br />

à l’horizon 2030. D’ici décembre prochain, le<br />

bureau d’architecture mandaté devrait pouvoir<br />

déposer la demande de permis de construire. <<br />

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Tout ce qu’il faut savoir sur le comportement<br />

des chercheurs d’emploi<br />

Les plates-formes d’emploi restent le canal de prédilection quand il s’agit de chercher un nouvel emploi en Suisse. C’est ce<br />

que montrent les résultats de la dernière étude sur le marché de l’emploi <strong>2019</strong> menée par JobCloud (jobs.ch / jobup.ch), en<br />

collaboration avec l’institut LINK. Nous avons résumé les résultats les plus importants de cette étude.<br />

Les canaux les plus populaires pour<br />

les personnes en recherche d’emploi<br />

pd. Le premier canal utilisé pour la recherche<br />

d’emploi reste les plates-formes en ligne : 70 %<br />

des sondés les utilisent régulièrement. Le site<br />

web des entreprises et le réseau personnel<br />

jouent également un rôle important. En Suisse<br />

romande, les contacts ont toutefois plus d’importance<br />

qu’en Suisse alémanique, où ils sont<br />

46 % à exploiter leurs contacts personnels<br />

comme leurs amis ou leurs collègues, contre<br />

55 % chez les Romands. Les journaux sont quant<br />

à eux moins utilisés pour la recherche d’emploi.<br />

jobup.ch, plate-forme préférée<br />

En Suisse romande, jobup.ch reste la plateforme<br />

d’emploi la plus connue et la plus appréciée.<br />

En effet, c’est la première plate-forme<br />

à laquelle les sondés pensent spontanément<br />

(notoriété spontanée) et la plus souvent citée<br />

comme plate-forme préférée.<br />

La recherche d’emploi comme état<br />

permanent<br />

Toujours plus de personnes recherchent<br />

un emploi de façon active ou passive, et ce<br />

qu’elles soient déjà engagées dans une relation<br />

de travail ou non. Si en 2010, les personnes<br />

en recherche d’emploi étaient encore 44 %,<br />

elles ne sont plus que 39 % en <strong>2019</strong>. Cette année,<br />

28 % d’entre elles se disent ouvertes à un<br />

nouveau défi (contre 20 % en 2010) et environ<br />

19 % ont envoyé au moins un dossier de candidature<br />

(contre 15 % en 2010).<br />

Le salaire est le premier motif pour<br />

changer d’emploi<br />

Une personne qui décide de chercher un emploi<br />

le fait en premier lieu pour gagner plus.<br />

Le salaire est un facteur déterminant aussi<br />

bien pour les hommes que pour les femmes.<br />

Un autre facteur de motivation presque aussi<br />

important est l’envie d’un changement fondamental<br />

dans sa vie professionnelle. À l’inverse,<br />

voici les raisons principales qui poussent les<br />

personnes à ne pas chercher de nouvel emploi :<br />

une bonne entente avec ses collègues et la satisfaction<br />

quant aux tâches confiées.<br />

Les employés sont prêts à<br />

s’engager sur le long terme<br />

Selon les résultats de cette dernière étude, les<br />

travailleurs peuvent tout à fait envisager de travailler<br />

pendant cinq ans ou plus pour le même<br />

employeur. En effet, 9 employés sur 10 (86 %)<br />

se déclarent disposés à s’engager sur le long<br />

terme, et ce aussi bien chez les jeunes employés<br />

que chez les plus âgés.<br />

Les trajets sont acceptés<br />

Selon l’Office fédéral de la statistique, les<br />

Suisses parcourent en moyenne un trajet<br />

d’environ 30 minutes pour se rendre au travail.<br />

Pour 90 % des travailleurs et étudiants<br />

suisses, les trajets font partie du quotidien.<br />

Environ 71 % d’entre eux doivent quitter leur<br />

commune de domicile pour se rendre à leur<br />

travail. La pendularité semble donc ne pas<br />

être un problème pour les Suisses : 44 % des<br />

sondés sont prêts à voyager jusqu’à une heure<br />

par trajet et 13 % même plus d’une heure.<br />

Leader sur le marché de l’emploi en ligne<br />

suisse et forte d’une expérience de plus de 20<br />

ans, JobCloud exploite entre autres jobup.ch<br />

et jobs.ch, les plates-formes d’emploi préférées<br />

en Suisse romande et en Suisse alémanique.<br />

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de plus amples informations, des conseils, des<br />

check-lists et des articles sur les thèmes du recrutement<br />

et de la politique des RH. <<br />

Trouvez tous les résultats de cette<br />

étude sur le marché de l’emploi <strong>2019</strong><br />

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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>49


TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />

Journée de la branche Avenergy Suisse<br />

L’hydrogène, complément<br />

des combustibles fossiles<br />

Dans la lutte contre les émissions de CO 2<br />

, l’hydrogène est appelé à compléter le rôle des combustibles fossiles actuels.<br />

C’est la raison pour laquelle Avenergy Suisse a consacré sa Journée de la branche à la mobilité à l’hydrogène. André Bissegger<br />

Partenaire de l’association pro Mobilité H2<br />

Suisse, Avenergy Suisse (qui portait le nom<br />

d’« Union Pétrolière » jusqu’à cet été) entend<br />

accélérer la diffusion de la technologie de l’hydrogène.<br />

Les membres d’Avenergy Suisse s’engagent<br />

depuis longtemps déjà pour l’acquisition<br />

et la commercialisation de biocarburants<br />

renouvelables, dont l’hydrogène fait partie.<br />

La mobilité à l’hydrogène suscite énormément<br />

d’intérêt, comme on a pu le constater fin octobre<br />

à Zurich : Avenergy Suisse a offert à la<br />

technologie H2 une plate-forme exceptionnelle<br />

en y consacrant entièrement la Journée<br />

de la branche. « Cet événement ne doit<br />

pas se transformer en concert de louanges »,<br />

a déclaré Roland Bilang, directeur d’Avernergy<br />

Suisse, en guise d’introduction. « Notre objectif<br />

est de réfléchir à cette technologie et de<br />

mettre en lumière autant de facettes que possible<br />

de l’hydrogène. »<br />

Plusieurs intervenants venus de Suisse et d’ailleurs<br />

se sont ensuite emparés du sujet, notamment<br />

Christian Bach, chef du laboratoire Automotive<br />

Powertrain Technologies à l’Empa,<br />

Nikolas Iwan, directeur de H2 Mobility pour<br />

l’Allemagne, Roger Hausammann, responsable<br />

technique chez Coop Mineraloel AG, et Marcel<br />

Guerry, membre de la direction d’Emil Frey SA<br />

et directeur pour la Suisse. Ils se sont penchés,<br />

entre autres, sur la situation actuelle et son évolution<br />

en Suisse et dans les pays voisins ainsi<br />

que sur les enjeux du point de vue de l’économie<br />

des transports et des constructeurs automobiles.<br />

Les défis à relever lors de la construction<br />

d’une station-service à l’hydrogène ont également<br />

été abordés.<br />

Tous les intervenants étaient d’accord pour<br />

dire que l’hydrogène renouvelable est un élément<br />

clé de la décarbonisation. Comme l’a expliqué<br />

Rolf Huber, directeur de H2 Energy SA,<br />

la Suisse fait même figure de précurseur au plan<br />

mondial pour ce qui est de la commercialisation<br />

de la technologie de l’hydrogène. Il estime que<br />

d’ici à 2023, le pays comptera entre 40 et 50 stations-service<br />

à l’hydrogène.<br />

Christian Bach a profité de l’occasion pour informer<br />

les représentants de la branche présents,<br />

qui étaient plus de 200, sur les différentes technologies<br />

de propulsion, en expliquant que chacune<br />

d’elles a son marché. Les véhicules électriques,<br />

par exemple, sont idéaux en ville, tandis<br />

que les carburants synthétiques se prêtent très<br />

bien aux plus longues distances. « Il est certain<br />

que l’hydrogène trouvera sa place », a-t-il déclaré.<br />

Toutefois, ce n’est pas le concept de propulsion<br />

qui est déterminant pour la réduction<br />

des émissions de CO 2<br />

, mais l’énergie qui l’alimente.<br />

Et concernant les énergies renouvelables<br />

justement, il s’agit d’utiliser celles qui ne<br />

50<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />

peuvent pas l’être dans d’autres secteurs énergétiques,<br />

par exemple le rayonnement solaire<br />

encore inexploité dans les régions désertiques.<br />

Si l’on considère la surface que couvrent les déserts<br />

sur la terre, il n’y a pas de problème énergétique.<br />

« Mais l’énergie n’est pas disponible sous<br />

la forme et à l’endroit que nous voulons. Nous<br />

devons réussir à la récolter là où personne n’en<br />

a besoin », a indiqué Christian Bach. La transformation<br />

des ressources dans le désert étant évidemment<br />

très ardue à cause du manque d’eau.<br />

Dans son exposé, Marcel Guerry a tenté de déterminer<br />

quel type de propulsion est le plus prometteur<br />

pour l’avenir. Une projection difficile.<br />

S’il considère l’hydrogène comme une véritable<br />

alternative aux véhicules purement électriques,<br />

il pense aussi « qu’on aura toujours besoin des<br />

types de propulsion classiques ces prochaines<br />

années ». Pourquoi ? Parce qu’en Suisse, dans de<br />

nombreuses régions, les stations-service d’hydrogène<br />

et les bornes de charge rapide ne feront<br />

pas leur apparition du jour au lendemain.<br />

« Les choses n’iront donc pas aussi vite que nous<br />

le souhaitons. »<br />

Les Suisses doivent aussi se regarder en face.<br />

« Ils aiment les grandes et belles voitures : le<br />

parc automobile suisse le prouve. Mais leur comportement<br />

aux urnes est différent de celui chez<br />

le concessionnaire. »<br />

Marcel Guerry a également critiqué la valeur limite<br />

européenne de CO 2<br />

reprise par la Suisse<br />

de 95 grammes par kilomètre, qui nécessite une<br />

réduction drastique en un bref laps de temps.<br />

« La Suisse connaît une toute autre situation que<br />

Daniel Hofer, président d’Avenergy Suisse, lors de la Journée de la branche, à Zurich. (Photo mise à disposition)<br />

l’UE : elle ne peut donc pas tout simplement reprendre<br />

cette valeur telle quelle », a-t-il souligné<br />

en exigeant des conditions équitables pour tous.<br />

L’intervenant prédit que les amendes, les fameuses<br />

pénalités, atteindront entre 500 et 800<br />

millions de francs. « Or, ni les importateurs, ni<br />

les garagistes ne sont en mesure de payer cela<br />

sur leurs marges. Par conséquent, les prix augmenteront.<br />

» Toutefois, si les prix grimpent de<br />

manière disproportionnée, le risque d’importation<br />

parallèle croît. C’est pourquoi il appelle<br />

chacun à faire preuve de raison et de mesure,<br />

et encourage la politique à adopter une feuille<br />

de route sensée pour promouvoir les technologies<br />

de propulsion pauvres en émissions de<br />

CO 2<br />

. « Les garagistes et les secteurs apparentés<br />

doivent aussi pouvoir s’en sortir. »<br />

Marcel Guerry s’est dit confiant dans l’évolution<br />

du service. « Avec les propulsions alternatives, il<br />

y aura des changements, mais aussi une période<br />

de transition. » En effet, de nombreux véhicules<br />

diesels et à essence sont encore en circulation.<br />

« La branche automobile est l’un des secteurs les<br />

plus compétitifs. Elle est capable de s’adapter petit<br />

à petit et de saisir les nouvelles opportunités<br />

qui s’offriront à elle. » <<br />

L’animateur Reto Brennwald, l’entrepreneur Martin Osterwalder (Osterwalder St. Gallen AG), la conseillère nationale PLR Doris Fiala, Christoph Schreyer (Office fédéral<br />

de l’énergie) et Marcel Guerry (Emil Frey SA) ont discuté des différents défis relatifs à la réduction des émissions de CO 2<br />

.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>51


TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />

Étiquette-énergie<br />

La nouvelle étiquette-énergie<br />

Une nouvelle étiquette-énergie sera introduite pour les voitures de tourisme au 1 er janvier 2020. Le poids à vide du véhicule<br />

ne sera notamment plus pris en considération dans ce cadre. Le Conseil fédéral a adopté la révision correspondante.<br />

abi/sco. Les principales modifications concernent<br />

des adaptations visuelles et de fond, mais aussi<br />

des modifications dans la méthode de calcul<br />

utilisée pour classer les catégories d’efficacité<br />

énergétique. Selon les déclarations faites mercredi<br />

par le Conseil fédéral, les indications<br />

de l’étiquette-énergie doivent ainsi être plus<br />

simples, plus lisibles et plus faciles à comprendre.<br />

« Cette simplification constitue une<br />

amélioration claire et va dans le sens de la<br />

branche et du constructeur », déclare Markus<br />

Peter, responsable Technique et environnement<br />

de l’UPSA.<br />

Le poids du véhicule à vide, qui était jusqu’à<br />

présent intégré à hauteur de 30 % dans le calcul<br />

de l’efficacité énergétique, ne sera désormais<br />

plus pris en considération. Le Conseil fédéral<br />

précise que seule la consommation d’énergie<br />

absolue, représentée par l’équivalent essence<br />

d’énergie primaire, est désormais déterminante.<br />

L’équivalent essence d’énergie primaire<br />

inclut la consommation d’énergie liée à la fourniture<br />

de carburant et d’électricité.<br />

Jusqu’à présent, il pouvait ainsi arriver qu’un<br />

SUV lourd consommant beaucoup de carburant<br />

et émettant beaucoup de CO 2<br />

obtienne<br />

une note tout aussi bonne voire meilleure<br />

qu’une petite voiture légère et économe.<br />

Le Land Rover Discovery Sport 2.0 TD4 qui<br />

pèse 2,2 tonnes obtenait ainsi un « F » malgré<br />

des émissions de CO 2<br />

de 169 grammes par<br />

kilomètre. La Honda Jazz 1.5-VTEC Dynamic<br />

était quant à elle classée dans la catégorie inférieure<br />

« G » malgré des émissions de 134 g/<br />

km seulement et un poids de près d’une tonne<br />

de moins. Une situation de nature à embrouiller<br />

le consommateur qui se basait entre autres<br />

sur les émissions de CO 2<br />

au moment de l’achat<br />

de son véhicule neuf. Le calcul utilisé jusqu’à<br />

présent faisait aussi froncer les sourcils des experts,<br />

car l’évaluation était ainsi faussée.<br />

dans la loi sur le CO 2<br />

se base sur les valeurs de<br />

mesure du NCEC alors que ce sont les valeurs<br />

WLTP qui sont utilisées pour l’étiquette-énergie.<br />

Cette différence est désormais prise en<br />

compte avec l’augmentation adoptée.<br />

« Le fait que cette valeur cible de 95 grammes<br />

de CO 2<br />

par kilomètre soit ainsi augmentée à<br />

115 grammes est aussi bien dans l’intérêt de la<br />

branche que de celui des clients finaux face aux<br />

sanctions financières pouvant être encourues »,<br />

constate Markus Peter.<br />

Néanmoins, l’UPSA attire l’attention sur les effets<br />

secondaires déplaisants liés aux nouvelles<br />

catégories d’efficience. Markus Peter : « Différents<br />

cantons utilisent l’efficience du véhicule<br />

pour calculer l’impôt automobile. On aura dans<br />

ce contexte des changements qui ne seront certainement<br />

pas dans l’intérêt du propriétaire automobile.<br />

»<br />

Markus Peter avertit également que les nouvelles<br />

catégories d’efficience énergétique devraient<br />

aussi avoir des conséquences pour de<br />

nombreux exploitants de flottes d’entreprises.<br />

« De nombreux exploitants de flotte achètent<br />

leurs véhicules en fonction de la consommation,<br />

des émissions de CO 2<br />

et de l’efficience<br />

énergétique. Si les catégories d’efficience énergétique<br />

changent pour 2020, certains véhicules<br />

risquent de ne plus pouvoir être achetés.<br />

» Dans ce domaine, l’UPSA conseille aux<br />

exploitants de flottes d’adapter à temps les règlements<br />

sur les véhicules de fonction.<br />

Le Conseil fédéral a par ailleurs doublé la part<br />

biogène reconnue du mélange de carburants<br />

composé de gaz naturel et de biogaz qui sera<br />

fixée à 20 % dès la nouvelle année.<br />

La révision a également des conséquences dans<br />

le domaine de la publicité pour les voitures de<br />

tourisme : à l’avenir, seules la consommation<br />

d’énergie, les émissions de CO 2<br />

et la catégorie<br />

d’efficacité énergétique devront être indiquées.<br />

Désormais, la catégorie d’efficacité énergétique<br />

sera quant à elle illustrée en plus au moyen de<br />

l’échelle de flèches en couleur. Ceci concerne<br />

aussi la publicité en ligne. <<br />

Les valeurs cibles de CO 2<br />

ont également été<br />

modifiées : selon le communiqué, la valeur<br />

cible à indiquer est augmentée de 21 % par rapport<br />

à celle figurant dans la loi sur le CO 2<br />

. La<br />

raison est la suivante : la valeur cible de CO 2<br />

Voilà à quoi ressemblera la nouvelle<br />

étiquette-énergie selon le Conseil fédéral.<br />

On remarquera le nouveau code QR qui renvoie<br />

vers le catalogue consommation en ligne.<br />

52<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


SPONSORED CONTENT<br />

Auto-i-dat / Le marché automobile<br />

Le marché des données du cycle de vie<br />

Chaque véhicule a une histoire qu’il n’est pas toujours possible de retracer. L’association cardossier entend changer<br />

la donne et permettre à la branche de gagner de l’argent à partir de ses données. Tous les acteurs du marché pourront<br />

déposer leurs informations sur un véhicule dans cardossier, et en obtenir s’ils sont membres.<br />

pd. Même s’il n’est pas encore très connu, ce<br />

projet revêt un potentiel non négligeable : celui<br />

de modifier durablement le flux d’informations<br />

dans le commerce d’automobiles. Les<br />

garagistes et leurs clients peuvent eux aussi bénéficier<br />

des avantages de ce projet de plusieurs<br />

manières : cardossier donne un plus large aperçu<br />

du commerce automobile puisque la provenance,<br />

l’historique et les éventuels problèmes<br />

du véhicule peuvent être rapportés de manière<br />

fiable et détaillée tout au long de son cycle de<br />

vie (comme les exportations et les réimportations,<br />

les éventuels dommages intégraux dits<br />

« réparés » ou encore le vrai kilométrage).<br />

cardossier est un projet stratégique encore au<br />

stade de la création. Toutes les branches en lien<br />

avec l’automobile sont représentées au sein de<br />

l’association et pourront, grâce à la nouvelle<br />

plate-forme, numériser et optimiser leurs processus<br />

ainsi que vendre leurs données. Chaque<br />

représentant pourra s’impliquer et proposer à<br />

la vente, de façon autonome, les données dont<br />

il dispose. Ensemble, nous transformerons ainsi<br />

de simples données en informations utiles.<br />

« Autrement dit, il s’agit d’une base de données<br />

décentralisée qui recense les données des véhicules<br />

de manière sécurisée dans la blockchain,<br />

en empêchant toute modification », explique<br />

Wolfgang Schinagl, directeur d’auto-i-dat ag,<br />

une entreprise qui fait partie des membres fondateurs<br />

de l’association.<br />

Franziska Füglistaler, CEO de cardossier, compare<br />

ce projet à un ensemble (numérique)<br />

de terres, tel qu’un alpage, qui serait géré de<br />

concert par une communauté d’agriculteurs :<br />

« Ce n’est pas l’ensemble de terres en lui-même<br />

qui génère des profits, mais les vaches et le<br />

fromage de chacun des agriculteurs. » Dans le<br />

fonctionnement de cardossier, les vaches et le<br />

fromage correspondent aux données exploitables<br />

permettant aux membres de générer un<br />

chiffre d’affaires et de diminuer leurs coûts.<br />

Ainsi, mettre à la vente des données utiles à<br />

d’autres sera désormais lucratif.<br />

La plate-forme cardossier.ch sera lancée à la fin<br />

du premier trimestre 2020 avec une première<br />

fonctionnalité. <<br />

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Colonne<br />

Le plaisir est de mise<br />

Dario Cologna est champion du monde, il a remporté quatre titres olympiques,<br />

la Coupe du monde à quatre reprises et il est l’un des meilleurs fondeurs de<br />

tous les temps. Le Grison de 33 ans exerce la fonction d’« ambassadeur UPSA<br />

de l’efficacité et des performances exceptionnelles ». Dans une série d’articles<br />

en quatre parties, il donne sa recette pour se hisser au sommet et explique<br />

comment il réussit à garder son niveau dans sa vie de sportif.<br />

Aujourd’hui : les axes stratégiques et l’établissement de priorités.<br />

54<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FORMATION<br />

« Un sportif professionnel doit faire preuve de beaucoup de discipline et<br />

de persévérance et ce, durant de nombreuses années. Mais cela ne signifie<br />

pas pour autant qu’il doit renoncer à tout. J’aime boire un verre de<br />

vin de temps en temps par exemple, mais seulement au bon moment.<br />

Après tout, un sportif a aussi le droit de profiter de la vie et de se faire<br />

plaisir. Il me faut de la discipline non seulement dans le cadre de mon<br />

alimentation, mais aussi dans l’organisation de mon temps libre. Je dois<br />

notamment planifier mes vacances en fonction du sport. Cela a une influence<br />

sur mon entourage et ma compagne, qui doivent se montrer très<br />

compréhensifs. Selon moi, cette discipline au bon moment est également<br />

nécessaire dans les métiers de l’automobile.<br />

En tant que jeune athlète, j’ai bénéficié de plus de liberté. Mais lorsque<br />

j’ai commencé mon ascension mondiale, je suis rapidement devenu plus<br />

rigoureux, mon objectif étant de rester le plus longtemps possible en tête<br />

du classement au ski de fond. Même si le sport passe toujours avant tout<br />

dans ma vie, j’ai essayé de trouver un juste équilibre. J’ai dû apprendre à<br />

déterminer ce qui est important, chose particulièrement difficile au début.<br />

Il y a bien entendu certaines choses que je ne pourrai faire qu’une<br />

fois ma carrière terminée, même si je souhaiterais déjà les faire maintenant.<br />

Malgré cela, je n’ai pas l’impression de rater quoi que ce soit. Et<br />

tant que j’atteins mes objectifs, je ne le vois pas comme un renoncement.<br />

C’est avec beaucoup d’ambition que je me suis fixé ces objectifs. Aussi,<br />

si le début de la saison ne se déroule pas comme prévu par exemple,<br />

je ne les adapte pas. J’essaie juste de ne pas me laisser contrarier. Tant<br />

qu’un événement majeur comme les Jeux olympiques n’est pas passé, je<br />

n’abandonne pas et fais tout pour réussir. Même si la saison est courte,<br />

il y a toujours des phases d’entraînement où je peux travailler sur moimême.<br />

Grâce à mon expérience, je sais maintenant ce dont j’ai besoin<br />

et comment je réagis à quoi. Cela me permet d’être plus efficace et de ne<br />

pas perdre de temps avec des choses inutiles dans mon cas.<br />

Pendant la course, je dois me montrer flexible. J’ai certes un plan de<br />

course en tête, mais mes adversaires aussi. Je dois donc être capable<br />

de réagir rapidement. Si je suis bien préparé et en forme, j’aurai plus de<br />

possibilités tactiques pendant l’épreuve. Je participe aux courses car j’y<br />

prends plaisir. Et cela devrait également s’appliquer à d’autres métiers.<br />

Je suis un compétiteur classique et j’adore les situations où il faut se<br />

battre et faire preuve de persévérance pour s’en sortir. Bien sûr, certaines<br />

courses sont perdues d’avance, lorsque l’on n’est pas assez en forme ou<br />

que le matériel est défaillant par exemple. Je me bats alors quand même<br />

jusqu’à l’arrivée car pour moi, c’est une question d’honneur que de terminer<br />

une course. »<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>55


FORMATION<br />

Les conseillers de vente automobile diplômés avec des représentants de l’UPSA et Patrick Ganière (à droite).<br />

Remise des brevets fédéraux de conseiller de vente automobile et de conseiller de service à la clientèle<br />

Bien parés pour l’avenir<br />

Trente-deux conseillers de vente automobile et 21 conseillers de service à la clientèle ont reçu leur brevet fédéral<br />

jeudi. Ils ont été récompensés pour leurs performances à l’occasion d’une cérémonie festive. André Bissegger<br />

« La branche automobile a besoin de vous ! »<br />

Cette phrase a été prononcée et répétée presque<br />

comme un mantra par les différents orateurs.<br />

Elle montre bien l’importance et la valeur de<br />

ces jeunes professionnels qui ont suivi leur formation<br />

en cours d’emploi pendant plusieurs semestres.<br />

« Nous avons besoin d’employés qui<br />

fournissent un travail de qualité », a souligné<br />

Olivier Maeder, membre de la direction de l’UP-<br />

SA, lors de la cérémonie de remise des diplômes<br />

au centre d’événements d’Emil Frey Classics SA<br />

à Safenwil. « Vous apportez votre contribution<br />

et aidez ainsi notre branche et ses entreprises. »<br />

Pour M. Maeder, le temps et l’énergie investis ces<br />

derniers mois par les diplômées et diplômés leur<br />

ont également permis d’augmenter leur attractivité<br />

dans le monde du travail. « La majorité des<br />

employés détiendra à l’avenir un diplôme de degré<br />

tertiaire », a-t-il ajouté. « Avec votre diplôme,<br />

vous êtes désormais parés pour le futur. » Il a ensuite<br />

appelé les conseillères de vente automobile<br />

ainsi que les conseillères et conseillers de service<br />

à la clientèle fraîchement diplômés à appliquer<br />

maintenant les connaissances acquises pour devenir<br />

encore plus attrayants.<br />

Il leur a par ailleurs déjà présenté le cursus de<br />

perfectionnement qu’ils pourront suivre plus<br />

tard pour devenir gestionnaire d’entreprise diplômé.<br />

« Aujourd’hui, vous avez accompli une<br />

excellente performance. Mais ce n’est pas fini :<br />

tant que vous évoluerez dans la vie professionnelle,<br />

vous n’aurez jamais fini d’apprendre. »<br />

Après l’allocution de bienvenue de Thomas Jäggi,<br />

co-responsable de la formation professionnelle<br />

au sein de l’UPSA, Charles-Albert Hediger,<br />

membre du comité central de l’UPSA et responsable<br />

en son sein de la formation professionnelle,<br />

a transmis aux diplômés les félicitations<br />

du comité central et du président central Urs<br />

Wernli. M. Hediger a lui aussi appelé les diplômés<br />

à rester actifs et à partager avec leurs collègues<br />

les connaissances fraîchement acquises.<br />

Il a par ailleurs parlé des interactions qui existent<br />

au quotidien entre les conseillers de vente et les<br />

conseillers de service à la clientèle dans les ateliers.<br />

« Les conseillers de vente et les conseillers<br />

de service à la clientèle pensent parfois qu’ils ont<br />

chacun le job le plus important », a affirmé M.<br />

Hediger, lui-même garagiste. « Mais sans vendeur,<br />

il n’y a plus de voitures pour les services, et<br />

sans service à la clientèle compétent, il n’y a pas<br />

de fidélisation des clients. Tous deux ont donc<br />

un rôle important à jouer. »<br />

Peter Linder, président de la Commission assurance<br />

qualité (CAQ) CSC, a remis les diplômes<br />

aux conseillères et conseillers de service à la<br />

clientèle. « Je suis fier de vos performances »,<br />

a-t-il déclaré. « Poursuivez le chemin que vous<br />

avez choisi avec conviction et renforcez vos<br />

atouts face à la concurrence. » Il a ajouté que<br />

dans cet environnement, il fallait faire preuve<br />

de flexibilité, de persévérance et de capacité<br />

d’adaptation et pouvoir identifier rapidement<br />

les changements.<br />

Patrick Ganière, président de la Commission assurance<br />

qualité (CAQ) CVA, s’est joint aux félicitations.<br />

Il a interpellé les diplômés en leur<br />

déclarant que la branche était en constante évolution.<br />

Cela se voit notamment dans le Classic<br />

Car Museum. « Les techniques révolutionnaires<br />

d’hier finissent par être dépassées. » Les métiers<br />

de la branche automobile et les relations<br />

avec les clients évolueront aussi. « Aujourd’hui,<br />

un conseiller de vente automobile doit accompagner<br />

plusieurs générations de clients avec des besoins<br />

totalement différents et doit donc pouvoir<br />

s’adapter », a-t-il expliqué. La nouvelle génération<br />

qui s’informe sur Internet et qui souhaite simplement<br />

venir chercher une voiture toute prête<br />

franchira bientôt les portes des garages. « Mais le<br />

facteur humain reste le plus important », a souligné<br />

M. Ganière. « Grâce à votre formation, vous<br />

pouvez maîtriser cet environnement et servir les<br />

clients avec toute la fiabilité requise. » <<br />

56<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FORMATION<br />

Les conseillers de service à la clientèle diplômés entourés de représentants de l’UPSA et de Peter Linder (à gauche).<br />

Les nouveaux conseillers/ères de vente automobile avec BF<br />

Olivier Maeder, membre de la direction de l’UPSA , a scandé : « La branche<br />

automobile a besoin de vous. »<br />

Les meilleurs conseillers de vente automobile (de g. à d.). Ursin Simeon,<br />

Cordula Egli et David Loretan.<br />

Les meilleurs conseillers de service à la clientèle (de g. à d.). Kris Anliker,<br />

Tirza Hunkeler et Antoine Michelet.<br />

Aeschlimann Tim<br />

Affolter Nicolas<br />

Arnold Silvan<br />

Bachmann Cécile<br />

Battaglia Luca<br />

Bucher Roland<br />

Bullakaj Gjergj<br />

Cona Sarah<br />

Egli Cordula<br />

Eigenmann David<br />

Gabriel Mariano<br />

Girotto Fabio<br />

Hasenfratz Pascal<br />

Hofmann Ramon<br />

Kantharuban Athith<br />

Loretan David<br />

Manev Daniel<br />

Marra Davide<br />

Moser Nicola Mario<br />

Nyffeler Bianca<br />

Pugliese Diego Alessandro<br />

Romero Dario<br />

Schuler Christoph<br />

Schwarz Yanick<br />

Simeon Ursin<br />

Simone Luca<br />

Suter Adrian<br />

Szilagyi Nicola<br />

Tedesco Vincenzo<br />

Vogelsang Samuel<br />

Vosseler Manuel<br />

Wittwer Patrick<br />

Autohaus Thun-Nord AG, Steffisburg<br />

Kestenholz Automobil AG, Bâle<br />

Auto Roos AG, Uffikon<br />

Tartaruga AG, Kleinandelfingen<br />

Garage Gut AG, Maienfeld<br />

Sommerhalder-Rickli AG, Murgenthal<br />

EPPER Sursee-Zofingen AG, Sursee<br />

Kestenholz Automobil AG, Pratteln<br />

Garage Böhi AG, Liestal<br />

Wasserfluhgarage AG, Lichtensteig<br />

Wasserfluhgarage AG, Lichtensteig<br />

Garage du Jura SA, Biel/Bienne<br />

Bütikofer Automobile AG, Frauenfeld<br />

Bahnhofgarage Gasel AG, Gasel<br />

Emil Frey AG Autocenter, Safenwil<br />

Kestenholz Automobil AG, Pratteln<br />

Flückiger AG, Oftringen<br />

Garage P. Schweizer AG, Liestal<br />

Dähler Design & Technik GmbH, Belp<br />

Garage Nyffeler AG, Lichtensteig<br />

FCA Motor Village Switzerland SA, Zurich<br />

Garage Seewental AG, Duggingen<br />

Merenschwand AG<br />

Garage Fischer AG, Dietikon<br />

Swiss Import von Rotz AG, Will<br />

VI Véhicules industriels S.A,Saxon<br />

Mercedes-Benz Automobil AG, Berne<br />

Mercedes-Benz Automobil AG, Berne<br />

Neugut-Garage Flury AG, Wallisellen<br />

Garage Helbling AG, Rapperswil-Jona<br />

MB Auto Center Zug AG, Steinhausen<br />

Mercedes-Benz Automobil AG, Berne<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>57


FORMATION<br />

Les nouveaux conseillers / ères de service à la clientèle dans la branche automobile BF<br />

Aeschimann Michael<br />

Anliker Kris<br />

Bättig Patrick<br />

Benoit Laetitia<br />

Bruchez Charlotte<br />

Cimino Sandro<br />

Corpataux Cédric<br />

D’Incau Claudio<br />

Gilomen Nicola<br />

Gindroz Xavier<br />

Hilscher Marvin<br />

Hunkeler Tirza<br />

Keller Steven<br />

Krauer Doménique<br />

Mantel Noel<br />

Meier Marco<br />

Michelet Antoine<br />

Restori Yannick<br />

Selmani Besim<br />

Stocker Raphael<br />

Uhl Pascal<br />

Amag, Thoune<br />

Auto Bettschen, Steffisburg<br />

Volvo Group (Suisse) SA, Aclens<br />

Centre Porsche, Genève<br />

Garage Mistral Martigny SA, Martigny<br />

Amag, Dübendorf<br />

Amag, Fribourg<br />

Krapf AG, Weinfelden<br />

Auto Steiner AG, Rapperswil-Jona<br />

Iveco (Suisse) SA, Morges et Yverdon<br />

Christian Jakob AG, Saint-Gall<br />

Franz AG, Glaris<br />

Autocenter Senn AG, Bremgarten AG<br />

City Garage, Wettingen AG<br />

Hutter Dynamics AG, Winterthour<br />

Volvo Group (Schweiz) AG, Dällikon<br />

FR Amag, Bulle<br />

Franz AG, Glaris<br />

Larag SA Chablais, Monthey<br />

Auto Sidler AG, Sarnen<br />

Spider Cars GmbH, Ehrendingen<br />

Charles-Albert Hediger a transmis les félicitations du<br />

comité central.<br />

La partie conviviale autour de l’apéritif.<br />

58<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


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Caisse de pensions Mobil<br />

Rachat d’années de cotisations manquantes<br />

En effectuant un rachat dans leur caisse de<br />

pensions, les personnes assurées peuvent augmenter<br />

leur avoir de vieillesse et ainsi améliorer<br />

leurs prestations de vieillesse (rente/capital).<br />

Un autre avantage réside dans le fait que<br />

les rachats de cotisations peuvent être déduits<br />

du revenu imposable.<br />

Chaque personne assurée peut à tout moment<br />

demander à la CP Mobil un calcul pour un rachat<br />

éventuel. Un rachat d’années de contributions<br />

est affecté à la part surobligatoire de<br />

l’avoir de vieillesse et n’est possible que sur la<br />

part active (activité lucrative).<br />

Une fois le paiement crédité sur l’avoir de vieillesse,<br />

la CP Mobil délivre à la personne assurée,<br />

en plus du certificat de prévoyance, une<br />

« attestation concernant les cotisations de<br />

prévoyance ».<br />

Important :<br />

• Pour le calcul du rachat, la CP Mobil a<br />

besoin des informations et justificatifs<br />

requis par la loi conformément au formulaire<br />

« Formulaire de demande pour<br />

le rachat d’années de contributions »<br />

(disponible sur le site Internet pkmobil.<br />

ch ou sur demande).<br />

• Un rachat de contributions doit parvenir<br />

à la CP Mobil au plus tard le 31 décembre<br />

afin qu’une attestation fiscale<br />

pour l’année en cours puisse être établie.<br />

• Une attestation concernant les cotisations<br />

de prévoyance n’est délivrée que si<br />

le paiement est effectué par la personne<br />

assurée (paiement privé).<br />

• La responsabilité concernant la déductibilité<br />

fiscale incombe à la personne assurée.<br />

Avez-vous des questions ou souhaitez-vous<br />

de plus amples informations ? L’équipe de la<br />

CP Mobil se tient à votre entière disposition. <<br />

Pour plus d’informations, de formulaires<br />

et de mémentos : pkmobil.ch<br />

ESA<br />

L’ESA : le partenaire compétent et<br />

fiable en matière de lubrifiants<br />

Les garagistes trouvent pour chaque usage la<br />

bonne huile de moteur chez leur organisation<br />

d’achats ESA. Avec les marques Shell et Elf,<br />

l’ESA permet à ses clientes et clients d’acheter<br />

les huiles de moteur les plus modernes. Cellesci<br />

résultent des toutes dernières technologies et<br />

sont continuellement développées en collaboration<br />

avec des constructeurs automobiles renommés.<br />

Un autre atout pour le garagiste : avec<br />

ces deux marques, il sait convaincre ses clients,<br />

crée de la confiance et leur donne la garantie<br />

de n’utiliser que le meilleur pour et dans leur<br />

voiture.<br />

La marque interne ESALube jouit d’une grande<br />

popularité auprès du secteur des garages. L’huile<br />

de moteur est synonyme de qualité suisse<br />

pour un prix raisonnable. La gamme couvre les<br />

toutes dernières spécifications et est conforme<br />

aux homologations des constructeurs.<br />

La gamme de lubrifiants de l’ESA est large et<br />

pointue. C’est pourquoi l’organisation fournit<br />

divers autres produits en rapport avec le lubrifiant,<br />

tels que les filtres à huile, les pompes<br />

à fûts ou encore le très apprécié bar à huile.<br />

Ce dernier convient parfaitement aux garages<br />

multimarques utilisant plusieurs lubrifiants.<br />

L’ESA est implantée sur le marché suisse depuis<br />

de nombreuses années et s’est donné pour<br />

mission en tant que coopérative de promouvoir<br />

par toutes ses activités la performance économique<br />

de ses copropriétaires et clients. En<br />

tant que prestataire globale et unique interlocutrice,<br />

elle propose donc des solutions adaptées<br />

à chaque besoin spécifique dans tous les<br />

domaines, des biens de consommation aux<br />

biens d’investissement.<br />

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ou adressez-vous à votre succursale. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>59


FORMATION<br />

Séminaire des femmes de l’UPSA<br />

L’endroit où les femmes garagistes<br />

se rencontrent depuis 1992<br />

Les conférences spécialisées du Séminaire des femmes de l’UPSA suscitent l’engouement des participantes. Les aspects<br />

relationnels y sont également entretenus. <strong>AUTOINSIDE</strong> était présent lors de la 28 e édition à Appenzell. Un reportage sur l’art<br />

de mener des entretiens efficaces avec les collaborateurs et sur des personnes animées du même esprit et embarquées sur<br />

le même bateau. Carla Stampfli<br />

Lors du Séminaire des femmes à Appenzell, le conférencier Roland Gasche a révélé les secrets de la réussite d’un entretien avec les collaborateurs.<br />

Droit du travail, numérisation ou encore gestion<br />

du temps : les sujets abordés chaque année<br />

lors du Séminaire des femmes de l’UPSA<br />

sont nombreux. Et ils s’inscrivent dans l’air<br />

du temps : le Séminaire des femmes en est aujourd’hui<br />

à sa 28 e édition et jouit d’une grande<br />

popularité, comme le montre la visite d’AU-<br />

TOINSIDE à Appenzell.<br />

« Les sujets qui y sont abordés sont très inspirants.<br />

J’ai déjà pu glaner de nombreuses informations<br />

qui me seront utiles », déclare Hildi<br />

Huber, membre de la direction de Huber Nutzfahrzeuge<br />

AG à Sirnach, lors de la deuxième<br />

journée de formation. « Je suis heureuse de<br />

Hildi Huber, Nutzfahrzeuge<br />

AG Sirnach.<br />

m’être inscrite et recommande<br />

sans réserve<br />

le Séminaire<br />

des femmes. Je reviendrai<br />

sans doute<br />

l’année prochaine »,<br />

ajoute-t-elle en souriant.<br />

Outre le retour<br />

positif de Hildi<br />

Huber, d’autres participantes parmi les 26 au total<br />

sont également ravies du séminaire. Nous y<br />

reviendrons plus tard.<br />

Le Séminaire des femmes de l’UPSA s’adresse<br />

à toutes les femmes garagistes de Suisse alémanique<br />

qui assument des tâches administratives<br />

et de gestion du personnel souhaitant développer<br />

leur entreprise. La formation continue<br />

dure en général trois jours et a lieu une fois par<br />

an, à deux dates consécutives. Le « groupe de<br />

travail séminaire des femmes » de l’UPSA, au<br />

sein duquel siègent actuellement Susanne Leirer,<br />

Madeleine Maier, Irene Nyffeler, Ruth Johner<br />

et Esther Alfter-Würgler, est chargé de son<br />

organisation.<br />

Aujourd’hui, le thème « Entretien avec les collaborateurs<br />

: une obligation pénible ou une démarche<br />

efficace ? » est au programme à l’hôtel<br />

Säntis. En s’appuyant sur la théorie et des<br />

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Chez nous vous recevez des pièces détachées d‘origine de 14 marques de véhicules - tout d‘une seule source. Produits de<br />

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FORMATION<br />

exemples pratiques, l’intervenant Roland<br />

Gasche explique les facteurs dont il faut tenir<br />

compte pour concevoir un entretien efficace<br />

avec le collaborateur, et dont l’atelier et les collaborateurs<br />

peuvent tirer profit.<br />

Pour commencer, le conseiller en entreprise<br />

rappelle aux femmes garagistes les rôles d’un<br />

supérieur. « Un chef n’est pas juste un chef. Il<br />

est aussi un exemple et un coach », souligne Roland<br />

Gasche. « En gardant cette idée à l’esprit,<br />

votre tâche est de faire en sorte que l’environnement<br />

de travail soit motivant pour les collaborateurs.<br />

» Y contribuent notamment l’intégration<br />

et la reconnaissance. En cas de désaccord,<br />

un chef ne devrait pas discuter des collaborateurs,<br />

mais s’adresser directement à eux. Ici,<br />

tout comme pour l’entretien avec le collaborateur<br />

proprement dit, le principe suivant s’applique<br />

: « Faire preuve de fermeté tout en montrant<br />

sa reconnaissance. »<br />

Selon Roland Gasche, il faut prendre en compte<br />

plusieurs phases pour un échange réussi : la<br />

préparation, l’ouverture de l’entretien, la partie<br />

principale et le suivi. « Lors de l’entretien<br />

lui-même, il est important que le supérieur informe<br />

ses collaborateurs de leurs performances<br />

et que des mesures de développement ainsi<br />

que des objectifs réalistes soient convenus d’un<br />

commun accord », ajoute Roland Gasche. Il recommande<br />

aux participantes de chercher des<br />

solutions plutôt que de se focaliser sur les problèmes.<br />

Il termine en leur disant de veiller à<br />

adopter la bonne attitude : « Un chef doit parler<br />

d’égal à égal avec ses collaborateurs, tout le<br />

reste empêche le dialogue ! »<br />

Manuela Latzer, responsable<br />

de l’administration<br />

et du personnel<br />

auprès du<br />

garage Latzer AG à<br />

Gossau, tire un bilan<br />

positif de sa première<br />

participation :<br />

« Je trouve que les<br />

Manuela Latzer, Garage<br />

Latzer AG Gossau.<br />

thèmes abordés sont intéressants et que les<br />

contributions sont très utiles pour le quotidien<br />

Deux femmes garagistes : Madeleine Maier (à g.) et Susanne Leirer. Elles sont membres du « groupe de travail séminaire<br />

des femmes » et organisent cet événement depuis plus de dix ans.<br />

professionnel, mais je suis également enchantée<br />

par l’ambiance. Ici, je n’ai besoin d’expliquer<br />

ma situation. Nous rencontrons des personnes<br />

animées du même esprit et embarquées sur le<br />

même bateau. C’est super. »<br />

Rahel Gut, Garage Gut AG<br />

Maienfeld.<br />

Rahel Gut est du<br />

même avis. Elle est<br />

responsable de l’administration<br />

et de la<br />

comptabilité au garage<br />

Gut AG à Maienfeld<br />

et a déjà participé<br />

plusieurs fois au séminaire.<br />

« Outre l’aspect<br />

technique, j’apprécie de côtoyer d’autres<br />

femmes. Dans mon environnement professionnel,<br />

je suis relativement seule ou je n’ai de<br />

contacts qu’avec des femmes issues d’autres secteurs.<br />

Ici, en revanche, je rencontre des femmes<br />

partageant les mêmes intérêts et confrontées<br />

aux mêmes problèmes que moi. »<br />

Madeleine Maier et Susanne Leirer, qui ont organisé<br />

l’événement de l’UPSA à Appenzell avec<br />

le groupe de travail, soulignent que cet échange<br />

entre femmes d’affaires de la branche automobile<br />

contribue au même titre que la diversité<br />

des sujets abordés au succès du Séminaire<br />

des femmes. « Nous constatons que des dialogues<br />

de grande qualité s’instaurent. Les participantes<br />

sont très ouvertes et révèlent bien des<br />

choses sur elles-mêmes. Cela est également<br />

dû au fait qu’elles viennent de toute la Suisse<br />

alémanique et qu’elles ne sont pas en concurrence<br />

», explique Madeleine Maier, conseillère<br />

de vente automobile auprès d’Auto Maier Töss<br />

AG à Winterthour.<br />

Les deux femmes garagistes font partie du<br />

groupe de travail depuis plus de dix ans. « Il<br />

est réjouissant de constater que la manifestation<br />

rencontre un tel succès et qu’elle affiche à<br />

chaque fois très vite complet », déclare Susanne<br />

Leirer, membre de la direction de Sportgarage<br />

Leirer AG à Stein. « C’est un vrai plaisir d’organiser<br />

le Séminaire des femmes. Les sujets de<br />

la 29 e édition qui se tiendra l’année prochaine<br />

sont dans tous les cas déjà définis. Le groupe de<br />

travail se réjouit d’ores et déjà d’une importante<br />

participation », ajoute-t-elle avec le sourire. <<br />

Save the date :<br />

29 e Séminaire des femmes de l’UPSA : du 26<br />

au 28 octobre et du 2 au 4 novembre 2020<br />

à l’Hôtel Flora Alpina, à Vitznau. Les sujets<br />

seront communiqués ultérieurement. Inscription<br />

à partir du mois d’août à agvs-upsa<br />

ou l’adresse suivante : brigitte.hostettler@<br />

agvs-upsa.ch.<br />

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FORMATION<br />

Les flottes<br />

Secteur de vente à fort potentiel<br />

Le séminaire de l’UPSA « Les bases de la vente de parcs de véhicules » éclaire le marché des flottes et ses formes de<br />

gestion. L’intervenant et spécialiste Balz Eggenberger fournit aux garagistes les connaissances nécessaires pour démarrer<br />

dans la gestion de parcs de véhicules, car « le potentiel est loin d’être épuisé. » Carla Stampfli<br />

Le séminaire a pour objectif d’aider les garagistes à surmonter leurs réticences à l’égard des accords de flottes et leur « peur des gros rabais ».<br />

Balz Eggenberger, fondateur<br />

de Fleetcompetence<br />

Europe.<br />

Les grandes entreprises<br />

telles que Coca-Cola en<br />

disposent, de même<br />

que des établissements<br />

plus petits tels que les<br />

boulangeries. Il s’agit<br />

de véhicules de flotte,<br />

qui constituent une<br />

part importante du<br />

marché de l’automobile<br />

: on estime qu’en Suisse, environ une nouvelle<br />

immatriculation sur trois provient d’une<br />

flotte. C’est donc un important secteur de<br />

vente offrant un fort potentiel aux garagistes.<br />

« Entendre ‹ vente de flottes › fait tressaillir<br />

les garagistes, car ils pensent inévitablement<br />

à des rabais et à des centaines de voitures<br />

», affirme Balz Eggenberger, fondateur de<br />

Fleetcompetence Europe. Mais il s’agit là d’une<br />

idée reçue : « D’une part, la vente de parcs de<br />

véhicules ne rime pas forcément avec des<br />

rabais et une mauvaise rentabilité. D’autre<br />

part, la plupart des flottes sont exploitées par<br />

des PME et composées de 5 à 20 véhicules. »<br />

Pour surmonter les réticences des garagistes<br />

à l’égard des accords de flottes et leur « peur<br />

des gros rabais », l’UPSA organise le séminaire<br />

« Les bases de la vente de parcs de véhicules<br />

» à Mobilcity (Berne), le 28 janvier 2020.<br />

Celui-ci sera animé soit par Balz Eggenberger,<br />

soit par son collègue spécialiste Ralf Käser. Le<br />

séminaire d’une journée s’adresse entre autres<br />

aux vendeurs actifs de flottes, aux vendeurs<br />

spécialistes de la clientèle commerciale, aux<br />

Key Account Managers, aux responsables de<br />

marque et aux directeurs d’entreprise.<br />

« Pour qu’un accord de flotte soit finalisé avec<br />

succès, les garagistes doivent connaître le marché<br />

en question et ses formes d’exploitation »,<br />

explique Balz Eggenberger. « Le séminaire met<br />

précisément l’accent sur ces points-là. » Il vise<br />

l’acquisition de connaissances approfondies<br />

non seulement sur le marché des flottes et ses<br />

formes d’exploitation, mais aussi sur les exigences<br />

spécifiques des flottes, le TCO (Total<br />

Cost of Ownership), le TCM (Total Cost of Mobility)<br />

et les indemnités kilométriques.<br />

« L’objectif est de familiariser les garagistes<br />

avec les éventuelles exigences des propriétaires<br />

de flottes et de développer leur capacité<br />

d’établir un argumentaire basé sur<br />

les coûts globaux des flottes », affirme Balz<br />

Eggenberger. Il lui tient à cœur de souligner<br />

que tous les ateliers peuvent profiter du potentiel<br />

de la vente de flottes, quelle que soit<br />

leur taille. « J’irais même jusqu’à dire qu’un garagiste<br />

qui dirige une petite entreprise et s’occupe<br />

personnellement de cette problématique<br />

détient un avantage w il est entrepreneur de<br />

A à Z, a une affinité pour les nouveaux sujets<br />

et comprend rapidement les enjeux. Contrairement<br />

aux vendeurs de voitures normaux, il<br />

se trouve en contact direct avec d’autres entrepreneurs<br />

et il est donc le bon interlocuteur<br />

pour ce sujet passionnant. »<br />

Le spécialiste est convaincu que ce cours offre<br />

la possibilité de conclure des accords de<br />

flottes. « Nous souhaitons sensibiliser les garagistes<br />

au marché des flottes et leur fournir<br />

les outils nécessaires afin qu’ils puissent profiter<br />

de possibilités de vente intéressantes »,<br />

déclare Balz Eggenberger, car « le potentiel est<br />

loin d’être épuisé. » <<br />

Séminaire UPSA<br />

Le séminaire « Les bases de la vente de<br />

parcs de véhicules » aura lieu de 9 h à 17 h<br />

le 28 janvier 2020 à Mobilcity, à Berne. Les<br />

responsables du cours Balz Eggenberger et<br />

Ralf Käser disposent d’une longue expérien-ce<br />

en tant que directeurs d’entreprise<br />

sur le marché des flottes et dans la branche<br />

automobile. Balz Eggenberger est le fondateurde<br />

Fleetcompetence Europe ainsi que<br />

le fondateur et responsable de la filière « Gestion<br />

des flottes et de la mobilité » à la Haute<br />

école des sciences appliquées de St-Gall. Ralf<br />

Käser est président de l’Association suisse<br />

pour la mobilité (sffv).<br />

62<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


« Asa-Control 2020 »<br />

Simplification de<br />

la solution en ligne<br />

« asa-control »<br />

Plus simple, plus conviviale et plus claire : la solution par branche SAD a remanié<br />

la solution en ligne pratique « asa-control ». La nouvelle version « asa-control<br />

2020 » offre de nombreux avantages.<br />

DAS ORIGINAL<br />

L‘ORIGINAL<br />

NEUHEIT<br />

NOUVEAUTÉ<br />

ERREICHT<br />

UNERREICHBARES!<br />

FACE À<br />

L’INACCESSIBLE<br />

• Verdrängt Feuchtigkeit<br />

• Repousse l’humidité<br />

La nouvelle solution « asa-control 2020 » est dès à présent en ligne.<br />

abi. « L’ancien système commençait à dater »,<br />

explique Karl Baumann, directeur de la SAD et<br />

responsable de la sécurité au travail et de l’environnement<br />

à l’UPSA. « C’est pourquoi nous<br />

l’avons remanié. » M. Baumann est très satisfait<br />

de la nouvelle solution « asa-control 2020 ».<br />

« Son design est plus frais et elle est très facile<br />

à comprendre et à utiliser. » Les données de la<br />

société et de l’utilisateur sont conservées, ainsi<br />

que toutes les fonctions.<br />

Concrètement, la convivialité a été améliorée<br />

et la solution en ligne peut désormais être<br />

utilisée sur des appareils mobiles tels que les<br />

smartphones ou les tablettes. De plus, la vue<br />

d’ensemble de la méthode en dix points de la<br />

Commission fédérale de coordination pour la<br />

sécurité au travail (CFST) a été optimisée. « Il<br />

existe désormais pour chaque point une vidéo<br />

comportant des instructions », précise M.<br />

Baumann.<br />

La solution en ligne aide les entreprises à planifier<br />

et à mettre en œuvre la directive CFST<br />

6508 prescrite par la loi en ce qui concerne la<br />

sécurité au travail, la protection de la santé,<br />

l’hygiène et les travaux d’entretien. Grâce à la<br />

base de données, les entreprises peuvent saisir<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong><br />

leurs données de manière rapide, claire et professionnelle<br />

et rédiger des rapports d’évaluations<br />

de dangers, des instructions et des fiches<br />

de maintenance. Différentes configurations de<br />

base sont proposées à cet effet. En font notamment<br />

partie l’évaluation des dangers basée<br />

sur l’activité, la planification des mesures, les<br />

contrôles de mise en œuvre ou encore les attestations<br />

et les plans de formation.<br />

« Nous souhaitons dorénavant accompagner<br />

nos membres tout au long de l’année et les guider<br />

pas à pas dans l’univers de la sécurité au<br />

travail et de la protection de la santé », souligne<br />

M. Baumann. « C’est pourquoi nous leur<br />

attribuons régulièrement des tâches afin qu’ils<br />

soient constamment à jour. » <<br />

Comment accéder à<br />

« asa-control 2020 »<br />

La solution remaniée est dès à présent<br />

en ligne. En raison de la nouvelle technique<br />

de la plate-forme, « Asa-Control 2020 » ne<br />

fonctionne plus avec « Internet Explorer » mais<br />

uniquement avec « Safari », « Mozilla Firefox »,<br />

« Microsoft Edge » et « Google Chrome ». La<br />

solution par branche SAD propose de nombreux<br />

outils d’aide très pratiques. Cela vaut<br />

la peine de s’inscrire ! www.safetyweb.ch<br />

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FORMATION<br />

UPSA Business Academy<br />

AGVS DIDAKTIKMODULE<br />

Der Besuch dieser Weiterbildung ist<br />

für alle Berufsbildner der technischen<br />

Grundbildungen in den Betrieben, die über<br />

keinen tertiären Abschluss verfügen, bis<br />

Ende 2020 obligatorisch.<br />

« Lernende selektieren »<br />

> > 10. Dezember <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />

> > 17. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />

> > 9. Januar 2020, Goldau<br />

> > 15. Januar 2020, Horw<br />

> > 21. Januar 2020, Winterthur<br />

> > 29. Januar 2020, Bern<br />

« Die Instrumente der BiVo 2018<br />

kompetent einsetzen »<br />

> > 4. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />

depuis<br />

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> > 10. Dezember <strong>2019</strong>, Goldau<br />

> > <strong>12</strong>. Dezember <strong>2019</strong>, Bern<br />

« Junge Erwachsene führen und Krisen<br />

überwinden »<br />

> > 11. Februar 2020, Goldau<br />

Weitere Daten und Orte werden laufend<br />

online ergänzt.<br />

DÉCEMBRE<br />

Lehrgang DAB+<br />

In Zusammenarbeit mit der Schweizer-Radiobranche,<br />

DAB+-Experten der SRG sowie Fahrzeug-Spezialisten<br />

wurde ein DAB+-Lehrgang<br />

mit AGVS-Kompetenz ausweis entwickelt.<br />

> > <strong>12</strong>. Dezember <strong>2019</strong>, Bern<br />

> > 15. Januar 2020, St. Gallen<br />

> > 30. Januar 2020, Horw<br />

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Elektro-Instruktion für Hochvolt-Systeme<br />

in Elektro- und Hybridfahrzeugen<br />

> > 17. und 18. Dezember <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />

> > 9. und 11. Januar 2020, BBZ Goldau<br />

> > 21. und 22. Januar 2020, Bildungszentrum<br />

Bern<br />

> > 28. und 29. Februar 2020, TBZ Zürich<br />

> > 26. und 27. März 2020, STF Winterthur<br />

Weitere Ausbildungspartner unter : www.<br />

agvs-upsa.ch/de/berufsbildung/hochvoltzertifizierung<br />

JANVIER 2020<br />

TIPP<br />

Meine Wirkung als Führungsverantwortliche/r<br />

Von den Grundregeln der Kommunikation<br />

über Ihre Rolle als Führungsperson.<br />

Wie gehen Sie mit aktuellen Herausforderungen<br />

um ? Aktuelle Führungssituationen<br />

werden im Seminar besprochen<br />

und Sie erhalten so die Gelegenheit,<br />

gemeinsam Lösungen zu erarbeiten.<br />

> > 9. Januar 2020, Bern<br />

64<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FORMATION<br />

Basisseminar für Automobil-Verkaufsberater/innen<br />

Während 10 Tagen werden die jungen oder<br />

angehenden Automobil-Verkaufsberater/<br />

-innen im Detail mit den eigentlichen<br />

Verkaufsbelangen (Verkaufspsychologie,<br />

Kommunikation, Verkaufsmethodik) auf ihre<br />

tägliche Arbeit vorbereitet.<br />

> > 13. - 24. Januar 2020, Bern<br />

Formation turbo pour vendeur auto 2020<br />

La communication avec l’autre, la conquête<br />

et la fidélisation de la clientèle ainsi que la<br />

technique de vente constituent l’essentiel<br />

de cette formation intensive. Il s’agit d’une<br />

formation moderne, vivante et animée par<br />

des intervenants qui sont tous des professionnels<br />

de leur branche.<br />

> > 20 - 31 janvier 2020, Paudex<br />

Facebook, Xing, Twitter und WhatsApp im<br />

Autoverkauf<br />

Der Workshop zeigt neuartige Möglichkeiten<br />

auf, wie Sie die verschiedenen Plattformen für<br />

sich selber einsetzen können, um noch erfolgreicher<br />

zu verkaufen. Dieser Workshop ist<br />

speziell für die Automobilbranche konzipiert.<br />

> > 28. Januar 2020, Bern<br />

> > 6. April 2020, St. Gallen<br />

Grundlagen Flottenverkauf<br />

Fahrzeugflotten in Unternehmen zu bewirtschaften,<br />

erfordert von den Verantwortlichen<br />

umfassende Kenntnisse und Fähigkeiten.<br />

Lernen Sie in diesem Kurs den Flottenmarkt<br />

und dessen Bewirtschaftungsformen kennen !<br />

> > 28. Januar 2020<br />

Dialog – das neue Mitarbeitergespräch<br />

Praxisorientierter Kurs für langjährige und<br />

neue Führungsverantwortliche, die ihre<br />

Mitarbeitergespräche effizienter und erfolgreicher<br />

gestalten wollen und bereit sind,<br />

sich intensiv mit der wirksamen Mitarbeiterentwicklung<br />

auseinanderzusetzen.<br />

> > 29. Januar 2020, St. Gallen<br />

> > 4. Februar 2020, Horw<br />

Occasionsmanagement<br />

Die Teilnehmer lernen, wie sie ihre<br />

Occasionsfahrzeuge richtig bewirtschaften.<br />

Dazu gehören unter anderem<br />

die Präsentation, der Eintauschprozess<br />

und die dynamische Preisstrategie.<br />

> > 29. Januar 2020, Bern<br />

> > 3. Juni 2020, St. Gallen<br />

FÉVRIER<br />

Séminaire de gestion des occasions<br />

Les participants apprennent comment<br />

bien gérer leurs véhicules d’occasion. La<br />

présentation, le processus de reprise et la<br />

stratégie dynamique de prix en font partie.<br />

> > 5 février 2020, Paudex<br />

Das Google Basics Training für den<br />

Autohandel<br />

Der Google Basics Einsteigerkurs gibt einen<br />

Einblick in die wichtigsten Werkzeuge und<br />

Massnahmen für eine verbesserte Sichtbarkeit<br />

in Google. Sie lernen, wie Sie ihr<br />

Unternehmen dort optimal präsentieren und<br />

mögliche Marketingangebote wie Google<br />

Adwords selbst steuern können.<br />

> > 10. Februar 2020, St. Gallen<br />

> > 27. April 2020, Horw<br />

> > 22. Juni 2020, Bern<br />

> > 7. September 2020, Winterthur<br />

UPSA MODULES DIDACTIQUES<br />

Les formateurs professionnels doivent<br />

toujours être à jour. Ceci est confirmé<br />

par la nouvelle ordonnance de formation<br />

récemment entrée en vigueur. La<br />

participation à cette formation continue<br />

est obligatoire pour tous les formateurs<br />

professionnels proposant des formations<br />

initiales techniques dans les entreprises<br />

sans disposer d’un diplôme tertiaire,<br />

Die Kurse sind in der Kurssprache ausgeschrieben.<br />

Les cours sont proposés dans la langue<br />

correspondante. D’autres cours seront proposés<br />

ultérieurement. Mise à jour sur upsa-agvs.ch.<br />

et ce jusqu’en 2020. Les formateurs<br />

professionnels peuvent librement choisir<br />

le module d’une journée qu’ils souhaitent<br />

suivre :<br />

« Utiliser avec compétence les<br />

instruments des nouvelles ordonnances<br />

de formation » ou « Sélectionner les<br />

personnes en formation »<br />

Prévus pour février 2020, veuillez consulter<br />

notre site web pour les prochains cours.<br />

JUILLET<br />

Facebook, Xing, Twitter et WhatsApp<br />

dans la vente automobile<br />

Les réseaux sociaux sont un canal<br />

d’information important pour les clients,<br />

mais ils peuvent aussi être utilisés de<br />

manière très ciblée par les vendeurs comme<br />

support de vente, comme outil de suivi<br />

de la relation avec les clients et pour le<br />

savoir-faire sectoriel. L’atelier montre les<br />

nouvelles possibilités de vendre encore<br />

plus efficacement grâce à ces différentes<br />

plates-formes.<br />

> > 6 juillet 2020, Yverdon<br />

Diese und weitere interessante Themen<br />

finden Sie online in der Business Academy.<br />

Retrouvez ces thèmes, et bien d’autres,<br />

dans la Business Academy en ligne.<br />

upsa-agvs.ch, rubrique :<br />

Formation/UPSA Business Academy<br />

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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>65


FORMATION<br />

Formation initiale et continue dans la branche<br />

automobile : événements régionaux à venir<br />

AARGAU<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Informationsabend :<br />

Dienstag, 21. Januar 2020, 18 Uhr<br />

Start Lehrgang :<br />

Mittwoch, 9. September 2020<br />

Ort : Weiterbildungszentrum, Lenzburg<br />

> > wbzlenzburg.ch<br />

Betriebswirt/in im Automobilgewerbe<br />

Ort : Handelsschule KV Aarau<br />

> > hkvaarau.ch<br />

BERN<br />

Automobil-Verkaufsberater/in<br />

Ort : Mobilcity, Bern<br />

> > agvs-upsa.ch<br />

Automobildiagnostiker/in BP<br />

Nächster Studienbeginn :<br />

Mittwoch, <strong>12</strong>. August 2020<br />

Ort : GIBB<br />

> > gibb.ch<br />

Betriebswirt/in im Automobilgewerbe HFP<br />

Nächster Studienbeginn :<br />

Im August 2021<br />

Ort : GIBB<br />

> > gibb.ch<br />

Werkstattkoordinator/in im<br />

Automobilgewerbe<br />

Nächster Studienbeginn :<br />

Freitag, 14. August 2020<br />

Ort : GIBB<br />

> > gibb.ch<br />

Kundendienstberater/in im<br />

Automobilgewerbe<br />

Nächster Studienbeginn :<br />

Freitag, 14. August 2020<br />

Ort : GIBB<br />

> > gibb.ch<br />

66<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


FORMATION<br />

Höhere Berufsbildung im Automobilgewerbe<br />

HFP, BP und Zertifikat<br />

Informationsanlässe mit Dozierenden und<br />

Vertretern des AGVS<br />

Daten :<br />

Dienstag, 3. März 2020, 19 bis 20.30 Uhr<br />

Ort : AGVS Berner Oberland,<br />

Stationsstrasse 6, Mülenen<br />

Dienstag, 10. März 2020, 19 bis 20.30 Uhr<br />

Ort : GIBB<br />

Anmeldung : regula.saegesser@gibb.ch<br />

CHUR / ZIEGELBRÜCKE<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Start Lehrgang : August 2020<br />

ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur<br />

> > ibw.ch<br />

HORW<br />

Automobildiagnostiker/in und<br />

Automobil-Werkstattkoordinator/in<br />

Ort : AGVS Ausbildungszentrum, Horw<br />

> > agvs-zs.ch<br />

ST. GALLEN<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Neu mit Einführungstagen<br />

Informationsabend : 22. Januar 2020, 19 Uhr<br />

Start Lehrgang : August 2020<br />

Ort : AGVS Ausbildungszentrum, St. Gallen<br />

> > agvs-abz.ch<br />

ZÜRICH<br />

Weiterbildung im Automobilgewerbe<br />

Informationsabend :<br />

Mittwoch, 15. Januar 2020, 18 Uhr<br />

Mittwoch, 25. März 2020, 18 Uhr<br />

Mittwoch, 6. Mai 2020, 18 Uhr<br />

Ort : TBZ Zürich<br />

> > tbz.ch<br />

Betriebswirt/in im Automobilgewerbe<br />

berufsbegleitend, jeweils Freitags<br />

Ort : TBZ<br />

> > tbz.ch<br />

Automobil-Werkstattkoordinator/in BP<br />

und mit Zertifikat AGVS<br />

berufsbegleitend,<br />

jeweils am Donnerstagabend<br />

Ort : TBZ, Zürich<br />

> > tbz.ch<br />

PAUDEX<br />

Brevet fédéral de conseiller de vente en<br />

automobile<br />

Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />

> > romandieformation.ch<br />

Diplôme fédéral de gestionnaire<br />

d’entreprise de la branche automobile<br />

Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />

> > romandieformation.ch<br />

SION<br />

Diagnosticien d’automobiles<br />

Lieu : École Professionnelle Technique et<br />

des Métiers (EPTM), Sion<br />

> > formationcontinuevalais.ch<br />

Coordinateur d’atelier automobile<br />

Lieu : EPTM, Sion<br />

> > formationcontinuevalais.ch<br />

GENÈVE<br />

Diagnosticien d’automobiles<br />

Prochaine session : janvier 2020<br />

Lieu : centre de formation UPSA Genève<br />

> > formation-upsa-ge.ch/web/<br />

formations-4-2/<br />

YVERDON<br />

Diagnosticien d’automobiles<br />

Prochaine session : janvier 2020<br />

Jour du cours : le jeudi<br />

Lieu : centre de formation UPSA-VAUD,<br />

Yverdon-les-Bains<br />

> > formation.upsa-vd.ch<br />

THURGAU<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Ort : Gewerbliches Bildungszentrum,<br />

Weinfelden<br />

> > gbw.ch<br />

WINTERTHUR<br />

Kundendienstberater/in im Automobilgewerbe<br />

Start Lehrgang : Januar 2020<br />

Ort : STFW<br />

> > stfw.ch/akb<br />

Coordinateur d’atelier automobile<br />

Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />

> > romandieformation.ch<br />

Séance d’information pour Diplôme<br />

fédéral de gestionnaire d’entreprise de la<br />

branche automobile :<br />

2 décembre <strong>2019</strong>, 18h00 à Paudex<br />

Les sections nous informent<br />

Pour une publication dans <strong>AUTOINSIDE</strong>,<br />

envoyez-nous vos informations sur les événements<br />

et formations à venir dans<br />

la branche automobile à l’adresse<br />

myfuture@agvs-upsa.ch. Vous trouverez les<br />

informations relatives à toutes les<br />

formations continues sur agvs-upsa.ch/fr/formation/formation-professionnelle-superieure<br />

Automobil-Verkaufsberater/in<br />

Ort : STFW<br />

> > stfw.ch/aavb<br />

Betriebswirt/in im Automobilgewerbe<br />

Ort : STFW<br />

> > stfw.ch/abwa<br />

Automobildiagnostiker/in<br />

Automobil-Werkstattkoordinator/in<br />

Ort : STFW<br />

> > stfw.ch/ad und stfw.ch/adwo<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>


POLITIQUE & DROIT<br />

Perspectives de la politique des transports 2020<br />

Que nous réserve donc<br />

la vague verte ?<br />

Les élections fédérales du 20 octobre <strong>2019</strong> n’ont peut-être pas provoqué de tremblement de terre, mais nous dirons qu’elles<br />

ont tout de même entraîné un déplacement des plaques tectoniques. Les sièges gagnés par les Verts et les Vert’libéraux<br />

vont influencer la future conception de la politique des transports suisse. État des lieux politique. Raoul Studer<br />

Les Verts : +17. Vert’libéraux : +9. UDC : -<strong>12</strong>.<br />

Si les élections au Conseil national n’ont<br />

pas provoqué de tremblement de terre,<br />

nature politique des Suisses oblige, nous<br />

avons tout de même assisté à un glissement<br />

de terrain. Ces déplacements de voix vont<br />

aussi modifier la répartition des sièges au<br />

sein des commissions : plus un parti gagne<br />

de sièges au Parlement, plus il sera représenté<br />

dans les commissions. Par exemple,<br />

le nombre de sièges de l’UDC au sein de la<br />

Commission des transports du Conseil national<br />

pourrait passer de huit à sept, voire<br />

à six. En outre, avec la nouvelle ministre<br />

des transports, Simonetta Sommaruga<br />

(PS), le vent pourrait tourner en faveur des<br />

transports publics (TP).<br />

Notons également que depuis le départ du<br />

conseiller national Markus Hutter (PLR/ZH)<br />

en mai 2014, il n’y a plus aucun représentant<br />

de la branche des garagistes sous la coupole,<br />

exception faite du nouvel élu Benjamin<br />

Giezendanner (UDC/AG), chef d’une entreprise<br />

de transport, et de Walter Wobmann<br />

(UDC/SOL), qui travaille chez un sous-traitant<br />

automobile. Cette situation est fort regrettable<br />

pour l’économie étant donné l’importance<br />

de la branche automobile suisse.<br />

Un non et une liquidation<br />

Cette année, l’initiative parlementaire déposée<br />

par Gregor Rutz (UDC/ZH) n’a pas abouti.<br />

Elle exigeait qu’une limitation de vitesse de<br />

50 km/h s’applique sur les grands axes routiers<br />

et qu’il ne puisse être dérogé à ce principe<br />

que pour des raisons de sécurité et non<br />

pour des raisons de protection contre le bruit.<br />

Le Conseil national a approuvé l’initiative,<br />

mais le Conseil des États l’a rejetée. La motion<br />

proposée par Tiana Angelina Moser (PVL/ZH)<br />

concernant la mise en place d’un contrôle périodique<br />

des gaz d’échappement a également<br />

échoué puisqu’elle a été liquidée. Elle a été<br />

classée sans suite car elle n’avait pas été traitée<br />

de manière définitive dans les deux ans.<br />

2018 : pas de votations en lien avec les<br />

transports<br />

En 2018, il n’y a pas eu de votation relative à<br />

la politique des transports. Toutefois, cela ne<br />

veut pas dire pour autant que ce soit le calme<br />

plat dans la politique des transports. Souvenez-vous<br />

des débats sur le développement du<br />

réseau des routes nationales. Le Conseil des<br />

États et le Conseil national ont trouvé un accord<br />

: outre des travaux d’entretien généraux,<br />

certains tronçons seront aussi élargis. On retient<br />

notamment l’extension de la capacité à<br />

Crissier (VD), la rocade de Lucerne avec complément<br />

sud et extension nord, ainsi que les<br />

contournements du Locle (NE), de La Chauxde-Fonds<br />

(NE) et de Näfels (GL). Le contournement<br />

du Locle est en passe de débuter, puis<br />

ce sera au tour de Näfels.<br />

En ce qui concerne la construction du second<br />

tube du Saint-Gothard, tout fonctionne<br />

comme prévu. La prochaine étape devrait<br />

être la décision d’approbation des plans par<br />

le DETEC (Département fédéral de l’environnement,<br />

des transports, de l’énergie et de<br />

la communication), qui pourrait tomber en<br />

2020. Les travaux préparatoires pourraient<br />

alors débuter, puis les travaux d’excavation<br />

du second tube du tunnel. La construction du<br />

deuxième tunnel routier du Saint-Gothard<br />

prendra sept ans et devrait s’achever en 2028.<br />

La Confédération sort aussi les grands moyens<br />

pour le trafic ferroviaire : des milliards sont investis<br />

dans son développement. Par ailleurs,<br />

le Parlement a aussi prévu un budget pour la<br />

projection de la voie diamétrale « Herzstück<br />

Basel » et de la gare de transit de Lucerne.<br />

Aperçu de la salle du Conseil national : la<br />

répartition des forces dans la Chambre basse<br />

a subi des modifications le 20 octobre dernier.<br />

68<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


POLITIQUE & DROIT<br />

Entrée en vigueur du nouvel arrêté<br />

sur le réseau de routes nationales<br />

Les automobilistes ne vont pas remarquer<br />

les changements de propriétaires sur les<br />

routes nationales, même si ceux-ci ne sont<br />

pas anodins. Le nouvel arrêté concernant le<br />

réseau des routes nationales (NAR) entrera en<br />

vigueur le 1 er janvier 2020. Près de 400 kilomètres<br />

de nouvelles routes cantonales seront<br />

intégrées au réseau des routes nationales. La<br />

Confédération sera alors responsable non pas<br />

de 1900 km, mais bien de 2300 km de routes,<br />

avec tout ce que cela implique.<br />

Mesures Via sicura<br />

En 2018, le Parlement a décidé de modifier<br />

les mesures Via sicura car celles-ci ne semblaient<br />

plus correspondre à la réalité. Les<br />

tribunaux devraient bénéficier d’une plus<br />

grande marge d’appréciation concernant<br />

les délits de chauffards. Les circonstances<br />

de chaque affaire pourraient ainsi être<br />

mieux prises en compte. Les spécialistes<br />

de l’Office fédéral des routes (OFROU) préparent<br />

actuellement les dispositions de la<br />

loi sur la circulation routière (LCR), dont le<br />

projet devrait être mis en consultation au<br />

premier semestre 2020. L’OFROU s’efforce<br />

dans le même temps de modifier la LCR à<br />

l’aune de la conduite autonome pour que<br />

l’architecture réglementaire soit prête pour<br />

ce développement.<br />

Directives Opera 3<br />

Il ne faut pas confondre Via sicura et Opera<br />

3, qui concerne la révision de l’apprentissage<br />

de la conduite. La formation complémentaire<br />

durant la période probatoire ne durera plus<br />

que sept heures et s’effectuera sur une journée.<br />

Elle devra être suivie dans un délai d’un an à<br />

compter de l’obtention du permis de conduire<br />

à l’essai. La nouvelle formation complémentaire<br />

entrera en vigueur le 1 er janvier 2020.<br />

Dès le 1 er janvier 2021, l’âge minimum pour<br />

obtenir le permis d’élève conducteur sera de 17<br />

ans. La renonciation à la mention « véhicule<br />

avec changement de vitesse automatique » est<br />

entrée en vigueur le 1 er février <strong>2019</strong>.<br />

Modifications de l’ordonnance<br />

L’an dernier, la phase de consultation<br />

portant sur les mesures d’amélioration<br />

du trafic et de la sécurité routière que le<br />

Conseil fédéral avait lancé la même année<br />

a pris fin. Les mesures concernaient le dépassement<br />

par la droite sur l’autoroute, le<br />

tourner-à-droite cycliste à des croisements<br />

même lorsque le feu est rouge, l’ancrage juridique<br />

du principe de la fermeture éclair,<br />

la fin de l’interdiction de la vente d’alcool<br />

sur les aires d’autoroutes du réseau routier<br />

national et divers autres points. Le Conseil<br />

fédéral prévoit l’entrée en vigueur des modifications<br />

de l’ordonnance pour 2020.<br />

La loi sur le CO 2<br />

devant le peuple ?<br />

La Commission de l’environnement du<br />

Conseil national (CEATE) a délibéré sur<br />

la loi sur le CO 2<br />

et s’est ralliée, dans les<br />

grandes lignes, aux décisions du Conseil<br />

des États. Comme le Conseil des États, la<br />

commission propose de limiter la majoration<br />

du prix des carburants à 10 centimes<br />

par litre jusqu’en 2024, puis à <strong>12</strong> centimes<br />

par litre à partir de 2025. La loi sur le CO 2<br />

pourrait arriver au Conseil national en<br />

2020. L’UDC a d’ores et déjà brandi la menace<br />

du référendum.<br />

Arrivée de la vignette électronique<br />

La Commission des transports du Conseil<br />

des États ainsi que le Conseil fédéral sont<br />

favorables à l’introduction d’une vignette<br />

autoroutière électronique facultative ;<br />

la mise en œuvre revient au Conseil des<br />

États. Selon le Conseil fédéral, l’e-vignette<br />

devrait être introduite en 2022 et son<br />

prix s’élever à 40 francs, comme jusqu’à<br />

présent. La vignette autocollante ne disparaîtra<br />

pas. Le Conseil des États prévoit<br />

de traiter le projet l’an prochain.<br />

Prestations de mobilité multimodales<br />

La numérisation permet à des prestataires<br />

innovants de combiner de manière plus<br />

simple et ciblée qu’auparavant différents<br />

moyens de transport tels que les transports<br />

publics (TP), le trafic automobile, cycliste,<br />

piétonnier ou par taxi. Le Conseil fédéral<br />

souhaite par conséquent permettre à des<br />

prestataires tiers de distribuer des titres de<br />

transport des TP en modifiant la loi sur le<br />

transport de voyageurs (LTV). Durant la<br />

consultation désormais terminée, le projet<br />

n’a pas récolté que des éloges. Le gouvernement<br />

du canton de Zurich demande par<br />

exemple au Conseil fédéral de renoncer au<br />

projet et de revoir la thématique avec tous<br />

les acteurs du trafic global. Il désapprouve<br />

surtout le fait que la Confédération envisage<br />

l’ouverture unilatérale de la distribution<br />

des titres de TP à des tiers et non l’inverse.<br />

Cela place les TP dans une position<br />

concurrentielle défavorable. Un rapport de<br />

l’Office fédéral des transports (OFT) est en<br />

cours d’élaboration. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>69


POLITIQUE & DROIT<br />

L’avenir des ateliers en Suisse : garantir la liberté d’entreprise<br />

Pas de protection juridique<br />

pour les garagistes suisses ?<br />

Être juridiquement protégé, c’est être en mesure de faire valoir ses droits. Ce qui semble évident en théorie ne va pas<br />

toujours de soi en pratique. D’où l’expression « le fait d’avoir raison ne suffit pas (toujours) pour obtenir gain de cause ».<br />

Depuis 2002, la Comauto doit protéger les droits des garagistes suisses face à la concurrence. Le présent article traite<br />

de ce texte, de la façon dont il protège juridiquement les garagistes et des conséquences économiques et politiques de<br />

cette protection juridique (défaillante). Patrick L. Krauskopf et Sarah Umbricht, ZHAW<br />

La route reste le principal mode de transport<br />

en Suisse. Le pays compte quelque 30 importateurs<br />

face à plus de 5000 garagistes. Les rares<br />

constructeurs et importateurs sont des entreprises<br />

multinationales disposant de moyens<br />

financiers et humains considérables. Les garagistes,<br />

en revanche, sont le plus souvent<br />

des PME qui ont peu de collaborateurs et de<br />

moyens financiers et ne peuvent en général<br />

pas se permettre de mener des procès civils,<br />

car il leur faudrait pour cela débourser des<br />

sommes à 6 chiffres.<br />

Il est cependant difficile de faire valoir en<br />

pratique les droits inscrits dans la Comauto.<br />

Cela tient d’abord au fait que la COMCO a,<br />

ces dernières années, considéré les nombreuses<br />

plaintes déposées comme des conflits<br />

purement bilatéraux (sans signification économique)<br />

et a systématiquement renvoyé les PME<br />

en quête d’une protection juridique vers les tribunaux<br />

civils. Ensuite, ces derniers ne sont pas<br />

tenus d’appliquer la Comauto. Les garagistes<br />

désireux d’invoquer leurs droits ont donc régulièrement<br />

échoué à le faire.<br />

Certains d’entre eux ont remporté en <strong>2019</strong> de petites<br />

victoires, mais celles-ci n’ont jusqu’à<br />

présent pas duré. Un garagiste qui aurait pu<br />

gagner son procès s’est vu proposer une transaction<br />

économiquement avantageuse, mais<br />

assortie d’une clause de confidentialité.<br />

À cause de ce déséquilibre des forces et de<br />

la structure particulière du marché, il a fallu<br />

adopter, il y a presque 20 ans, une règlementation<br />

sectorielle visant à garantir la concurrence<br />

en Suisse et dans l’UE.<br />

Celle qui a été mise en place par la loi sur les<br />

cartels n’a pas suffi au regard des spécificités<br />

du secteur automobile. C’est pourquoi la<br />

COMCO a édicté en 2002 une Comauto intégralement<br />

rédigée sur le modèle du REC automobile<br />

de l’UE. La Comauto contient des<br />

règles qui :<br />

• concernent la distribution de véhicules automobiles<br />

et de pièces de rechange ainsi<br />

que la prestation de services de réparation<br />

et d’entretien de véhicules automobiles ;<br />

• indiquent quand les clauses figurant<br />

dans les contrats de concession et d’atelier<br />

violent la loi sur les cartels. Un importateur<br />

ne peut pas obliger un atelier à<br />

conclure aussi un contrat de concession.<br />

David contre Goliath : la motion Pfister entend donner aux tribunaux un instrument pour mieux protéger les garagistes.<br />

70<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


POLITIQUE & DROIT<br />

Un autre a certes pu bénéficier, via des mesures<br />

super provisoires, de la protection juridique<br />

qu’il demandait (afin de pouvoir continuer<br />

à exister en tant qu’atelier malgré une<br />

résiliation). Pourtant, à un stade plus avancé<br />

de la procédure, le tribunal cantonal (de<br />

Soleure) s’est déclaré incompétent pour<br />

connaître de l’affaire et a renvoyé la PME devant<br />

une juridiction du nord de l’Italie pour<br />

faire valoir ses droits sur le fondement de la<br />

loi suisse sur les cartels.<br />

Durant l’automne <strong>2019</strong>, un tribunal cantonal<br />

(celui de Lucerne) a, pour la première fois, admis<br />

que le garagiste qui l’avait saisi avait eu<br />

raison de demander la protection juridique<br />

auprès de « son » tribunal cantonal en vertu<br />

de la loi sur les cartels. Le tribunal a conclu<br />

que la clause de for contenue dans un ancien<br />

contrat de concession et d’atelier n’était pas<br />

applicable et que le garagiste pouvait donc<br />

intenter une action auprès du tribunal de son<br />

siège social s’il demandait la conclusion d’un<br />

nouveau contrat d’atelier pour remplacer celui<br />

qui avait été résilié. Le tribunal de Lucerne<br />

a en outre suivi la jurisprudence de la<br />

Cour suprême allemande selon laquelle un<br />

importateur est en position dominante dans<br />

le secteur des services après-vente et doit<br />

donc proposer un nouveau contrat à un garagiste<br />

qui satisfait en principe aux normes<br />

qualitatives.<br />

Cette décision est certes un grand pas (en<br />

avant) dans la bonne direction, mais la jurisprudence<br />

reste disparate. Les tribunaux<br />

civils connaissent souvent trop mal le secteur<br />

de l’automobile. Beaucoup d’entre eux<br />

semblent considérer le caractère non contraignant<br />

de la Comauto comme un indice selon<br />

lequel la situation ne serait peut-être pas si<br />

problématique.<br />

Les conséquences de cette absence de protection<br />

juridique sont dramatiques pour le<br />

maintien d’une concurrence effective. Les<br />

importateurs de certaines marques et les entreprises<br />

et organismes de vente au détail de<br />

leurs groupes contrôlent bien plus de 50 %<br />

du marché de la vente et de l’après-vente.<br />

De plus en plus de PME familiales et d’entreprises<br />

traditionnelles disparaissent parce<br />

qu’elles ne peuvent pas se défendre contre<br />

les éventuelles résiliations ou les directives<br />

irréalistes des importateurs (chiffres des<br />

ventes, par exemple).<br />

On observe depuis quelques années une<br />

tendance croissante à l’intégration verticale.<br />

Cela signifie que les constructeurs ou leurs<br />

importateurs rachètent les entreprises situées<br />

en aval sur leur circuit économique,<br />

et notamment les concessionnaires et les<br />

ateliers. Ils ambitionnent de créer des monopoles<br />

et de contrôler ainsi la chaîne de<br />

création de valeur et d’approvisionnement.<br />

Moins il y a de garagistes sur le marché,<br />

moins la concurrence est forte. En fin de<br />

compte, les consommateurs finaux font toujours<br />

les frais de cette situation.<br />

Depuis 2018, certaines voix s’élèvent aussi<br />

sur le plan politique pour s’inquiéter de la<br />

baisse de la concurrence dans le secteur automobile.<br />

L’intervention parlementaire la plus<br />

importante en la matière est la motion Pfister,<br />

qui a été déposée en 2018. Elle vise à appliquer<br />

la loi sur les cartels de manière effective dans le<br />

secteur automobile et à empêcher les constructeurs<br />

automobiles internationaux de nuire aux<br />

garagistes et aux consommateurs par des pratiques<br />

biaisant la concurrence et isolant certains<br />

domaines.<br />

Le Conseil fédéral doit être chargé de créer une<br />

règlementation contraignante sur la base de<br />

l’article 6 de la loi sur les cartels pour garantir<br />

l’application effective et le respect de la Comauto.<br />

Il lui faut notamment faire en sorte que les<br />

tribunaux civils se considèrent comme tenus<br />

d’appliquer ce texte. Les garagistes bénéficieront<br />

ainsi d’une protection juridique minimale<br />

inscrite dans la loi, ce qui permettra de rétablir<br />

une concurrence effective. <<br />

Conclusion<br />

La Comauto manque de « dents » : les tribunaux<br />

ne se sentent pas tenus de l’appliquer<br />

dans sa forme actuelle, de sorte que la<br />

protection juridique n’est pas garantie. La<br />

motion Pfister veut maintenant donner aux<br />

tribunaux un moyen efficace et contraignant<br />

de faire en sorte que la protection juridique<br />

prévue pour les garagistes ne soit plus un<br />

tigre de papier et devienne un instrument<br />

susceptible d’être utilisé dans le combat de<br />

David contre Goliath. Le secteur automobile<br />

réclame une action politique. C’est pourquoi<br />

l’UPSA recommande de soutenir la motion<br />

Pfister. Il faut espérer que le Conseil admettra<br />

le caractère défaillant de la protection<br />

juridique et s’engagera fortement en faveur<br />

du secteur automobile suisse.


POLITIQUE & DROIT<br />

Suva<br />

Évolution des primes en 2020<br />

La Suva affiche un résultat d’exploitation positif pour 2018. Agissant dans l’intérêt de l’industrie et de l’artisanat suisses,<br />

elle allège les charges des entreprises affiliées à l’assurance contre les accidents professionnels d’environ 170 millions de<br />

francs en 2020. Cet allégement prend la forme d’une réduction de prime exceptionnelle accordée aux entreprises assurées.<br />

Les taux de primes nets de la classe 13D ne diffèrent que très légèrement de ceux de l’année précédente, ce tant dans<br />

l’assurance contre les accidents professionnels que dans l’assurance contre les accidents non professionnels.<br />

pd. La Suva fait état pour l’exercice 2018 d’un résultat net de 4,8 millions<br />

de francs. Elle est donc toujours très solidement financée et peut faire<br />

face à l’ensemble des engagements envers ses assurés.<br />

Le tableau ci-dessous indique la répartition des entreprises dont la<br />

prime augmente, baisse ou demeure inchangée :<br />

Les produits élevés générés par les placements lors des années précédentes<br />

permettent, malgré la performance négative de -2,7 % enregistrée<br />

en 2018, de procéder en 2020 à une réduction de primes de 170 millions<br />

de francs au total pour l’assurance contre les accidents professionnels, ce<br />

qui correspond à 11 % de la prime nette.<br />

Le Département fédéral de l’intérieur (DFI) fixe, pour tous les<br />

assureurs-accidents, le taux d’intérêt technique qui détermine les conditions<br />

auxquelles les capitaux mis de côté pour les rentes sont rémunérés.<br />

Dans les faits, les choses se passent ainsi : lorsqu’elle alloue une rente, la<br />

Suva en calcule le coût total, qui correspond au montant des provisions à<br />

constituer. Elle doit également tenir compte du produit théorique des intérêts<br />

(taux technique). En effet, un abaissement du taux d’intérêt technique<br />

signifie que la Suva doit mettre plus d’argent de côté, ce qui fait augmenter<br />

la prime nécessaire.<br />

Or, c’est précisément ce qu’a décidé le DFI début <strong>2019</strong>. Le taux d’intérêt<br />

technique appliqué dans l’assurance-accidents est abaissé à 1,5 % à compter<br />

du 1 er janvier 2020. Il s’établissait jusqu’ici à 2,75 % pour les rentes liées<br />

à des accidents survenus avant 2014 et à 2 % pour les rentes à partir de<br />

2014. Les besoins financiers découlant de cet abaissement avoisinent les<br />

3 milliards de francs et peuvent être financés en partie par les provisions<br />

constituées à titre préventif par le passé.<br />

Dès 2020, les incitations à la prévention seront renforcées pour les petites<br />

entreprises, par le biais d’un abaissement du seuil d’accès au système de<br />

bonus-malus (SBM). Dans le SBM, les coûts occasionnés sont comparés à<br />

ceux des entreprises de la même branche. Si une entreprise se distingue<br />

par des coûts inférieurs à la moyenne sectorielle, cela a un effet positif<br />

sur sa prime. Les entreprises rattachées au SBM peuvent ainsi influencer<br />

leurs primes en sensibilisant leur personnel aux questions de sécurité<br />

et, ce faisant, réduire durablement leurs coûts. À l’inverse, la prime<br />

augmente lorsque les coûts de l’entreprise dépassent ceux de la branche.<br />

Dans l’assurance contre les accidents professionnels AAP, le taux de<br />

prime de base appliqué en 2020 à la partie de sous-classe 13D A0 (Entretien<br />

de véhicules légers) reste situé à 0,7770 % en valeur nette. Le<br />

taux de prime de base de la partie de sous-classe B0 (Entretien de véhicules<br />

lourds et chariots élévateurs) demeure lui aussi constant, à<br />

0,9910 %, toujours en valeur nette. Pour les entreprises classées selon<br />

le système de bonus-malus ou la tarification empirique, l’évolution des<br />

primes est individuelle.<br />

Partie<br />

de sousclasse<br />

A0<br />

B0<br />

Désignation<br />

Entretien de véhicules<br />

légers<br />

Entretien de véhicules<br />

lourds et chariots<br />

élévateurs<br />

Nombre d’entreprises<br />

État : juillet <strong>2019</strong> (sans réduction des produits extraordinaires des placements)<br />

baisse demeure augmente<br />

inchangée<br />

822 6406 476<br />

65 159 52<br />

Dans l’assurance contre les accidents non professionnels AANP, le taux<br />

de prime de base diminue d’un degré et passe à 1,7800 % en valeur nette.<br />

Pour les entreprises de la classe 13D classées au taux de base et celles<br />

dont les primes évoluent individuellement du fait de l’application du<br />

système de bonus-malus ou de la tarification empirique, cela se traduit<br />

dans l’AANP par la répartition suivante :<br />

Partie<br />

de sousclasse<br />

A0<br />

B0<br />

État : juillet <strong>2019</strong><br />

Désignation<br />

Entretien de véhicules<br />

légers<br />

Entretien de véhicules<br />

lourds et chariots<br />

élévateurs<br />

Nombre d’entreprises<br />

baisse demeure augmente<br />

inchangée<br />

7058 614 32<br />

244 29 3<br />

La réduction de prime exceptionnelle de 15 % accordée dans l’AANP<br />

pour l’année de primes <strong>2019</strong> étant supprimée en faveur de la prévention,<br />

la majorité des entreprises verront leur taux de prime brut augmenter<br />

légèrement en 2020, en dépit de la baisse du taux de base. <<br />

Plus d’informations sur :<br />

suva.ch/primes<br />

72<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Apéritif des garagistes Figas<br />

Payer moins d’impôts<br />

La loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA) entrera en vigueur le 1 er janvier 2020. Cette<br />

nouvelle loi a aussi des conséquences pour les PME. L’apéritif traditionnel des garagistes Figas a permis de présenter<br />

quelques possibilités d’optimiser encore avant la fin de l’année les impôts sur le bénéfice. Les médias de l’UPSA ont participé<br />

à cet événement à Lachen (Schwytz). Sandro Compagno<br />

ainsi qu’au cercle des actionnaires, car les éventuels<br />

actionnaires minoritaires seront traités<br />

sur un pied d’égalité.<br />

André Frey explique aux garagistes présents à Lachen les solutions d’optimisation fiscale qui s’offrent à eux.<br />

Le 19 mai de cette année, les citoyennes et<br />

les citoyens suisses acceptaient la RFFA avec<br />

66,4 % de voix favorables. Ce projet devait répondre<br />

à la pression croissante exercée par l’UE<br />

et l’OCDE sur la Suisse afin qu’elle abolisse les<br />

privilèges fiscaux dont bénéficient les entreprises<br />

internationales. Et le fait qu’un « petit<br />

billet » visant à assurer le financement de l’AVS<br />

à moyen terme ait été glissé dans l’enveloppe<br />

du projet n’était que peu élégant et en réalité<br />

pas autorisé par la Constitution, car il s’agissait<br />

alors de deux affaires qui n’avaient aucun lien<br />

entre elles. Malgré cela, le souverain a accepté<br />

la loi à une grande majorité.<br />

Le groupe cible du roadshow annuel de Figas<br />

baptisé « Apéritif des garagistes Figas »<br />

est constitué de PME du secteur suisse des<br />

garages. Au premier abord, ces petites et<br />

moyennes entreprises de garagistes n’ont pas<br />

grand-chose à voir avec les grandes holdings<br />

internationales que la nouvelle loi visait. Mais<br />

cette dernière a également des conséquences<br />

pour ces entreprises plus modestes.<br />

Car, pour rester compétitifs sur le plan international,<br />

de nombreux cantons abaissent leurs<br />

taux d’imposition sur les bénéfices en 2020.<br />

Pour André Frey, directeur de FIGAS Fiduciaire<br />

de la branche automobile suisse SA, une chose<br />

est claire : « Vous devez chercher à optimiser les<br />

impôts sur les bénéficies en <strong>2019</strong> et, si possible,<br />

ne présenter des recettes qu’en 2020. » M. Frey<br />

fonde son conseil aux garagistes sur un simple<br />

exemple de calcul. Ainsi, les impôts actuels sur<br />

les bénéfices de 21,15 % dans le canton de Zurich,<br />

qui est le futur canton le plus cher de Suisse,<br />

baisseront à 18,19 %. En d’autres termes : faire<br />

passer un bénéfice de 100 000 francs de cette année<br />

à l’année suivante permettrait d’économiser<br />

pas moins de 3000 francs d’impôts !<br />

André Frey n’a pas seulement indiqué aux garagistes<br />

ce qu’il fallait entreprendre, il leur a aussi<br />

montré comment faire pour optimiser ces bénéfices<br />

et les impôts y relatifs. Il leur a ainsi recommandé<br />

de procéder cette année encore à<br />

d’éventuels investissements prévus et de réaliser<br />

un maximum d’amortissements : « La plupart<br />

des cantons autorisent aussi des amortissements<br />

immédiats. » Il est également possible de<br />

combiner, le cas échéant, des versements supplémentaires<br />

de salaires et de bonus pour <strong>2019</strong><br />

avec un rachat dans la caisse de pension. Dans<br />

le cas contraire, des impôts plus élevés seront<br />

perçus sur les revenus privés. « Vous devriez<br />

également attendre 2020 pour réaliser d’éventuels<br />

bénéfices extraordinaires, par exemple en<br />

vendant des propriétés immobilières, des terrains<br />

ou des véhicules de collection. »<br />

La distribution d’un dividende en <strong>2019</strong> peut<br />

également se révéler avantageuse, car l’imposition<br />

partielle des dividendes augmentera dès<br />

2020 : à 70 % à la Confédération et à 50 % au<br />

moins auprès des cantons. Il faut cependant ici<br />

aussi faire preuve de prudence et prêter attention<br />

au montant de la substance distribuable<br />

La constitution de provisions est une autre solution<br />

permettant d’optimiser ses impôts sur<br />

les bénéfices cette année encore. Les administrations<br />

fiscales permettent par exemple aux<br />

employeurs de verser à l’avance leurs cotisations<br />

au deuxième pilier. Ces réserves de cotisations<br />

d’employeur peuvent être versées à hauteur<br />

de cinq primes annuelles au maximum.<br />

André Frey rappelle dans ce contexte qu’un bilan<br />

annuel <strong>2019</strong> optimisé sur le plan du droit<br />

fiscal doit être accepté par les autorités fiscales<br />

cantonales et que, dans le cas inverse, il existe<br />

un risque de compensations fiscales : « Au niveau<br />

des provisions, il vaut justement la peine<br />

de clarifier au préalable avec les autorités fiscales<br />

où se trouve la limite. »<br />

La caisse de pension revenant régulièrement<br />

dans toutes ces astuces d’optimisations fiscales,<br />

André Frey a ensuite laissé la parole à<br />

Andreas Zehnder, conseiller d’entreprise de CP<br />

Mobil, qui a donné des informations au sujet<br />

de la caisse de pension des associations professionnelles<br />

UPSA, Astag, 2roues Suisse et Carrosserie<br />

Suisse. M. Zehnder a présenté aux garagistes<br />

présents des solutions en lien avec des<br />

plans pour cadres et des rachats dans la caisse<br />

de pension afin d’optimiser les impôts privés.<br />

En cette soirée de novembre à Lachen (Schwytz),<br />

il a ainsi pu rassurer les garagistes présents<br />

en les informant que CP Mobil affichait une excellente<br />

santé avec un taux de couverture de<br />

103,8 % et un rapport d’un rentier pour sept assurés<br />

actifs. « Nous avons pour objectif prioritaire<br />

d’atteindre un taux de couverture de plus<br />

de 100 %. CP Mobil a toujours réalisé cet objectif<br />

durant ses 58 années d’existence. Mais il<br />

n’existe aucune garantie. » Pas à l’ère des taux<br />

d’intérêt négatifs. La soirée s’est terminée sur<br />

une note positive avec un apéritif et des discussions<br />

enjouées pour les quelque 30 convives intéressés<br />

de Figas à l’hôtel Marina de Lachen. <<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>73


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Autotechnik Days<br />

Hostettler lance son<br />

propre salon<br />

Ce n’est pas un salon interne classique, mais plutôt un forum : Hostettler Autotechnik AG lance pour la première fois les<br />

Autotechnik Days, les 28 et 29 février 2020. Les différents univers thématiques proposés devraient susciter l’échange de<br />

connaissances et donner des idées. André Bissegger<br />

« On a pratiquement été forcés de saisir notre<br />

chance », confie Marcel Stocker, responsable<br />

Automotive chez Hostettler Autotechnik AG<br />

et des Autotechnik Days. Pourquoi ? À partir<br />

de 2020, la halle 7 du Salon de l’auto n’accueillera<br />

plus de salon de deuxième monte. « Nous<br />

avions déjà depuis longtemps un concept en<br />

tête pour notre propre événement, mais notre<br />

présence au Salon de l’auto ne permettait pas<br />

d’avoir un projet personnel en plus. » Ce problème<br />

s’est donc réglé tout seul.<br />

L’été dernier, la décision a donc été prise de<br />

lancer les Autotechnik Days. « Il est clair pour<br />

nous qu’il y a de la place pour une plate-forme<br />

réservée à l’échange de savoir-faire », affirme<br />

M. Stocker. La manifestation a donc été conçue<br />

comme un forum proposant aux visiteurs un<br />

large éventail de thèmes et de formats informatifs.<br />

Ainsi, Hostettler se démarque sciemment<br />

des salons internes classiques. « Nous<br />

ne souhaitons pas que les exposants montent<br />

simplement leur stand et présentent leur entreprise<br />

ou concentrent tout sur la vente », affirme<br />

M. Stocker. « La manifestation vise plutôt<br />

à informer le public des thèmes actuels et<br />

des produits de manière concrète et palpable. »<br />

En bref, il n’y aura pas de stand au sens classique<br />

du terme, mais des expositions, des séminaires,<br />

des formations et des ateliers. « Si<br />

les visiteurs rentrent à la maison le soir et<br />

peuvent dire qu’ils ont appris des choses et<br />

qu’ils ont trouvé l’inspiration, nous avons atteint<br />

notre objectif. »<br />

Les Autotechnik Days portent sur près de<br />

80 thèmes différents, regroupés par univers<br />

thématiques tels que celui des équipements<br />

d’atelier, qui traite par exemple de la fonction<br />

et l’utilisation de turbos électriques. Des<br />

thèmes commerciaux tels que l’utilisation de<br />

carnets d’entretien numériques, des présences<br />

sur les plates-formes en ligne ou le fait de gérer<br />

l’atelier au moyen de chiffres figurent aussi<br />

sur le programme. Les garagistes, fournisseurs,<br />

experts et l’industrie peuvent transmettre leur<br />

savoir au moyen de plates-formes mises à leur<br />

disposition. « Outre nos fournisseurs internationaux,<br />

nous avons aussi réussi à obtenir l’engagement<br />

de nos fournisseurs suisses issus du<br />

domaine des équipements d’atelier. Avec les<br />

entreprises Safia, Karl Ernst et Abt AG, nous<br />

avons trois partenaires avec qui nous avons<br />

aussi très bien collaboré au Salon de l’auto<br />

jusqu’à présent. »<br />

Des conférences et des débats publics sont également<br />

organisés : le visionnaire automobile<br />

Frank Rinderknecht, fondateur de Rinspeed,<br />

le pilote de course Marc Fässler ou le champion<br />

du monde des métiers Flavio Helfenstein<br />

figurent sur la liste des intervenants invités à<br />

l’événement. « Nous nous sommes demandés<br />

ce que pourrait intéresser les garagistes, aussi<br />

bien sur le plan des thèmes que des exposés.<br />

Nous avons ensuite cherché les représentants<br />

appropriés capables d’éclairer ces sujets d’intérêt<br />

sous tous les angles. »<br />

Outre l’apport d’information, les échanges personnels<br />

avec les collègues de la branche et les<br />

collaborateurs de Hostettler Autotechnik AG<br />

ne seront pas en reste. Une zone de rencontre<br />

sera construite à cet effet.<br />

L’événement aura lieu un vendredi et un samedi,<br />

avec un programme identique sur les<br />

deux jours. Cela permet de toucher ceux qui<br />

74<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

prennent un jour de congé et les personnes qui<br />

préfèrent venir le week-end. « Nous voulons<br />

pouvoir accueillir nos clients de toute la Suisse<br />

à Lucerne », affirme M. Stocker. C’est pourquoi<br />

des autocars sont prévus, entre autres. Mais<br />

les clients de Hostettler ne devraient pas être<br />

les seuls à pouvoir venir : « Notre ambition est<br />

d’attirer un public plus large avec ces thèmes. »<br />

Les premiers Autotechnik Days auront lieu les<br />

28 et 29 février aux halles d’exposition de Lucerne.<br />

Si tout se déroule comme prévu, l’événement<br />

aura lieu chaque année. <<br />

Plus d’infos sur :<br />

autotechnikdays.ch<br />

Trois questions à Marcel Stocker<br />

« En guise de Salon de l’auto »<br />

Monsieur Stocker, les salons internes sont<br />

à la mode aujourd’hui. Pourquoi Hostettler<br />

lance-t-elle aussi son propre salon ?<br />

Marcel Stocker, responsable Automotive de<br />

Hostettler Autotechnik AG : Il y a deux raisons<br />

à cela. D’une part, parce qu’il n’y a plus<br />

de salon de deuxième monte à la halle 7 du<br />

Salon de l’auto à Genève. Nous avons donc dû<br />

chercher une alternative et les Autotechnik<br />

Days représentent donc aussi une solution de<br />

remplacement du Salon de l’auto. D’autre part,<br />

parce que nous réfléchissions depuis longtemps<br />

à un concept pour notre propre événement.<br />

Nous souhaitons combler un vide et<br />

avons choisi la date de l’événement de façon<br />

à ce qu’il ait lieu avant le début de la saison,<br />

au printemps.<br />

Les Autotechnik Days ont pour but de se<br />

démarquer des autres salons internes.<br />

Quels sont vos plans ?<br />

Nous voulons faire connaître les thèmes actuels<br />

aux visiteurs d’une manière qui est plus<br />

tournée vers la pratique. Ils doivent pouvoir<br />

expérimenter, essayer et voir les produits à<br />

l’œuvre par eux-mêmes grâce aux séminaires,<br />

formations ou ateliers, ce qui n’est pas possible<br />

avec les stands classiques. Nous voulons<br />

éviter des présentations d’entreprises<br />

ou des événements qui sont exclusivement<br />

ciblés sur la vente. Il s’agit d’un nouveau<br />

concept et nous ne savons pas comment il<br />

fonctionnera. Nous devrons donc nous laisser<br />

surprendre par la dynamique qui se créera<br />

et par les comportements des participants.<br />

Cela va être passionnant.<br />

Comment se déroulent les préparatifs ?<br />

Comme la décision d’organiser les Autotechnik<br />

Days n’a été prise que cet été,<br />

nous menons une course contre la<br />

montre. Les préparatifs battent leur<br />

plein : nous sommes en train de clarifier<br />

les besoins en termes de superficie<br />

dans le centre des expositions de<br />

Lucerne. Le programme continuera<br />

d’évoluer jusqu’au dernier moment<br />

pour que nous puissions réagir aux<br />

événements actuels ou aux questions<br />

émergentes. <<br />

Marcel Stocker est responsable<br />

des Autotechnik Days.<br />

La caisse de pensions des associations professionnelles 2roues Suisse UPSA ASTAG carrosserie suisse<br />

Au plus près de la branche ?<br />

Pas nous : nous sommes en<br />

plein cœur de la branche.<br />

Nous sommes des professionnels de la prévoyance et nous connaissons donc les besoins<br />

de la branche mieux que n’importe quelle autre caisse de pensions. Demandez-nous<br />

conseil ! Simplicité, sens de l’accueil et compétence, tels sont nos maîtres-mots. CP MOBIL,<br />

Wölflistrasse 5, 3006 Berne, téléphone 031 326 20 19, www.pkmobil.ch<br />

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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>75


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

Série « L’atelier de demain », 5 e partie<br />

La complexité croissante<br />

nécessite des solutions<br />

Les voitures sont de plus en plus performantes, confortables et sûres. Cette évolution réjouissante pour les<br />

acheteurs a de lourdes conséquences pour les garages. Sandro Compagno<br />

Il y a quelques années encore, les systèmes<br />

d’infodivertissement étaient inabordables pour<br />

la plupart des Suisses et Suissesses. Les assistants<br />

de maintien de trajectoire, les régulateurs<br />

de vitesse adaptatifs et les systèmes d’aide au<br />

stationnement étaient réservés aux voitures de<br />

luxe. La situation a bien évolué depuis. Même<br />

les petits modèles disposent aujourd’hui de<br />

plus de 200 capteurs, qui collectent des données<br />

dans le but de rendre la conduite encore<br />

plus confortable et sûre.<br />

Par ailleurs, la variété de technologies de propulsion<br />

augmente : alors que seuls les moteurs<br />

à essence et diesel faisaient l’objet de travaux<br />

de maintenance et de réparation il y a quelques<br />

années, il existe aujourd’hui des variantes hybrides,<br />

des voitures au GNC et des véhicules<br />

purement électriques (VEB). Les exigences<br />

envers les collaborateurs de l’atelier augmentent<br />

et la formation devient un must ! Sans oublier<br />

les équipements d’atelier, qui doivent eux<br />

aussi répondre à ces nouveaux besoins.<br />

La réalité augmentée et la réalité virtuelle font<br />

désormais partie du quotidien des garagistes<br />

modernes. Les mondes réel et numérique fusionnent.<br />

La réalité augmentée peut servir de<br />

support de formation et d’entraînement aux<br />

collaborateurs. Elle permet en outre de gagner<br />

du temps lors des réparations : les instructions et<br />

remarques concernant les outils spéciaux nécessaires<br />

s’affichent directement sur la tablette<br />

ou dans les lunettes de réalité virtuelle. Selon<br />

le fabricant Bosch, cette technologie permettrait<br />

d’économiser en moyenne 15 % du temps<br />

passé sur les véhicules courants ou nécessaire<br />

pour les travaux peu complexes. La réalité augmentée<br />

convient aux garages de toutes tailles.<br />

Les outils électroniques sont utiles pour les<br />

tâches qui requièrent des vissages d’une grande<br />

précision ainsi que de la minutie. Il est possible<br />

de programmer une clé dynamométrique numérique<br />

sur un PC ou un smartphone en indiquant<br />

les valeurs cibles. Lors du montage, les<br />

données sont affichées en temps réel ; le collaborateur<br />

est informé par un signal visuel ou<br />

76<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />

sonore de la force idéale. Les erreurs de montage<br />

peuvent ainsi être évitées. Les outils électroniques<br />

permettent en outre de documenter<br />

les travaux de maintenance et de réparation.<br />

Dans un avenir proche, les imprimantes 3D<br />

carbone feront partie du quotidien de l’atelier.<br />

Elles permettront de produire les pièces de rechange<br />

basiques de manière décentralisée, directement<br />

sur place. L’approvisionnement sera<br />

plus rapide et les coûts de stockage seront réduits.<br />

En raison des coûts élevés de la mise en<br />

œuvre, l’équipe de projet de l’Université de<br />

Saint-Gall mandatée par l’UPSA pour examiner<br />

les processus numériques au sein des ateliers<br />

automobiles n’envisage actuellement l’introduction<br />

des imprimantes 3D que dans les<br />

grandes entreprises.<br />

Le Video Check est un autre outil déjà disponible<br />

et très répandu notamment en<br />

Grande-Bretagne. Le mécatronicien fait une<br />

petite vidéo du véhicule avec son smartphone<br />

ou sa tablette et peut y indiquer les travaux<br />

qu’il faudrait effectuer. Le conseiller à la clientèle<br />

dresse une offre à partir de ce petit film et<br />

la soumet au client, auquel il envoie également<br />

la vidéo. Ce dernier peut alors décider des réparations<br />

qu’il souhaite faire effectuer. L’outil vidéo<br />

permet de mettre en place une plus grande<br />

transparence et une relation de confiance ainsi<br />

que, selon le leader européen Citnow, de<br />

contracter plus de mandats.<br />

Bosch travaille également avec des images,<br />

via son application « Visual Connect ». Les collaborateurs<br />

de l’atelier peuvent se connecter directement<br />

au support technique, qui observe<br />

alors leur travail en temps réel. Il voit ainsi<br />

exactement ce que le collaborateur de l’atelier<br />

voit et peut l’accompagner pas à pas dans la résolution<br />

du problème.<br />

Il est aussi possible d’installer un chatbot, qui<br />

est toutefois moins personnel : quand un mécatronicien<br />

se retrouve face à un problème qu’il<br />

ne peut résoudre seul, il demande au chatbot,<br />

c’est-à-dire à Internet, si ce problème s’est déjà<br />

présenté. Le chatbot l’assiste alors dans ses recherches<br />

grâce au puits infini de connaissances<br />

et d’informations que représente le réseau mondial<br />

et l’aide à trouver rapidement la solution.<br />

La complexité croissante des voitures nécessite<br />

des travaux de maintenance et de réparation<br />

de plus en plus pointus. Elle exige en outre<br />

de trouver de nouvelles solutions. Un groupe<br />

d’étudiants en a trouvé certaines. D’autres suivront.<br />

Avec l’évolution rapide des technologies,<br />

en effet, les processus des ateliers automobiles<br />

devront eux aussi évoluer. <<br />

Série : l’atelier de demain<br />

Fixer un rendez-vous, réparer un véhicule,<br />

envoyer une facture, etc. : les processus en<br />

place dans les ateliers suivent plus ou moins<br />

le même modèle. Les nouvelles technologies<br />

permettent cependant de simplifier et d’accélérer<br />

ces processus. Dans le cadre d’un projet<br />

d’étude de l’Université de Saint-Gall (HSG),<br />

Fabienne Rudolf, Michèle Odermatt, Pascal<br />

Inauen et Sophie Stopp se sont penchés sur<br />

les processus mis en œuvre dans les ateliers<br />

automobiles ainsi que sur les technologies<br />

numériques et ont élaboré des propositions<br />

très concrètes pour l’atelier de demain.<br />

La direction de l’UPSA y était assurée par le<br />

service Représentation de la branche, et celle<br />

de la HSG par le professeur d’informatique de<br />

gestion Andrea Back.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> commente les résultats de<br />

cette étude dans une série de six épisodes.<br />

Prochain épisode<br />

AI 01/20 : le service complémentaire<br />

Notre Père Noël fait confiance à ARN.<br />

Vous aussi, vous pouvez conduire en toute sécurité sur<br />

glace et neige et compter sur l‘assistance rapide d’ARN<br />

en cas d‘urgence.<br />

Nous vous souhaitons, à vous et à<br />

vos proches, un joyeux Noël et<br />

une bonne année.<br />

powered by: Repanet Suisse, Five Star, Colors Unlimited International<br />

© <strong>2019</strong> Axalta Coating Systems. All rights reserved.


PRODUITS & PRESTATIONS<br />

« WaveTech » d’Aquarama<br />

Nettoyé aussi efficacement<br />

qu’à la main<br />

Une évolution plutôt qu’une révolution : Aquarama fait un bond en avant en matière de qualité de lavage automobile avec<br />

une technologie de brosse innovante. La brosse, appelée « WaveTech », fournit des résultats de lavage optimaux, surtout<br />

dans les zones difficiles d’accès.<br />

sco. Les concepteurs du spécialiste italien en installations de lavage<br />

ont de bonnes raisons de parler d’une évolution, car les nouvelles<br />

brosses « WaveTech » ne nécessitent pas de nouveau portique ou<br />

de nouveau tunnel. Avec la technologie de brosse « WaveTech », tout<br />

portique « Stargate 111 », le best-seller d’Aquarama, peut être rééquipé<br />

sans problème et sans changer de mécanisme ou de moteur.<br />

La spécificité est l’agencement des brosses sur l’axe : lors de leur rotation,<br />

les brosses « WaveTech » effectuent un mouvement à la fois<br />

circulaire et latéral. Les concepteurs d’Aquarama se sont inspirés du<br />

mouvement du bras humain (souvent masculin) lors du lavage d’une<br />

voiture à la main. « Grâce à cette nouvelle technologie, on obtient un<br />

effet nettoyant sensationnel sans brosses pliables ou montées latéralement<br />

», souligne Frank Müller, directeur d’Aquarama. C’est aussi la<br />

raison pour laquelle les installations existantes peuvent simplement<br />

être converties.<br />

Lors du salon de la sous-traitance « Autotecnica », organisé dans<br />

le cadre de l’Auto Zürich Car Show, Frank Müller et Roland Peter, le<br />

responsable régional, ont présenté cette nouveauté pour la première<br />

fois en Suisse. « Les premiers feed-back des garagistes qui ont visité le<br />

stand sont très positifs », a relevé Roland Peter. Les nouvelles technologies<br />

comportent surtout des avantages pour les zones du véhicule où<br />

les brosses conventionnelles atteignent leurs limites, notamment vers<br />

les rétroviseurs extérieurs et le spoiler arrière. Plus d’un automobiliste<br />

s’énerve en sortant d’une installation de lavage : il doit de nouveau nettoyer<br />

ces zones à la main, car elles se trouvent dans l’« angle mort » de<br />

la brosse. Roland Peter nous assure que « grâce à la brosse WaveTech, la<br />

voiture ressort aussi propre que si elle avait été nettoyée à la main. » <<br />

Disposition innovante des brosses : la technologie « WaveTech » d’Aquarama nettoie<br />

avec un mouvement à la fois circulaire et latéral.<br />

Plus d’informations sur :<br />

aquaramaswiss.ch<br />

Frank Müller (à gauche) et Roland Peter ont présenté la nouvelle technologie aux<br />

garagistes suisses en primeur lors de l’Auto Zürich Car Show.<br />

78<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GARAGES<br />

Motiondata Vector Schweiz GmbH<br />

motiondata-vector.ch<br />

> Bien commencer la nouvelle année avec Motiondata Vector<br />

pd. De nombreux garages<br />

renommés en Suisse font déjà<br />

confiance à la qualité et aux<br />

avantages des deux Dealer<br />

Management Systems Motiondata<br />

DMS et CDP. Au cours des<br />

deux dernières années, le groupe<br />

Motiondata Vector s’est établi<br />

sur le marché par de nombreux<br />

projets en tant que fournisseur<br />

fiable de solutions IT complètes<br />

pour le secteur des garages.<br />

Grâce aux logiciels, infrastructures<br />

et matériel personnalisés<br />

répondant aux normes de sécurité<br />

les plus élevées, Motiondata<br />

facilite le travail quotidien<br />

des clients. Des mises à jour<br />

continues, des interfaces et des<br />

fonctionnalités supplémentaires,<br />

telles qu’un « Sales Manager »,<br />

un portefeuille web ou des<br />

applications, viennent compléter<br />

les deux systèmes DMS. Les<br />

avantages d’avoir Motiondata<br />

comme partenaire :<br />

• une assistance sur place et<br />

des produits conçus sur<br />

mesure : les clients sont<br />

encadrés sur le site en<br />

Suisse par des collaborateurs<br />

compétents ayant une longue<br />

expérience dans le secteur de<br />

la construction automobile.<br />

Non seulement les produits<br />

sont adaptés aux conditions<br />

du pays ainsi qu’aux besoins<br />

des garagistes suisses,<br />

mais ils sont aussi conçus<br />

sur mesure en fonction de<br />

la taille de l’entreprise et des<br />

besoins individuels.<br />

• une gamme complète, rapide<br />

et économique : en plus des<br />

solutions IT, un large éventail<br />

d’interfaces permet aux<br />

clients de communiquer<br />

et d’échanger des données<br />

avec des systèmes externes.<br />

La structure modulaire de la<br />

gamme de produits la rend<br />

particulièrement attrayante<br />

et efficace ; les clients paient<br />

seulement ce dont ils ont<br />

vraiment besoin.<br />

• une dimension multimarque :<br />

grâce aux coopérations<br />

Motiondata facilite le travail quotidien<br />

de ses clients.<br />

de longue date avec les<br />

constructeurs et les importateurs,<br />

les produits peuvent<br />

être utilisés avec plusieurs<br />

marques.<br />

Informez-vous maintenant sur les<br />

produits de Motiondata Vector<br />

Schweiz GmbH et démarrez une<br />

nouvelle année de réussite avec<br />

le bon partenaire. <<br />

Tunap Group<br />

tunap.fr<br />

> Éprouvé et sûr : le nouveau nettoyant pour filtre à particules de Tunap<br />

pd. Faites des économies en un<br />

rien de temps en nettoyant les<br />

filtres à particules obstrués au<br />

lieu de les faire remplacer dans<br />

les ateliers. Le nettoyant pour<br />

filtre à particules Microflex de<br />

Tunap est une solution particulièrement<br />

sûre, économique et<br />

durable pour l’automobiliste.<br />

Ce système permet de nettoyer<br />

les filtres à particules sans<br />

démontage. Le remplacement<br />

très coûteux des filtres,<br />

fréquemment effectué jusqu’à<br />

présent, n’est plus nécessaire.<br />

En évitant au client le démontage<br />

et le temps d’attente pour<br />

le nettoyage par une entreprise<br />

externe, les coûts sont réduits<br />

au minimum et la satisfaction<br />

de la clientèle est améliorée. La<br />

solution nettoyante est directement<br />

vaporisée dans les ouvertures<br />

existantes pour dissoudre<br />

les dépôts de suie et de carbone<br />

sans laisser de résidus.<br />

Le procédé de nettoyage du<br />

filtre à particules, développé et<br />

breveté par Tunap, a déjà été<br />

appliqué plus de 250 000 fois.<br />

Tout un secteur de l’industrie<br />

s’est développé par le fait que<br />

les filtres à particules peuvent<br />

s’obstruer au fil du temps. Grâce<br />

à son système, Tunap affirme<br />

toutefois son leadership en matière<br />

d’innovation, de sécurité et<br />

de rentabilité dans ce domaine.<br />

Ce procédé de nettoyage, éprouvé<br />

pour les véhicules Euro 6,<br />

est également le plus rapide : le<br />

problème, qui, normalement, requière<br />

plusieurs jours, est résolu<br />

en quelques heures seulement.<br />

L’efficacité du procédé de nettoyage<br />

de filtres à particules de<br />

Tunap est certifiée « Best Available<br />

Technology » et recommandée<br />

par Vert-Association.<br />

Vert, qui signifie « Verification<br />

Emission Reduction Technologies<br />

», est une association<br />

dédiée à identifier et promouvoir<br />

les meilleures technologies<br />

disponibles permettant de<br />

réduire les émissions. Parmi<br />

les membres de la Vert-Association<br />

figurent, entre autres,<br />

des constructeurs de moteurs<br />

internationaux ainsi que des fabricants<br />

de systèmes SCR et de<br />

filtres à particules. L’organisme<br />

TÜV Thüringen a par ailleurs<br />

confirmé son efficacité et sa<br />

compatibilité des matières. <<br />

Sûr, économique et durable : le nouveau nettoyant pour filtre à particules diesel de Tunap.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>79


GARAGES<br />

Maagtechnic AG<br />

maagtechnic.ch/fr<br />

> Shell Helix Ultra : de la haute qualité faite à partir de gaz pur, disponible dans la boutique en ligne<br />

pd. Shell Helix Ultra est la<br />

première huile moteur conçue à<br />

partir de gaz naturel sur la base<br />

de la technologie de synthèse.<br />

Grâce aux huiles moteur Shell<br />

Helix Ultra OW et à la technologie<br />

innovante Shell PurePlus, les<br />

moteurs automobiles peuvent<br />

relever avec fiabilité les défis du<br />

quotidien.<br />

La technologie Shell PurePlus<br />

aide à préserver les valeurs de<br />

consommation et les propriétés<br />

environnementales du moteur<br />

tout en réduisant les coûts pour<br />

l’automobiliste grâce aux avantages<br />

suivants : les huiles moteur<br />

Shell Helix Ultra OW avec la<br />

technologie PurePlus réduisent<br />

la consommation de carburant et<br />

donc aussi les émissions de CO 2<br />

.<br />

Les utilisateurs peuvent ainsi<br />

contribuer de manière significative<br />

à la protection du climat.<br />

Avec la technologie de nettoyage<br />

optimale, Shell Helix<br />

Ultra nettoie votre moteur en<br />

profondeur grâce à ses molécules<br />

nettoyantes spéciales,<br />

qui décomposent les salissures<br />

et les dépôts nocifs dans le<br />

moteur. Les moteurs modernes<br />

en particulier atteignent des<br />

températures extrêmement<br />

élevées et ont été conçus pour<br />

des intervalles de maintenance<br />

assez longs.<br />

Il est donc d’autant plus important<br />

de choisir la bonne huile<br />

moteur pour préserver, voire<br />

rétablir la puissance et la reprise<br />

du moteur. Des tests ont prouvé<br />

que Shell Helix Ultra dissout<br />

jusqu’à cinq fois plus de dépôts<br />

que les huiles traditionnelles.<br />

Le produit Shell Helix Ultra a<br />

moins tendance à s’évaporer<br />

et réduit ainsi la consommation<br />

d’huile liée à la température.<br />

Des antioxydants spéciaux<br />

préviennent par ailleurs une<br />

dégradation prématurée de<br />

l’huile. <<br />

L’huile moteur Shell Helix Ultra OW permet d’économiser du carburant.<br />

KSU A-Technik AG<br />

ksu.ch<br />

> Maha a 50 ans : la qualité et les solutions intelligentes de KSU<br />

pd. Au cœur de la Riviera se<br />

trouve la succursale tessinoise<br />

du TCS et ses quatre pistes de<br />

contrôle fournies par la maison<br />

KSU A-Technik AG. Chaque<br />

année, près de 17 000 contrôles<br />

des véhicules à moteur et<br />

quelque 3000 contrôles techniques<br />

facultatifs sont effectués.<br />

Une technologie durable<br />

et une maintenance toujours<br />

excellente permettent d’exploiter<br />

ces installations sans<br />

incident.<br />

Selon son credo scandant<br />

que seul le meilleur est assez<br />

bon pour ses membres du<br />

TCS, le centre de contrôle<br />

Riviera a investi dans le Maha<br />

MSR500/2, le banc d’essai de<br />

performances de pointe le plus<br />

innovant du moment d’un point<br />

de vue technologique pour les<br />

véhicules VT tout-terrain.<br />

La halle de contrôle satisfait<br />

également aux normes les plus<br />

modernes, avec quatre pistes<br />

d’essai et la voiture à outils<br />

Snap-on. Le TCS Riviera et la<br />

société KSU A-Technik sont<br />

connus pour leur professionnalisme<br />

et leur excellent service<br />

après-vente.<br />

Le centre de contrôle TCS Riviera.<br />

Cette photo montre un aperçu<br />

de la nouvelle installation au<br />

centre de contrôle TCS Riviera :<br />

le véhicule contrôlé est placé<br />

sur le banc d’essai de performances<br />

de pointe, l’avant et l’arrière<br />

sur le galet de chenille. Le<br />

véhicule est ancré à l’avant et à<br />

l’arrière, ce qui permet de régler<br />

facilement l’empattement, avec<br />

la technologie hydraulique par<br />

pression sur un bouton. Sur ce<br />

banc d’essai, la garde au sol<br />

du véhicule correspond aux<br />

conditions routières normales,<br />

ce qui permet de mieux dériver<br />

l’air chaud du moteur et d’obtenir<br />

une mesure précise de la<br />

performance en état dynamique<br />

jusqu’à une vitesse de contrôle<br />

de 300 km/h.<br />

Chaque année, près de 100<br />

contrôles de performance en<br />

moyenne sont effectués sur le<br />

banc d’essai Riviera.<br />

La clientèle exigeante de KSU<br />

apprécie son expérience de<br />

longue date, ses compétences<br />

et sa conception de la qualité. <<br />

80<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


GARAGES<br />

Webasto<br />

webasto-group.com<br />

> Encore plus flexible avec l’appli ThermoConnect de Webasto<br />

depuis une seule appli. Thermo-<br />

Connect permet de commander le<br />

chauffage autonome Thermo Top<br />

Evo ainsi que les chauffages à air<br />

Top 2000 STC et Air Top Evo 40/55.<br />

pd. La plupart du temps, un<br />

chauffage autonome tient toute<br />

la durée de vie de la voiture.<br />

Donc ses éléments de commande<br />

aussi. Mais de nos jours, le type<br />

commande ne cesse d’évoluer et<br />

devient de plus en plus flexible.<br />

C’est la raison pour laquelle l’appli<br />

multifonction ThermoConnect de<br />

Webasto, leader sur le marché<br />

des chauffages autonomes, permet<br />

désormais de gérer plusieurs<br />

appareils. Nouveau également : la<br />

commande vocale est disponible<br />

grâce à une « skill » (ou fonctionnalité)<br />

gratuite d’Alexa. Les<br />

automobilistes qui possèdent déjà<br />

un chauffage autonome Webasto<br />

(d’origine ou non) peuvent s’équiper<br />

de la commande depuis l’appli.<br />

À partir du premier trimestre 2020,<br />

une nouvelle skill d’Alexa permettra<br />

de piloter ses appareils à la<br />

voix. Pour cela, il convient d’utiliser<br />

un assistant vocal d’Amazon<br />

et l’application ThermoConnect.<br />

Les chauffages autonomes Webasto<br />

pour voitures de tourisme<br />

et pour camping-car actuellement<br />

pilotés depuis une horloge de<br />

présélection, une télécommande<br />

ou l’appli ThermoCall, peuvent<br />

maintenant être post-équipés de<br />

l’appli Internet « ThermoConnect »,<br />

pour gagner encore plus en<br />

confort. <<br />

Ceux qui utilisent plusieurs appareils,<br />

parce qu’ils ont plusieurs véhicules<br />

à la maison, peuvent à présent<br />

piloter tous leurs chauffages<br />

L’appli ThermoConnect de Webasto pour piloter les chauffages autonomes.<br />

Autef GmbH<br />

autef.ch<br />

> Sur les bancs de l’école chez Autef GmbH<br />

pd. Du 8 au 14 novembre <strong>2019</strong>, un<br />

nombre important de membres<br />

de l’Association suisse des<br />

maîtres d’atelier (VSW) s’est<br />

formé auprès d’Autef GmbH. La<br />

formation continue était consacrée<br />

aux systèmes d’assistance<br />

à la conduite et à la technique<br />

haute tension. Comme le premier<br />

sujet était, en théorie, très<br />

bien connu de la plupart, l’accent<br />

a été mis sur les calibrages<br />

statiques et dynamiques de<br />

systèmes de divers fabricants et<br />

de diverses générations.<br />

Aux différents postes pratiques,<br />

les participants ont testé à tour<br />

de rôle ces travaux en atelier<br />

ainsi que durant un parcours de<br />

calibrage sur route. Ils ont ainsi<br />

pu voir de près les différentes<br />

philosophies et stratégies des<br />

fabricants. Les participants<br />

ont beaucoup apprécié le fait<br />

qu’Autef offre la possibilité de<br />

découvrir les outils de réglages<br />

ADAS de plusieurs fabricants.<br />

Pour le second sujet, celui de<br />

la technique haute tension, un<br />

cours de formation des formateurs<br />

était au programme. Les<br />

participants ont donc d’abord<br />

dû examiner le nouveau plan de<br />

formation. Comme ce dernier<br />

offre une grande marge de<br />

manœuvre, son interprétation<br />

a soulevé bien des débats.<br />

Finalement, lors de six travaux<br />

pratiques et de deux postes<br />

de démonstration en séance<br />

plénière, Autef a présenté des<br />

possibilités d’enseigner cette<br />

nouvelle technologie de façon<br />

vivante et adaptée à la pratique.<br />

De nombreux outils didactiques<br />

sont déjà disponibles dans les<br />

centres interentreprises. Il<br />

suffit de les transformer ou,<br />

par exemple, de créer soi-même<br />

à moindre coût des boîtiers<br />

de contrôle et de signalement<br />

des erreurs pour les moteurs<br />

électriques. <<br />

Des membres de l’Association des maîtres d’atelier se sont formés auprès d’Autef.<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>81


SONDAGE DU MOIS<br />

QUE PENSEZ-VOUS DE<br />

L’INTERDICTION DU DIESEL<br />

À GENÈVE ?<br />

À compter de janvier 2020, la circulation de<br />

certains véhicules sera interdite à Genève lorsque<br />

les valeurs d’ozone et de particules fines dans<br />

l’air seront trop élevées. L’interdiction touchera<br />

principalement les véhicules diesel. Les avis des<br />

lectrices et lecteurs des médias de l’UPSA sont<br />

sans équivoque : 73 % des sondés sont contre,<br />

10 % espèrent que d’autres villes n’emboîteront<br />

pas le pas. En revanche, <strong>12</strong> % pensent que l’idée<br />

est bonne. 5 % estiment même qu’elle ne va pas<br />

assez loin. (État : 15 novembre <strong>2019</strong>)<br />

73 %<br />

Je suis<br />

contre<br />

<strong>12</strong> %<br />

C’est une<br />

bonne idée<br />

10 %<br />

J’espère que les<br />

autres ville ne<br />

suivront pas<br />

5 %<br />

L’interdiction ne<br />

va pas assez loin<br />

APERÇU DE L’ÉDITION 1 D’<strong>AUTOINSIDE</strong> – JANVIER 2020<br />

Le prochain numéro paraîtra vendredi 3 janvier 2020 et abordera les thèmes suivants :<br />

Les exigences numériques auxquelles<br />

se heurtent les garagistes<br />

Clés de voiture numériques ou suivi des<br />

réparations en temps réel : les clients exigent de<br />

plus en plus d’équipements numériques. Nous<br />

montrons ce qui attend les garagistes.<br />

Les possibilités de la numérisation<br />

pour les garagistes<br />

Calendriers en ligne, gestion des stocks ou statistiques<br />

: la numérisation offre aux garagistes<br />

des options multiples. <strong>AUTOINSIDE</strong> vous dit ce<br />

qui en vaut la peine.<br />

Entretien avec Olivier Rihs, directeur<br />

du GIMS<br />

Le prochain Salon de l’auto sera le premier et le<br />

dernier pour Olivier Rihs en tant que directeur.<br />

Dans une interview accordée à <strong>AUTOINSIDE</strong>, il<br />

dévoile ce qui attend les garagistes à Genève.<br />

Éditeur<br />

Union professionelle suisse de<br />

l’automobile (UPSA)<br />

upsa-agvs.ch<br />

<strong>Édition</strong>s<br />

<strong>AUTOINSIDE</strong><br />

Wölflistrasse 5, Case postale 64<br />

CH-3000 Berne 22<br />

Téléphone : +41 (0)31 307 15 15<br />

verlag@agvs-upsa.ch, autoinside.ch<br />

Administration et gestion des abonnements<br />

Abonnement annuel<br />

CHF 110.– (TVA incluse)<br />

Numéro à l’unité<br />

CHF 11.– (TVA incluse)<br />

Contact : Anina Zimmerli<br />

Téléphone : +41 (0)31 307 15 43<br />

anina.zimmerli@agvs-upsa.ch, agvs-upsa.ch<br />

S’abonner maintenant !<br />

agvs-upsa.ch/fr/abo<br />

Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse<br />

92 e année, 11 numéros en allemand et en français.<br />

Tirage septembre <strong>2019</strong> certifié REMP : <strong>12</strong> 760 exemplaires dont 9664 en allemand et 3096 en français.<br />

Rédaction<br />

Supports médiatiques de l’UPSA<br />

Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />

Téléphone : +41 (0) 43 499 19 81<br />

newsdesk@agvs-upsa.ch<br />

Rédaction : Sandro Compagno (sco, responsable<br />

Gestion du contenu), Reinhard Kronenberg<br />

(kro, responsable Journalisme), Jürg<br />

A. Stettler (jas, rédacteur responsable<br />

mobilité), André Bissegger (abi, rédacteur<br />

mobilité), Carla Stampfli (cst, rédacteur mobilité),<br />

Jean-Philippe Pressl-Wenger (jppw,<br />

correspondant Suisse romande), Andreas<br />

Senger (se, domaine technique), Bruno Sinzig<br />

(si, domaine spécial Formation), Raoul Studer<br />

(rst, domaine spécial Politique)<br />

Autres contributions : Harry Pfister, Monique<br />

Baldinger, Patrick Krauskopf, Sarah Umbricht<br />

Conception : Robert Knopf, Christoph Pfister,<br />

Fatma Bindal<br />

Commercialisation<br />

Supports médiatiques de l’UPSA<br />

Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />

Contact : Erich Schlup, Key Account Manager<br />

Téléphone : +41 (0) 43 499 19 83<br />

Portable : +41 (0) 79 256 29 23<br />

vermarktung@agvs-upsa.ch<br />

Responsabilité générale<br />

Rédaction et commercialisation<br />

Georg Gasser<br />

Supports médiatiques de l’UPSA<br />

Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />

Téléphone : +41 (0)43 499 19 99<br />

ggasser@agvs-upsa.ch<br />

Impression / envoi<br />

Galledia Print AG<br />

Burgauerstrasse 50, CH-9230 Flawil<br />

galledia.ch<br />

Contact : Michael Rottmeier<br />

Téléphone : +41 (0)58 344 97 44<br />

michael.rottmeier@galledia.ch<br />

Réimpression ou reproduction d’articles,<br />

même partielle, uniquement avec l’accord<br />

des médias de l’UPSA. Nous déclinons toute<br />

responsabilité pour les manuscrits et les<br />

photos envoyés spontanément. L’administrateur<br />

des pages auxquelles renvoient les liens<br />

est seul responsable de leur contenu.<br />

82<br />

<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>


MOTOREX DYNCO<br />

RINCER AU LIEU<br />

DE VIDANGER<br />

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Le concept de rinçage DYNCO de MOTOREX convient pour les<br />

transmissions automatiques et à double embrayage de toutes<br />

les marques de véhicules. Son utilisation est ultrasimple et il est<br />

spécialement programmé pour toutes les huiles de transmission<br />

automatique MOTOREX. Nettoyage extrêmement efficace grâce<br />

à l’additif spécial MOTOREX Pre-Flush.<br />

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