AUTOINSIDE Édition 12 - Décembre 2019
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ÉDITION <strong>12</strong> – DÉCEMBRE <strong>2019</strong><br />
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)<br />
AUTO<br />
INSIDE<br />
Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />
Huiles et lubrifiants<br />
Ils cachent une montagne<br />
de travaux de recherche<br />
Pages 10 – <strong>12</strong><br />
Transport-CH<br />
Les temps forts du principal<br />
salon du véhicule utilitaire<br />
à Bernexpo.<br />
Pages 26 – 35<br />
Prescriptions CO 2<br />
Ce que signifient les<br />
amendes sur le CO 2 pour les<br />
importateurs et les garagistes.<br />
Pages 44 – 46<br />
Autotechnik Days<br />
Hostettler Autotechnik AG<br />
lance son propre salon<br />
à Lucerne.<br />
Pages 74 – 75
ÉDITION <strong>12</strong> – DÉCEMBRE <strong>2019</strong><br />
Le magazine spécialisé pour les garagistes suisses<br />
Transport-CH<br />
Les temps forts du principal<br />
salon du véhicule utilitaire<br />
à Bernexpo.<br />
Pages 26 – 35<br />
Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA)<br />
Prescriptions CO2<br />
Autotechnik Days<br />
Ce que signifient les<br />
Hostettler Autotechnik AG<br />
amendes sur le CO 2 pour les lance son propre salon<br />
importateurs et les garagistes. à Lucerne.<br />
Pages 44 – 46<br />
Pages 74 – 75<br />
SOMMAIRE<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong><br />
5 Éditorial<br />
6 En bref<br />
8 Les nouvelles offres pour les<br />
garagistes<br />
Huiles & lubrifiants<br />
10 En visite chez Liqui Moly<br />
14 Pour que tout reste bien huilé<br />
20 Les systèmes de lubrification<br />
centralisés<br />
22 Concept de vidange : comment le<br />
garagiste marque des points<br />
auprès du client<br />
24 Valvoline : une marque pour tous<br />
Véhicules utilitaires<br />
26 Rétrospective du salon<br />
transport-CH<br />
32 L’importance des véhicules<br />
utilitaires pour la Suisse<br />
34 Le transport de marchandises du<br />
futur<br />
Association & sections<br />
36 Entretien avec le politologue<br />
Claude Longchamp<br />
38 Pascal Previoli de l’OFEN sur<br />
l’importance du TIM<br />
40 Succès pour les pros des utilitaires<br />
44 L’importance des amendes sur le<br />
CO 2<br />
pour les garagistes<br />
47 Réunion de la section des deux Bâle<br />
48 Un jour historique pour la section<br />
vaudoise<br />
Technique & environnement<br />
50 L’hydrogène au cœur de la journée<br />
de la branche d’Avenergy Suisse<br />
52 La nouvelle étiquette-énergie<br />
Formation<br />
54 Comment Dario Cologna fixe ses<br />
priorités<br />
56 Les nouveaux conseillers de<br />
vente automobile et de service à la<br />
clientèle<br />
60 Rétrospective du séminaire des<br />
femmes de l’UPSA<br />
62 Le potentiel de la vente de flottes<br />
63 La nouvelle « Asa-Control 2020 »<br />
64 Business Academy<br />
66 Cours de formation continue<br />
régionaux<br />
Politique & droit<br />
68 Aperçu de la politique des<br />
transports<br />
70 La protection juridique pour les<br />
garagistes suisses<br />
72 Les primes SUVA 2020<br />
Commerce & service<br />
après-vente<br />
73 L’apéritif des garagistes Figas<br />
74 Hostettler lance son propre<br />
salon<br />
76 L’atelier du futur : complexité<br />
croissante des réparations<br />
Produits & prestations<br />
78 La nouvelle « WaveTech »<br />
79 Garages<br />
82 Sondage du mois,<br />
aperçu & mentions légales<br />
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AUTO<br />
INSIDE<br />
Huiles et lubrifiants<br />
Ils cachent une montagne<br />
de travaux de recherche<br />
Pages 10 – <strong>12</strong><br />
En une : Les huiles<br />
moteur : de l’or pour<br />
les garagistes.<br />
(Photo : Peter Fuchs,<br />
fuchs-peter.ch)<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong><br />
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ÉDITORIAL<br />
L’engagement commun est le moteur de la réussite<br />
Chère lectrice, cher lecteur,<br />
Il y a peu, le comité central s’est réuni à<br />
huis clos, comme chaque année, avec les<br />
cadres du secrétariat de l’UPSA. À cette<br />
occasion, nous nous sommes notamment<br />
demandé comment le secrétariat pourrait<br />
mieux soutenir les présidents des<br />
sections. Nous avons également procédé<br />
à un examen critique de la stratégie de<br />
formation professionnelle de la Confédération<br />
et mis en évidence les changements<br />
à entreprendre dans le sillage<br />
de la numérisation.<br />
Les résultats des différents travaux<br />
menés en groupes ont une nouvelle fois<br />
montré que l’UPSA dispose d’un large<br />
soutien grâce à l’engagement considérable<br />
de nombreux alliés aux échelons<br />
les plus divers. Cela permet au comité<br />
central de porter un regard confiant<br />
sur les années à venir.<br />
L’impression qui se dégage de l’analyse<br />
de la collaboration avec les présidents des<br />
sections est elle aussi positive. Les sections<br />
font face aux défis actuels et futurs<br />
avec beaucoup de dynamisme. Grâce à<br />
leur ancrage local et à leur étroite collaboration<br />
avec le secrétariat, elles exploitent<br />
des synergies et les développent.<br />
Le secrétariat fait lui aussi face à des<br />
défis de taille. Pour pouvoir soutenir les<br />
membres de l’Union et les informer en<br />
temps utile des changements, il est de<br />
plus en plus important de s’intéresser<br />
de près à la numérisation qui touche les<br />
processus commerciaux dans les garages<br />
et le monde de la mobilité.<br />
La formation professionnelle repose sur<br />
un socle solide et une organisation efficace,<br />
y compris dans la perspective des<br />
défis à venir. La collaboration et le réseautage<br />
avec les sections, les responsables<br />
des cours interentreprises et les partenaires<br />
de formation sont exemplaires.<br />
Nous sommes ainsi certains de pouvoir<br />
continuer de proposer aux jeunes les bons<br />
métiers dans le secteur de l’automobile et<br />
de la mobilité, et de faire le nécessaire<br />
pour que les garagistes puissent toujours<br />
compter sur des professionnels hautement<br />
qualifiés dans leurs entreprises.<br />
Par ailleurs, grâce à l’action politique<br />
de notre association, la défense de la<br />
branche est elle aussi assurée sur le<br />
long terme. Il est certain que le travail<br />
politique deviendra encore plus ardu.<br />
Les exigences relatives à l’environnement<br />
des partis écologistes requerront beaucoup<br />
d’efforts de notre part pour que les<br />
coûts de l’automobile restent abordables,<br />
y compris dans les zones urbaines. La discussion<br />
politique bat déjà son plein autour<br />
des valeurs limites de CO 2<br />
et des pénalités<br />
découlant de leur dépassement.<br />
Enfin, je suis heureux de constater que la<br />
collaboration au sein du comité central<br />
est portée par la confiance mutuelle, une<br />
attitude d’ouverture face aux changements<br />
à venir et la forte volonté de mener<br />
avec succès l’UPSA vers l’avenir, avec les<br />
sections et les organisations partenaires.<br />
Il reste beaucoup à faire dans la branche<br />
automobile, mais nous affrontons ces<br />
défis avec optimisme.<br />
Je remercie tous ceux qui nous<br />
soutiennent dans cette mission et je<br />
vous souhaite une période de l’avent<br />
sereine, un joyeux Noël ainsi qu’une<br />
bonne année.<br />
Meilleures salutations,<br />
Urs Wernli<br />
Président central<br />
Tout pour bien traverser<br />
l‘hiver.<br />
Chemuwa Autozubehör AG<br />
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LIVRAISONS JUSQU‘AU 3 FOIS LE JOUR
EN BREF<br />
Le Mitsubishi Pajero.<br />
Les adieux d’une icone : le<br />
Pajero s’exile au musée<br />
Après 37 ans de succès et<br />
d’aventures, le modèle emblématique<br />
des véhicules tout-terrain,<br />
le Mitsubishi Pajero, se<br />
retire du marché européen, et<br />
donc également de Suisse. Peu<br />
de véhicules accèdent au rang<br />
de légende comme l’a fait le<br />
Pajero. Détenteur de records au<br />
Dakar, ce 4 x 4 alliait technologie<br />
sophistiquée, puissance et<br />
robustesse incomparables ainsi<br />
qu’un design intemporel. Il a été<br />
vendu en Suisse à 21 500 exemplaires,<br />
et dans le monde à plus<br />
de 2,6 millions. Pajero a célébré<br />
son retrait du marché en cédant<br />
au musée Emil Frey Classic Car<br />
un modèle de la dernière ligne<br />
de production.<br />
Un nouveau Country Manager<br />
pour FCA Capital Suisse SA<br />
Jean Luc Mas devient le<br />
nouveau Country Manager de<br />
FCA Capital Suisse SA, et entre<br />
immédiatement en fonction. Il<br />
a été tout récemment nommé<br />
au poste de Country manager<br />
de FCA Capital SA pour le marché<br />
belge, une fonction qu’il<br />
conserve provisoirement.<br />
Fort d’une solide expérience<br />
dans l’industrie automobile<br />
et financière, il a notamment<br />
occupé des postes à responsabilité<br />
dans de grands instituts<br />
financiers et des banques d’envergure<br />
internationale. Jean<br />
Luc Mas succède à Federico<br />
Berra, lequel devient le nouveau<br />
Country Manager de FCA Bank<br />
Germany GmbH.<br />
Autoneum : du changement à la<br />
direction du groupe<br />
Bernhard Wiehl.<br />
Le conseil d’administration<br />
d’Autoneum Holding AG a nommé<br />
Bernhard Wiehl, responsable<br />
Finance & Controlling du<br />
business group Europe pendant<br />
de longues années, au poste de<br />
Chief Financial Officer (CFO) et<br />
membre de la direction, avec<br />
entrée en fonction immédiate.<br />
Martin Zwyssig, jusqu’ici CFO,<br />
a décidé de quitter Autoneum.<br />
Bernhard Wiehl est responsable<br />
depuis 2013 du domaine Finance<br />
& Controlling de la zone Europe.<br />
Grâce à sa gestion financière,<br />
il a accru considérablement la<br />
rentabilité de cette zone et de<br />
ses filiales à l’étranger.<br />
Christina Doulgeridou arrive<br />
chez LeasingMarkt.ch<br />
De Mercedes-Benz à LeasingMarkt.ch,<br />
en passant par<br />
Brabus : Christina Doulgeridou<br />
est la nouvelle responsable<br />
Christina Doulgeridou.<br />
Marketing & PR de la place de<br />
marché en ligne pour le leasing<br />
de véhicules. À 24 ans, cette<br />
spécialiste du marketing s’occupe<br />
désormais essentiellement<br />
des réseaux sociaux et de la<br />
publicité en ligne.<br />
Des lauréats Suisses aux Testa<br />
Rossa Awards <strong>2019</strong><br />
Ferrari a dévoilé le nom des<br />
quatre vainqueurs des finales<br />
mondiales des Testa Rossa<br />
Awards <strong>2019</strong>, qui se sont déroulées<br />
fin octobre à Maranello.<br />
Lors d’un événement unique,<br />
les meilleurs ont été distingués<br />
dans quatre catégories : le<br />
« meilleur technicien », le « meilleur<br />
prestataire de service », le<br />
« meilleur responsable marketing<br />
», le « meilleur responsable<br />
des ventes ». Deux Suisses<br />
figurent parmi les lauréats :<br />
Matteo Tonolli de Loris Kessel<br />
Auto SA (Lugano) a décroché le<br />
titre de « meilleur prestataire de<br />
Les lauréats (de g. à dr.) : Sebastien<br />
Roesner, Melanie Segura, Matteo<br />
Tonolli et Nicolas Martinson.<br />
service », et Melanie Segura<br />
de Modena Cars (Genève) a<br />
été désignée « meilleure responsable<br />
marketing ».<br />
Un nouveau responsable de la<br />
mobilité urbaine chez Seat<br />
L’Espagnol Lucas Casasnovas<br />
est nommé responsable de la<br />
mobilité urbaine chez Seat. Il<br />
devient ainsi responsable de<br />
tous les projets de l’entreprise<br />
dans ce domaine, y compris<br />
XMOBA et Respiro. Il occupait<br />
jusqu’à présent le poste de Global<br />
Director of Product Marketing<br />
chez Seat. Seat s’attèle en<br />
effet au développement d’une<br />
stratégie de mobilité urbaine.<br />
Lucas Casasnovas.<br />
Cette stratégie comprend<br />
également le concept car<br />
Seat Minimó ainsi que le Seat<br />
eXS KickScooter powered by<br />
Segway. À la tête de la mobilité<br />
urbaine, Lucas Casasnovas<br />
aura à cœur de promouvoir le<br />
développement de nouvelles<br />
solutions de mobilité urbaine<br />
chez Seat, à la fois accessibles<br />
et durables pour l’environnement,<br />
les agglomérations et la<br />
population.<br />
Les carrossiers suisses se<br />
rassemblent<br />
L’association des carrossiers<br />
suisses, anciennement connue<br />
Le concept de garage<br />
partenarial de votre ESA
EN BREF<br />
sous le nom d’USIC, et la<br />
Fédération des Carrossiers<br />
Romands (FCR) vont cheminer<br />
ensemble à partir de 2021.<br />
Les délégués ont pris cette<br />
décision le 5 novembre <strong>2019</strong> lors<br />
de l’assemblée extraordinaire<br />
des délégués qui s’est tenue<br />
à Rieden (LU). Dès cet été, les<br />
deux associations ont été rebaptisées<br />
« Carrosserie suisse »<br />
(<strong>AUTOINSIDE</strong> 7-8/19). Grâce<br />
à ce regroupement, le nombre<br />
d’entreprises membres atteint<br />
près de 900 sociétés. Pour les<br />
responsables de « Carrosserie<br />
suisse », la marge de manœuvre<br />
pour réaliser de futurs projets<br />
s’élargit considérablement.<br />
Un Suisse vice-champion du<br />
monde<br />
La finale du championnat<br />
du monde des mécaniciens<br />
Subaru (SWTC = Subaru World<br />
Technician Competition) s’est<br />
déroulée à Kobe mi-novembre.<br />
Reto Schürmann, employé au<br />
centre automobile PAO AG<br />
(Wädenswil) a décroché une<br />
prestigieuse deuxième place. Au<br />
Reto Schürmann (à gauche) et<br />
Martin Eberhard, responsable de la<br />
formation chez Subaru Suisse AG.<br />
cours de l’année, les champions<br />
de 15 pays se sont qualifiés pour<br />
le SWTC et se sont rendus au<br />
Japon pour tenter de remporter<br />
le titre. Les candidats ont démontré<br />
leur savoir-faire sur des<br />
tâches ardues et complexes :<br />
résoudre des problèmes théoriques<br />
et localiser des pannes<br />
électriques sur des véhicules<br />
préparés, pour ne citer que deux<br />
exemples. La Chine est devenue<br />
championne du monde, tandis<br />
que la troisième place est revenue<br />
à la Russie.<br />
Un nouveau Managing Director<br />
chez Peugeot Suisse<br />
Fernando Guida est le nouveau<br />
Managing Director de Peugeot<br />
Suisse depuis novembre.<br />
Fernando Guida.<br />
Il succède ainsi à Eric Dumondelle.<br />
Une information confirmée<br />
par Peugeot Suisse, interrogée<br />
par AboutFleet. Fernando<br />
Guida était auparavant directeur<br />
Fleet et véhicules d’occasion<br />
pour le groupe PSA. L’homme,<br />
âgé de 52 ans, est diplômé<br />
en économie et a complété sa<br />
formation par un diplôme en<br />
économie d’entreprise au KLZ<br />
de Zurich.<br />
Hostettler Autotechnik AG<br />
remporte un prix<br />
Avec les concepts d’atelier<br />
Autofit, Autpro et ATE<br />
BremsenCenter, la société<br />
Hostettler Autotechnik AG fait<br />
partie des acteurs majeurs de<br />
la Suisse dans ce secteur. Plus<br />
de 500 clients se sont affiliés<br />
Hostettler Autotechnik AG remporte<br />
un prix.<br />
à un concept de Hostettler. Ce<br />
succès a été mis en lumière par<br />
le prix du concept d’atelier décerné<br />
par Temot International.<br />
À l’occasion de la réunion des<br />
actionnaires de l’entreprise, qui<br />
s’est tenue en septembre à Paris,<br />
Hostettler Autotechnik AG a<br />
reçu le prix de la meilleure mise<br />
en œuvre de concept d’atelier.<br />
Temot International est un réseau<br />
d’achats et de savoir-faire<br />
implanté dans le monde entier.<br />
Nouveau propriétaire pour la<br />
filiale Mercedes de Coire<br />
Le groupe RCM rachète la<br />
société Ring Garage AG de Coire<br />
à Mercedes-Benz Suisse SA.<br />
Le 1 er janvier 2020, le concessionnaire<br />
automobile français<br />
deviendra ainsi concessionnaire<br />
officiel de Mercedes-Benz<br />
pour la Suisse. L’achat du Ring<br />
Garage AG de Coire s’inscrit<br />
logiquement dans l’orientation<br />
stratégique du groupe Daimler,<br />
qui vise à s’implanter sur le<br />
marché de manière plus ciblée<br />
via des concessionnaires en<br />
propre. Le constructeur a ainsi<br />
cédé ces dernières années plusieurs<br />
filiales à des partenaires<br />
commerciaux indépendants.<br />
MEMBRE<br />
Nouveaux Membres UPSA<br />
Bienvenue !<br />
L’UPSA a eu le plaisir d’accueillir<br />
huit nouveaux membres au mois<br />
d’octobre <strong>2019</strong>. Les entreprises<br />
emploient 17 personnes au total.<br />
Nous souhaitons la bienvenue aux<br />
nouveaux arrivants.<br />
Section Argovie<br />
> > Seetalgarage Stefano Tata,<br />
Boniswil<br />
Section Tessin<br />
> > Garage Giuseppe Bellini SA,<br />
Balerna<br />
Section Thurgovie<br />
> > Auto Optima GmbH,<br />
Neu Paradies<br />
> > Seerücken Garage Herzog,<br />
Homburg<br />
Section Suisse centrale<br />
> > Garage Barmettler, Stans<br />
> > Garage Ibach GmbH,<br />
Emmenbrücke<br />
Section des deux Bâle<br />
> > Garage Stocker Muttenz GmbH,<br />
Muttenz<br />
> > Garage Jovi GmbH, Niederdorf<br />
Die Marke Ihrer Wahl
EN BREF<br />
Étoffement interne<br />
Favoriser l’entraide des garagistes<br />
pd. Une meilleure visibilité et donc plus de succès<br />
: l’année prochaine, les médias de l’UPSA<br />
introduiront deux nouvelles offres multisupports,<br />
la place de marché UPSA et le répertoire<br />
des fournisseurs UPSA.<br />
Place de marché UPSA (pour acheter<br />
ou vendre)<br />
Les annonces de la place de marché conviennent<br />
par exemple pour vendre des machines, des<br />
outillages ou des équipements d’occasion,<br />
mais aussi pour proposer ou rechercher des<br />
pièces de rechange spéciales, des outils ou<br />
encore des offres et des services utiles et intéressants<br />
pour des garages. En bref, les annonces<br />
de la place de marché permettent aux<br />
garagistes de s’entraider.<br />
Les annonces peuvent être réservées directement<br />
en ligne sur agvs-upsa.ch/de/marktplatzanzeige-buchen.<br />
Le principe est le suivant :<br />
Les garagistes saisissent le texte, ajoutent<br />
leur logo, leurs coordonnées et, selon le format,<br />
des photos qu’ils téléchargent sur la plateforme.<br />
Les médias de l’UPSA s’occupent de la<br />
mise en page des annonces, cette prestation<br />
étant incluse dans le prix. L’annonce paraît ensuite<br />
dans un ou plusieurs numéros imprimés<br />
d’<strong>AUTOINSIDE</strong>, mais aussi sur le site Internet<br />
de l’UPSA. Dans ce dernier cas, elle comporte<br />
un lien vers le site Internet du client. Environ<br />
100 000 lecteurs ou utilisateurs la lisent chaque<br />
mois. Les membres de l’UPSA et de BBF profitent<br />
de conditions spéciales.<br />
Un répertoire des fournisseurs pour<br />
recenser les professionnels<br />
Qui est mon interlocuteur attitré pour les<br />
pièces de rechange et d’usure ? Où trouver en<br />
un clin d’œil des professionnels proposant<br />
des équipements d’atelier ? Quels fournisseurs<br />
peuvent m’aider en matière de pneus,<br />
de roues et de châssis ? Dans le répertoire<br />
multisupports dédié de l’UPSA, disponible<br />
dans <strong>AUTOINSIDE</strong> et sur agvs-upsa.ch/<br />
fr/registre-des-fournisseurs les lecteurs trouveront<br />
toutes les informations sur les principaux<br />
fournisseurs automobiles, classés<br />
par catégories de produits, pour que les professionnels<br />
puissent être trouvés encore plus<br />
rapidement. Grâce à cette rubrique, il est peu<br />
probable qu’une recherche n’aboutisse pas. <<br />
Informations complémentaires par<br />
e-mail ou par téléphone :<br />
vermarktung@agvs-upsa.ch<br />
ou 043 499 19 81<br />
8<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
CG CAR-GARANTIE VERSICHERUNGS-AG<br />
TEL 061 426 26 26 I www.cargarantie.ch<br />
CarGarantie<br />
souhaite à l’ensemble<br />
du secteur automobile<br />
un joyeux Noël et<br />
une bonne année.<br />
Cette année, les cartes et autres vœux de Noël seront<br />
remplacés par un don à une association caritative.
HUILES & LUBRIFIANTS FOKUS<br />
Visite d’atelier chez Liqui Moly<br />
Par bateau<br />
jusqu’au garage<br />
L’entrepôt de Liqui Moly, au port de Saarlouis dispose actuellement d’une capacité de 18 millions de litres d’huiles de base, qui peuvent être livrées directement par bateau.<br />
Hier, on se contentait de lubrifier et de refroidir. Cette époque est révolue. <strong>AUTOINSIDE</strong> a pu visiter les ateliers de<br />
production de Liqui Moly et se rendre compte de l’investissement et du travail de recherche qui se cache derrière<br />
des huiles devenues bien plus complexes. Jürg A. Stettler<br />
Un employé convoie de petits bidons violets, dénués d’inscription et<br />
bien alignés sur des palettes, vers l’installation de remplissage n° 3, tandis<br />
qu’un autre prépare des centaines de bidons gris pour l’installation<br />
n° 5. Chez Liqui Moly, entreprise allemande spécialisée dans les huiles<br />
et les additifs, l’activité bat son plein. Tous les jours, on embouteille ici<br />
entre 250 000 et 350 000 litres sur six chaînes de remplissage pour petits<br />
contenants, en travaillant parfois en trois-huit. Sur deux autres lignes<br />
de remplissage, jusqu’à 600 grands contenants sont remplis quotidiennement.<br />
« Notre problème est que nous ne pouvons plus nous étendre<br />
sur notre site », explique Oliver Kuhn, directeur adjoint du laboratoire<br />
des huiles et chef de la technique d’application à Sarrelouis, petite ville<br />
située à un jet de pierre du Luxembourg et de la France.<br />
Conséquence : Liqui Moly ne peut augmenter sa capacité de production<br />
que par l’optimisation. « Nous avons investi plus de 22 millions de francs<br />
sur le site de Sarrelouis ces dernières années, reprend Oliver Kuhn. Et le<br />
processus n’est pas terminé. » L’entrepôt des liquides finis a été agrandi<br />
et équipé d’un système de distribution à tuyaux ultramoderne et largement<br />
ramifié, doté d’une technologie de curage rendant superflu le fastidieux<br />
et coûteux rinçage des installations. L’entrepôt de Liqui Moly, au<br />
port, dispose actuellement d’une capacité de 18 millions de litres d’huiles<br />
de base, qui peuvent être livrées directement par bateau.<br />
Oliver Kuhn, directeur adjoint<br />
du laboratoire et chef<br />
de la chef de la technique<br />
d’application à Saarlouis.<br />
« Les premiers échantillonnages et tests de<br />
l’huile de base livrée se font à bord » explique<br />
Oliver Kuhn. La qualité est en effet primordiale<br />
: le laboratoire de l’entreprise, dont le<br />
nombre de collaborateurs a doublé ces quatre<br />
dernières années, s’en porte garant. 30 employés<br />
ultra-concentrés travaillent ici sur des<br />
balances de haute précision et des spectromètres<br />
à fluorescence X pour l’analyse élémentaire.<br />
« Nous sommes en mesure de couvrir<br />
toutes les étapes nous-mêmes, de la recherche<br />
au développement en passant par l’assurance qualité », souligne le directeur<br />
adjoint en montrant du doigt des bouteilles en verre contenant des<br />
10<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FOKUS HUILES & LUBRIFIANTS<br />
huiles de référence dans toutes les nuances de miel. « Nous effectuons<br />
l’intégralité des analyses en interne. C’est plus économique et cela nous<br />
permet d’être plus rapides et plus flexibles. »<br />
Pour le seul contrôle de la production, ce sont tous les jours plus de 100<br />
échantillons d’huile qui subissent jusqu’à quinze analyses distinctes. En<br />
outre, toutes les matières premières sont examinées soigneusement, et<br />
des contrôles de qualité sont faits en cours de production, tout comme<br />
des échantillonnages de réserve pour les produits finis. « La production<br />
ne continue que lorsque tous les feux sont au vert à chaque étape du laboratoire<br />
», précise Oliver Kuhn. À des fins d’assurance qualité, toutes<br />
les données de production importantes de chaque chaîne de fabrication<br />
sont relevées et durablement conservées. Près de la moitié du temps de<br />
travail, aujourd’hui, est consacrée à la documentation.<br />
De nouveaux récipients sont prêts pour la chaîne de remplissage.<br />
La loi autorise Liqui Moly à produire jusqu’à <strong>12</strong>0 000 tonnes de lubrifiants<br />
par an dans ses onze installations de mélange traitant entre 3,8<br />
et 22 tonnes chacune, auxquelles viendra s’ajouter en 2020 un mélangeur<br />
en ligne à Sarrelouis. Avec les produits prêts et emballés, des<br />
robots Kuka confectionnent ensuite des colis pour le transport. Les<br />
huiles sont livrées dans plus de <strong>12</strong>0 pays du monde entier. Trois quarts<br />
d’entre elles sont des produits automobiles. S’il s’agissait auparavant<br />
d’un pur lubrifiant et donc d’un article d’usure, l’huile de moteur dispose<br />
aujourd’hui d’un éventail de performances bien plus large. « Des<br />
produits toujours plus fluides sont demandés, qui génèrent moins de<br />
résistance dans le moteur et réduisent ainsi la consommation de carburant.<br />
En même temps, des quantités d’huile de plus en plus petites<br />
doivent circuler toujours plus rapidement », explique le spécialiste tandis<br />
que nous franchissons la porte d’un autre service. « Les huiles ont<br />
ainsi moins de temps pour refroidir et sont soumises à des charges<br />
thermiques plus importantes. »<br />
Un collaborateur prélève un échantillon pour comparaison.<br />
La Special Tec AA 0W-16, l’huile de moteur la plus fluide produite<br />
jusqu’ici par Liqui Moly, illustre bien cette tendance. Oliver Kuhn pense<br />
cependant qu’il est possible de fabriquer des huiles encore plus fluides :<br />
« Mais la distance entre les pistons et les cylindres devient alors si petite<br />
que le risque de frottement mixte augmente. » Pour éviter cela, il est d’autant<br />
plus important d’utiliser des additifs. Ceux-ci sont l’un des autres<br />
principaux piliers de l’entreprise allemande employant quelque 900 per-<br />
Suite en page <strong>12</strong><br />
Un spectromètre à fluorescence X analyse l’élément.<br />
Que signifient les abréviations sur les bidons d’huile ?<br />
Les bidons et flacons d’huile sont parfois ornés d’obscures combinaisons de<br />
chiffres et de lettres qui créent davantage de confusion que de clarté. Pourtant,<br />
ces indications donnent des renseignements concis sur les propriétés<br />
des lubrifiants, entre autres. <strong>AUTOINSIDE</strong> vous aide à y voir plus clair.<br />
Classification SAE : il s’agit de l’indication de la viscosité, c’est-à-dire<br />
de la fluidité d’une huile à certaines températures, fixée par la Society of<br />
Automotive Engineers (SAE). Les huiles portant les grades SAE 15W à 40W<br />
peuvent être utilisées jusqu’à -20 °C. Plus le chiffre précédant la lettre<br />
« W » est petit, plus l’huile est fluide, même à très basse température. Les<br />
huiles synthétiques modernes à faible frottement présentent un grade SAE<br />
de 0W ou 5W. Lorsqu’il y a un deuxième indice, par exemple « 40 », celui-ci<br />
indique la viscosité d’une huile à plus de 100 °C. Attention : ces valeurs ne<br />
déterminent en rien la qualité d’une huile.<br />
Classification API : la classe fixée par l’American Petroleum Institute (API)<br />
indique pour quel type de moteur l’huile est conçue : « S » pour les moteurs à essence<br />
et « C » pour les diesels. La deuxième lettre est une indication de qualité :<br />
une huile API SM est de bien meilleure qualité que l’ancienne huile API SG.<br />
Classification ACEA : la classification la plus précise, spécialement adaptée<br />
au marché européen, est celle de l’Association des Constructeurs Européens<br />
d’Automobiles (ACEA), qui répartit les huiles dans les catégories de<br />
base suivantes : A (moteurs à essence), B (diesels légers), C (diesels avec<br />
filtre à particules) et E (diesels lourds). Les bidons d’huile portent également<br />
les homologations des fabricants, par exemple VW 506.00 ou MB 229.5.<br />
Celles-ci permettent de savoir pour quels modèles et marques l’huile est<br />
homologuée. Le mode d’emploi ou le carnet de service du véhicule indique<br />
toujours à quelles normes/homologations une huile doit répondre.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>11
HUILES & LUBRIFIANTS FOKUS<br />
Chaque jour, les laborantins de Liqui Moly prélèvent plus de 100 échantillons d’huile et procèdent à près de 15 analyses distinctes à des fins de contrôle de la production.<br />
sonnes. L’assortiment de Liqui Moly est énorme : il compte près de 4000<br />
articles. L’an dernier, la firme allemande a battu un record en réalisant<br />
un chiffre d’affaires de 600 millions de francs pour un bénéfice de 57,9<br />
millions de francs. Afin de poursuivre sa croissance, Liqui Moly investit<br />
résolument dans l’avenir : bientôt, elle affectera près de 27,5 millions de<br />
francs à la construction d’un entrepôt central ultramoderne. Pour l’heure,<br />
l’entreprise distribue ses produits à partir de dix entrepôts de logistique.<br />
Le système est donc relativement complexe. De là, les contenants remplis<br />
rejoignent notamment Rhiag Group Ltd à Baar, l’importateur général<br />
de la marque pour la Suisse.<br />
branche des garages y travaillent aussi. Il y est question d’homologations,<br />
d’étalonnage ou de communication avec les clients. » Désormais, nous<br />
comprenons bien, nous aussi, ce qu’Oliver Kuhn avait en tête lorsqu’il<br />
disait, au début de la visite : « Remplir un réservoir de la mauvaise huile,<br />
c’est comme monter la mauvaise pièce dans une voiture… » <<br />
Plus d’informations sur :<br />
www.liqui-moly.de<br />
Pour Oliver Kuhn, une chose est claire : « Pour pouvoir suivre le rythme,<br />
il faut investir sans cesse dans la technique et la recherche. Pour la production<br />
de lubrifiants de tout atelier aussi. » Le travail n’est pas près de<br />
manquer à Liqui Moly. Le laboratoire a fort à faire avec la part croissante<br />
d’huiles de base synthétiques, qui ont tendance à moins se lier aux additifs,<br />
et avec le développement des paquets d’additifs spéciaux. Les huiles<br />
de moteur automobiles contiennent tout de même 20 à 25 % d’additifs<br />
aujourd’hui. Certaines huiles modernes peuvent même en contenir plus<br />
d’un tiers. Et les huiles pour les véhicules utilitaires, 10 % de plus encore.<br />
Dans cette entreprise fondée en 1957, les clients sont assurés de toujours<br />
avoir un expert au bout du fil. À côté de l’assurance qualité, qui travaille<br />
en trois-huit, et de la R&D, Liqui Moly effectue également des analyses<br />
de service dans son laboratoire. « Dans ce 3 e département, la chimie n’est<br />
pas au premier plan, explique Oliver Kuhn. Des spécialistes issus de la<br />
Les récipients remplis sont livrés depuis plus de dix entrepôts, notamment au groupe<br />
Rhiag à Baar, l’importateur général de Liqui Moly pour la Suisse.<br />
<strong>12</strong><br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
SUPER<br />
CONSEIL<br />
ET QUALITÉ<br />
MAXI<br />
AMAG – votre spécialiste<br />
pour les lubrifiants adéquats!<br />
Le moteur est l’élément central de chaque véhicule – et il dépend de l’huile adéquate.<br />
Nous sommes votre interlocuteur au moment de choisir le lubrifiant adéquat.<br />
Nous vous proposons tout en un: des solutions individuelles ainsi qu’un grand choix<br />
de marques haut de gamme à des conditions attractives.<br />
AMAG Import SA<br />
Group Aftersales<br />
6330 Cham<br />
Téléphone 0844 80 26 24
HUILES & LUBRIFIANTS FOKUS<br />
Quatre questions à<br />
Des lubrifiants pour que<br />
tout reste bien huilé<br />
Sans les huiles et les lubrifiants les plus modernes, le progrès technologique et écologique en matière de motorisation serait<br />
impossible. De nombreux facteurs influencent le développement de ces consommables qui doivent non seulement répondre<br />
aux exigences des constructeurs automobiles et se montrer performants et capables de jouer un rôle protecteur, mais aussi<br />
être efficaces et respectueux de l’environnement. Comment cette évolution touche-t-elle les garagistes ? <strong>AUTOINSIDE</strong> a posé<br />
la question à plusieurs fabricants et distributeurs. Carla Stampfli<br />
David Klauser,<br />
gestionnaire des produits<br />
Fluids, Amag Import SA.<br />
Monsieur Klauser, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />
compétences de conseil vis-à-vis des<br />
clients dans ce domaine ?<br />
D’une part, grâce à une étroite collaboration<br />
avec nos fournisseurs, nous proposons<br />
une formation en ligne basée sur une<br />
application. D’autre part, notre centre de<br />
compétence pour le développement des entreprises<br />
et de la personnalité, l’Amag Academy,<br />
nous permet de former nos partenaires de manière ciblée.<br />
Nos cours couvrent toutes les fonctions et les tâches des garages,<br />
de la direction à la vente en passant par le service, les pièces et les<br />
accessoires, l’administration, la garantie et l’atelier.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Notre large éventail de marques de lubrifiants et de contenants ainsi<br />
que le service de livraison biquotidien constituent une offre de services<br />
attrayante. Amag est aussi une entreprise leader sur le marché suisse<br />
pour la livraison de marchandises en vrac dans des camions-citernes<br />
ou de grands contenants. Contrairement aux boutiques ne proposant<br />
que des services en ligne, nous offrons un conseil individuel par l’intermédiaire<br />
de notre personnel de terrain et de bureau.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
Pour respecter les prescriptions légales en matière de CO 2<br />
, les importateurs<br />
doivent homologuer davantage de véhicules de petite cylindrée<br />
dotés de moteurs hybrides, à gaz ou électriques. Les garages auront<br />
donc de plus en plus affaire aussi à des véhicules sans huile de<br />
moteur. Les recettes liées aux huiles de moteur disparaîtront complètement<br />
pour les véhicules purement électriques, et les garagistes<br />
devront les compenser autrement. Tous ces facteurs influenceront les<br />
activités relatives aux lubrifiants.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
En raison du downsizing des moteurs, les exigences relatives à la résistance<br />
thermique, à la lubrification, à la protection contre la corrosion,<br />
à la stabilité au cisaillement et à la résistance au vieillissement ont fortement<br />
augmenté ces dernières années. La sollicitation accrue des mo-<br />
teurs fait que la tendance va clairement vers une huile de moteur à<br />
basse viscosité. Les exigences plus élevées vis-à-vis des valeurs d’émissions<br />
autorisées et en termes de consommation ainsi que le système<br />
start & stop contribuent aussi à cette évolution. L’important est qu’une<br />
huile réponde aux spécifications actuelles du constructeur automobile<br />
et qu’elle soit conçue en fonction des longs intervalles entre les services.<br />
Gregor Spescha,<br />
directeur de la Société<br />
Coopérative Avia-Lubrifiants.<br />
Monsieur Spescha, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />
compétences de conseil vis-à-vis du client<br />
dans ce domaine ?<br />
Les départements de vente de nos sociétés<br />
Avia transmettent à nos clients toutes les informations<br />
et formations nécessaires afin qu’ils<br />
puissent conseiller et servir au mieux leur<br />
propre clientèle. La proximité avec notre fabricant<br />
de lubrifiants nous permet aussi de faire appel à son savoir-faire à<br />
tout instant.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Nous livrons à nos clients des lubrifiants de la dernière génération et<br />
conformes aux technologies actuelles. En outre, notre clientèle peut<br />
aussi profiter, en cas de problème urgent, de nos excellents contacts<br />
avec le fabricant, et donc de son savoir-faire.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
Avec les nouveaux systèmes de propulsion, qui sont très variés, la complexité<br />
des consommables croît elle aussi. Un moteur électrique, par<br />
exemple, n’a plus besoin de lubrification proprement dite. Nous conseillons<br />
nos clients en leur indiquant quels sont les consommables idéaux<br />
pour les véhicules de leur clientèle.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
À l’avenir, les lubrifiants pour les moteurs à combustion ne seront plus<br />
fabriqués que par synthèse intégrale. C’est le seul moyen de respecter<br />
les directives des constructeurs de moteurs et leurs spécifications. En<br />
revanche, on ne sait pas encore quels systèmes de propulsion s’imposeront<br />
à l’avenir. Personnellement, je pense que la source d’énergie qui<br />
14<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FOKUS HUILES & LUBRIFIANTS<br />
aura le plus de succès est l’hydrogène. Quoi qu’il en soit, nous veillerons<br />
à pouvoir continuer d’offrir à nos clients les meilleurs produits possibles<br />
pour les véhicules de leur clientèle.<br />
André Rösler,<br />
category manager senior,<br />
lubrifiants, Derendinger SA.<br />
Monsieur Rösler, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />
compétences de conseil vis-à-vis des<br />
clients dans ce domaine ?<br />
Nos collaborateurs de terrain sensibilisent<br />
nos clients et leur parlent de l’importance des<br />
nouveautés. Par ailleurs, à l’aide de newsletters,<br />
d’annonces dans nos brochures commerciales<br />
et de notre site Internet avec son module<br />
de recherche d’huile, nous attirons leur<br />
attention sur le bon usage et les bonnes huiles de moteur et de transmission,<br />
homologations et spécifications comprises. Des formations internes<br />
consolident le savoir-faire.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Il profite de notre logistique, qui lui permet de commander chez nous<br />
pratiquement toutes les tailles de contenants, y compris de très petites<br />
quantités, et de se faire livrer en une heure. Nous proposons aux clients<br />
qui souhaitent couvrir un aussi grand nombre de modèles automobiles<br />
que possible des récipients modernes de 20 litres, du type « bag in box »,<br />
avec des présentoirs assortis. Mais notre portefeuille comprend aussi<br />
de grands contenants de plus de 200 litres, livrables en 24 heures. Et<br />
nous ne nous arrêtons pas à la vente : avec notre partenaire en matière<br />
d’élimination, nous offrons à nos clients la possibilité d’éliminer leurs<br />
huiles usées de manière appropriée.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
C’est une question omniprésente à laquelle il est difficile de répondre.<br />
Le processus actuel prendra encore un certain temps, et personne ne<br />
sait exactement jusqu’où nous mèneront les sources d’énergie fossiles.<br />
Il est probable que le moteur électrique aura des concurrents. Il faudra<br />
donc toujours lubrifier des pièces et l’évolution ne s’arrêtera certainement<br />
pas là.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
À court terme, la tendance ira, pour les moteurs à combustion, vers des<br />
huiles de moteur à faible viscosité. Ces huiles exclusivement synthétiques<br />
constituent des paramètres importants dans la construction des<br />
moteurs modernes, qui exige une consommation de carburant et des<br />
émissions toujours moindres. Notre tâche consiste à offrir au garagiste<br />
les instruments nécessaires avec le savoir-faire qui l’accompagne afin<br />
qu’il puisse continuer à offrir à ses clients un service optimal.<br />
Lorenz Burkhalter, responsable<br />
du marketing<br />
des lubrifiants, ESA.<br />
Monsieur Burkhalter, les huiles et les lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />
compétences de conseil vis-à-vis des clients<br />
dans ce domaine ?<br />
Nous tenons nos clients informés des nouveautés<br />
en permanence. Ce qui requiert que<br />
notre vaste assortiment soit toujours à jour.<br />
Grâce à notre boutique en ligne, nos clients<br />
peuvent trouver le produit adéquat 24 h/24, vérifier<br />
sa disponibilité et le commander de manière simple et directe. Les<br />
produits ESALube et Shell peuvent être trouvés par le numéro de type<br />
du véhicule. Ainsi, nos copropriétaires sont toujours en mesure de proposer<br />
le bon produit à leurs clients.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Nous offrons un assortiment complet d’huiles de moteur, de transmission<br />
et d’huiles hydrauliques ainsi que les outils assortis pour une vidange efficace.<br />
Grâce à notre stratégie multimarque avec Shell, ELF et ESALube, nous<br />
nous assurons de pouvoir répondre à presque tous les besoins des clients.<br />
En outre, le garagiste profite de la haute disponibilité de nos produits et<br />
d’une livraison rapide. Autre avantage : notre forme juridique. En tant que<br />
coopérative, nous nous efforçons de proposer des solutions et des services<br />
qui soutiennent la rentabilité de nos clients. Car plus de 7000 garages sont<br />
non seulement « nos » clients, mais aussi nos copropriétaires.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
Pour l’instant, les garages ont surtout affaire à des véhicules dotés de moteurs<br />
à combustion. Les voitures entièrement électriques, par exemple,<br />
n’ont par conséquent pas encore beaucoup d’impact sur les activités liées<br />
aux lubrifiants. La mobilité électrique a cependant pris de l’ampleur ces dernières<br />
années, et cette tendance se poursuivra. Il est vrai que les voitures<br />
électriques ont aussi besoin de lubrifiants, mais on les utilise en système<br />
fermé. Les ateliers du futur auront donc moins besoin d’huiles de moteur<br />
et de transmission.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
Comme nous l’observons déjà depuis plusieurs années, les lubrifiants destinés<br />
à un seul type de véhicule gagneront du terrain. Les constructeurs automobiles<br />
exigent de nouvelles spécifications, et des spécifications supplémentaires,<br />
pour les produits. Dans certains cas, les garages doivent donc<br />
avoir en stock une grande variété de lubrifiants. La gestion de ceux-ci est<br />
donc très importante, surtout dans les entreprises qui travaillent sur des<br />
véhicules présentant des exigences diverses. ESA propose ainsi le bar à<br />
huiles de Shell qui, avec ses contenants de 20 litres, est spécialement conçu<br />
pour de tels besoins.<br />
Suite en page 16<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>15
HUILES & LUBRIFIANTS FOKUS<br />
Kurt Schürch,<br />
responsable achats/<br />
vente, Fibag SA.<br />
Monsieur Schürch, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />
compétences de conseil vis-à-vis des<br />
clients dans ce domaine ?<br />
Nous aidons les garagistes en publiant sans<br />
cesse, dans notre boutique en ligne, des informations<br />
sur les nouveaux produits et les<br />
homologations officielles des constructeurs.<br />
La boutique en ligne est le point de repère<br />
principal pour les garagistes. Ils peuvent y chercher le bon lubrifiant<br />
au moyen de l’homologation du constructeur et renforcer leurs compétences<br />
de conseil vis-à-vis des clients grâce à l’ensemble des informations<br />
techniques.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Actuellement, notre assortiment comporte des lubrifiants de cinq fabricants<br />
renommés. Dans ce secteur, nous choisissons nos partenaires sur<br />
la base du portefeuille de marques d’Emil Frey en nous appuyant sur les<br />
homologations existantes des constructeurs.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
Le défi de demain, dans le domaine des lubrifiants et consommables, réside<br />
dans la complexité et la diversité croissantes des systèmes de propulsion.<br />
Cette situation affecte non seulement les huiles de moteur, mais aussi<br />
de transmission et de protection des radiateurs. Dans tous les domaines,<br />
il faut respecter les homologations des producteurs.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
Dans le sillage de la réduction des émissions, les constructeurs automobiles<br />
sont contraints de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour atteindre<br />
les objectifs fixés. Les lubrifiants sont ainsi de plus en plus souvent considérés<br />
comme un élément structurel, car ce sont des produits ultra-technologiques<br />
qui peuvent contribuer de manière efficace à réduire les émissions.<br />
Le garagiste doit donc se pencher plus attentivement encore sur les homologations<br />
des constructeurs et ajuster l’étendue de sa gamme.<br />
Giuseppe Orfanò, manager<br />
gestion de marché,<br />
Krautli SA.<br />
Monsieur Orfanò, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />
compétences de conseil vis-à-vis des<br />
clients dans ce domaine ?<br />
Grâce à notre collaboration avec des partenaires<br />
connus comme Valvoline ou Castrol, nos clients<br />
profitent du fait de recevoir des informations et des<br />
nouveautés de première main, mais aussi d’avoir à<br />
leur côté des spécialistes qui peuvent répondre précisément<br />
à leurs questions en cas de doute. Outre<br />
des newsletters régulières, dans lesquelles nous parlons souvent des nouveautés<br />
techniques, nous sommes en train d’étoffer notre programme de formation<br />
pour 2020 dans cette direction.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Notre large assortiment de produits lubrifiants nous permet presque toujours<br />
d’avoir en stock l’article qui convient aux clients. Grâce à notre marque K-Tech,<br />
nous sommes aussi en mesure de proposer aisément au client des solutions<br />
sur mesure. Nos collaborateurs sont toujours au courant des dernières nouveautés<br />
et peuvent donc soumettre rapidement et avec compétence une solution<br />
aux garagistes en cas de questions ou de doutes.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
Aujourd’hui, les consommables doivent répondre à des exigences toujours<br />
plus élevées. On observe, par exemple, que les huiles de moteur deviennent<br />
toujours plus fluides. En ce qui concerne les moteurs à essence, elles sont<br />
intégrées dans le processus de réduction des émissions ou la baisse de la<br />
consommation de carburant. Les véhicules à propulsion purement électrique<br />
n’ont plus besoin d’huile de moteur, certes, mais ils ne sauraient se<br />
passer de lubrifiants. Qui sont fort différents des lubrifiants des moteurs à<br />
combustion. Les ateliers doivent donc, là aussi, être très attentifs.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
En vertu des exigences techniques croissantes des constructeurs, le nombre<br />
de consommables conçus pour une application particulière augmente lui<br />
aussi. Pour garantir des durées d’utilisation encore plus longues, on a de<br />
plus en plus recours à des huiles de base de plus haute qualité. Les intervalles<br />
d’entretien plus longs et les concurrents des moteurs à combustion<br />
font que la quantité nécessaire va aussi reculer. De plus, les lubrifiants deviendront<br />
des « outils » importants pour favoriser certaines applications<br />
techniques. Dans le domaine de l’efficience énergétique et de l’impact sur<br />
l’environnement, par exemple, les huiles de moteur à faible viscosité déjà<br />
utilisées aujourd’hui participeront grandement au respect des valeurs limites<br />
d’émissions.<br />
Daniel Adler, responsable<br />
des ventes de lubrifiants,<br />
Maagtechnic SA.<br />
Monsieur Adler, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />
compétences de conseil vis-à-vis des<br />
clients dans ce domaine ?<br />
Avec Shell, nous proposons de nombreux outils<br />
que les garagistes peuvent utiliser pour pouvoir<br />
servir au mieux leurs clients. En font partie<br />
notamment des applications comme Shell Lube-<br />
Match, qui permet de choisir le bon lubrifiant<br />
pour chaque véhicule. Nous proposons également des formations et des<br />
conseils individuels donnés par nos experts.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Les automobilistes qui utilisent nos lubrifiants peuvent profiter des huiles<br />
de base Shell GTL. Celles-ci sont fabriquées à partir de gaz naturel et offrent<br />
ainsi de meilleurs indices de viscosité, de bonnes propriétés à basse température,<br />
une volatilité moindre et une meilleure stabilité à l’oxydation. Elles<br />
permettent ainsi de faire des économies de carburant et protègent mieux<br />
contre l’usure et la corrosion. Ce qui fait du bien au porte-monnaie et au moteur.<br />
Cette valeur ajoutée peut être un argument de vente auprès du client,<br />
qui sera prêt à mettre le prix s’il estime qu’en fin de compte, il y gagne.<br />
16<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FOKUS HUILES & LUBRIFIANTS<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
Cette diversité a effectivement des conséquences sur l’après-vente et le service<br />
dans la branche automobile. Notre partenaire Shell Lubricants mène<br />
des recherches depuis plus de 75 ans sur sept sites dans le monde. Des<br />
constructeurs automobiles de renom utilisent les possibilités techniques<br />
des laboratoires de test pour développer leurs essais sur les moteurs, la<br />
transmission ou les véhicules. Quels que soient les véhicules qui apparaîtront<br />
à l’avenir, Shell aura les lubrifiants adéquats.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
On développe des huiles toujours moins visqueuses. La raison est évidente :<br />
les huiles plus minces offrent moins de résistance et permettent ainsi de<br />
consommer moins, ce qui est une nécessité au vu des prescriptions légales<br />
toujours plus strictes en matière d’émissions. Par ailleurs, avec les huiles de<br />
base GTL, on a besoin de moins d’additifs auxiliaires, et l’huile reste performante<br />
plus longtemps. À l’heure actuelle, certains produits sont remaniés,<br />
et des produits neufs et de haute qualité sont développés et commercialisés<br />
qui permettent aussi de réduire les coûts d’entretien grâce à une consommation<br />
moindre de carburant et d’huile.<br />
Peter Sulzer, gestionnaire<br />
des produits, Motorex.<br />
Monsieur Sulzer, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />
compétences de conseil vis-à-vis des<br />
clients dans ce domaine ?<br />
Nous soutenons nos partenaires en leur transmettant<br />
un savoir-faire par l’intermédiaire de<br />
notre personnel de vente qualifié, de notre service<br />
technique à la clientèle et de notre site Internet<br />
avec l’application « Oil Finder ». Cela a<br />
contribué, entre autres, à ce que les lecteurs<br />
d’« Auto-Illustré » élisent pour la neuvième fois Motorex meilleure<br />
marque dans la catégorie « Lubrifiants ». Afin que tout se passe au mieux<br />
à l’avenir, nous développons sans cesse nos produits.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Nos clients sont au cœur de toutes nos réflexions et actions. L’avantage,<br />
pour le client, réside dans la qualité de nos produits « Swiss made » à<br />
Langenthal et de nos services. Nous sommes des partenaires compétents<br />
dans le sport automobile, où nous trouvons des solutions destinées aux<br />
besoins courants.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
L’essentiel se passe dans la chambre de combustion, et autour. Une compression<br />
plus élevée favorise l’injection directe tant pour les moteurs à essence<br />
que pour les diesels. En combinaison avec une hybridation, il est possible<br />
de réduire encore la consommation. À cela s’ajoute le downsizing, qu’on observe<br />
depuis quelques années, une plus petite cylindrée, un nombre inférieur<br />
de cylindres, le tout associé à un turbocompresseur. Grâce à un frottement<br />
réduit à des couples élevés, ce concept offre à la fois de bonnes<br />
performances de conduite et des valeurs de consommation et d’émissions<br />
moindres. Les exigences sont de plus en plus complexes et élevées.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes en<br />
matière d’huiles et de lubrifiants ?<br />
Tandis qu’un film lubrifiant de 4 mµ, soit quatre millionièmes de millimètre,<br />
protégeait autrefois efficacement de l’usure, 2 mµ doivent aujourd’hui<br />
suffire. Les formules à viscosité basse flirtent à dessein avec la limite et<br />
visent ainsi la plus haute performance et la plus grande efficience possibles.<br />
Les toutes dernières huiles moteur à faible viscosité de la génération 0W de<br />
Motorex Car Line illustrent cette tendance. Et nous ne proposons pas que<br />
des solutions pour les huiles de moteur : la plupart des boîtes de vitesses<br />
automatiques ont un remplissage de départ à vie. Or, après des millions de<br />
changements de vitesse, l’usure et le cisaillement ont des effets négatifs sur<br />
l’huile, et par conséquent sur le fonctionnement de la transmission. Une<br />
vidange de l’huile pour transmission automatique (ATF) fait généralement<br />
merveille. Avec notre appareil de rinçage Motorex Dynco, l’opération est<br />
entièrement automatisée.<br />
Lukas Noth, responsable<br />
des ventes de lubrifiants<br />
pour la Suisse, Midland/<br />
Oel-Brack AG.<br />
Monsieur Noth, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer<br />
leurs compétences de conseil vis-à-vis<br />
des clients dans ce domaine ?<br />
Par l’intermédiaire de nos conseillers régionaux<br />
extrêmement bien formés. En outre,<br />
sur notre site Internet, nous proposons une<br />
recommandation gratuite en matière de lubrifiants,<br />
grâce à laquelle le client peut s’informer<br />
sur le produit adéquat et la capacité<br />
de remplissage.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
D’une part, il bénéficie des conseils personnalisés et compétents du conseiller<br />
régional Midland. D’autre part, il acquiert un produit suisse, fabriqué<br />
par une PME qui peut s’enorgueillir d’une longue tradition dans le commerce<br />
des huiles, et dotée de l’installation de production la plus moderne<br />
de Suisse. Nous disposons également de notre propre service de livraison et<br />
récupérons gratuitement l’huile usée lorsque nous livrons de l’huile fraîche.<br />
En outre, nous répondons à toutes les questions qui concernent les équipements<br />
d’atelier et leur financement.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
Cela ne simplifie pas les choses. Presque chaque constructeur automobile<br />
prescrit une autre huile de moteur. Midland s’efforce toujours de permettre<br />
une gestion simple de l’huile. Grâce à notre expérience, nous parvenons à développer<br />
nos produits au fil du temps. Ils répondent à plusieurs spécifications<br />
et reçoivent des homologations supplémentaires. Pour ce qui est des huiles de<br />
transmission, les choses sont un peu plus aisées. Les fournisseurs de pièces<br />
sont peu nombreux. Ainsi, plusieurs marques peuvent être couvertes par une<br />
seule huile de transmission moderne.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
Les huiles de moteur deviendront encore plus minces, tout comme<br />
celles de transmission et celles pour boîtes automatiques. De plus en<br />
plus d’huiles de moteur présenteront la viscosité 0W-20. À l’avenir, le<br />
Suite en page 18<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>17
HUILES & LUBRIFIANTS<br />
marché d’Europe centrale exigera vraisemblablement lui aussi des huiles<br />
de moteur extrêmement fluides présentant les degrés de viscosité 0W-<br />
16, 0W-<strong>12</strong> ou même 0W-8. Elles seront utilisées principalement dans les<br />
véhicules hybrides asiatiques. Actuellement, la viscosité 5W-30 est toujours<br />
la plus répandue. Mais elle pourrait se voir supplanter par la viscosité<br />
0W-20 au cours des prochaines années. Pour un parc automobile<br />
mixte, nous recommandons la Midland Synova 5W-30. Ce produit répond<br />
aux normes ACEA C2 et C3 et permet d’économiser du carburant ;<br />
en même temps, il est rétrocompatible et simplifie grandement la gestion<br />
de l’huile, surtout pour les clients multimarques.<br />
Julia Scheuchzer, responsable<br />
du marketing,<br />
Panolin AG.<br />
Madame Scheuchzer, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer<br />
leurs compétences de conseil vis-à-vis<br />
des clients dans ce domaine ?<br />
Nos documents de vente sont fournis et détaillés<br />
; ils permettent d’en savoir plus sur les produits,<br />
mais aussi sur les spécifications, les classes<br />
de viscosité, et ainsi de suite. Ils servent d’outils<br />
aux garagistes pour conseiller les clients. Sur demande,<br />
nous créons également des flyers, des affiches ou des présentoirs<br />
de vente sur mesure de manière à faciliter le conseil aux clients et les ventes<br />
du garagiste.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Nos clients ont accès à un conseiller personnel de vente, mais également<br />
à toute une équipe de service et d’assistance joignable à tout moment<br />
et qui les conseillera par téléphone, par écrit ou sur place. Nos<br />
clients bénéficient de solutions sur mesure comme des concepts de lubrifiants,<br />
un étiquetage privé ou le concept « Oil-to-go » pour stimuler<br />
la vente du flacon de réserve. À l’heure actuelle, le fait qu’un garagiste<br />
puisse dire qu’il opte pour un producteur suisse et soutient la place économique<br />
suisse est bénéfique pour son image.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
Les diverses formes de motorisation requièrent des consommables très<br />
différents. Les ateliers doivent donc être bien équipés du point de vue<br />
matériel comme en termes de savoir-faire. Sans doute des formations<br />
complémentaires sont-elles nécessaires dans ces domaines, et les garages<br />
doivent avoir plus de consommables en stock. Nous avons donc<br />
besoin de contenants plus petits, prenant moins de place. Panolin fournit<br />
des lubrifiants dans des contenants de différentes tailles, jusqu’au<br />
flacon d’un litre.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
Les lubrifiants destinés aux moteurs à combustion continueront de devenir<br />
plus fluides, avec la réduction de consommation de carburant et des<br />
émissions qui les accompagne. Et les garages ne sont pas les seuls à devoir<br />
s’adapter aux nouvelles formes de motorisation : nous aussi, fabricants de<br />
lubrifiants, sommes concernés. En septembre, nous avons présenté notre<br />
premier fluide destiné à la mobilité électrique. Ce fluide est conçu pour<br />
le refroidissement de la batterie, des moteurs électriques et des câbles.<br />
Ulrich Stämpfli, category<br />
manager, lubrifiants,<br />
Technomag SA.<br />
Monsieur Stämpfli, les huiles et lubrifiants<br />
sont en constante évolution. Comment<br />
aidez-vous les garagistes à renforcer leurs<br />
compétences de conseil vis-à-vis des<br />
clients dans ce domaine ?<br />
Chaque été, nous organisons les « Tech-<br />
Nights », lors desquelles nous convions les garagistes<br />
dans nos filiales pour parler des actualités<br />
et des tendances en matière d’huiles.<br />
Nous proposons également un soutien téléphonique<br />
et un conseil individuel sur place. De surcroît, nos garagistes<br />
ont la possibilité, grâce au réseau Mobil 1 LubeCenter, de bien s’outiller<br />
et de mettre en avant leurs compétences dans le domaine des lubrifiants<br />
avec le diplôme Lube.<br />
En quoi réside l’avantage pour le garagiste de collaborer avec vous ?<br />
Nous proposons depuis toujours à nos clients ce qu’on pourrait appeler<br />
un « forfait sans souci » pour les lubrifiants et les huiles. Cela va de<br />
l’assortiment complet et ultramoderne à l’élimination des huiles usées.<br />
Nous offrons aussi la possibilité aux garagistes de faire appel à des experts<br />
d’ExxonMobil qui accompagnent nos collaborateurs de terrain et<br />
conseillent les garagistes sur place de manière totalement personnalisée.<br />
Autre avantage : notre service de livraison rapide.<br />
Moteurs à combustion, hybrides, à gaz ou électriques : la diversité<br />
des motorisations augmente. Quel impact cela a-t-il sur les consommables,<br />
et aussi sur les ateliers ?<br />
Nous constatons que les conseils spécifiques deviennent de plus en<br />
plus importants. L’ancien stockage dans un seul et même contenant<br />
perd nettement du terrain, car il n’existe plus d’huile bonne à tout<br />
faire. Les spécifications ne cessent de se démultiplier. Pour faire face<br />
à cette situation, nous misons depuis quelques années sur des contenants<br />
de taille moyenne ou réduite, qui sont idéaux pour les garages,<br />
par exemple les flacons de 20 litres. Pour le garagiste, c’est une part du<br />
risque financier qui s’en va, et en plus il a la possibilité de stocker plusieurs<br />
viscosités et spécifications à un prix intéressant.<br />
Quelles sont les tendances qui attendent les garagistes ?<br />
Les huiles qui continueront à gagner du terrain sont celles à faible frottement,<br />
voire à ultra-faible frottement, car elles amoindrissent encore<br />
les émissions de CO 2<br />
en réduisant le couple de traînée du moteur. Toutefois,<br />
comme les fabricants flirtent aujourd’hui avec les limites de viscosité<br />
pour réduire les émissions de CO 2<br />
, il se peut que le risque de<br />
dommages sur le moteur augmente si la vidange intervient trop tard.<br />
On peut réduire ce risque en surveillant la conductibilité de l’huile au<br />
moyen d’un capteur. Le garagiste peut aussi minimiser ce danger en<br />
suggérant à son client de changer l’huile une fois par an s’il note que celui-ci<br />
n’utilise pas correctement son véhicule. <<br />
18<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
Votre moteur<br />
devient un athlète<br />
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Les ingénieurs de Total ont développé l’Age Resistance Technology (ART*) pour nos<br />
lubrifiants TOTAL QUARTZ. Cette technologie de pointe assure la performance<br />
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mécanique même dans des conditions extrêmes de température et de pression.<br />
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HUILES & LUBRIFIANTS<br />
Lubrification centralisée<br />
Comme sur des roulettes<br />
De nombreux véhicules industriels, machines agricoles et engins de chantier, ainsi que certains bus font appel à une<br />
installation de lubrification centralisée. Nous vous expliquons dans cet article comment sont structurées de telles<br />
installations et comment elles fonctionnent. Harry Pfister, Auto & Wissen<br />
Fig. 1. Installation de lubrification centralisée avec groupe motopompe ACL = Automatic Chassis Lubrification (A) et<br />
distributeur principal avec détecteur à piston (B) ainsi que distributeur progressif (C).<br />
Fonctionnement : l’élément de pompe (Photo 2<br />
et photo 3, composant 8) est actionné par le<br />
moteur électrique via un excentrique. La palette<br />
d’agitation dans le réservoir (1) assure un mélange<br />
correct de la graisse. L’élément de pompe<br />
aspire la graisse et la refoule à haute pression à<br />
travers les conduites principales vers les distributeurs<br />
via le raccord (5). Ces distributeurs alimentent<br />
à leur tour les différents points de lubrification<br />
en graisse selon un dosage précis. La<br />
platine de commande intégrée (6) commande<br />
les temps de pause et de fonctionnement du moteur<br />
électrique (7). La quantité de lubrifiant nécessaire<br />
dépend des conditions d’exploitation<br />
du véhicule. Il est possible de commander les<br />
intervalles de lubrification en fonction de la distance<br />
(trajet), du temps (heures de service) ou de<br />
l’actionnement (nombre de freinages).<br />
Pendant longtemps, il n’était pas rare sur les<br />
voitures de tourisme et les véhicules industriels<br />
d’appliquer, lors des travaux d’entretien, de la<br />
graisse fraîche sur les points de lubrification correspondants<br />
avec une pompe à graisse. L’inconvénient<br />
de la lubrification manuelle est que le<br />
mécanicien peut oublier des points de lubrification<br />
et que de la salissure adhérente sur les<br />
graisseurs peut pénétrer dans les points de lubrification.<br />
Dans certains cas, les points de lubrification<br />
sont difficilement accessibles, ce qui<br />
requiert beaucoup de temps pour tout lubrifier.<br />
L’application excessive de lubrifiant ne conduit<br />
pas seulement à une sollicitation accrue à l’intérieur<br />
de l’endroit soumis à un frottement, mais<br />
aussi à une consommation accrue et un encrassement<br />
des composants voisins.<br />
Pour réduire les coûts d’entretien, les voitures<br />
de tourisme actuelles sont pourvues de paliers<br />
et roulements sans entretien. Dans certains véhicules<br />
industriels, on observe également cette<br />
tendance. Il existe toutefois la possibilité de monter<br />
une installation de lubrification centralisée<br />
qui achemine la graisse automatiquement aux<br />
points de lubrification avec un dosage correct.<br />
Les installations de lubrification centralisée<br />
ont l’avantage, entre autres, de ne pas laisser de<br />
côté des points de lubrification. Qui plus est,<br />
le système alimente les points de lubrification<br />
en graisse fraîche sans laisser de salissures, réduisant<br />
ainsi considérablement les coûts liés à<br />
l’usure. Les véhicules dotés d’une installation<br />
de lubrification centralisée ne nécessitent alors<br />
quasiment aucune réparation au niveau des<br />
axes, arbres et paliers à roulements fortement<br />
sollicités. Les points problématiques restent les<br />
joints de cardan sur les essieux et les arbres de<br />
roue étant donné que, comme tout le monde le<br />
sait, ces derniers sont constamment en rotation<br />
et ne peuvent pas être raccordés à l’installation<br />
de lubrification centralisée.<br />
Lors du montage de l’installation, le mécanicien<br />
règle les temps de pause et de lubrification dans<br />
chaque condition de service.<br />
Fig. 2. Entraînement par excentrique : A L’élément de pompe aspire ; B L’élément de pompe refoule.<br />
Fig. 3. 1 Réservoir d’alimentation, 2 Carter de pompe,<br />
3 Raccord de remplissage, 4 Raccord de retour, 5 Raccord<br />
de refoulement, 6 Platine de commande, 7 Moteur<br />
électrique, 8 Élément de pompe, 9 Soupape de sécurité<br />
(350 bar), 10 Boîtier électronique avec possibilité de<br />
réglage des temps de pause et de lubrification.<br />
20<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
HUILES & LUBRIFIANTS<br />
Si l’alimentation électrique est coupée, le système<br />
reprend la commande après la remise en<br />
marche, au point d’arrêt de la lubrification. Par<br />
exemple, si le conducteur arrête le moteur pendant<br />
la lubrification, celle-ci se poursuivra dès la<br />
remise en marche du moteur.<br />
Fig. 4. Installation simple ligne : 1 Motopompe avec<br />
réservoir d’alimentation, 2 Élément de pompe avec<br />
soupape de décharge et soupape de limitation de pression<br />
intégrée, 3 Contacteur de niveau de remplissage,<br />
4 Conduite de lubrification principale, 5 Distributeur<br />
simple ligne, 6 Manomètre de contrôle de la production<br />
de pression, 7 Pressostat pour la commutation de<br />
la surveillance de la production et de la réduction de<br />
pression.<br />
Le réservoir d’alimentation transparent (1) permet<br />
de contrôler visuellement le niveau de remplissage.<br />
Pour des raisons de sécurité, il convient<br />
de réaliser ce contrôle visuel à intervalles réguliers.<br />
Dans certains systèmes, le contrôle du niveau<br />
de remplissage peut s’opérer de manière<br />
électrique ou électronique.<br />
Dans l’installation de lubrification simple ligne,<br />
la pompe à piston refoule la graisse du réservoir<br />
d’alimentation à la sortie du lubrifiant lors de la<br />
mise en marche du moteur de pompe (Photo 4).<br />
L’élément de pompe raccordé au réservoir dose<br />
le lubrifiant et le refoule vers la conduite principale<br />
(4) via la soupape de décharge (2) raccordée<br />
au groupe motopompe. La conduite principale<br />
achemine le lubrifiant aux distributeurs simple<br />
ligne (5). À cet endroit, le lubrifiant est dosé et<br />
conduit aux différents points de lubrification.<br />
En fonction des distributeurs utilisés (distributeur<br />
à action directe ou à action différée), cette<br />
opération se déroule pendant ou après le temps<br />
de fonctionnement de la pompe. À la fin de la<br />
production de pression, la soupape de décharge<br />
est commutée. Dès que la conduite principale<br />
est déchargée, le groupe motopompe est prêt<br />
pour un autre cycle de lubrification. Les installations<br />
de lubrification simple ligne fonctionnent<br />
à des pressions pouvant atteindre env. 60 bar.<br />
Progressivement signifie que les points de lubrification<br />
sont lubrifiés les uns après les autres<br />
(Photo 5). Dans ce type de configuration, la<br />
pompe à piston refoule la graisse du réservoir<br />
d’alimentation à la sortie du lubrifiant lors de la<br />
mise en marche du moteur de pompe. L’élément<br />
de pompe (5) raccordé refoule la graisse dans la<br />
conduite principale (6) qui suit. La conduite principale<br />
achemine ensuite le lubrifiant au distributeur<br />
progressif (8). À cet endroit, le lubrifiant est<br />
réparti de manière forcée en fonction du volume<br />
nécessaire au point de lubrification à alimenter.<br />
Dans les installations progressives disposant<br />
de distributeurs principaux et secondaires (9),<br />
le groupe motopompe alimente le distributeur<br />
principal en lubrifiant. Le distributeur principal<br />
répartit à son tour le lubrifiant en fonction des<br />
besoins vers les distributeurs secondaires. De<br />
là, la graisse arrive aux points de lubrification.<br />
En cas de trop forte pression (par ex. 260<br />
bar) dans l’installation, une soupape de sécurité<br />
(5) éjecte la graisse à l’air libre via un<br />
raccord ou la renvoie au réservoir d’alimentation.<br />
Ceci permet de protéger le groupe<br />
motopompe contre tout endommagement.<br />
Fig. 6. Le distributeur progressif alimente les points de<br />
lubrification en différentes quantités de graisse grâce<br />
aux différents diamètres de piston.<br />
Fig. 5. Installation à<br />
distributeur progressif :<br />
1 Groupe motopompe<br />
avec éservoir<br />
d’alimentation,<br />
2 Alimentation électrique,<br />
3 Voyant de signalement<br />
de dysfonctionnement,<br />
4 Contacteur de niveau<br />
de remplissage,<br />
5 Élément de pompe<br />
avec soupape de<br />
limitation de pression<br />
(260 bar),<br />
6 Conduites de<br />
lubrification,<br />
7 Détecteur de piston,<br />
8 Distributeur principal,<br />
9 Distributeur secondaire,<br />
10 Points de lubrification.<br />
Le distributeur progressif est commandé par la<br />
graisse acheminée depuis la pompe de lubrification<br />
de telle manière que le lubrifiant soit toujours<br />
refoulé en permanence des différents raccords<br />
dans le même ordre. En raison des différents diamètres<br />
de piston, le débit diffère à chaque piston<br />
(Photo 6).<br />
Les exigences de lubrification varient en fonction<br />
de la taille et de la position de montage des différents<br />
points de roulement. Les gros paliers et<br />
roulements soumis à l’encrassement nécessitent<br />
davantage de lubrifiant que les petits paliers et roulements<br />
fonctionnant dans un environnement relativement<br />
propre. Pour cette raison, la quantité de<br />
lubrifiant à répartir doit être adaptée aux circonstances<br />
respectives. Il existe une possibilité d’obturer<br />
un raccord sur le bloc de distribution. Les blocs<br />
de distribution sont conçus de telle façon que la<br />
quantité de lubrifiant est doublée à la sortie suivante<br />
lorsqu’une sortie est bloquée. Si deux sorties<br />
consécutives sont obturées du même côté du<br />
bloc de distribution, la quantité de lubrifiant est<br />
triplée à la sortie suivante. Cette méthode est applicable<br />
aussi bien aux blocs de distribution principaux<br />
qu’aux blocs de distribution secondaires.<br />
Les lubrifiants utilisés la plupart du temps sont des<br />
graisses de grades NLGI 0 – 000 pour des installations<br />
simple ligne et de grades NLGI 2 pour des<br />
installations progressives. Il est important d’utiliser<br />
le lubrifiant qui convient afin que le système<br />
de lubrification fonctionne parfaitement. Dans certains<br />
cas, les éléments de pompe ou de vanne se<br />
bloquent et la soupape de sécurité se déclenche.<br />
Ceci requiert un lubrifiant de grande longévité et<br />
approprié à différentes plages de température.<br />
Le réservoir d’alimentation est rempli via le raccord<br />
de remplissage sur le carter de pompe (Photo<br />
3 ; position 3). Lorsque le niveau de graisse passe<br />
au-dessous du repère « MIN », il convient en général<br />
de purger l’installation. <<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>21
HUILES & LUBRIFIANTS<br />
Concept de vidange d’huile Dynco<br />
100 000 km n’équivalent pas<br />
à la « durée de vie »<br />
On entend souvent que les boîtes de vitesses automatiques ne nécessiteraient pas d’entretien. D’après les fabricants,<br />
elles seraient remplies d’huile de transmission pour toute leur durée de vie. Mais l’usure et les efforts de cisaillement ont<br />
un effet délétère sur l’huile et sur la boîte après des millions de changements de rapports. Ici, le garagiste peut marquer<br />
des points. Sandro Compagno<br />
Démonstration sur place : Bernhard Flöck montre à des garagistes intéressés comment se servir du nouvel appareil.<br />
La pratique récente a montré qu’une vidange<br />
de l’huile de transmission après<br />
80 000 à <strong>12</strong>0 000 km est bénéfique. Pour<br />
les garagistes, ce service est un complément<br />
d’activité que le propriétaire de la voiture ne<br />
peut qu’« expérimenter » par lui-même. Avec<br />
les journées de vidange Dynco qui se sont<br />
tenues à l’automne, Motorex a transmis des<br />
connaissances sur les boîtes de vitesses automatiques<br />
et à double embrayage et sur les<br />
fonctions de l’huile de transmission (ATF =<br />
Automatic Transmission Fluids) à de nombreux<br />
garagistes lors d’un séminaire. Motorex<br />
a aussi présenté aux participants son<br />
nouvel appareil de vidange Dynco lors d’une<br />
démonstration.<br />
Dans une boîte de vitesses automatique,<br />
l’ATF transfert les efforts de l’embrayage et<br />
des passages de vitesses. De plus en plus<br />
souvent, un moteur électrique générant un<br />
surcroît de puissance et de chaleur et couplé<br />
à la boîte de vitesses favorise la propulsion.<br />
Il est possible de transférer des couples pouvant<br />
atteindre 900 Nm. Alors que les anciennes<br />
boîtes de vitesses automatiques ne<br />
disposaient que de quelques rapports, huit<br />
rapports, voire davantage, sont courants actuellement.<br />
Il s’agit d’exploiter la plage de régime<br />
optimale tout en réduisant la consommation<br />
et les émissions. Ce développement<br />
durcit les exigences qui pèsent sur l’ATF.<br />
Pour répondre à celles-ci, la technique souvent<br />
employée autrefois, qui consistait à vidanger et<br />
à remplir la boîte, n’est plus suffisante. Elle ne<br />
22<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
HUILES & LUBRIFIANTS<br />
permet pas de remplacer la totalité de l’huile<br />
de transmission. Jusqu’à 40 % de l’huile usagée<br />
reste dans la boîte en cas de vidange manuelle.<br />
Sans compter que toutes les boîtes ne sont actuellement<br />
plus dotées d’un carter démontable,<br />
si bien que le remplacement du filtre ATF nécessite<br />
parfois de démonter toute la boîte.<br />
Grâce au nouvel appareil de rinçage Dynco<br />
de Motorex, tout le contenu du système<br />
est remplacé par de l’ATF frais en une seule<br />
opération. C’est à cela que servent les raccords<br />
du refroidisseur d’huile de la boîte qui sont<br />
placés à l’extérieur du système. Les dépôts<br />
peuvent être détachés et évacués en ajoutant<br />
l’adjuvant de prérinçage Motorex dans<br />
l’ATF usagée. Facile à utiliser, même par<br />
un collaborateur d’atelier inexpérimenté,<br />
la commande est assistée par ordinateur.<br />
Des adjuvants de nettoyage et d’entretien<br />
peuvent également être intégrés au service<br />
par le biais du Dynco. « C’est techniquement<br />
judicieux et pour l’atelier, ça génère un complément<br />
d’activité », promet Bernhard Flöck,<br />
chef de projet chez Motorex, qui a développé<br />
le nouvel appareil et l’a présenté lors des<br />
journées de la vidange Dynco.<br />
« L’appareil Dynco mesure la température de<br />
l’huile et son poids spécifique et est capable<br />
de calculer automatiquement le volume requis<br />
avant de l’ajouter », explique M. Flöck.<br />
Le déroulement entièrement automatique<br />
du processus fait gagner du temps au collaborateur<br />
de l’atelier, qu’il peut ainsi mettre<br />
à profit pour d’autres travaux. L’appareil de<br />
rinçage Dynco convient à toutes les marques<br />
de véhicules grâce à des adaptateurs prévus<br />
pour des boîtes automatiques et à double<br />
embrayage à circulation du lubrifiant. <<br />
« Un gain de temps énorme »<br />
Monsieur Flöck, que signifie Dynco ?<br />
Bernhard Flöck, chef de projet Dynco chez<br />
Motorex : Dynco signifie ‘Dynamic Fluid<br />
Controller’. L’abréviation se rapporte au processus<br />
de rinçage entièrement automatique<br />
qui ajoute le volume exact de lubrifiant frais à<br />
la boîte.<br />
L’appareil doit-il être branché à une prise<br />
électrique ?<br />
Non. L’appareil peut être branché sur la<br />
batterie <strong>12</strong> V du véhicule à l’aide de pinces, si<br />
bien qu’il reste mobile.<br />
Quelle est la durée moyenne d’un rinçage<br />
d’huile de transmission ?<br />
Le remplacement de tout le contenu du système<br />
ATF de 10 à 15 litres dure entre trois et<br />
L’appareil de rinçage<br />
Dynco de Motorex.<br />
cinq minutes. Il faut également compter sept<br />
minutes pour le programme de rinçage qui est<br />
lancé automatiquement par l’ajout d’adjuvants<br />
spéciaux.<br />
Quand faut-il ajouter l’adjuvant de rinçage<br />
dans la boîte ?<br />
L’adjuvant de rinçage est automatiquement<br />
ajouté à l’huile de transmission avant la<br />
vidange. L’ancien ATF se transforme alors en<br />
huile de rinçage et élimine efficacement les<br />
dépôts. L’utilisation d’une huile de rinçage<br />
est donc inutile. Il ne faut remplacer que le<br />
volume original de remplissage du système,<br />
ce qui entraîne une réduction énorme de<br />
coûts par rapport à l’utilisation d’autres<br />
systèmes.<br />
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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>23
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Valvoline<br />
« Excellent rapport qualité-prix »<br />
Le Touring Garage Eglisau GmbH est une PME, comme le veut la tradition dans la branche automobile suisse. Le propriétaire,<br />
Zoran Ivanovski, dirige cette concession Kia dans l’Unterland zurichois avec ses quatre collaborateurs. Le garage travaille<br />
en exclusivité avec Valvoline depuis des années.<br />
sco. Valvoline est l’un des plus grands fabricants<br />
d’huiles et de lubrifiants au monde. Il<br />
produit toute une gamme d’huiles moteur,<br />
huiles pour essieux et de transmission, huiles<br />
hydrauliques et industrielles, graisses lubrifiantes,<br />
liquides de refroidissement, additifs et<br />
produits d’entretien. Pour Zoran Ivanovski et<br />
son équipe, la large palette de produits n’est<br />
pourtant pas l’avantage principal de cette<br />
marque, bien au contraire : « Le grand atout de<br />
Valvoline est sa flexibilité. Deux ou trois huiles<br />
moteur conviennent à un grand nombre de véhicules.<br />
Je n’ai tout simplement pas la place de<br />
stocker sept huiles différentes dans mon garage.<br />
» Et Zoran Ivanovski d’ajouter : « Bien sûr,<br />
nous nous chargeons aussi du contrôle technique<br />
de véhicules plus exclusifs, pour lesquels<br />
nous devons utiliser des huiles moteur<br />
spéciales. L’importateur général Krautli nous<br />
livre alors juste la quantité nécessaire.<br />
« Heinz Meier souhaitait que le garage reste<br />
une entreprise familiale », précise Zoran Ivanovski.<br />
Il avait monté un petit garage avec son<br />
frère, juste à côté de celui de Heinz Meier. Ces<br />
derniers se connaissaient et s’appréciaient.<br />
En 2011, ils conclurent un marché. Depuis, le<br />
Touring Garage se concentre sur la vente de<br />
véhicules neufs de la marque coréenne Kia.<br />
Zoran Ivanovski et son équipe offrent également<br />
un grand nombre de prestations complémentaires<br />
: contrôles automobiles (dont le<br />
CheckEnergieAuto), réparations, travaux de<br />
peinture et de carrosserie, entretien des véhicules<br />
et même gestion des sinistres. Et Valvoline<br />
est toujours de la partie. <<br />
Depuis environ deux ans, Krautli (Suisse) SA<br />
distribue les produits Valvoline exclusivement<br />
en Suisse. « L’offre de Valvoline rassemble tout<br />
ce dont un garagiste a besoin au quotidien », indique<br />
Giuseppe Orfano, Responsable achats/produits<br />
chez Krautli. Fournisseur complet, Valvoline<br />
convient aux voitures de tourisme, véhicules<br />
utilitaires, machines agricoles et ses produits<br />
peuvent également être utilisés dans l’industrie.<br />
La marque, dont le symbole est un « V » emblématique,<br />
est active dans quelque 160 pays et dispose<br />
d’un portefeuille de plus de 400 produits.<br />
Le directeur de Krautli, Flavio Zani, en vante<br />
les mérites : « En proposant Valvoline aux garagistes<br />
suisses, nous leur offrons une marque<br />
avec un excellent rapport qualité-prix. » Le garagiste<br />
Zoran Ivanovski confirme l’excellente<br />
qualité et les prix attrayants. Son garage situé<br />
à Eglisau travaille avec Valvoline depuis<br />
des années. « La collaboration a débuté avec<br />
mon frère Goce, décédé en 2014 », se remémore<br />
Zoran Ivanovski. Les deux frères ont repris le<br />
Touring Garage il y a huit ans. L’ancien propriétaire,<br />
Heinz Meier, a dirigé avec succès l’ancienne<br />
concession Toyota et Kia pendant des<br />
années. La relève n’a cependant pas pu être assurée<br />
au sein de sa famille.<br />
Zoran Ivanovski, du Touring Garage Eglisau GmbH, mise sur les huiles Valvoline.<br />
24<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
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VÉHICULES UTILITAIRES<br />
10 e édition de transport-CH<br />
Franc succès pour<br />
son 10 e anniversaire<br />
Le salon transport-CH à Berne a une fois de plus attiré les foules lors de<br />
sa 10 e édition, sous le slogan « eVolution ». Les visiteuses et visiteurs ont<br />
été particulièrement séduits par les différentes nouvelles technologies<br />
de propulsion et les offres de services toujours plus nombreuses dans<br />
le secteur des poids lourds. Jürg A. Stettler et André Bissegger<br />
L’Armée suisse a présenté les véhicules spéciaux Swissint.<br />
Chaque détail compte : les derniers préparatifs avant l’arrivée des visiteurs.<br />
Renault célèbre son anniversaire avec style.<br />
Le principal salon de la branche suisse des véhicules<br />
utilitaires a de nouveau remporté un grand succès. Entre le 14 et le<br />
17 novembre, plus de 35 515 visiteuses et visiteurs ont arpenté les<br />
halles et l’aire extérieure de Bernexpo, où ils ont pu découvrir avec<br />
enthousiasme les nouveautés et les tendances du secteur.<br />
D o m i n i q u e<br />
Kolly, président du comité<br />
d’organisation, a officiellement<br />
inauguré cette édition anniversaire<br />
en présence d’environ 400 invités.<br />
Il a évoqué l’honneur de sa fonction et s’est penché<br />
sur l’évolution du salon (voir page 32 pour plus de détails). « Nous<br />
26<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Le nouvel Actros « Edition 1 » de Mercedes suscite un<br />
grand intérêt en raison de ses MirrorCams.<br />
nous trouvons<br />
en plein<br />
cœur d’une évolution<br />
qui touche non seulement notre<br />
branche, mais aussi notre salon. Notre secteur<br />
n’est pas loin d’une révolution, tant en termes de nouvelles<br />
technologies de propulsion que de niches potentielles et de nouveaux<br />
secteurs d’activité », a déclaré le président de la commission<br />
Utilitaires de l’UPSA.<br />
Les différentes variantes écologiques de camions présentées à transport-CH<br />
montrent que les technologies de propulsion alternatives<br />
Suite en page 28<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>27
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
gagnent du terrain au-delà des voitures de tourisme.<br />
Les deux enseignes de la grande distribution<br />
Coop et Migros l’ont démontré sur l’aire<br />
extérieure avec respectivement un camion à<br />
pile à combustible et un camion électrique.<br />
Il y a deux ans, Migros avait exposé à transport-CH<br />
un 18 tonnes développé par le spécialiste<br />
suisse de l’innovation E-Force-One en collaboration<br />
avec Iveco Suisse. Cette année, elle a<br />
préféré présenter l’un des dix Mercedes Actros<br />
de présérie. Le fabricant allemand n’était cependant<br />
pas le seul à exposer un camion électrique<br />
de 26 tonnes lors de l’édition anniversaire<br />
du salon.<br />
Bien entendu, le nouvel Actros « Edition 1 » de<br />
Mercedes était également captivant. Il s’agit de<br />
la première série de camions équipée de Mirror-<br />
Cams, qui sont nettement plus petites que les<br />
rétroviseurs extérieurs conventionnels. Les visiteuses<br />
et visiteurs ont aussi pu découvrir aux<br />
stands de plusieurs spécialistes de l’assemblage,<br />
sur des modèles Mercedes Acros plus petits, les<br />
bras de ces caméras qui peuvent se plier dans le<br />
sens de conduite comme dans le sens inverse.<br />
Le discounteur Lidl a présenté à Berne un camion<br />
fonctionnant au GNL et BGL, c’est-à-dire<br />
au GNC liquéfié, ou même au biogaz, et qui<br />
roule non seulement de manière plus écologique,<br />
mais aussi plus silencieuse qu’un diesel<br />
grâce à son moteur à gaz. Volvo a exposé l’I-<br />
Save, un camion diesel très intéressant, et le FE<br />
Electric, un poids lourd entièrement électrique<br />
pourvu d’une batterie 6V lithium-ion d’une capacité<br />
allant jusqu’à 300 kWh.<br />
Les trois médaillés des SwissSkills, Florent Lacilla, Damian Schmid et Steve Rolle, avec Olivier Maeder (UPSA) (de g. à d.).<br />
Le F-Max de la coentreprise américano-turque<br />
Ford Trucks a également suscité un grand intérêt.<br />
Le semi-remorque, doté d’une grande<br />
cabine et d’un moteur Ecotorq de <strong>12</strong>,7 litres<br />
(500 ch et 2500 Nm), a remporté le prix « International<br />
Truck of the Year <strong>2019</strong> » et était présenté<br />
pour la première fois en Suisse. Dans le<br />
cadre de sa stratégie de croissance mondiale,<br />
Ford Trucks a profité du salon transport-CH<br />
non seulement pour faire découvrir son nouveau<br />
véhicule au public, mais aussi pour trouver<br />
des concessionnaires et des ateliers en<br />
Suisse. En effet, la coentreprise souhaite s’implanter<br />
en Allemagne, en Autriche et en Suisse<br />
d’ici 2021 et y commercialiser son F-Max.<br />
Renault se tourne vers l’avenir avec une pointe<br />
de nostalgie : le groupe français a exposé à<br />
Berne un superbe véhicule de collection, le<br />
Berliet Type 1 CB rouge de 1921, et est retourné<br />
à ses glorieuses origines avec l’édition spéciale<br />
du modèle T en l’honneur du légendaire<br />
constructeur français de camions Berliet. En<br />
outre, il prévoit de se positionner à nouveau<br />
de manière indépendante au sein du groupe<br />
Volvo dès 2020 afin de renforcer l’image de la<br />
marque. Ainsi, Renault Trucks (Suisse) SA sera<br />
dirigé par Tarcis Berberat.<br />
Le S-Way d’Iveco a célébré sa première suisse<br />
au salon. Thomas Rücker, directeur d’Iveco<br />
Suisse, a profité de cette occasion pour annoncer<br />
le renouvellement du contrat avec Christian<br />
Stucki, ambassadeur d’Iveco et roi de la<br />
lutte, pour trois années supplémentaires. Le<br />
lutteur de haut niveau, qui pèse 140 kilos, parcourt<br />
les routes suisses en tant que chauffeur à<br />
60 % depuis neuf ans et ne manque pas l’occasion<br />
d’examiner lui-même de plus près les dernières<br />
tendances de la branche.<br />
« Nous voulons présenter à nos clients toutes<br />
nos nouveautés, des concepts de moteurs aux<br />
cabines. Le salon transport-CH permet également<br />
d’échanger et de remercier les clients. »<br />
Tobias Schönenberger, responsable du marketing et de<br />
la communication chez Scania Suisse SA.<br />
« Avec le nouveau F-Max, que nous exposons<br />
ici pour la première fois en Suisse,<br />
nous souhaitons conquérir de nouveaux<br />
marchés. Nous voulons être présents en<br />
Suisse, en Allemagne et en Autriche dès<br />
2020 et 2021. Le salon transport-CH est donc<br />
idéal pour présenter notre produit et trouver<br />
des concessionnaires et des partenaires<br />
d’atelier potentiels. »<br />
Özenç Kirandi, Managing Director pour la région DACH<br />
chez Ford Trucks<br />
« Nous voulons convaincre la clientèle suisse de<br />
nos produits et leur montrer notre savoir-faire.<br />
Pour nous, il est clair que transport-CH n’est pas<br />
seulement un salon, mais également une foire<br />
de vente. Nous souhaitons bien évidemment<br />
aussi célébrer les <strong>12</strong>5 ans de Renault Trucks<br />
avec nos clients. »<br />
Tarcis Berberat, vice-président et Managing Director de<br />
Renault Trucks, région AdriAlps<br />
28<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
« transport-CH est le lieu de rencontre numéro<br />
un de la branche. Tous les professionnels de<br />
la logistique de transport sont présents, et<br />
nous voulons en faire partie. Nous souhaitons<br />
présenter nos produits et services, ainsi<br />
qu’informer directement nos clients sur nos<br />
projets d’avenir. »<br />
Daniel Bernhard, Managing Director chez Man Truck &<br />
Bus Suisse SA<br />
« transport-CH est un salon qui a fait ses preuves.<br />
Il est important pour nous de venir une fois tous<br />
les deux ans, en alternance avec l’IAA. Les<br />
exposants ne doivent pas trop investir pour être<br />
présents au salon transport-CH, c’est une des<br />
raisons pour lesquelles tout le monde est là.<br />
Je suis convaincu que ce format a de l’avenir<br />
et je suis impatient de connaître le nombre de<br />
visiteurs cette année. »<br />
Jürg Brunner, Head of Sales chez Mercedes-Benz<br />
Trucks Suisse SA<br />
« Au salon transport-CH, la branche peut<br />
montrer qu’elle met tout en œuvre pour<br />
répondre sur le plan technique aux exigences<br />
découlant du débat écologique. C’est<br />
évidemment aussi un bon endroit pour<br />
entretenir son réseau. »<br />
Reto Jaussi, président de l’Association suisse des<br />
transports routiers (ASTAG)<br />
Celles-ci comprenaient également les modèles<br />
de camions et de bus du constructeur Man.<br />
Son projet de camion entièrement électrique et<br />
adapté aux zones urbaines, dont la cabine est<br />
équipée de larges portes, semblables à celles<br />
d’un bus, et de grandes fenêtres, a attiré l’attention,<br />
de même que son offre complète de<br />
services. « Nous voulons à la fois vendre des<br />
véhicules à nos clients et leur offrir des services<br />
au-delà de la période de garantie », a expliqué<br />
Daniel Bernard, Managing Director de<br />
Man Truck & Bus Suisse SA.<br />
Scania a dévoilé à Berne sa gamme complète<br />
de motorisations alternatives, détenant ainsi<br />
l’offre la plus importante de la branche dans<br />
ce secteur. Son camion hybride R 450 a particulièrement<br />
retenu l’attention. Il est équipé<br />
de pantographes développés par Siemens et<br />
peut, comme un tram ou un train, être alimenté<br />
en électricité par une caténaire pendant<br />
son trajet. Il s’agit de l’un des nombreux<br />
concepts et innovations passionnants présentés<br />
à transport-CH.<br />
Le circuit d’essai d’environ 600 mètres a également<br />
été très prisé des visiteuses et visiteurs,<br />
qui ont pu essayer des véhicules issus des catégories<br />
les plus variées et munis d’un moteur<br />
à gaz ou électrique. Des véhicules de livraison<br />
électriques tels que le Man eTGE, le Mercedes<br />
eVito ou le Master Z.E. de Renault étaient également<br />
présents. Le vif intérêt porté aux véhicules<br />
de livraison et aux tracteurs à sellette légers<br />
pesant jusqu’à 3,5 tonnes ainsi qu’à leurs<br />
propulsions alternatives n’est pas étonnant. En<br />
effet, une valeur cible de CO 2<br />
sera également<br />
appliquée à ces véhicules dès 2020. Si les importateurs<br />
dépassent cette valeur, actuellement<br />
fixée à 147 g/km, ils seront sanctionnés,<br />
comme c’est déjà le cas pour les voitures de<br />
tourisme, ce qui devrait tôt ou tard se répercuter<br />
sur les prix des véhicules.<br />
Les exposants ont présenté non seulement de<br />
nombreux nouveaux camions, mais également<br />
Suite en page 30<br />
« transport-CH est le salon où toute la branche<br />
se rencontre, et il s’agit aussi d’un événement<br />
pour les clients. On achète et on vend. On entretient<br />
son réseau. Ici, nous pouvons montrer<br />
notre savoir-faire à notre public cible, ce qui<br />
est une occasion unique dans l’année. »<br />
Roland Gruber, directeur de la distribution chez Volvo<br />
Trucks<br />
« Nous nous développons d’année en année.<br />
Cette 10e édition constitue un pas de plus en<br />
avant. Nous souhaitons offrir à la branche une<br />
plate-forme exceptionnelle à la fois pendant<br />
les quatre jours du salon à Berne et tout au<br />
long de l’année. C’est pourquoi nous lançons<br />
la plate-forme tch.online. »<br />
Dominique Kolly, président du comité d’organisation<br />
« transport-CH n’a cessé de se développer<br />
et est aujourd’hui un salon de grande envergure.<br />
Il s’agit d’une excellente base pour<br />
entretenir notre relation avec la clientèle,<br />
des échanges intéressants ont lieu, et<br />
nous y venons avec plaisir. Le salon permet<br />
également de se rapprocher du secteur des<br />
structures. »<br />
Thomas Rücker, Managing Director chez Iveco Suisse SA<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>29
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
une grande variété d’offres concernant les<br />
structures, les personnalisations, les équipements<br />
d’atelier, la gestion de flotte et le marché<br />
secondaire de l’automobile en général. Ils ont<br />
ainsi contribué au grand succès de l’édition anniversaire<br />
du salon de la branche suisse des véhicules<br />
utilitaires. Les visiteuses et visiteurs se<br />
sont aussi pressés au stand de l’Armée suisse,<br />
qui exposait à l’extérieur les véhicules spéciaux<br />
Swissint utilisés dans le cadre des opérations<br />
de maintien de la paix de la KFOR.<br />
L’UPSA était aussi présente. Elle a misé sur la<br />
formation et a collaboré avec l’Armée, l’Astag,<br />
auto-suisse, Carrosserie Suisse, Les Routiers<br />
Suisses, le SAA, l’ASEAI et la VSDT. Sur un<br />
stand commun situé dans la halle 2.1, à côté<br />
de l’entrée principale, les visiteuses et visiteurs<br />
ont pu s’informer des différentes formations<br />
proposées dans la branche des véhicules utilitaires<br />
et des transports, sous la devise « univers<br />
professionnel de la mobilité ». « Nous ciblions<br />
surtout les jeunes avec notre conception<br />
de stand. Nous voulions leur expliquer nos métiers<br />
», déclare Arjeta Sulejmani de l’équipe de<br />
formation de l’UPSA et responsable du stand.<br />
Elle s’est montrée très satisfaite du succès de<br />
la présence de l’UPSA au salon à Berne et se réjouit<br />
déjà de la 11 e édition du principal salon<br />
suisse du véhicule utilitaire, qui se tiendra du<br />
11 au 14 novembre. <<br />
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10 ans de transport-CH<br />
« Nous sommes une branche phare »<br />
La branche des véhicules utilitaires a été au cœur de l’attention lors du salon transport-CH. Et à juste titre : elle fait office<br />
d’artère d’approvisionnement de la Suisse et assure la prospérité collective. André Bissegger<br />
En présence de plus de 400 invités, Dominique<br />
Kolly, président du comité d’organisation,<br />
a inauguré le jubilé du salon transport-CH<br />
en évoquant l’honneur de sa fonction.<br />
« Je suis fier que la branche se soit fait une<br />
place importante auprès du grand public »,<br />
a déclaré D. Kolly. Il parlait notamment de<br />
l’évolution qu’a connue la branche ces 20 dernières<br />
années. « Aujourd’hui, nous sommes<br />
une branche phare », a-t-il souligné.<br />
Désormais, les responsables politiques reconnaissent<br />
eux aussi le rôle important de la<br />
branche suisse des véhicules utilitaires dans la<br />
société. Cet intérêt se manifeste également par<br />
le fait que conseillers fédéraux viennent régulièrement<br />
visiter le salon. « Nous ne sommes<br />
plus considérés comme des marginaux, mais<br />
faisons partie intégrante de la société, au sein<br />
de laquelle nous jouons un rôle important. »<br />
Au final, la branche a davantage contribué à<br />
la protection du climat que ceux qui ont bloqué<br />
les rues par des grèves.<br />
Reto Jaussi, président de l’Association suisse<br />
des transports routiers (ASTAG), a également<br />
souligné l’importance de la branche des véhicules<br />
utilitaires, en la qualifiant tout simplement<br />
« d’artère d’approvisionnement de la<br />
Suisse ». « Nous approvisionnons la Suisse en<br />
transportant des marchandises, mais éliminons<br />
également les déchets produits par le<br />
pays », a affirmé R. Jaussi. « Si notre branche<br />
cesse de fonctionner, tout s’arrête en Suisse. »<br />
Urs Gerber, managing director de Volvo<br />
Group (Suisse) SA, l’a approuvé : « La branche<br />
des véhicules utilitaires est essentielle pour<br />
avoir de la nourriture sur la table chaque matin.<br />
Nous assurons la prospérité collective. »<br />
La branche est aussi pionnière en matière de<br />
respect de l’environnement. « L’évolution n’est<br />
pas encore terminée. »<br />
Un anniversaire est toujours un prétexte pour<br />
jeter un coup d’œil sur le passé tout en envisageant<br />
l’avenir. Dans son discours, D. Kolly<br />
a profité de l’occasion pour passer en revue<br />
l’évolution de transport-CH, qui était au départ<br />
un salon régional du véhicule utilitaire dans<br />
le canton de Fribourg avant de devenir un salon<br />
national spécialisé. « La philosophie n’a pas<br />
changé. Nous restons des professionnels du véhicule<br />
utilitaire très attachés à la branche, nous<br />
ne sommes pas des spécialistes des salons »,<br />
a-t-il assuré. Cela a probablement contribué au<br />
succès de transport-CH au fil des années.<br />
Conformément à la devise « eVolution », le principal<br />
salon du véhicule utilitaire a lui-même<br />
connu une évolution qui n’est pas encore terminée.<br />
« Depuis sa toute première édition en<br />
1999, transport-CH n’a cessé de grandir au<br />
fil des ans, au rythme de toute la branche », a<br />
souligné le président du comité d’organisation.<br />
Ont profité de l’inauguration : (de g. à dr.) Charles-Albert<br />
Hediger (comité central de l’UPSA), Rolf Galliker (Galliker<br />
Transporte AG) et Urs Wernli (président de l’UPSA).<br />
Entretien avec Olivier Rihs (GIMS, à gauche) et<br />
Pierre Daniel Senn (comité central de l’UPSA).<br />
Erhard Luginbühl (Luginbühl Fahrzeugtechnik AG,<br />
à gauche) et Giorgo Feitknecht (CEO d’ESA).<br />
32<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
« Le salon est le lieu de rencontre de la branche<br />
et doit le rester. » Le déménagement à Berne<br />
a marqué le début d’une nouvelle ère. « Le<br />
nouveau site nous permet d’accueillir plus de<br />
30 000 visiteurs provenant de la Suisse et des<br />
pays voisins », a affirmé D. Kolly. Il a ajouté que<br />
le salon avait toutefois gardé son charme et son<br />
caractère, ainsi que son authenticité.<br />
Le président du comité d’organisation, un des<br />
initiateurs du salon, n’a jamais songé à renoncer<br />
à son mandat. « C’est un plaisir de travailler<br />
pour la branche », a-t-il déclaré. « Je suis<br />
très heureux et je ne me sens jamais fatigué. »<br />
En effet, les préparatifs de la onzième édition<br />
ont déjà commencé. « Nous mettons toute<br />
notre énergie et tout notre cœur pour que la<br />
prochaine édition soit encore plus réussie. » <<br />
Jean-Daniel Goetschi, directeur de transport-CH.<br />
transport-CH : désormais<br />
durant toute l’année<br />
Lors de l’inauguration, Dominique Kolly a présenté<br />
une autre nouveauté : « Nous souhaitons<br />
offrir à la branche une plate-forme exceptionnelle<br />
non seulement pendant les quatre jours<br />
du salon à Berne, mais tout au long de l’année.<br />
» C’est pourquoi la plate-forme tch.online<br />
a été lancée. Des actualités et d’autres offres y<br />
sont notamment publiées régulièrement.<br />
Dominique Kolly a remis des cadeaux au chirurgien cardiaque Thierry Carrel et au roi de la lutte Christian Stucki.<br />
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Mobility Forum<br />
La branche des véhicules utilitaires<br />
en route vers un futur sans CO 2 ?<br />
Comment transporterons-nous nos marchandises à l’avenir ? Avec des véhicules électriques ? Au gaz liquéfié (GNL)<br />
ou comprimé (GNC) ? À l’hydrogène ? Ou toujours au diesel, mais un diesel de synthèse ? Le Mobility Forum s’est<br />
penché sur la question durant le salon transport-CH. Sandro Compagno<br />
Plus de 300 personnes ont participé au Mobility Forum et pris part aux discussions. (Photos : transport-CH/Christian Pfammatter)<br />
La série d’exposés organisée par l’Association<br />
Suisse des Moniteurs de Conduite (ASMC)<br />
en collaboration avec le Mobility Forum a<br />
été lancée par un spécialiste des questions<br />
de développement durable qui s’engage en<br />
ce sens dans l’arène politique fédérale depuis<br />
2007 : Bastien Girod, conseiller national<br />
des Verts et l’un des gagnants de cet automne<br />
politique, ne s’est pas présenté devant<br />
les quelque 300 participants en tant que politicien,<br />
mais comme scientifique spécialiste<br />
de l’environnement et privat-docent à l’EPF.<br />
Son avis sur les technologies de propulsion<br />
du futur est clair. « Si je devais parier, ce serait<br />
sur l’électromobilité », explique l’orateur,<br />
père de deux filles, qui décrit sur le ton<br />
de la plaisanterie (mais pas seulement) le<br />
Mobility Forum comme une « grande soirée<br />
de parents ». Selon lui, la lutte contre le réchauffement<br />
climatique ne serait finalement<br />
rien d’autre qu’une lutte pour le futur chemin<br />
de vie de nos enfants.<br />
Cet été, le Conseil fédéral a décidé que la<br />
Suisse devrait réduire ses émissions nettes<br />
de CO 2<br />
à zéro en 2050. « Cet objectif a pour<br />
conséquence que dès 2035, aucun véhicule<br />
carburant aux énergies fossiles ne pourra<br />
plus être immatriculé », en déduit Bastien Girod.<br />
En effet, la durée de vie d’une voiture est<br />
aujourd’hui de 15 ans environ.<br />
Le conseiller national des Verts de Zurich<br />
ne mise pas sur les carburants synthétiques.<br />
Cette solution rappelle, selon lui, le « Sailing<br />
Ship Effect » qui s’est produit au XIX e siècle<br />
lorsque les premiers bateaux à vapeur ont<br />
été construits : pour répondre à cette concurrence,<br />
les constructeurs de voiliers avaient<br />
alors développé d’innombrables technologies<br />
afin de maintenir la valeur commerciale des<br />
voiliers à long terme, mais celles-ci s’étaient<br />
finalement révélées obsolètes. Pour Bastien<br />
Girod, le monde politique doit rester ouvert<br />
aux technologies, « mais il est difficile<br />
de rattraper l’avance prise par le secteur de<br />
l’électromobilité. »<br />
C’est une approche très différente qu’a proposée<br />
Christian Bach, deuxième scientifique<br />
à intervenir lors du Mobility Forum. Chef du<br />
laboratoire « Automotive Powertrain Technologies<br />
» de l’Empa, ce dernier a indiqué clairement<br />
que le problème du CO 2<br />
ne pouvait être<br />
résolu par un changement de technologie de<br />
propulsion : « Le concept de propulsion est<br />
secondaire. » Pour lui, les carburants de synthèse<br />
produits en utilisant de l’électricité issue<br />
de sources énergétiques renouvelables joueront<br />
un rôle clé dans le système énergétique<br />
du futur. « Nous n’avons pas le droit d’avoir les<br />
yeux rivés sur une seule technologie », déclare<br />
Christian Bach. Pour réduire les émissions de<br />
CO 2<br />
, il est nécessaire de passer des sources<br />
d’énergies fossiles aux sources d’énergies renouvelables,<br />
« et non de la combustion à l’électricité<br />
». Il a ainsi ajouté que les véhicules électriques<br />
étaient parfaits pour de courts trajets,<br />
mais que les moteurs à combustion resteraient<br />
nécessaires pour les plus longues distances.<br />
Selon lui, il serait également important d’utiliser<br />
l’électricité excédentaire produite via<br />
des sources renouvelables, et surtout de la<br />
stocker. Il estime qu’aujourd’hui, les pays étrangers<br />
assument un rôle d’accumulateur de courant<br />
pour la Suisse en consommant notre électricité<br />
en été et en nous en fournissant en<br />
hiver. Ceci sera, selon lui, de moins en moins<br />
possible avec le passage du nucléaire et du<br />
charbon à l’éolien et au solaire. Toute l’Europe<br />
produira alors trop d’électricité renouvelable en<br />
été et pas assez en hiver. Pour M. Bach, il faut<br />
par conséquent des carburants de synthèse<br />
afin d’utiliser l’électricité excédentaire : « Notre<br />
planète ne fait pas face à un problème d’énergie,<br />
mais simplement à un problème de CO 2<br />
. »<br />
34<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
VÉHICULES UTILITAIRES<br />
Aujourd’hui, le GNC, le GNL, l’e-diesel, l’e-essence<br />
et l’hydrogène peuvent être produits de<br />
manière synthétique. La technologie des piles<br />
à combustible a été abordée par de nombreux<br />
orateurs, dont notamment Rainer Deutschmann,<br />
chef Logistique et transport chez Migros.<br />
Selon lui, l’hydrogène souffre du problème<br />
de la poule et de l’œuf : tant qu’il n’y a<br />
pas de station-service, il n’y aura pas de véhicules<br />
et tant qu’aucun véhicule ne circulera,<br />
personne ne construira de station-service. Il<br />
pense que la solution réside dans ce qu’il appelle<br />
la « coopétition », à savoir la coopération<br />
entre concurrents. Migros, Coop et d’autres<br />
partenaires s’engagent ainsi ensemble au sein<br />
de l’association H2 Energy.<br />
Il s’est exprimé en tant que scientifique spécialiste de l’environnement et non comme politicien : le conseiller national<br />
Bastien Girod.<br />
Outre l’hydrogène, Migros est également active<br />
dans le domaine de l’électromobilité et du<br />
GNC. En collaboration avec le fabricant Iveco et<br />
les St. Galler Stadtwerken (fournisseurs d’énergie),<br />
le géant orange réalise un essai sur le terrain<br />
en Suisse orientale avec des camions fonctionnant<br />
au GNC et approvisionnés en biogaz<br />
suisse. « Le moteur GNC est un moteur à combustion<br />
qui ne produit presque pas d’émissions<br />
de CO 2<br />
. La technologie existe. Mais elle n’est<br />
malheureusement pas promue par la Confédération<br />
», a constaté Rainer Deutschmann.<br />
Contrairement aux camions électriques, les<br />
camions fonctionnant au biogaz ne sont pas<br />
exemptés de la redevance poids lourds proportionnelle<br />
aux prestations (RPLP).<br />
La thématique du GNC a également été abordée<br />
après le repas : Dominik Moor, Fleet Manager<br />
Seat en Suisse, a utilisé la scène pour promouvoir<br />
avec passion cette technologie qui, bien que<br />
basée sur le moteur à essence conventionnel,<br />
est considérée comme une « alternative ». Selon<br />
lui, les chiffres de vente des véhicules au GNC<br />
ont sensiblement augmenté ces derniers mois,<br />
« mais il y a encore beaucoup de potentiel. » Il<br />
a ajouté que Seat croyait à ce potentiel et misait<br />
par « très grande conviction » sur le GNC : « Nous<br />
ne parlons donc pas du GNC comme d’une technologie<br />
transitoire, mais nous considérons le gaz<br />
naturel et le biogaz comme de véritables alternatives.<br />
» Dominik Moor a même fait une offre<br />
concrète aux moniteurs de conduite présents<br />
pour des véhicules au GNC. Répondant à l’animatrice<br />
Karin Frei qui souhaitait connaître les<br />
composants émotionnels de ces voitures dont<br />
l’apparence n’est pas différente de celle des véhicules<br />
à essence ou diesel, il a répondu avec un<br />
petit sourire : « Faire un plein pour un total de<br />
20 francs, ça fait déjà quelque chose au niveau<br />
des émotions… »<br />
Le directeur de l’OFROU Jürg Röthlisberger s’attend à ce que la Suisse connaisse un élan d’innovation.<br />
La propulsion à l’hydrogène et les piles à combustible<br />
arriveront beaucoup plus tôt que<br />
ce que l’on croit. Thomas Walter, membre de<br />
la direction de H2 Energy, a rappelé à ce sujet<br />
l’existence de la co-entreprise « Hyundai<br />
Hydrogen Mobility » avec le constructeur coréen<br />
Hyundai, qui souhaite mettre en circulation<br />
en Suisse pas moins de 1000 camions<br />
à pile à combustible jusqu’en 2023 et<br />
cherche ainsi à jouer un rôle de pionnier de<br />
l’utilisation de cette technologie dans notre<br />
pays. Dans le même temps, les exploitants de<br />
stations-service Avia, Agrola, Coop, Migrol,<br />
Shell, Socar et Tamoil souhaitent créer un réseau<br />
de 30 stations-service d’hydrogène en Suisse.<br />
H2 Energy mise volontairement sur les véhicules<br />
utilitaires, qui devraient permettre<br />
à cette technologie de réaliser une percée :<br />
d’un côté, un camion est, rien qu’en termes<br />
de consommation, beaucoup plus rentable<br />
qu’une voiture de tourisme pour les exploitants<br />
de stations-service. Et d’un autre côté,<br />
Thomas Walter espère que les camions nourriront<br />
la demande en voitures de tourisme<br />
à hydrogène : « Le fait est que la Suisse exploitera<br />
la plus grande flotte de véhicules<br />
à hydrogène au monde dans quatre ans ! »<br />
Thomas Walter n’a en rien caché que les grands<br />
exploitants de stations-service avaient également<br />
un intérêt commercial solide à ce que les<br />
automobilistes et les camionneurs continuent à<br />
s’approvisionner en carburant à la pompe plutôt<br />
que de s’approvisionner avec leur prise de courant<br />
: les shops des stations-service constituent<br />
un commerce lucratif.<br />
Jürg Röthlisberger, directeur de l’Office fédéral<br />
des routes (OFROU), n’a quant à lui pas promis<br />
de stations-service, mais des bornes de charge<br />
rapide aux 130 aires de repos de l’OFROU.<br />
Dans son exposé, M. Röthlisberger a montré<br />
à quel point la part de la Suisse était effectivement<br />
minime par rapport aux émissions globales<br />
de CO 2<br />
. Cela ne signifie cependant pas<br />
que nous ne devons pas agir : « Chacun doit<br />
balayer devant sa porte. » M. Röthlisberger<br />
s’attend à ce que la Suisse connaisse un élan<br />
d’innovation. Selon lui, la « concurrence des<br />
systèmes de propulsion » aiderait la Suisse à<br />
prendre le chemin d’un futur sans carbone.<br />
Pour résumer : qu’il s’agisse de pile à combustible,<br />
d’hydrogène ou de gaz de synthèse,<br />
les routes du futur pourraient bien avoir plusieurs<br />
voies de circulation. <<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>35
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Journée des garagistes suisses 2020<br />
« La tendance à la mobilité sans<br />
énergie fossile va se poursuivre »<br />
Pour le politologue Claude Longchamp, l’intensité des débats sur le climat était imprévisible. Il lui paraît cependant<br />
évident que le changement climatique et le défi qu’il représente à l’échelle mondiale auront des conséquences sur la<br />
branche automobile : ils redéfinissent l’offre. Reinhard Kronenberg<br />
Claude Longchamp, vous allez intervenir sur les tendances sociétales<br />
et leurs répercussions sur la branche automobile lors de la<br />
prochaine Journée des garagistes suisses. Quelle importance les<br />
débats sur le climat revêtent-ils pour la branche automobile ?<br />
Claude Longchamp : Ils sont importants, c’est certain. Il s’agit là d’une<br />
problématique mondiale qui influence la politique aux échelles nationale<br />
et internationale. Elle va redéfinir l’offre de l’industrie automobile. La<br />
politique, quant à elle, va redéfinir les conditions-cadres pour les producteurs<br />
et les consommateurs.<br />
Quels sont les éléments nécessaires pour qu’une tendance<br />
marque la société ?<br />
Les tendances sont de nouvelles conceptions qui déclenchent une évolution<br />
jusque-là imprévisible. Les tendances sociétales, par conséquent,<br />
sont des changements de perception qui touchent la cohabitation. La<br />
durabilité des changements et le nombre de personnes qu’ils touchent,<br />
par exemple, en sont des éléments déterminants. À cela s’ajoutent les<br />
acteurs du changement, qui désirent l’accélérer ou le freiner.<br />
Est-il possible de repérer les tendances dès leur émergence ? Si<br />
oui, comment ?<br />
Oui et non. La détection précoce s’occupe de l’observation de nouvelles<br />
tendances. Elle se concentre sur des domaines particulièrement sensibles,<br />
tels que la science, ou sur des acteurs doués d’une grande assertivité, tels<br />
que les médias, le Gouvernement et le Parlement. La difficulté consiste<br />
à évaluer la durabilité des changements. Il ne s’agit pas nécessairement<br />
d’une évolution de l’opinion publique, mais plutôt de changements structurels.<br />
La plupart du temps, il s’agit d’une évolution des valeurs, formée<br />
d’une suite de transformations dont les conséquences ne sont pas claires.<br />
Quel rôle les médias jouent-ils quand il s’agit de déterminer si<br />
une tendance va se poursuivre ou s’éteindre ?<br />
Le rôle des médias de masse est de rendre publiques les transformations<br />
pour qu’elles deviennent négociables par la sphère politique et par la société.<br />
Les médias jouent cependant selon leurs propres règles : ils sont<br />
versatiles, repèrent rapidement les tendances mais s’en détournent très<br />
vite lorsqu’un nouveau cycle de transformations émerge. Les médias sont<br />
avant tout pertinents quand il s’agit de thèmes prédominants. Ils amplifient<br />
alors clairement la tendance : un effet bienvenu dans le cas de<br />
problèmes trop vite évincés, mais parfois importun dans le cas de problèmes<br />
évidents. Cela présuppose que l’utilisateur soit ouvert à l’information<br />
mais critique vis-à-vis des médias.<br />
Que peut faire le garagiste lambda pour se préparer aux transformations<br />
à venir ? Il n’a pas le temps de s’occuper des tendances et<br />
de leur évolution.<br />
Claude Longchamp interviendra à la<br />
Journée des garagistes suisses 2020.<br />
36<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
En effet, mais tout bon entrepreneur sait qu’il doit observer le terrain,<br />
surtout quand il envisage de faire des investissements. Il en va de même<br />
pour les tendances. Concernant les garagistes, c’est plutôt le rôle de l’UP-<br />
SA de suivre les tendances qui se dessinent dans la science, les médias<br />
et la politique. C’est le rôle du garagiste lambda, en revanche, de découvrir<br />
celles qui ont du succès auprès de la clientèle.<br />
Journée des<br />
garagistes suisses 2020<br />
Clients, Climat,<br />
Compétences<br />
De la perspective de la branche automobile, l’évolution politique<br />
de ces dernières années, particulièrement perceptible aujourd’hui,<br />
était-elle prévisible ?<br />
L’intensité actuelle des débats sur le climat n’était pas prévisible. L’année<br />
électorale en Suisse, à laquelle les élections dans le canton de Zurich ont<br />
donné le ton, explique cette ardeur. Les manifestations de rue ont en<br />
outre maintenu la pression, éveillé des jeunes à la politique et influencé<br />
les campagnes électorales des partis. Si l’on excepte les facteurs qui<br />
ont amplifié les débats sur le climat, l’émergence de ce thème était prévisible.<br />
La politique climatique, qui vise à instaurer des mesures applicables<br />
à tout le monde, occupe la communauté internationale depuis des<br />
années. En Suisse, les premiers pas vers la mise en œuvre de l’accord de<br />
Paris, adopté en 2015 et en vigueur depuis 2016, ont été réalisés en 2017.<br />
Le parc automobile suisse est en plein essor, la voiture plus appréciée<br />
que jamais. Autrefois symbole de liberté et d’indépendance, cette dernière<br />
n’a pourtant jamais subi une si forte pression du monde politique.<br />
Comment expliquez-vous ce retournement ?<br />
Le parc automobile est une histoire de consommation. La pression, elle,<br />
vient de la politique. Ces deux mondes s’entrechoquent. L’idée de limiter<br />
drastiquement la mobilité n’est pas très porteuse, mais celle d’optimiser<br />
les formes d’organisation, en revanche, l’est. Le besoin d’efficacité<br />
plaide en faveur du développement des transports publics et de la réduction<br />
des déplacements privés. Il plaide en faveur de mesures incitatives,<br />
telles que l’amélioration de l’offre en places de parc ou la promotion de<br />
la mobilité douce, auxquelles s’attèlent aujourd’hui de nombreuses villes.<br />
L’évolution des valeurs a, de plus, transformé la perception de la voiture.<br />
Elle n’est plus un symbole de liberté aux yeux de tout le monde. La plupart<br />
des gens la considèrent comme un instrument auquel ils recourent,<br />
mais ils ne la célèbrent plus comme un symbole de statut.<br />
Quelles répercussions la nouvelle composition du Parlement aura-telle<br />
sur l’évolution à moyen terme de la mobilité ? Et comment se positionne<br />
le nouveau Parlement par rapport au trafic individuel motorisé ?<br />
La politique en matière de CO 2<br />
sera le premier grand thème abordé par<br />
les élus. Elle concerne toutefois davantage le trafic aérien que le trafic automobile.<br />
Il est par ailleurs déjà possible d’entrevoir d’autres thèmes, tels<br />
que le mitage du paysage, le chauffage domestique ou la consommation<br />
de viande. La tendance à la mobilité sans énergie fossile est le thème le<br />
plus intéressant pour le trafic motorisé. Le délai pour la transition à la<br />
mobilité non fossile est certes plus long que le mandat du nouveau Parlement,<br />
mais il n’est pas si lointain : on parle en effet de 2030. Il ne faut<br />
pas non plus oublier que la mobilité est très souvent régie et gérée localement.<br />
Les villes jouent ici un rôle de moteur. Elles arguent que la nouvelle<br />
organisation du trafic améliore la qualité de vie de leurs habitants<br />
et rend ainsi les villes plus attrayantes. Cette tendance va se poursuivre.<br />
À quoi la branche automobile doit-elle s’attendre ?<br />
Je pense que la politique va définir des objectifs qui devront avoir l’aval<br />
de l’électorat puis seront poursuivis en plusieurs étapes. La transition<br />
énergétique démontre que ce type de processus prend du temps. La catastrophe<br />
de Fukushima a eu lieu en 2011, la votation populaire entérinant<br />
la sortie du nucléaire en 2017. Depuis, on parle surtout des répercussions<br />
pour les cantons, où la situation stagne.<br />
Certaines personnes ne considèrent pas seulement l’évolution dynamique<br />
de l’industrie automobile comme un phénomène économique,<br />
mais comme une bombe à retardement aux échelles politique et<br />
sociétale. Qu’en pensez-vous ?<br />
Contrairement aux pays voisins, la Suisse ne dispose pas d’une industrie<br />
automobile notable. La question n’est donc pas une priorité. Les solutions<br />
politiques sont rarement radicales dans une démocratie directe.<br />
Nous sommes habitués à prendre des décisions avec circonspection sur<br />
la base des informations disponibles.<br />
Dans quel contexte préférez-vous conduire ?<br />
Je conduis très rarement ; j’utilise principalement les transports publics<br />
depuis 35 ans. Nous avons toutefois une petite Opel, qui peut être utile<br />
en ville, ainsi qu’un cabriolet. Parce que rien ne remplace une sortie automnale<br />
en décapotable au soleil couchant. <<br />
Inscrivez-vous maintenant à la<br />
Journée des garagistes suisses<br />
Claude Longchamp sera présent à la Journée des garagistes suisses en<br />
tant qu’intervenant, le 14 janvier 2020 au Kursaal de Berne. De plus amples<br />
informations sur les autres intervenants et sur le programme, ainsi que sur<br />
les modalités d’inscription, figurent sur : agvs-upsa.ch/colloque2020<br />
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ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Journée des garagistes suisses 2020<br />
« CO 2<br />
: un changement de<br />
cap est impératif »<br />
Pour Pascal Previdoli, il est clair que le trafic individuel motorisé (TIM) est un élément central de notre quotidien.<br />
Le directeur suppléant de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) est persuadé que plus elle deviendra efficace sur le plan<br />
énergétique, moins la voiture sera au cœur des débats. Reinhard Kronenberg<br />
Monsieur Previdoli, le trafic continue d’augmenter,<br />
les véhicules deviennent toujours<br />
plus grands et plus lourds et sont souvent<br />
équipés, en Suisse, d’une transmission intégrale.<br />
Cette évolution s’oppose aux objectifs<br />
politiques que vous devez mettre en œuvre<br />
avec l’OFEN. Comment gérez-vous cela ?<br />
Pascal Previdoli : Les défis sont effectivement<br />
complexes, et le parc suisse des véhicules de<br />
tourisme est, par comparaison aux pays voisins,<br />
plus lourd, plus puissant, et donc moins<br />
efficace sur le plan énergétique. La réduction<br />
continue des émissions observée jusqu’en 2016<br />
a malheureusement stagné ces deux dernières<br />
années : nous avons même enregistré une augmentation.<br />
Nous tentons naturellement, par<br />
des mesures comme la feuille de route pour<br />
la mobilité électrique 2022 et par des projets<br />
du programme SuisseEnergie, de contribuer à<br />
l’augmentation de l’efficacité énergétique et à<br />
la réduction du CO 2<br />
avec nos partenaires. Un<br />
changement de cap est impératif.<br />
Pascal Previdoli est l’un des conférenciers à la Journée des garagistes suisses 2020.<br />
La stratégie de l’OFEN a été formulée notamment<br />
dans la « Stratégie du programme<br />
SuisseEnergie 2021 à 2030 ». Dans celle-ci,<br />
vous vous concentrez en priorité sur le segment<br />
des voitures neuves et la promotion<br />
des motorisations alternatives. Pourquoi ?<br />
D’une part, parce que les voitures de tourisme<br />
sont responsables des trois quarts des émissions<br />
de CO 2<br />
du trafic en Suisse, si l’on exclut<br />
le trafic aérien international. Il est donc important<br />
de faire des progrès de ce côté-là. D’autre<br />
part, nous nous concentrons essentiellement<br />
sur les voitures neuves parce qu’en choisissant<br />
un véhicule, l’acheteur détermine en fin<br />
de compte sa consommation énergétique et<br />
ses émissions de CO 2<br />
sur toute la durée de<br />
vie de son véhicule, y compris sur marché secondaire<br />
ou tertiaire. Opter pour un véhicule<br />
efficient permet de réduire ses émissions de<br />
CO 2<br />
, mais aussi de dépenser moins. La plupart<br />
des constructeurs ont annoncé le lancement,<br />
pour l’an prochain, d’un grand nombre<br />
de nouveaux modèles efficients : des voitures<br />
électriques, mais aussi des hybrides rechargeables<br />
et classiques, qui couvrent tous les besoins.<br />
Nous pensons donc que le changement<br />
de cap nécessaire est possible. Il m’apparaît<br />
important que nous mettions l’accent, dans<br />
le programme SuisseEnergie, sur d’autres éléments<br />
encore.<br />
L’OFEN considère que le TIM recèle « d’importants<br />
potentiels d’efficacité », à savoir<br />
une amélioration de l’efficacité énergétique<br />
de 20 % d’ici 2030. Où résident les plus<br />
grands potentiels, et comment souhaitez-vous<br />
les exploiter ?<br />
À notre avis, des potentiels existent à plusieurs<br />
niveaux, que ce soit au moment de l’achat d’un<br />
véhicule, comme je l’ai mentionné précédemment,<br />
lors de la conduite, en appliquant systématiquement<br />
les principes d’EcoDrive, lors de<br />
l’entretien, en effectuant un CheckEnergieAuto<br />
régulier, ainsi que par un usage plus efficace<br />
des véhicules eux-mêmes. Lorsqu’on pense<br />
qu’aujourd’hui, aux heures de pointe, chaque<br />
voiture roule avec trois sièges vides, on se rend<br />
bien compte que des potentiels considérables<br />
existent. Nous pouvons les exploiter avec nos<br />
partenaires créatifs et innovants et les conditions-cadres<br />
légales adéquates.<br />
Le débat actuel sur le climat se concentre<br />
presque exclusivement sur les effets négatifs<br />
du TIM. Pourquoi est-ce le cas, à votre avis ?<br />
Pour répondre à votre question, je devrais me<br />
livrer à des conjectures, et l’administration fédérale<br />
n’aime pas faire cela. Globalement,<br />
l’évolution dans le domaine des transports<br />
est effectivement insatisfaisante par rapport à<br />
d’autres secteurs. En même temps, il est clair<br />
que le TIM est un élément central de notre<br />
quotidien. Nous sommes convaincus que le<br />
TIM peut devenir bien plus efficace sur le plan<br />
énergétique : de cette manière, il sera moins au<br />
cœur des débats.<br />
38<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Le diesel, dans lequel on plaçait autrefois<br />
beaucoup d’espoir pour réduire les émissions<br />
de CO 2<br />
dans le TIM, perd toujours<br />
davantage de terrain. Aujourd’hui, que<br />
conseillez-vous aux concessionnaires et<br />
aux clients au sujet du diesel ?<br />
En ce qui concerne la pollution atmosphérique,<br />
les nouvelles normes européennes applicables<br />
aux voitures neuves ont largement<br />
résolu le problème des hautes émissions<br />
d’oxydes d’azote, y compris en conditions de<br />
conduite réelles si l’on en croit les mesures<br />
actuelles. Mais nous devons être clairs : à<br />
plus long terme, nous devrons renoncer complètement<br />
à la combustion de carburants fossiles<br />
si nous voulons atteindre les objectifs<br />
de la politique climatique. En fin de compte,<br />
cela dépend beaucoup des stratégies des<br />
constructeurs et de la manière dont ils développeront<br />
leur palette de modèles et de moteurs<br />
à l’avenir ; nous verrons alors aussi quel<br />
rôle jouera le diesel. En outre, la méfiance<br />
des consommateurs reste importante à cause<br />
du scandale du diesel : la confiance s’est nettement<br />
dégradée. De nombreux constructeurs<br />
concentrent actuellement leurs activités<br />
de recherche et de développement sur la<br />
propulsion électrique. Durant une phase de<br />
transition, le diesel continuera cependant à<br />
jouer un rôle.<br />
Comment voyez-vous la place future de<br />
l’automobile dans notre société ?<br />
L’automobile continuera d’avoir une place essentielle,<br />
mais elle sera dotée d’une propulsion plus<br />
efficace sur le plan énergétique et, de manière<br />
idéale, elle sera utilisée de manière plus efficace<br />
aussi, en étant partagée et mieux remplie. <<br />
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Journée des garagistes suisses<br />
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le programme et les inscriptions sur :<br />
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ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Les mécatroniciens d’automobiles Joel Wespe et Lagithan Nagalingam avec leur coupe.<br />
Championnats zurichois des métiers<br />
Succès pour l’Autotecnica<br />
et les pros des utilitaires<br />
Les mécatroniciens d’automobiles spécialisés en véhicules utilitaires ont cartonné aux championnats zurichois des métiers,<br />
Joel Wespe et Lagithan Nagalingam s’offrant même le luxe de terminer premier et deuxième de leur catégorie. Sandro Compagno<br />
Comme l’an dernier déjà, le « Brain-Village »<br />
de la section UPSA Zurich a pu se déployer au<br />
salon de la sous-traitance Autotecnica, dans<br />
la halle 5 de l’Auto Zürich Car Show. Sur une<br />
surface de 280 m², UPSA Zurich a présenté<br />
Les meilleurs<br />
Le podium des mécatroniciens<br />
d’automobiles<br />
1. Joel Wespe<br />
2. Lagithan Nagalingam<br />
3. Bryan Gubler<br />
Le podium des mécaniciens en<br />
maintenance d’automobiles<br />
1. Björn Egger<br />
2. Kamyar Khademi<br />
3. Simon Feusi<br />
Le podium du préapprentissage<br />
d’intégration<br />
1. Ali Fahed<br />
2. Denden Twelde<br />
3. Akakhel Omed<br />
la formation professionnelle de base dans la<br />
branche automobile avec le soutien de différents<br />
partenaires.<br />
38 apprentis ont participé aux championnats<br />
zurichois des métiers dans les catégories<br />
Mécatronicien d’automobiles et Mécanicien<br />
en maintenance d’automobiles ainsi que<br />
dans le domaine du préapprentissage d’intégration.<br />
Le fait que deux spécialistes des<br />
véhicules utilitaires, Joel Wespe et Lagithan<br />
Nagalingam, arrivent en tête dans la « catégorie<br />
reine » des mécatroniciens d’automobiles a<br />
tout particulièrement rempli d’aise un individu<br />
dans le public : « Je suis très fier », rayonnait<br />
Sepp Zgraggen, formateur d’apprentis<br />
chez Thomann Nutzfahrzeuge AG à Schmerikon.<br />
Les apprentis de son entreprise modèle<br />
d’Obersee se sont classés premier, deuxième,<br />
quatrième et septième aux championnats zurichois<br />
des métiers.<br />
Outre une coupe, une médaille et un certificat,<br />
une surprise toute particulière attendait<br />
Joel Wespe : Karl Bieri, directeur de l’Auto Zürich<br />
Car Show, a remis au jeune mécatronicien<br />
d’automobiles un bon personnel pour les<br />
trackdays de et avec Fredy Barth ! Joel Wespe<br />
aura donc la chance de pouvoir se défouler sur<br />
un circuit de course sous la houlette avisée du<br />
célèbre pilote.<br />
Et c’est Christian Müller, président de la section<br />
UPSA Zurich (photo), qui a remis les coupes<br />
bien méritées aux gagnants. Dans une courte<br />
allocution, il a évoqué les élections fédérales<br />
de la fin octobre, en notant que la percée des<br />
deux partis écologiques présentait un contraste<br />
plutôt marqué avec l’afflux du public au salon<br />
Auto Zürich. « Si vous aviez des doutes quant au<br />
choix de votre métier, regardez autour de vous !<br />
Le fait que tant de personnes aient fait le déplacement<br />
jusqu’ici prouve une chose : votre profes-<br />
40<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Billeter : « La scène de la halle 5 est très attrayante.<br />
La situation profite à tout le monde. »<br />
Les organisateurs de l’Auto Zürich Car Show ont<br />
comptabilisé 59 532 entrées en tout (voir encadré).<br />
Et le salon des sous-traitants Autotecnica a<br />
lui aussi accueilli un grand nombre de visiteurs<br />
et d’exposants. 19 entreprises du secteur de la<br />
deuxième monte ont présenté leurs produits et<br />
services sur 1700 m². Diagnostic, technique de<br />
lavage et de levage, outils, roues, élimination<br />
des déchets et produits chimiques : l’éventail<br />
était large. Avec Aquarama, Pichler ou encore<br />
Gassner, plusieurs entreprises qui exposaient<br />
dans la halle 7 du Salon de l’auto à Genève<br />
jusqu’à cette année encore étaient présentes à<br />
Zurich. « Les salons régionaux dans le secteur<br />
automobile continueront à marcher et à attirer<br />
du monde », a noté Peter Krieg, directeur de<br />
l’Autotecnica et de l’entreprise Baumgartner SA,<br />
pour le compte de laquelle il exposait également<br />
au salon zurichois. L’occasion est « parfaite pour<br />
entretenir et agrandir son réseau », a-t-il souligné,<br />
heureux des nombreux précieux contacts<br />
noués et des conversations menées pendant les<br />
quatre jours de l’exposition. <<br />
sion a de l’avenir ! », a conclu Christian Müller à<br />
l’adresse de la relève. Le conseiller cantonal PLR<br />
zurichois était candidat au Conseil national et a<br />
réalisé un score honorable le 20 octobre.<br />
Les résultats du champion des métiers zurichois<br />
Joel Wespe ont été quant à eux plus qu’honorables,<br />
puisqu’il a laissé loin derrière lui ses<br />
concurrents mécatroniciens. « J’avais un bon<br />
sentiment. Seul le calibrage de la caméra d’assistance<br />
à la conduite m’a donné du fil à retordre<br />
», a-t-il relaté.<br />
Christian Müller, président de la section UPSA Zurich, félicite les meilleurs participants<br />
au préapprentisage d’intégration.<br />
L’équipe de formation professionnelle da section<br />
UPSA Zurich autour d’Andreas Billeter et<br />
Klaus Schmid a accueilli cette année encore<br />
près de 300 écolières et écoliers au « Brain-Village<br />
». Les démonstrations d’allumage d’un airbag,<br />
qui se sont tenues plusieurs fois par jour,<br />
ont elles aussi attiré la foule. Andreas Billeter<br />
a remercié les différents bailleurs de fonds :<br />
« Sans le soutien de l’Union, des entreprises<br />
et des écoles professionnelles, il n’aurait pas<br />
été possible de mettre sur pied le ‹Brain-Village›.<br />
» La plate-forme est financée par des<br />
sponsors (Amag, groupe Ruckstuhl, MechaniXclub,<br />
Gassner AG) et des établissements de<br />
formation professionnelle du canton de Zurich.<br />
Jusqu’en 2020, le « Brain-Village » fera partie intégrante<br />
de l’Autotecnica. Qu’en sera-t-il à partir<br />
de 2021 ? La question trouvera réponse ce<br />
printemps. Les signaux envoyés par Auto Zürich<br />
(Karl Bieri) comme par l’Autotecnica (Peter<br />
Krieg) et l’UPSA Zurich sont positifs. Andreas<br />
Concentration maximale : les participants aux championnats zurichois des métiers.<br />
Auto Zürich a le vent en poupe<br />
pd. Par rapport à 2018, le nombre de visiteurs<br />
a augmenté de près de 10 % cette année pour<br />
s’établir à 59 532. Les 44 premières, dont une<br />
mondiale, ont constitué un record absolu sur<br />
les 33 éditions de l’événement. Ce résultat<br />
renforce les organisateurs dans leur intention<br />
de poursuivre le changement initié en <strong>2019</strong> et<br />
de le consolider par des investissements supplémentaires.<br />
L’objectif premier étant et restant<br />
d’assurer à long terme l’existence du salon.<br />
Outre le grand nombre de premières,<br />
notamment dans le domaine de la mobilité<br />
électrique, le lancement du nouveau format<br />
« Auto Zürich Classic » a connu un succès<br />
immédiat. Ce qui confirme aux organisateurs<br />
qu’ils ont pris les bonnes décisions en matière<br />
d’investissement et les encourage à imaginer<br />
un développement dans le sens des groupes<br />
cibles pour l’an prochain déjà.<br />
La 34 e édition de l’Auto Zürich Car Show aura<br />
lieu du jeudi 5 au dimanche 8 novembre 2020.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>41
SPONSORED CONTENT<br />
Karen Gaillard remporte l'édition de cette année.<br />
Karen Gaillard décroche la victoire au<br />
Young Driver Challenge<br />
Karen Gaillard remporte l'édition annuelle de l'« AutoScout24 et CUPRA Young Driver Challenge »,<br />
programme de relève réservé aux talents du sport automobile. Pour la jeune Fribourgeoise de 18 ans,<br />
le rêve d'entamer une carrière professionnelle prometteuse se concrétise. Grâce à cette victoire,<br />
Karen Gaillard bénéficiera d'un soutien financier et consultatif pour se lancer dans le sport automobile.<br />
À 18 ans, Karen Gaillard s'est démarquée<br />
auprès du jury de l'« AutoScout24<br />
et CUPRA Young Driver Challenge <strong>2019</strong><br />
», ce qui lui permet de remporter la troisième<br />
édition de ce programme de relève<br />
réservé aux talents du sport automobile.<br />
La Fribourgeoise poursuit ainsi son<br />
rêve d'entamer une carrière automobile<br />
en décrochant le soutien consultatif<br />
des marques créatrices du challenge<br />
(AutoScout24 et CUPRA) ainsi que des<br />
coachs Fredy Barth et Nico Müller. En<br />
outre, Karen Gaillard recevra un soutien<br />
financier pour effectuer ses premiers<br />
pas lors de la prochaine saison automobile.<br />
« Je suis submergée par l'émotion<br />
», déclare la jeune sportive. « Depuis des<br />
années, je rêve d'une carrière professionnelle<br />
dans le sport automobile. Grâce<br />
à cette victoire et au soutien des sponsors,<br />
je touche aujourd'hui cet objectif<br />
du bout des doigts ».<br />
Une victoire à la deuxième tentative<br />
« Mon objectif ultime est de pouvoir vivre<br />
un jour du sport », avait déjà déclaré<br />
Karen Gaillard lors d'une interview donnée<br />
durant les éliminations nationales<br />
du challenge en mai. Un objectif ambitieux<br />
qui requiert courage, volonté et<br />
maîtrise de soi. Trois traits de caractère<br />
que la jeune femme a mis en avant, selon<br />
Fredy Barth, juré et ancien coureur<br />
automobile : « Karen est très déterminée<br />
42<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
SPONSORED CONTENT<br />
et nous avons pu observer une évolution<br />
remarquable de ses compétences<br />
au cours des derniers mois. D'une part,<br />
cette progression s'est illustrée dans<br />
ses prestations de conduite, qui n'ont<br />
cessées de s'améliorer, ainsi que dans<br />
son habilité à appliquer constamment<br />
les conseils de l'équipe et des coachs.<br />
D'autre part, Karen a beaucoup travaillé<br />
sur le plan personnel. Ces efforts lui ont<br />
permis de gagner en maturité », confie<br />
l'ancien pilote.<br />
En effet, les jurés de l' « AutoScout24<br />
et CUPRA Young Driver Challenge » ont<br />
pu comparer directement ses compétences<br />
à celles de l'année passée. Bien<br />
qu'âgée de 18 ans, Karen n'en était pas<br />
à sa première participation au challenge<br />
: l'an passé déjà, la jeune femme figurait<br />
dans la liste des concurrents. Elle avait<br />
toutefois terminé son expérience dans le<br />
top 10. Un sérieux coup dur pour Karen :<br />
« J'ai été très déçue. Mais aujourd'hui,<br />
j'ai conscience d'être devenue plus forte<br />
et que cette nouvelle participation en valait<br />
vraiment la peine », déclare la jeune<br />
sportive.<br />
Un tremplin professionnel, mais aucune<br />
garantie<br />
Pierre-Alain Regali, directeur<br />
d'AutoScout24, ne cache pas son enthousiasme<br />
: « Ce challenge nous a permis<br />
de dénicher un talent qui possède la<br />
capacité, la volonté et la détermination<br />
de s'imposer durablement dans le sport<br />
automobile. Au cours des derniers mois,<br />
Karen nous a montré qu'elle était à la<br />
hauteur du défi. » Toutefois, Marc Geissmann,<br />
directeur de CUPRA & Business<br />
Development, rappelle qu'une victoire<br />
au Young Driver<br />
Challenge est certes un tremplin professionnel,<br />
mais qu'elle n'offre aucune<br />
garantie de réussite professionnelle :<br />
« Avec cette victoire, accompagnée d'un<br />
soutien financier et consultatif, nous<br />
permettons à Karen de faire ses premiers<br />
pas dans l'univers professionnel des<br />
courses automobiles. Mais pour profiter<br />
longuement de son succès, elle doit<br />
maintenant asseoir ses compétences, »<br />
explique-t-il.<br />
Le lauréat de l'édition précédente donne<br />
l'exemple<br />
Julien Apothéloz a franchi cette étape<br />
après avoir remporté l'« AutoScout24<br />
et CUPRA Young Driver Challenge »<br />
l'an dernier. Après sa victoire, le jeune<br />
homme a signé un contrat chez TOPCAR<br />
Sport et a piloté avec succès pour cette<br />
équipe durant toute la saison de l'ADAC<br />
TCR Germany. En plus d'atteindre le<br />
podium, le sportif de 18 ans s'est hissé à<br />
la deuxième place du classement général<br />
junior du championnat. Chef de son<br />
équipe, Ronny Jost a confirmé que la<br />
victoire de Julien au dernier Young Driver<br />
Challenge n'avait rien d'un hasard<br />
: « Nous sommes extrêmement satisfaits<br />
des prestations de Julien. Il a rapidement<br />
trouvé sa place dans l'équipe,<br />
délivrant d'excellentes performances<br />
en permanence. » L'équipe TOPCAR a<br />
également été très active lors de cette<br />
édition du challenge. Durant cette compétition<br />
à plusieurs étapes, les 10 meilleurs<br />
concurrents du challenge se sont<br />
installés au volant des voitures Leon<br />
CUPRA et CUPRA TCR de l'équipe. Le<br />
top 3 a pu avoir la chance de se mesurer<br />
à des pilotes expérimentés durant les<br />
courses de l'ADAC TCR Germany. Ainsi,<br />
Karen Gaillard a concouru sur le Nürburgring,<br />
Mario Anderegg sur le circuit<br />
d'Hockenheim et James Bischof sur le<br />
Sachsenring.<br />
Des finalistes aux performances exceptionnelles<br />
Les participants à l' « AutoScout24 et<br />
CUPRA Young Driver Challenge » n'ont<br />
cessé de donner le meilleur d'eux-mêmes.<br />
Cette année, comme lors des deux<br />
dernières éditions, le jury a été confronté<br />
à un choix délicat. En effet, les deux<br />
autres finalistes Mario Anderegg, originaire<br />
de Wald (canton de Zurich), et<br />
James Bischof, de Staad (Saint-Gall),<br />
ont eux aussi réalisé de belles courses,<br />
montrant qu'ils avaient le talent pour<br />
devenir coureurs automobiles. « Même<br />
si Mario et James ne rentrent pas chez<br />
eux avec la coupe, ils nous ont montré<br />
leur potentiel dans le sport automobile<br />
en s'imposant face à plus de 1000 concurrents.<br />
Ils emportent désormais avec<br />
eux les expériences et souvenirs inoubliables<br />
du challenge, et qui sait ce que<br />
l'avenir leur réserve », déclare le juré<br />
Fredy Barth.<br />
Contact et autres informations :<br />
Scout24 Schweiz AG<br />
Nicole Riedo<br />
Corporate Communications Manager<br />
+41 31 744 25 14<br />
media@scout24.ch<br />
AMAG Import AG,<br />
service commercial SEAT<br />
Karin Huber<br />
PR Manager<br />
+41 56 463 98 08<br />
karin.huber@amag.ch<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>43
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Prescriptions sur les émissions de CO<br />
Des amendes<br />
2<br />
qui font<br />
grimper les prix<br />
Ce n’est qu’après le passage au cycle WLTP que les valeurs fortes d’émissions de CO 2<br />
seront prises en compte en 2020 dans le calcul des valeurs cibles, ce qui devrait<br />
également augmenter dans les prochaines années les sanctions pour dépassement de la valeur cible.<br />
Les importateurs automobiles suisses ont dû payer un montant record de 31,1 millions de francs d’amendes liées au CO 2<br />
en 2018. Selon les premières estimations, ce montant pourrait atteindre 50 à 80 millions de francs pour l’année en cours.<br />
Et en 2020, le passage au cycle WLTP et le renforcement des prescriptions sur les émissions de CO 2<br />
devraient faire<br />
grimper ce total à 300 millions de francs. <strong>AUTOINSIDE</strong> a demandé à Amag et au groupe Emil Frey quelles étaient les<br />
conséquences pour les importateurs, mais aussi pour les garagistes. Jürg A. Stettler<br />
Chaque importateur doit respecter une valeur cible spécifique assignée<br />
à son parc de nouveaux véhicules pour les émissions de CO 2<br />
. En Suisse,<br />
des sanctions sont imposées depuis déjà 20<strong>12</strong> aux importateurs de nouveaux<br />
véhicules avec des émissions de CO 2<br />
trop élevées. Les 74 grands<br />
importateurs répertoriés par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) ainsi<br />
que les petits importateurs ayant des décomptes individuels ont dû<br />
débourser la somme colossale de 31,1 millions de francs pour les voitures<br />
de tourisme importées en 2018. Les plus durement touchés ont<br />
été FCA Switzerland SA, importateur des marques Abarth, Alfa Romeo,<br />
Fiat, Jeep et Lancia, ainsi que Mercedes-Benz Suisse SA, importateur de<br />
Mercedes-Benz, Smart et Maybach, et encore Mazda Suisse. Ces trois<br />
grands importateurs ont dû régler près de 85 % du total des amendes.<br />
La loi actuelle sur le CO 2<br />
prévoit l’adaptation des valeurs cibles de CO 2<br />
pour les voitures de tourisme et l’introduction de nouvelles valeurs<br />
cibles pour les voitures de livraison et les tracteurs à sellette légers dès<br />
2020. La valeur cible de 95 g de CO 2<br />
/km sera reprise des réglementations<br />
de l’UE pour les voitures de tourisme dès 2020. Une valeur cible de 147 g<br />
de CO 2<br />
/km sera appliquée aux voitures de livraison et aux tracteurs à<br />
sellette légers dès 2020. Ces valeurs cibles sont très difficiles à atteindre<br />
pour les importateurs, car les valeurs de CO 2<br />
selon le nouveau procédé<br />
de mesure WLTP seront aussi introduites dès 2020. Ces dernières seront<br />
ainsi plus hautes, car les mesures WLTP représentent des consommations<br />
plus élevées et plus proches de la réalité.<br />
Exemple tiré d’une liste de l’émission « Kassensturz » : la valeur de CO 2<br />
du modèle très apprécié en Suisse qu’est la Skoda Octavia Combi, avec<br />
2.0 TDI et 4x4, passera de 131 g de CO 2<br />
/km jusqu’à présent selon le<br />
NCEC à 164 g avec les mesures WLTP. Ces 33 g de plus font un tort<br />
considérable aux importateurs. Pour l’année <strong>2019</strong>, la sanction se monte<br />
à 111 francs par gramme de CO 2<br />
/km dépassant la valeur cible de chaque<br />
véhicule. Et elle sera de 109 francs en 2020. Cela signifie que les 33 g<br />
supplémentaires dus à la nouvelle méthode de mesure pourraient à eux<br />
seuls coûter aux importateurs 3597 francs de sanction par modèle Skoda<br />
en 2020. Le montant des sanctions est redéfini chaque année depuis<br />
2018. Le Conseil fédéral ne règle pas seulement la méthode qui permet<br />
44<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
de le fixer, mais s’oriente également en fonction des montants pratiqués<br />
dans l’UE et du taux de change actuel.<br />
Un point positif toutefois pour la branche automobile : l’introduction<br />
des nouvelles valeurs cibles en 2020 est accompagnée d’une phase transitoire<br />
avec des allègements jusqu’en 2022. Pendant cette période dite<br />
de « phasing-in », seuls 85 % des véhicules, et plus précisément ceux présentant<br />
les émissions de CO 2<br />
les plus basses, seront pris en compte pour<br />
le calcul des valeurs cibles en 2020. Cette proportion passera à 90 % en<br />
2021, puis à 95 % en 2022. Par ailleurs, les importateurs pourront également<br />
décompter durant ces trois années des « supercrédits » pour les<br />
véhicules particulièrement respectueux de l’environnement avec des<br />
émissions de CO 2<br />
très basses. Durant les années de référence 2020 à<br />
2022, les véhicules avec moins de 50 g de CO 2<br />
/km seront ainsi comptés<br />
2 fois, puis 1,67 fois et enfin 1,33 fois en 2022.<br />
Cela explique aussi les efforts des importateurs pour mettre sur le marché<br />
davantage de véhicules totalement ou au moins partiellement électriques.<br />
« La branche est consciente que le passage à l’électrique est<br />
incontournable », explique Andreas Burgener, directeur d’auto-suisse.<br />
« Mais il ne faut pas oublier que l’électricité et l’hydrogène doivent être<br />
produits sans empreinte carbone. Si c’est le cas, il faut aussi en tenir<br />
compte dans le bilan carbone. » L’association des importateurs constate<br />
de plus que la Suisse doit bien plus réduire ses émissions de CO 2<br />
que<br />
l’UE durant le même laps de temps. Enfin, rien qu’en raison de la proportion<br />
plus élevée de 4x4 parmi les nouveaux véhicules, la Suisse part<br />
déjà avec des émissions de CO 2<br />
plus élevées. Selon auto-suisse, avec<br />
des efforts identiques à ceux de l’UE, la Suisse n’atteindra donc la valeur<br />
moyenne de 95 g/km qu’en 2025. Jusque-là, les importateurs devront<br />
s’attendre chaque année à des amendes salées pour le dépassement<br />
des valeurs cibles.<br />
Questions à Morten Hannesbo, CEO d’Amag Group SA<br />
Monsieur Hannesbo, avec l’objectif « 10/20 », auto-suisse a souhaité<br />
mettre plus de voitures électriques sur les routes. Comment cette<br />
stratégie fonctionne-t-elle pour le groupe Amag ?<br />
Morten Hannesbo, CEO d’Amag Group SA : Nos fabricants ont annoncé<br />
des véhicules électriques très intéressants pour 2020, à l’image du<br />
modèle ID.3, proposé à un prix attrayant. Nous attendons aussi de<br />
nouveaux modèles hybrides rechargeables. Je suis donc optimiste et je<br />
pense que nous atteindrons l’objectif d’ici la fin 2020.<br />
Les amendes liées au CO 2<br />
se sont élevées à plus de 31,1 millions de<br />
francs en 2018. En <strong>2019</strong>, la valeur cible de 130 g de CO 2<br />
/km n’a pas<br />
changé. Partez-vous du principe que les sanctions de près de 820 000<br />
francs resteront, elles aussi, au même niveau pour le groupe Amag ?<br />
Notre objectif est de ne pas avoir à payer de taxes d’incitation avec<br />
nos marques. Nous avons cependant un groupement d’émissions avec<br />
toutes les marques de Volkswagen AG. En 2018, nous avons dû payer<br />
tout juste un million de francs de taxes d’incitation. Ce montant sera<br />
plus élevé en <strong>2019</strong>.<br />
À partir de 2020, la valeur cible moyenne sera abaissée de 130<br />
à 95 g de CO 2<br />
/km : comment planifiez-vous votre flotte pour éviter<br />
des amendes salées ?<br />
L’année 2020 constituera effectivement aussi un grand défi pour nous.<br />
Nous nous attendons bien évidemment à ce que les nouveaux VEB et<br />
Suite en page 46<br />
Et pour couronner le tout, les ventes de diesel ont massivement reculé<br />
en Suisse en <strong>2019</strong> et la stratégie « 10/20 » très ambitieuse d’auto-suisse<br />
aura donc une incidence plus faible. Cette stratégie prévoit qu’une voiture<br />
neuve sur dix soit électrique (VEB) ou hybride rechargeable (Plugin-Hybrid,<br />
PHEV) en 2020 en Suisse. Seules cette électrification nette du<br />
trafic individuel motorisé et la croissance des propulsions alternatives,<br />
comme le GNC ou les moteurs hybrides, aideront les importateurs à atteindre<br />
les valeurs cibles souhaitées.<br />
Il est primordial que les clients optent encore plus, dès 2020, pour<br />
des véhicules avec des émissions de CO 2<br />
plus basses. Sans cela, des<br />
amendes plus conséquentes s’abattront sur les importateurs l’année suivante<br />
et finiront tôt ou tard par se répercuter sur les prix pratiqués. Il<br />
est en effet impossible pour les fabricants et les importateurs de payer<br />
eux-mêmes des millions sur le long terme. Ils devront les répartir en<br />
réduisant les marges des commerces et à travers des augmentations de<br />
prix pour les clients. Et le fait que les montants ainsi récoltés terminent<br />
leur course dans le Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération<br />
(FORTA) n’est qu’une bien maigre consolation.<br />
Afin de connaître plus précisément les amendes auxquelles la branche<br />
doit s’attendre en 2020, <strong>AUTOINSIDE</strong> s’est entretenu avec Morten<br />
Hannesbo, CEO d’Amag Group SA, et Marcel Guerry, directeur du<br />
groupe Emil Frey Suisse.<br />
Morten Hannesbo, CEO d’Amag Group SA, a pour objectif que ses marques n’aient à<br />
payer aucune taxe d’incitation.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>45
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
PHEV aient une influence conséquente. Mais nous aurons aussi une<br />
mission importante, celle de rendre alléchantes pour le client ces technologies<br />
et les autres motorisations efficientes. Nous devrons agir ici<br />
sur tous les plans.<br />
N’êtes-vous pas incité à immatriculer encore des véhicules à fortes<br />
émissions de CO 2<br />
à la fin <strong>2019</strong>, afin de compenser les objectifs renforcés<br />
avec un montant de 109 francs dès le premier gramme à partir<br />
de 2020 et d’éviter ainsi des amendes plus élevées ?<br />
De telles actions ont toujours leurs avantages et leurs inconvénients.<br />
Chaque voiture immatriculée au préalable enregistre aussi une perte de<br />
valeur si elle ne peut être vendue que plus tard. Nous réfléchirons donc<br />
dans le détail à ce type d’activités et ne les prendrons sans doute pas<br />
en considération.<br />
Les clients se laissent séduire petit à petit par les voitures électriques et<br />
au GNC, mais les SUV et les 4x4 sont toujours très appréciés des Suisses.<br />
Comment pensez-vous guider le client pour éviter des amendes ?<br />
Les SUV et les 4x4 deviennent eux aussi de plus en plus efficients. Nos<br />
partenaires de marques auront sûrement pour tâche de définir précisément<br />
les besoins des clients et de leur présenter des alternatives en<br />
conséquence. Sans compter qu’une grande partie des nouvelles voitures<br />
électriques de Volkswagen disposent aussi d’une traction intégrale et<br />
qu’il ne s’agit donc pas obligatoirement d’un conflit d’objectifs.<br />
Qui passera à la caisse pour payer les amendes ? En tant qu’importateur<br />
et garagiste, vous pouvez bien sûr adapter, par exemple, les<br />
marges des garagistes, mais vous reportez ainsi les sanctions sur<br />
les régions et sur vos propres succursales Amag…<br />
Ni Amag en tant qu’importateur, ni les garagistes ne fabriquent les véhicules<br />
proposés à la vente. Selon un accord passé entre Amag et Volkswagen<br />
AG, qui a intérêt à ce que toutes les marques se retrouvent dans<br />
un groupement d’émissions, le fabricant assume les sanctions en cas<br />
de besoin. Mais c’est aussi dans l’intérêt du fabricant que les dépenses<br />
restent aussi faibles que possible. Des augmentations de prix seront<br />
donc vraisemblablement inévitables pour certains modèles.<br />
Marcel Guerry, directeur du groupe Emil Frey Suisse<br />
Monsieur Guerry, avec l’objectif « 10/20 », auto-suisse a souhaité<br />
mettre plus de voitures électriques sur les routes. Comment cette<br />
stratégie fonctionne-t-elle pour le groupe Emil Frey ?<br />
Marcel Guerry, directeur du groupe Emil Frey Suisse : Aujourd’hui,<br />
le groupe Emil Frey vend près de 40 % de tous les véhicules à faibles<br />
émissions (hybrides / hybrides rechargeables / VEB) en Suisse, selon les<br />
chiffres d’auto-suisse.<br />
Les amendes liées au CO 2<br />
se sont élevées à plus de 31,1 millions de<br />
francs en 2018. En <strong>2019</strong>, la valeur cible de 130 g de CO 2<br />
/km n’a pas<br />
changé. Partez-vous du principe que les sanctions resteront, elles<br />
aussi, au même niveau pour le groupe Emil Frey ?<br />
L’assortiment mixte de notre groupe nous permet de partir du principe<br />
que nous ne connaîtrons aucune sanction en <strong>2019</strong>.<br />
À partir de 2020, la valeur cible moyenne sera abaissée de 130 à<br />
95 g de CO 2<br />
/km : comment planifiez-vous votre flotte pour éviter des<br />
amendes salées ?<br />
Marcel Guerry, directeur du groupe Emil Frey Suisse, part aussi du principe que son<br />
groupe n’aura pas à payer de sanctions.<br />
En principe, le client décide de ce qu’il veut. Nous essayons de planifier<br />
le mieux possible notre assortiment avec les produits disponibles. Ce<br />
n’est pas simple, car les batteries se font rares chez les fabricants dans<br />
toute l’Europe.<br />
N’êtes-vous pas incité à immatriculer encore des véhicules à fortes<br />
émissions de CO 2<br />
à la fin <strong>2019</strong>, afin de compenser les objectifs renforcés<br />
avec un montant de 109 francs dès le premier gramme à partir<br />
de 2020 et d’éviter ainsi des amendes plus élevées ?<br />
Nous pourrions y être incités. Cela coûte dans tous les cas trop cher, qu’il<br />
s’agisse des amortissements non nécessaires ou des sanctions en 2020.<br />
Les clients se laissent séduire petit à petit par les voitures électriques,<br />
mais les SUV et les 4x4 sont toujours très appréciés des<br />
Suisses. Comment pensez-vous guider le client pour éviter des<br />
amendes ?<br />
Nous sommes une entreprise commerciale et de services. Nous ne nous<br />
considérons pas comme des éducateurs. Au final, c’est le client qui décide<br />
ce dont il a besoin dans son quotidien. Une personne qui habite<br />
dans des régions montagneuses choisira plutôt un 4x4.<br />
Qui passera à la caisse pour payer les amendes ? En tant qu’importateur<br />
et garagiste, vous pouvez bien sûr adapter par exemple les<br />
marges des garagistes, mais vous reportez ainsi les sanctions dans<br />
les régions et sur vos propres succursales Emil Frey …<br />
Les importateurs passeront à la caisse. Et comme ni les importateurs, ni les<br />
garagistes ne peuvent payer les amendes avec leurs marges, nous devrons<br />
tous, en tant que citoyennes et citoyens suisses et en tant que clientes et<br />
clients, compter avec des adaptations de prix ponctuelles, comme c’est le<br />
cas avec la taxe CO 2<br />
sur les billets d’avion et les éventuelles hausses du prix<br />
de l’essence et du diesel. Au final, nous avons tous approuvé cette loi. <<br />
46<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Assemblée d’automne au centre de formation de Sissach<br />
> Conférences spécialisées, apéritif dînatoire et discussions sur le quotidien dans la branche automobile.<br />
mb. L’assemblée d’automne s’est tenue pour la<br />
troisième fois déjà, fin octobre, dans les ateliers<br />
du centre de formation de la section des<br />
deux Bâle de l’UPSA à Sissach. Près de 50 participants<br />
ont écouté l’exposé d’Elias Schäfer,<br />
de Smart Regio Basel, qui a abordé des thèmes<br />
comme la régulation du trafic intelligente, la<br />
mobilité électrique, les réseaux de transports<br />
publics intelligents et la logistique urbaine, ainsi<br />
que celui d’Olivier Maeder, de l’UPSA Suisse,<br />
sur la « stratégie en matière de formation professionnelle<br />
2030 ».<br />
2030. Les changements dans la société et sur<br />
le marché du travail ont des incidences sur la<br />
formation professionnelle. Les grandes tendances<br />
telles que la numérisation, une mobilité<br />
professionnelle croissante ou la mutation<br />
démographique représentent des nouveaux défis<br />
pour les professionnels et les entreprises,<br />
et elles doivent être reconnues à temps. L’UP-<br />
SA a développé et élaboré sa stratégie de formation<br />
professionnelle, dérivée de la stratégie<br />
de base, de façon à répondre aux besoins de<br />
ses membres.<br />
Le président René Degen a accueilli l’invitée-surprise<br />
Svenja Fuchs, mécatronicienne<br />
d’automobiles, qui figure parmi les dixfinalistes<br />
du concours d’« apprenti de l’année<br />
<strong>2019</strong> ». Lors du barbecue qui a suivi, les participants<br />
ont terminé cette soirée bien méritée<br />
et riche en enseignements en discutant des<br />
thèmes abordés et de leur quotidien. <<br />
Dans son exposé, Elias Schäfer a évoqué le<br />
comportement de mobilité de la population<br />
suisse. Il a présenté entre autres des projets actuels<br />
tels que le smart parking (un système de<br />
parking piloté par capteurs). En tant qu’association<br />
indépendante, Smart Regio Basel soutient,<br />
en collaboration avec ses membres et ses<br />
partenaires de l’économie, de l’administration<br />
et de la science, le développement d’une région<br />
bâloise « intelligente ». Elle informe la population<br />
et les diverses parties prenantes sur<br />
le concept de Smart City, élabore avec les acteurs<br />
importants les standards techniques ou<br />
liés aux procédures, assure la cohérence entre<br />
les différents projets de Smart City dans la région,<br />
développe ses propres projets et les accompagne<br />
dans leur réalisation.<br />
Ce fut ensuite au tour d’Olivier Maeder de parler<br />
de la stratégie de formation professionnelle<br />
Elias Schäfer a parlé du comportement de mobilité de la population.<br />
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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>47
ASSOCIATION & SECTIONS<br />
Journée historique pour les métiers vaudois de la mécanique<br />
> La section UPSA Vaud se prépare à affronter l’avenir.<br />
Alexandre Oulevey (UPSA Vaud), Nicolas Leuba (président UPSA Vaud), Alain Lapaire (Retraites Populaires), Didier Rickli (notaire) et Thierry Pelichet (Retraites Populaires).<br />
(Photo : Valdemar Verissimo)<br />
Vendredi 28 septembre sera à marquer d’une<br />
pierre blanche pour notre association, la section<br />
vaudoise de l’UPSA (Union professionnelle<br />
suisse de l’automobile, section Vaud). D’une<br />
part elle a pu finaliser la vente du terrain de<br />
son Centre actuel avec un partenaire solide<br />
s’agissant de Retraites Populaires, et d’autre<br />
part elle a acquis le terrain qui accueillera son<br />
nouveau Centre de formation à Y-PARC, avec<br />
le soutien de sa propre caisse de pension, le<br />
FP-Garages. Ce Centre abritera également les<br />
métiers dispensés par le GIM, ainsi que ceux<br />
de 2roues Suisse, section romande. Il sera le<br />
plus important lieu de formation de la mécanique<br />
dans le canton.<br />
Vendredi dernier, un partenariat à long terme<br />
a été scellé entre Retraites Populaires et l’UPSA<br />
Vaud. Un acte de vente a été signé devant notaire<br />
par les deux parties qui fera de Retraites<br />
Populaires, d’ici environ trois ans, le nouveau<br />
propriétaire du terrain de l’actuel Centre de formation<br />
de l’UPSA Vaud, situé au centre d’Yverdon-les-Bains.<br />
En effet, cet emplacement ne<br />
sera à terme plus adapté pour répondre aux besoins<br />
des formations nécessitant d’implémenter<br />
les technologies futures. Il est toutefois<br />
idéalement situé, se trouvant au sein du nouveau<br />
plan de quartier que les autorités d’Yverdon<br />
ont dévoilé il y a quelques temps, ce qui a<br />
su motiver l’intérêt de l’investisseur immobilier.<br />
L’UPSA Vaud s’installera à Y-PARC dans le futur<br />
bâtiment qu’elle s’apprête à partager avec<br />
deux autres associations, soit le GIM-CH (Groupement<br />
suisse de l’industrie mécanique), ainsi<br />
que 2roues Suisse-section romande. Des<br />
conventions ont été signées au préalable. Ensemble,<br />
ces trois importantes branches formeront<br />
la « Maison de la mécanique ».<br />
Le Fonds de prévoyance des garagistes vaudois<br />
soutient cet important projet en signant<br />
une promesse de vente et d’achat pour le terrain<br />
sur le site d’Y-PARC, octroyant ensuite un<br />
droit de superficie aux associations concernées.<br />
Les documents y relatifs ont tous été signés ce<br />
même jour devant notaire par toutes les parties<br />
en présence, soit la section vaudoise de l’UP-<br />
SA, le GIM-CH, le Fonds de prévoyance des garages<br />
vaudois, l’ECA, la Commune d’Yverdonles-Bains<br />
et le canton de Vaud.<br />
Ces importants engagements permettront, d’ici<br />
trois ans et au-delà, aux métiers de la mécanique<br />
de faire face de manière positive à leurs<br />
constantes mutations et aux profondes évolutions<br />
qui ne manqueront pas de se produire.<br />
Les nouveaux équipements et infrastructures<br />
prévus sauront être à la hauteur des besoins et<br />
attentes en la matière, correspondant aux critères<br />
du site s’agissant des technologies du futur<br />
et des recherches et développements en la<br />
matière. Des synergies pourront même être envisagées<br />
avec des Start up implantées à Y-Parc.<br />
Ces signatures déterminantes ayant été engagées,<br />
il s’agit aujourd’hui que le Canton, auprès<br />
duquel les parties concernées ont déposé un<br />
dossier complet de demande pour un soutien<br />
financier circonstancié, prenne position via<br />
Mme la Conseillère d’Etat Cesla Amarelle et<br />
le M. le Conseiller d’Etat Philippe Leuba, tous<br />
deux directement interpellés.<br />
En effet, une aide directe des autorités est indispensable<br />
pour que le nouveau Centre de formation<br />
puisse être dimensionné de telle sorte<br />
qu’il accueille un plus grand nombre d’apprentis<br />
à l’horizon 2030. D’ici décembre prochain, le<br />
bureau d’architecture mandaté devrait pouvoir<br />
déposer la demande de permis de construire. <<br />
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Tout ce qu’il faut savoir sur le comportement<br />
des chercheurs d’emploi<br />
Les plates-formes d’emploi restent le canal de prédilection quand il s’agit de chercher un nouvel emploi en Suisse. C’est ce<br />
que montrent les résultats de la dernière étude sur le marché de l’emploi <strong>2019</strong> menée par JobCloud (jobs.ch / jobup.ch), en<br />
collaboration avec l’institut LINK. Nous avons résumé les résultats les plus importants de cette étude.<br />
Les canaux les plus populaires pour<br />
les personnes en recherche d’emploi<br />
pd. Le premier canal utilisé pour la recherche<br />
d’emploi reste les plates-formes en ligne : 70 %<br />
des sondés les utilisent régulièrement. Le site<br />
web des entreprises et le réseau personnel<br />
jouent également un rôle important. En Suisse<br />
romande, les contacts ont toutefois plus d’importance<br />
qu’en Suisse alémanique, où ils sont<br />
46 % à exploiter leurs contacts personnels<br />
comme leurs amis ou leurs collègues, contre<br />
55 % chez les Romands. Les journaux sont quant<br />
à eux moins utilisés pour la recherche d’emploi.<br />
jobup.ch, plate-forme préférée<br />
En Suisse romande, jobup.ch reste la plateforme<br />
d’emploi la plus connue et la plus appréciée.<br />
En effet, c’est la première plate-forme<br />
à laquelle les sondés pensent spontanément<br />
(notoriété spontanée) et la plus souvent citée<br />
comme plate-forme préférée.<br />
La recherche d’emploi comme état<br />
permanent<br />
Toujours plus de personnes recherchent<br />
un emploi de façon active ou passive, et ce<br />
qu’elles soient déjà engagées dans une relation<br />
de travail ou non. Si en 2010, les personnes<br />
en recherche d’emploi étaient encore 44 %,<br />
elles ne sont plus que 39 % en <strong>2019</strong>. Cette année,<br />
28 % d’entre elles se disent ouvertes à un<br />
nouveau défi (contre 20 % en 2010) et environ<br />
19 % ont envoyé au moins un dossier de candidature<br />
(contre 15 % en 2010).<br />
Le salaire est le premier motif pour<br />
changer d’emploi<br />
Une personne qui décide de chercher un emploi<br />
le fait en premier lieu pour gagner plus.<br />
Le salaire est un facteur déterminant aussi<br />
bien pour les hommes que pour les femmes.<br />
Un autre facteur de motivation presque aussi<br />
important est l’envie d’un changement fondamental<br />
dans sa vie professionnelle. À l’inverse,<br />
voici les raisons principales qui poussent les<br />
personnes à ne pas chercher de nouvel emploi :<br />
une bonne entente avec ses collègues et la satisfaction<br />
quant aux tâches confiées.<br />
Les employés sont prêts à<br />
s’engager sur le long terme<br />
Selon les résultats de cette dernière étude, les<br />
travailleurs peuvent tout à fait envisager de travailler<br />
pendant cinq ans ou plus pour le même<br />
employeur. En effet, 9 employés sur 10 (86 %)<br />
se déclarent disposés à s’engager sur le long<br />
terme, et ce aussi bien chez les jeunes employés<br />
que chez les plus âgés.<br />
Les trajets sont acceptés<br />
Selon l’Office fédéral de la statistique, les<br />
Suisses parcourent en moyenne un trajet<br />
d’environ 30 minutes pour se rendre au travail.<br />
Pour 90 % des travailleurs et étudiants<br />
suisses, les trajets font partie du quotidien.<br />
Environ 71 % d’entre eux doivent quitter leur<br />
commune de domicile pour se rendre à leur<br />
travail. La pendularité semble donc ne pas<br />
être un problème pour les Suisses : 44 % des<br />
sondés sont prêts à voyager jusqu’à une heure<br />
par trajet et 13 % même plus d’une heure.<br />
Leader sur le marché de l’emploi en ligne<br />
suisse et forte d’une expérience de plus de 20<br />
ans, JobCloud exploite entre autres jobup.ch<br />
et jobs.ch, les plates-formes d’emploi préférées<br />
en Suisse romande et en Suisse alémanique.<br />
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et de la politique des RH. <<br />
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étude sur le marché de l’emploi <strong>2019</strong><br />
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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>49
TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />
Journée de la branche Avenergy Suisse<br />
L’hydrogène, complément<br />
des combustibles fossiles<br />
Dans la lutte contre les émissions de CO 2<br />
, l’hydrogène est appelé à compléter le rôle des combustibles fossiles actuels.<br />
C’est la raison pour laquelle Avenergy Suisse a consacré sa Journée de la branche à la mobilité à l’hydrogène. André Bissegger<br />
Partenaire de l’association pro Mobilité H2<br />
Suisse, Avenergy Suisse (qui portait le nom<br />
d’« Union Pétrolière » jusqu’à cet été) entend<br />
accélérer la diffusion de la technologie de l’hydrogène.<br />
Les membres d’Avenergy Suisse s’engagent<br />
depuis longtemps déjà pour l’acquisition<br />
et la commercialisation de biocarburants<br />
renouvelables, dont l’hydrogène fait partie.<br />
La mobilité à l’hydrogène suscite énormément<br />
d’intérêt, comme on a pu le constater fin octobre<br />
à Zurich : Avenergy Suisse a offert à la<br />
technologie H2 une plate-forme exceptionnelle<br />
en y consacrant entièrement la Journée<br />
de la branche. « Cet événement ne doit<br />
pas se transformer en concert de louanges »,<br />
a déclaré Roland Bilang, directeur d’Avernergy<br />
Suisse, en guise d’introduction. « Notre objectif<br />
est de réfléchir à cette technologie et de<br />
mettre en lumière autant de facettes que possible<br />
de l’hydrogène. »<br />
Plusieurs intervenants venus de Suisse et d’ailleurs<br />
se sont ensuite emparés du sujet, notamment<br />
Christian Bach, chef du laboratoire Automotive<br />
Powertrain Technologies à l’Empa,<br />
Nikolas Iwan, directeur de H2 Mobility pour<br />
l’Allemagne, Roger Hausammann, responsable<br />
technique chez Coop Mineraloel AG, et Marcel<br />
Guerry, membre de la direction d’Emil Frey SA<br />
et directeur pour la Suisse. Ils se sont penchés,<br />
entre autres, sur la situation actuelle et son évolution<br />
en Suisse et dans les pays voisins ainsi<br />
que sur les enjeux du point de vue de l’économie<br />
des transports et des constructeurs automobiles.<br />
Les défis à relever lors de la construction<br />
d’une station-service à l’hydrogène ont également<br />
été abordés.<br />
Tous les intervenants étaient d’accord pour<br />
dire que l’hydrogène renouvelable est un élément<br />
clé de la décarbonisation. Comme l’a expliqué<br />
Rolf Huber, directeur de H2 Energy SA,<br />
la Suisse fait même figure de précurseur au plan<br />
mondial pour ce qui est de la commercialisation<br />
de la technologie de l’hydrogène. Il estime que<br />
d’ici à 2023, le pays comptera entre 40 et 50 stations-service<br />
à l’hydrogène.<br />
Christian Bach a profité de l’occasion pour informer<br />
les représentants de la branche présents,<br />
qui étaient plus de 200, sur les différentes technologies<br />
de propulsion, en expliquant que chacune<br />
d’elles a son marché. Les véhicules électriques,<br />
par exemple, sont idéaux en ville, tandis<br />
que les carburants synthétiques se prêtent très<br />
bien aux plus longues distances. « Il est certain<br />
que l’hydrogène trouvera sa place », a-t-il déclaré.<br />
Toutefois, ce n’est pas le concept de propulsion<br />
qui est déterminant pour la réduction<br />
des émissions de CO 2<br />
, mais l’énergie qui l’alimente.<br />
Et concernant les énergies renouvelables<br />
justement, il s’agit d’utiliser celles qui ne<br />
50<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />
peuvent pas l’être dans d’autres secteurs énergétiques,<br />
par exemple le rayonnement solaire<br />
encore inexploité dans les régions désertiques.<br />
Si l’on considère la surface que couvrent les déserts<br />
sur la terre, il n’y a pas de problème énergétique.<br />
« Mais l’énergie n’est pas disponible sous<br />
la forme et à l’endroit que nous voulons. Nous<br />
devons réussir à la récolter là où personne n’en<br />
a besoin », a indiqué Christian Bach. La transformation<br />
des ressources dans le désert étant évidemment<br />
très ardue à cause du manque d’eau.<br />
Dans son exposé, Marcel Guerry a tenté de déterminer<br />
quel type de propulsion est le plus prometteur<br />
pour l’avenir. Une projection difficile.<br />
S’il considère l’hydrogène comme une véritable<br />
alternative aux véhicules purement électriques,<br />
il pense aussi « qu’on aura toujours besoin des<br />
types de propulsion classiques ces prochaines<br />
années ». Pourquoi ? Parce qu’en Suisse, dans de<br />
nombreuses régions, les stations-service d’hydrogène<br />
et les bornes de charge rapide ne feront<br />
pas leur apparition du jour au lendemain.<br />
« Les choses n’iront donc pas aussi vite que nous<br />
le souhaitons. »<br />
Les Suisses doivent aussi se regarder en face.<br />
« Ils aiment les grandes et belles voitures : le<br />
parc automobile suisse le prouve. Mais leur comportement<br />
aux urnes est différent de celui chez<br />
le concessionnaire. »<br />
Marcel Guerry a également critiqué la valeur limite<br />
européenne de CO 2<br />
reprise par la Suisse<br />
de 95 grammes par kilomètre, qui nécessite une<br />
réduction drastique en un bref laps de temps.<br />
« La Suisse connaît une toute autre situation que<br />
Daniel Hofer, président d’Avenergy Suisse, lors de la Journée de la branche, à Zurich. (Photo mise à disposition)<br />
l’UE : elle ne peut donc pas tout simplement reprendre<br />
cette valeur telle quelle », a-t-il souligné<br />
en exigeant des conditions équitables pour tous.<br />
L’intervenant prédit que les amendes, les fameuses<br />
pénalités, atteindront entre 500 et 800<br />
millions de francs. « Or, ni les importateurs, ni<br />
les garagistes ne sont en mesure de payer cela<br />
sur leurs marges. Par conséquent, les prix augmenteront.<br />
» Toutefois, si les prix grimpent de<br />
manière disproportionnée, le risque d’importation<br />
parallèle croît. C’est pourquoi il appelle<br />
chacun à faire preuve de raison et de mesure,<br />
et encourage la politique à adopter une feuille<br />
de route sensée pour promouvoir les technologies<br />
de propulsion pauvres en émissions de<br />
CO 2<br />
. « Les garagistes et les secteurs apparentés<br />
doivent aussi pouvoir s’en sortir. »<br />
Marcel Guerry s’est dit confiant dans l’évolution<br />
du service. « Avec les propulsions alternatives, il<br />
y aura des changements, mais aussi une période<br />
de transition. » En effet, de nombreux véhicules<br />
diesels et à essence sont encore en circulation.<br />
« La branche automobile est l’un des secteurs les<br />
plus compétitifs. Elle est capable de s’adapter petit<br />
à petit et de saisir les nouvelles opportunités<br />
qui s’offriront à elle. » <<br />
L’animateur Reto Brennwald, l’entrepreneur Martin Osterwalder (Osterwalder St. Gallen AG), la conseillère nationale PLR Doris Fiala, Christoph Schreyer (Office fédéral<br />
de l’énergie) et Marcel Guerry (Emil Frey SA) ont discuté des différents défis relatifs à la réduction des émissions de CO 2<br />
.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>51
TECHNIQUE & ENVIRONNEMENT<br />
Étiquette-énergie<br />
La nouvelle étiquette-énergie<br />
Une nouvelle étiquette-énergie sera introduite pour les voitures de tourisme au 1 er janvier 2020. Le poids à vide du véhicule<br />
ne sera notamment plus pris en considération dans ce cadre. Le Conseil fédéral a adopté la révision correspondante.<br />
abi/sco. Les principales modifications concernent<br />
des adaptations visuelles et de fond, mais aussi<br />
des modifications dans la méthode de calcul<br />
utilisée pour classer les catégories d’efficacité<br />
énergétique. Selon les déclarations faites mercredi<br />
par le Conseil fédéral, les indications<br />
de l’étiquette-énergie doivent ainsi être plus<br />
simples, plus lisibles et plus faciles à comprendre.<br />
« Cette simplification constitue une<br />
amélioration claire et va dans le sens de la<br />
branche et du constructeur », déclare Markus<br />
Peter, responsable Technique et environnement<br />
de l’UPSA.<br />
Le poids du véhicule à vide, qui était jusqu’à<br />
présent intégré à hauteur de 30 % dans le calcul<br />
de l’efficacité énergétique, ne sera désormais<br />
plus pris en considération. Le Conseil fédéral<br />
précise que seule la consommation d’énergie<br />
absolue, représentée par l’équivalent essence<br />
d’énergie primaire, est désormais déterminante.<br />
L’équivalent essence d’énergie primaire<br />
inclut la consommation d’énergie liée à la fourniture<br />
de carburant et d’électricité.<br />
Jusqu’à présent, il pouvait ainsi arriver qu’un<br />
SUV lourd consommant beaucoup de carburant<br />
et émettant beaucoup de CO 2<br />
obtienne<br />
une note tout aussi bonne voire meilleure<br />
qu’une petite voiture légère et économe.<br />
Le Land Rover Discovery Sport 2.0 TD4 qui<br />
pèse 2,2 tonnes obtenait ainsi un « F » malgré<br />
des émissions de CO 2<br />
de 169 grammes par<br />
kilomètre. La Honda Jazz 1.5-VTEC Dynamic<br />
était quant à elle classée dans la catégorie inférieure<br />
« G » malgré des émissions de 134 g/<br />
km seulement et un poids de près d’une tonne<br />
de moins. Une situation de nature à embrouiller<br />
le consommateur qui se basait entre autres<br />
sur les émissions de CO 2<br />
au moment de l’achat<br />
de son véhicule neuf. Le calcul utilisé jusqu’à<br />
présent faisait aussi froncer les sourcils des experts,<br />
car l’évaluation était ainsi faussée.<br />
dans la loi sur le CO 2<br />
se base sur les valeurs de<br />
mesure du NCEC alors que ce sont les valeurs<br />
WLTP qui sont utilisées pour l’étiquette-énergie.<br />
Cette différence est désormais prise en<br />
compte avec l’augmentation adoptée.<br />
« Le fait que cette valeur cible de 95 grammes<br />
de CO 2<br />
par kilomètre soit ainsi augmentée à<br />
115 grammes est aussi bien dans l’intérêt de la<br />
branche que de celui des clients finaux face aux<br />
sanctions financières pouvant être encourues »,<br />
constate Markus Peter.<br />
Néanmoins, l’UPSA attire l’attention sur les effets<br />
secondaires déplaisants liés aux nouvelles<br />
catégories d’efficience. Markus Peter : « Différents<br />
cantons utilisent l’efficience du véhicule<br />
pour calculer l’impôt automobile. On aura dans<br />
ce contexte des changements qui ne seront certainement<br />
pas dans l’intérêt du propriétaire automobile.<br />
»<br />
Markus Peter avertit également que les nouvelles<br />
catégories d’efficience énergétique devraient<br />
aussi avoir des conséquences pour de<br />
nombreux exploitants de flottes d’entreprises.<br />
« De nombreux exploitants de flotte achètent<br />
leurs véhicules en fonction de la consommation,<br />
des émissions de CO 2<br />
et de l’efficience<br />
énergétique. Si les catégories d’efficience énergétique<br />
changent pour 2020, certains véhicules<br />
risquent de ne plus pouvoir être achetés.<br />
» Dans ce domaine, l’UPSA conseille aux<br />
exploitants de flottes d’adapter à temps les règlements<br />
sur les véhicules de fonction.<br />
Le Conseil fédéral a par ailleurs doublé la part<br />
biogène reconnue du mélange de carburants<br />
composé de gaz naturel et de biogaz qui sera<br />
fixée à 20 % dès la nouvelle année.<br />
La révision a également des conséquences dans<br />
le domaine de la publicité pour les voitures de<br />
tourisme : à l’avenir, seules la consommation<br />
d’énergie, les émissions de CO 2<br />
et la catégorie<br />
d’efficacité énergétique devront être indiquées.<br />
Désormais, la catégorie d’efficacité énergétique<br />
sera quant à elle illustrée en plus au moyen de<br />
l’échelle de flèches en couleur. Ceci concerne<br />
aussi la publicité en ligne. <<br />
Les valeurs cibles de CO 2<br />
ont également été<br />
modifiées : selon le communiqué, la valeur<br />
cible à indiquer est augmentée de 21 % par rapport<br />
à celle figurant dans la loi sur le CO 2<br />
. La<br />
raison est la suivante : la valeur cible de CO 2<br />
Voilà à quoi ressemblera la nouvelle<br />
étiquette-énergie selon le Conseil fédéral.<br />
On remarquera le nouveau code QR qui renvoie<br />
vers le catalogue consommation en ligne.<br />
52<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
SPONSORED CONTENT<br />
Auto-i-dat / Le marché automobile<br />
Le marché des données du cycle de vie<br />
Chaque véhicule a une histoire qu’il n’est pas toujours possible de retracer. L’association cardossier entend changer<br />
la donne et permettre à la branche de gagner de l’argent à partir de ses données. Tous les acteurs du marché pourront<br />
déposer leurs informations sur un véhicule dans cardossier, et en obtenir s’ils sont membres.<br />
pd. Même s’il n’est pas encore très connu, ce<br />
projet revêt un potentiel non négligeable : celui<br />
de modifier durablement le flux d’informations<br />
dans le commerce d’automobiles. Les<br />
garagistes et leurs clients peuvent eux aussi bénéficier<br />
des avantages de ce projet de plusieurs<br />
manières : cardossier donne un plus large aperçu<br />
du commerce automobile puisque la provenance,<br />
l’historique et les éventuels problèmes<br />
du véhicule peuvent être rapportés de manière<br />
fiable et détaillée tout au long de son cycle de<br />
vie (comme les exportations et les réimportations,<br />
les éventuels dommages intégraux dits<br />
« réparés » ou encore le vrai kilométrage).<br />
cardossier est un projet stratégique encore au<br />
stade de la création. Toutes les branches en lien<br />
avec l’automobile sont représentées au sein de<br />
l’association et pourront, grâce à la nouvelle<br />
plate-forme, numériser et optimiser leurs processus<br />
ainsi que vendre leurs données. Chaque<br />
représentant pourra s’impliquer et proposer à<br />
la vente, de façon autonome, les données dont<br />
il dispose. Ensemble, nous transformerons ainsi<br />
de simples données en informations utiles.<br />
« Autrement dit, il s’agit d’une base de données<br />
décentralisée qui recense les données des véhicules<br />
de manière sécurisée dans la blockchain,<br />
en empêchant toute modification », explique<br />
Wolfgang Schinagl, directeur d’auto-i-dat ag,<br />
une entreprise qui fait partie des membres fondateurs<br />
de l’association.<br />
Franziska Füglistaler, CEO de cardossier, compare<br />
ce projet à un ensemble (numérique)<br />
de terres, tel qu’un alpage, qui serait géré de<br />
concert par une communauté d’agriculteurs :<br />
« Ce n’est pas l’ensemble de terres en lui-même<br />
qui génère des profits, mais les vaches et le<br />
fromage de chacun des agriculteurs. » Dans le<br />
fonctionnement de cardossier, les vaches et le<br />
fromage correspondent aux données exploitables<br />
permettant aux membres de générer un<br />
chiffre d’affaires et de diminuer leurs coûts.<br />
Ainsi, mettre à la vente des données utiles à<br />
d’autres sera désormais lucratif.<br />
La plate-forme cardossier.ch sera lancée à la fin<br />
du premier trimestre 2020 avec une première<br />
fonctionnalité. <<br />
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Dario Cologna est champion du monde, il a remporté quatre titres olympiques,<br />
la Coupe du monde à quatre reprises et il est l’un des meilleurs fondeurs de<br />
tous les temps. Le Grison de 33 ans exerce la fonction d’« ambassadeur UPSA<br />
de l’efficacité et des performances exceptionnelles ». Dans une série d’articles<br />
en quatre parties, il donne sa recette pour se hisser au sommet et explique<br />
comment il réussit à garder son niveau dans sa vie de sportif.<br />
Aujourd’hui : les axes stratégiques et l’établissement de priorités.<br />
54<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FORMATION<br />
« Un sportif professionnel doit faire preuve de beaucoup de discipline et<br />
de persévérance et ce, durant de nombreuses années. Mais cela ne signifie<br />
pas pour autant qu’il doit renoncer à tout. J’aime boire un verre de<br />
vin de temps en temps par exemple, mais seulement au bon moment.<br />
Après tout, un sportif a aussi le droit de profiter de la vie et de se faire<br />
plaisir. Il me faut de la discipline non seulement dans le cadre de mon<br />
alimentation, mais aussi dans l’organisation de mon temps libre. Je dois<br />
notamment planifier mes vacances en fonction du sport. Cela a une influence<br />
sur mon entourage et ma compagne, qui doivent se montrer très<br />
compréhensifs. Selon moi, cette discipline au bon moment est également<br />
nécessaire dans les métiers de l’automobile.<br />
En tant que jeune athlète, j’ai bénéficié de plus de liberté. Mais lorsque<br />
j’ai commencé mon ascension mondiale, je suis rapidement devenu plus<br />
rigoureux, mon objectif étant de rester le plus longtemps possible en tête<br />
du classement au ski de fond. Même si le sport passe toujours avant tout<br />
dans ma vie, j’ai essayé de trouver un juste équilibre. J’ai dû apprendre à<br />
déterminer ce qui est important, chose particulièrement difficile au début.<br />
Il y a bien entendu certaines choses que je ne pourrai faire qu’une<br />
fois ma carrière terminée, même si je souhaiterais déjà les faire maintenant.<br />
Malgré cela, je n’ai pas l’impression de rater quoi que ce soit. Et<br />
tant que j’atteins mes objectifs, je ne le vois pas comme un renoncement.<br />
C’est avec beaucoup d’ambition que je me suis fixé ces objectifs. Aussi,<br />
si le début de la saison ne se déroule pas comme prévu par exemple,<br />
je ne les adapte pas. J’essaie juste de ne pas me laisser contrarier. Tant<br />
qu’un événement majeur comme les Jeux olympiques n’est pas passé, je<br />
n’abandonne pas et fais tout pour réussir. Même si la saison est courte,<br />
il y a toujours des phases d’entraînement où je peux travailler sur moimême.<br />
Grâce à mon expérience, je sais maintenant ce dont j’ai besoin<br />
et comment je réagis à quoi. Cela me permet d’être plus efficace et de ne<br />
pas perdre de temps avec des choses inutiles dans mon cas.<br />
Pendant la course, je dois me montrer flexible. J’ai certes un plan de<br />
course en tête, mais mes adversaires aussi. Je dois donc être capable<br />
de réagir rapidement. Si je suis bien préparé et en forme, j’aurai plus de<br />
possibilités tactiques pendant l’épreuve. Je participe aux courses car j’y<br />
prends plaisir. Et cela devrait également s’appliquer à d’autres métiers.<br />
Je suis un compétiteur classique et j’adore les situations où il faut se<br />
battre et faire preuve de persévérance pour s’en sortir. Bien sûr, certaines<br />
courses sont perdues d’avance, lorsque l’on n’est pas assez en forme ou<br />
que le matériel est défaillant par exemple. Je me bats alors quand même<br />
jusqu’à l’arrivée car pour moi, c’est une question d’honneur que de terminer<br />
une course. »<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>55
FORMATION<br />
Les conseillers de vente automobile diplômés avec des représentants de l’UPSA et Patrick Ganière (à droite).<br />
Remise des brevets fédéraux de conseiller de vente automobile et de conseiller de service à la clientèle<br />
Bien parés pour l’avenir<br />
Trente-deux conseillers de vente automobile et 21 conseillers de service à la clientèle ont reçu leur brevet fédéral<br />
jeudi. Ils ont été récompensés pour leurs performances à l’occasion d’une cérémonie festive. André Bissegger<br />
« La branche automobile a besoin de vous ! »<br />
Cette phrase a été prononcée et répétée presque<br />
comme un mantra par les différents orateurs.<br />
Elle montre bien l’importance et la valeur de<br />
ces jeunes professionnels qui ont suivi leur formation<br />
en cours d’emploi pendant plusieurs semestres.<br />
« Nous avons besoin d’employés qui<br />
fournissent un travail de qualité », a souligné<br />
Olivier Maeder, membre de la direction de l’UP-<br />
SA, lors de la cérémonie de remise des diplômes<br />
au centre d’événements d’Emil Frey Classics SA<br />
à Safenwil. « Vous apportez votre contribution<br />
et aidez ainsi notre branche et ses entreprises. »<br />
Pour M. Maeder, le temps et l’énergie investis ces<br />
derniers mois par les diplômées et diplômés leur<br />
ont également permis d’augmenter leur attractivité<br />
dans le monde du travail. « La majorité des<br />
employés détiendra à l’avenir un diplôme de degré<br />
tertiaire », a-t-il ajouté. « Avec votre diplôme,<br />
vous êtes désormais parés pour le futur. » Il a ensuite<br />
appelé les conseillères de vente automobile<br />
ainsi que les conseillères et conseillers de service<br />
à la clientèle fraîchement diplômés à appliquer<br />
maintenant les connaissances acquises pour devenir<br />
encore plus attrayants.<br />
Il leur a par ailleurs déjà présenté le cursus de<br />
perfectionnement qu’ils pourront suivre plus<br />
tard pour devenir gestionnaire d’entreprise diplômé.<br />
« Aujourd’hui, vous avez accompli une<br />
excellente performance. Mais ce n’est pas fini :<br />
tant que vous évoluerez dans la vie professionnelle,<br />
vous n’aurez jamais fini d’apprendre. »<br />
Après l’allocution de bienvenue de Thomas Jäggi,<br />
co-responsable de la formation professionnelle<br />
au sein de l’UPSA, Charles-Albert Hediger,<br />
membre du comité central de l’UPSA et responsable<br />
en son sein de la formation professionnelle,<br />
a transmis aux diplômés les félicitations<br />
du comité central et du président central Urs<br />
Wernli. M. Hediger a lui aussi appelé les diplômés<br />
à rester actifs et à partager avec leurs collègues<br />
les connaissances fraîchement acquises.<br />
Il a par ailleurs parlé des interactions qui existent<br />
au quotidien entre les conseillers de vente et les<br />
conseillers de service à la clientèle dans les ateliers.<br />
« Les conseillers de vente et les conseillers<br />
de service à la clientèle pensent parfois qu’ils ont<br />
chacun le job le plus important », a affirmé M.<br />
Hediger, lui-même garagiste. « Mais sans vendeur,<br />
il n’y a plus de voitures pour les services, et<br />
sans service à la clientèle compétent, il n’y a pas<br />
de fidélisation des clients. Tous deux ont donc<br />
un rôle important à jouer. »<br />
Peter Linder, président de la Commission assurance<br />
qualité (CAQ) CSC, a remis les diplômes<br />
aux conseillères et conseillers de service à la<br />
clientèle. « Je suis fier de vos performances »,<br />
a-t-il déclaré. « Poursuivez le chemin que vous<br />
avez choisi avec conviction et renforcez vos<br />
atouts face à la concurrence. » Il a ajouté que<br />
dans cet environnement, il fallait faire preuve<br />
de flexibilité, de persévérance et de capacité<br />
d’adaptation et pouvoir identifier rapidement<br />
les changements.<br />
Patrick Ganière, président de la Commission assurance<br />
qualité (CAQ) CVA, s’est joint aux félicitations.<br />
Il a interpellé les diplômés en leur<br />
déclarant que la branche était en constante évolution.<br />
Cela se voit notamment dans le Classic<br />
Car Museum. « Les techniques révolutionnaires<br />
d’hier finissent par être dépassées. » Les métiers<br />
de la branche automobile et les relations<br />
avec les clients évolueront aussi. « Aujourd’hui,<br />
un conseiller de vente automobile doit accompagner<br />
plusieurs générations de clients avec des besoins<br />
totalement différents et doit donc pouvoir<br />
s’adapter », a-t-il expliqué. La nouvelle génération<br />
qui s’informe sur Internet et qui souhaite simplement<br />
venir chercher une voiture toute prête<br />
franchira bientôt les portes des garages. « Mais le<br />
facteur humain reste le plus important », a souligné<br />
M. Ganière. « Grâce à votre formation, vous<br />
pouvez maîtriser cet environnement et servir les<br />
clients avec toute la fiabilité requise. » <<br />
56<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FORMATION<br />
Les conseillers de service à la clientèle diplômés entourés de représentants de l’UPSA et de Peter Linder (à gauche).<br />
Les nouveaux conseillers/ères de vente automobile avec BF<br />
Olivier Maeder, membre de la direction de l’UPSA , a scandé : « La branche<br />
automobile a besoin de vous. »<br />
Les meilleurs conseillers de vente automobile (de g. à d.). Ursin Simeon,<br />
Cordula Egli et David Loretan.<br />
Les meilleurs conseillers de service à la clientèle (de g. à d.). Kris Anliker,<br />
Tirza Hunkeler et Antoine Michelet.<br />
Aeschlimann Tim<br />
Affolter Nicolas<br />
Arnold Silvan<br />
Bachmann Cécile<br />
Battaglia Luca<br />
Bucher Roland<br />
Bullakaj Gjergj<br />
Cona Sarah<br />
Egli Cordula<br />
Eigenmann David<br />
Gabriel Mariano<br />
Girotto Fabio<br />
Hasenfratz Pascal<br />
Hofmann Ramon<br />
Kantharuban Athith<br />
Loretan David<br />
Manev Daniel<br />
Marra Davide<br />
Moser Nicola Mario<br />
Nyffeler Bianca<br />
Pugliese Diego Alessandro<br />
Romero Dario<br />
Schuler Christoph<br />
Schwarz Yanick<br />
Simeon Ursin<br />
Simone Luca<br />
Suter Adrian<br />
Szilagyi Nicola<br />
Tedesco Vincenzo<br />
Vogelsang Samuel<br />
Vosseler Manuel<br />
Wittwer Patrick<br />
Autohaus Thun-Nord AG, Steffisburg<br />
Kestenholz Automobil AG, Bâle<br />
Auto Roos AG, Uffikon<br />
Tartaruga AG, Kleinandelfingen<br />
Garage Gut AG, Maienfeld<br />
Sommerhalder-Rickli AG, Murgenthal<br />
EPPER Sursee-Zofingen AG, Sursee<br />
Kestenholz Automobil AG, Pratteln<br />
Garage Böhi AG, Liestal<br />
Wasserfluhgarage AG, Lichtensteig<br />
Wasserfluhgarage AG, Lichtensteig<br />
Garage du Jura SA, Biel/Bienne<br />
Bütikofer Automobile AG, Frauenfeld<br />
Bahnhofgarage Gasel AG, Gasel<br />
Emil Frey AG Autocenter, Safenwil<br />
Kestenholz Automobil AG, Pratteln<br />
Flückiger AG, Oftringen<br />
Garage P. Schweizer AG, Liestal<br />
Dähler Design & Technik GmbH, Belp<br />
Garage Nyffeler AG, Lichtensteig<br />
FCA Motor Village Switzerland SA, Zurich<br />
Garage Seewental AG, Duggingen<br />
Merenschwand AG<br />
Garage Fischer AG, Dietikon<br />
Swiss Import von Rotz AG, Will<br />
VI Véhicules industriels S.A,Saxon<br />
Mercedes-Benz Automobil AG, Berne<br />
Mercedes-Benz Automobil AG, Berne<br />
Neugut-Garage Flury AG, Wallisellen<br />
Garage Helbling AG, Rapperswil-Jona<br />
MB Auto Center Zug AG, Steinhausen<br />
Mercedes-Benz Automobil AG, Berne<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>57
FORMATION<br />
Les nouveaux conseillers / ères de service à la clientèle dans la branche automobile BF<br />
Aeschimann Michael<br />
Anliker Kris<br />
Bättig Patrick<br />
Benoit Laetitia<br />
Bruchez Charlotte<br />
Cimino Sandro<br />
Corpataux Cédric<br />
D’Incau Claudio<br />
Gilomen Nicola<br />
Gindroz Xavier<br />
Hilscher Marvin<br />
Hunkeler Tirza<br />
Keller Steven<br />
Krauer Doménique<br />
Mantel Noel<br />
Meier Marco<br />
Michelet Antoine<br />
Restori Yannick<br />
Selmani Besim<br />
Stocker Raphael<br />
Uhl Pascal<br />
Amag, Thoune<br />
Auto Bettschen, Steffisburg<br />
Volvo Group (Suisse) SA, Aclens<br />
Centre Porsche, Genève<br />
Garage Mistral Martigny SA, Martigny<br />
Amag, Dübendorf<br />
Amag, Fribourg<br />
Krapf AG, Weinfelden<br />
Auto Steiner AG, Rapperswil-Jona<br />
Iveco (Suisse) SA, Morges et Yverdon<br />
Christian Jakob AG, Saint-Gall<br />
Franz AG, Glaris<br />
Autocenter Senn AG, Bremgarten AG<br />
City Garage, Wettingen AG<br />
Hutter Dynamics AG, Winterthour<br />
Volvo Group (Schweiz) AG, Dällikon<br />
FR Amag, Bulle<br />
Franz AG, Glaris<br />
Larag SA Chablais, Monthey<br />
Auto Sidler AG, Sarnen<br />
Spider Cars GmbH, Ehrendingen<br />
Charles-Albert Hediger a transmis les félicitations du<br />
comité central.<br />
La partie conviviale autour de l’apéritif.<br />
58<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
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Rachat d’années de cotisations manquantes<br />
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leurs prestations de vieillesse (rente/capital).<br />
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les rachats de cotisations peuvent être déduits<br />
du revenu imposable.<br />
Chaque personne assurée peut à tout moment<br />
demander à la CP Mobil un calcul pour un rachat<br />
éventuel. Un rachat d’années de contributions<br />
est affecté à la part surobligatoire de<br />
l’avoir de vieillesse et n’est possible que sur la<br />
part active (activité lucrative).<br />
Une fois le paiement crédité sur l’avoir de vieillesse,<br />
la CP Mobil délivre à la personne assurée,<br />
en plus du certificat de prévoyance, une<br />
« attestation concernant les cotisations de<br />
prévoyance ».<br />
Important :<br />
• Pour le calcul du rachat, la CP Mobil a<br />
besoin des informations et justificatifs<br />
requis par la loi conformément au formulaire<br />
« Formulaire de demande pour<br />
le rachat d’années de contributions »<br />
(disponible sur le site Internet pkmobil.<br />
ch ou sur demande).<br />
• Un rachat de contributions doit parvenir<br />
à la CP Mobil au plus tard le 31 décembre<br />
afin qu’une attestation fiscale<br />
pour l’année en cours puisse être établie.<br />
• Une attestation concernant les cotisations<br />
de prévoyance n’est délivrée que si<br />
le paiement est effectué par la personne<br />
assurée (paiement privé).<br />
• La responsabilité concernant la déductibilité<br />
fiscale incombe à la personne assurée.<br />
Avez-vous des questions ou souhaitez-vous<br />
de plus amples informations ? L’équipe de la<br />
CP Mobil se tient à votre entière disposition. <<br />
Pour plus d’informations, de formulaires<br />
et de mémentos : pkmobil.ch<br />
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L’ESA : le partenaire compétent et<br />
fiable en matière de lubrifiants<br />
Les garagistes trouvent pour chaque usage la<br />
bonne huile de moteur chez leur organisation<br />
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l’ESA permet à ses clientes et clients d’acheter<br />
les huiles de moteur les plus modernes. Cellesci<br />
résultent des toutes dernières technologies et<br />
sont continuellement développées en collaboration<br />
avec des constructeurs automobiles renommés.<br />
Un autre atout pour le garagiste : avec<br />
ces deux marques, il sait convaincre ses clients,<br />
crée de la confiance et leur donne la garantie<br />
de n’utiliser que le meilleur pour et dans leur<br />
voiture.<br />
La marque interne ESALube jouit d’une grande<br />
popularité auprès du secteur des garages. L’huile<br />
de moteur est synonyme de qualité suisse<br />
pour un prix raisonnable. La gamme couvre les<br />
toutes dernières spécifications et est conforme<br />
aux homologations des constructeurs.<br />
La gamme de lubrifiants de l’ESA est large et<br />
pointue. C’est pourquoi l’organisation fournit<br />
divers autres produits en rapport avec le lubrifiant,<br />
tels que les filtres à huile, les pompes<br />
à fûts ou encore le très apprécié bar à huile.<br />
Ce dernier convient parfaitement aux garages<br />
multimarques utilisant plusieurs lubrifiants.<br />
L’ESA est implantée sur le marché suisse depuis<br />
de nombreuses années et s’est donné pour<br />
mission en tant que coopérative de promouvoir<br />
par toutes ses activités la performance économique<br />
de ses copropriétaires et clients. En<br />
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elle propose donc des solutions adaptées<br />
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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>59
FORMATION<br />
Séminaire des femmes de l’UPSA<br />
L’endroit où les femmes garagistes<br />
se rencontrent depuis 1992<br />
Les conférences spécialisées du Séminaire des femmes de l’UPSA suscitent l’engouement des participantes. Les aspects<br />
relationnels y sont également entretenus. <strong>AUTOINSIDE</strong> était présent lors de la 28 e édition à Appenzell. Un reportage sur l’art<br />
de mener des entretiens efficaces avec les collaborateurs et sur des personnes animées du même esprit et embarquées sur<br />
le même bateau. Carla Stampfli<br />
Lors du Séminaire des femmes à Appenzell, le conférencier Roland Gasche a révélé les secrets de la réussite d’un entretien avec les collaborateurs.<br />
Droit du travail, numérisation ou encore gestion<br />
du temps : les sujets abordés chaque année<br />
lors du Séminaire des femmes de l’UPSA<br />
sont nombreux. Et ils s’inscrivent dans l’air<br />
du temps : le Séminaire des femmes en est aujourd’hui<br />
à sa 28 e édition et jouit d’une grande<br />
popularité, comme le montre la visite d’AU-<br />
TOINSIDE à Appenzell.<br />
« Les sujets qui y sont abordés sont très inspirants.<br />
J’ai déjà pu glaner de nombreuses informations<br />
qui me seront utiles », déclare Hildi<br />
Huber, membre de la direction de Huber Nutzfahrzeuge<br />
AG à Sirnach, lors de la deuxième<br />
journée de formation. « Je suis heureuse de<br />
Hildi Huber, Nutzfahrzeuge<br />
AG Sirnach.<br />
m’être inscrite et recommande<br />
sans réserve<br />
le Séminaire<br />
des femmes. Je reviendrai<br />
sans doute<br />
l’année prochaine »,<br />
ajoute-t-elle en souriant.<br />
Outre le retour<br />
positif de Hildi<br />
Huber, d’autres participantes parmi les 26 au total<br />
sont également ravies du séminaire. Nous y<br />
reviendrons plus tard.<br />
Le Séminaire des femmes de l’UPSA s’adresse<br />
à toutes les femmes garagistes de Suisse alémanique<br />
qui assument des tâches administratives<br />
et de gestion du personnel souhaitant développer<br />
leur entreprise. La formation continue<br />
dure en général trois jours et a lieu une fois par<br />
an, à deux dates consécutives. Le « groupe de<br />
travail séminaire des femmes » de l’UPSA, au<br />
sein duquel siègent actuellement Susanne Leirer,<br />
Madeleine Maier, Irene Nyffeler, Ruth Johner<br />
et Esther Alfter-Würgler, est chargé de son<br />
organisation.<br />
Aujourd’hui, le thème « Entretien avec les collaborateurs<br />
: une obligation pénible ou une démarche<br />
efficace ? » est au programme à l’hôtel<br />
Säntis. En s’appuyant sur la théorie et des<br />
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FORMATION<br />
exemples pratiques, l’intervenant Roland<br />
Gasche explique les facteurs dont il faut tenir<br />
compte pour concevoir un entretien efficace<br />
avec le collaborateur, et dont l’atelier et les collaborateurs<br />
peuvent tirer profit.<br />
Pour commencer, le conseiller en entreprise<br />
rappelle aux femmes garagistes les rôles d’un<br />
supérieur. « Un chef n’est pas juste un chef. Il<br />
est aussi un exemple et un coach », souligne Roland<br />
Gasche. « En gardant cette idée à l’esprit,<br />
votre tâche est de faire en sorte que l’environnement<br />
de travail soit motivant pour les collaborateurs.<br />
» Y contribuent notamment l’intégration<br />
et la reconnaissance. En cas de désaccord,<br />
un chef ne devrait pas discuter des collaborateurs,<br />
mais s’adresser directement à eux. Ici,<br />
tout comme pour l’entretien avec le collaborateur<br />
proprement dit, le principe suivant s’applique<br />
: « Faire preuve de fermeté tout en montrant<br />
sa reconnaissance. »<br />
Selon Roland Gasche, il faut prendre en compte<br />
plusieurs phases pour un échange réussi : la<br />
préparation, l’ouverture de l’entretien, la partie<br />
principale et le suivi. « Lors de l’entretien<br />
lui-même, il est important que le supérieur informe<br />
ses collaborateurs de leurs performances<br />
et que des mesures de développement ainsi<br />
que des objectifs réalistes soient convenus d’un<br />
commun accord », ajoute Roland Gasche. Il recommande<br />
aux participantes de chercher des<br />
solutions plutôt que de se focaliser sur les problèmes.<br />
Il termine en leur disant de veiller à<br />
adopter la bonne attitude : « Un chef doit parler<br />
d’égal à égal avec ses collaborateurs, tout le<br />
reste empêche le dialogue ! »<br />
Manuela Latzer, responsable<br />
de l’administration<br />
et du personnel<br />
auprès du<br />
garage Latzer AG à<br />
Gossau, tire un bilan<br />
positif de sa première<br />
participation :<br />
« Je trouve que les<br />
Manuela Latzer, Garage<br />
Latzer AG Gossau.<br />
thèmes abordés sont intéressants et que les<br />
contributions sont très utiles pour le quotidien<br />
Deux femmes garagistes : Madeleine Maier (à g.) et Susanne Leirer. Elles sont membres du « groupe de travail séminaire<br />
des femmes » et organisent cet événement depuis plus de dix ans.<br />
professionnel, mais je suis également enchantée<br />
par l’ambiance. Ici, je n’ai besoin d’expliquer<br />
ma situation. Nous rencontrons des personnes<br />
animées du même esprit et embarquées sur le<br />
même bateau. C’est super. »<br />
Rahel Gut, Garage Gut AG<br />
Maienfeld.<br />
Rahel Gut est du<br />
même avis. Elle est<br />
responsable de l’administration<br />
et de la<br />
comptabilité au garage<br />
Gut AG à Maienfeld<br />
et a déjà participé<br />
plusieurs fois au séminaire.<br />
« Outre l’aspect<br />
technique, j’apprécie de côtoyer d’autres<br />
femmes. Dans mon environnement professionnel,<br />
je suis relativement seule ou je n’ai de<br />
contacts qu’avec des femmes issues d’autres secteurs.<br />
Ici, en revanche, je rencontre des femmes<br />
partageant les mêmes intérêts et confrontées<br />
aux mêmes problèmes que moi. »<br />
Madeleine Maier et Susanne Leirer, qui ont organisé<br />
l’événement de l’UPSA à Appenzell avec<br />
le groupe de travail, soulignent que cet échange<br />
entre femmes d’affaires de la branche automobile<br />
contribue au même titre que la diversité<br />
des sujets abordés au succès du Séminaire<br />
des femmes. « Nous constatons que des dialogues<br />
de grande qualité s’instaurent. Les participantes<br />
sont très ouvertes et révèlent bien des<br />
choses sur elles-mêmes. Cela est également<br />
dû au fait qu’elles viennent de toute la Suisse<br />
alémanique et qu’elles ne sont pas en concurrence<br />
», explique Madeleine Maier, conseillère<br />
de vente automobile auprès d’Auto Maier Töss<br />
AG à Winterthour.<br />
Les deux femmes garagistes font partie du<br />
groupe de travail depuis plus de dix ans. « Il<br />
est réjouissant de constater que la manifestation<br />
rencontre un tel succès et qu’elle affiche à<br />
chaque fois très vite complet », déclare Susanne<br />
Leirer, membre de la direction de Sportgarage<br />
Leirer AG à Stein. « C’est un vrai plaisir d’organiser<br />
le Séminaire des femmes. Les sujets de<br />
la 29 e édition qui se tiendra l’année prochaine<br />
sont dans tous les cas déjà définis. Le groupe de<br />
travail se réjouit d’ores et déjà d’une importante<br />
participation », ajoute-t-elle avec le sourire. <<br />
Save the date :<br />
29 e Séminaire des femmes de l’UPSA : du 26<br />
au 28 octobre et du 2 au 4 novembre 2020<br />
à l’Hôtel Flora Alpina, à Vitznau. Les sujets<br />
seront communiqués ultérieurement. Inscription<br />
à partir du mois d’août à agvs-upsa<br />
ou l’adresse suivante : brigitte.hostettler@<br />
agvs-upsa.ch.<br />
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FORMATION<br />
Les flottes<br />
Secteur de vente à fort potentiel<br />
Le séminaire de l’UPSA « Les bases de la vente de parcs de véhicules » éclaire le marché des flottes et ses formes de<br />
gestion. L’intervenant et spécialiste Balz Eggenberger fournit aux garagistes les connaissances nécessaires pour démarrer<br />
dans la gestion de parcs de véhicules, car « le potentiel est loin d’être épuisé. » Carla Stampfli<br />
Le séminaire a pour objectif d’aider les garagistes à surmonter leurs réticences à l’égard des accords de flottes et leur « peur des gros rabais ».<br />
Balz Eggenberger, fondateur<br />
de Fleetcompetence<br />
Europe.<br />
Les grandes entreprises<br />
telles que Coca-Cola en<br />
disposent, de même<br />
que des établissements<br />
plus petits tels que les<br />
boulangeries. Il s’agit<br />
de véhicules de flotte,<br />
qui constituent une<br />
part importante du<br />
marché de l’automobile<br />
: on estime qu’en Suisse, environ une nouvelle<br />
immatriculation sur trois provient d’une<br />
flotte. C’est donc un important secteur de<br />
vente offrant un fort potentiel aux garagistes.<br />
« Entendre ‹ vente de flottes › fait tressaillir<br />
les garagistes, car ils pensent inévitablement<br />
à des rabais et à des centaines de voitures<br />
», affirme Balz Eggenberger, fondateur de<br />
Fleetcompetence Europe. Mais il s’agit là d’une<br />
idée reçue : « D’une part, la vente de parcs de<br />
véhicules ne rime pas forcément avec des<br />
rabais et une mauvaise rentabilité. D’autre<br />
part, la plupart des flottes sont exploitées par<br />
des PME et composées de 5 à 20 véhicules. »<br />
Pour surmonter les réticences des garagistes<br />
à l’égard des accords de flottes et leur « peur<br />
des gros rabais », l’UPSA organise le séminaire<br />
« Les bases de la vente de parcs de véhicules<br />
» à Mobilcity (Berne), le 28 janvier 2020.<br />
Celui-ci sera animé soit par Balz Eggenberger,<br />
soit par son collègue spécialiste Ralf Käser. Le<br />
séminaire d’une journée s’adresse entre autres<br />
aux vendeurs actifs de flottes, aux vendeurs<br />
spécialistes de la clientèle commerciale, aux<br />
Key Account Managers, aux responsables de<br />
marque et aux directeurs d’entreprise.<br />
« Pour qu’un accord de flotte soit finalisé avec<br />
succès, les garagistes doivent connaître le marché<br />
en question et ses formes d’exploitation »,<br />
explique Balz Eggenberger. « Le séminaire met<br />
précisément l’accent sur ces points-là. » Il vise<br />
l’acquisition de connaissances approfondies<br />
non seulement sur le marché des flottes et ses<br />
formes d’exploitation, mais aussi sur les exigences<br />
spécifiques des flottes, le TCO (Total<br />
Cost of Ownership), le TCM (Total Cost of Mobility)<br />
et les indemnités kilométriques.<br />
« L’objectif est de familiariser les garagistes<br />
avec les éventuelles exigences des propriétaires<br />
de flottes et de développer leur capacité<br />
d’établir un argumentaire basé sur<br />
les coûts globaux des flottes », affirme Balz<br />
Eggenberger. Il lui tient à cœur de souligner<br />
que tous les ateliers peuvent profiter du potentiel<br />
de la vente de flottes, quelle que soit<br />
leur taille. « J’irais même jusqu’à dire qu’un garagiste<br />
qui dirige une petite entreprise et s’occupe<br />
personnellement de cette problématique<br />
détient un avantage w il est entrepreneur de<br />
A à Z, a une affinité pour les nouveaux sujets<br />
et comprend rapidement les enjeux. Contrairement<br />
aux vendeurs de voitures normaux, il<br />
se trouve en contact direct avec d’autres entrepreneurs<br />
et il est donc le bon interlocuteur<br />
pour ce sujet passionnant. »<br />
Le spécialiste est convaincu que ce cours offre<br />
la possibilité de conclure des accords de<br />
flottes. « Nous souhaitons sensibiliser les garagistes<br />
au marché des flottes et leur fournir<br />
les outils nécessaires afin qu’ils puissent profiter<br />
de possibilités de vente intéressantes »,<br />
déclare Balz Eggenberger, car « le potentiel est<br />
loin d’être épuisé. » <<br />
Séminaire UPSA<br />
Le séminaire « Les bases de la vente de<br />
parcs de véhicules » aura lieu de 9 h à 17 h<br />
le 28 janvier 2020 à Mobilcity, à Berne. Les<br />
responsables du cours Balz Eggenberger et<br />
Ralf Käser disposent d’une longue expérien-ce<br />
en tant que directeurs d’entreprise<br />
sur le marché des flottes et dans la branche<br />
automobile. Balz Eggenberger est le fondateurde<br />
Fleetcompetence Europe ainsi que<br />
le fondateur et responsable de la filière « Gestion<br />
des flottes et de la mobilité » à la Haute<br />
école des sciences appliquées de St-Gall. Ralf<br />
Käser est président de l’Association suisse<br />
pour la mobilité (sffv).<br />
62<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
« Asa-Control 2020 »<br />
Simplification de<br />
la solution en ligne<br />
« asa-control »<br />
Plus simple, plus conviviale et plus claire : la solution par branche SAD a remanié<br />
la solution en ligne pratique « asa-control ». La nouvelle version « asa-control<br />
2020 » offre de nombreux avantages.<br />
DAS ORIGINAL<br />
L‘ORIGINAL<br />
NEUHEIT<br />
NOUVEAUTÉ<br />
ERREICHT<br />
UNERREICHBARES!<br />
FACE À<br />
L’INACCESSIBLE<br />
• Verdrängt Feuchtigkeit<br />
• Repousse l’humidité<br />
La nouvelle solution « asa-control 2020 » est dès à présent en ligne.<br />
abi. « L’ancien système commençait à dater »,<br />
explique Karl Baumann, directeur de la SAD et<br />
responsable de la sécurité au travail et de l’environnement<br />
à l’UPSA. « C’est pourquoi nous<br />
l’avons remanié. » M. Baumann est très satisfait<br />
de la nouvelle solution « asa-control 2020 ».<br />
« Son design est plus frais et elle est très facile<br />
à comprendre et à utiliser. » Les données de la<br />
société et de l’utilisateur sont conservées, ainsi<br />
que toutes les fonctions.<br />
Concrètement, la convivialité a été améliorée<br />
et la solution en ligne peut désormais être<br />
utilisée sur des appareils mobiles tels que les<br />
smartphones ou les tablettes. De plus, la vue<br />
d’ensemble de la méthode en dix points de la<br />
Commission fédérale de coordination pour la<br />
sécurité au travail (CFST) a été optimisée. « Il<br />
existe désormais pour chaque point une vidéo<br />
comportant des instructions », précise M.<br />
Baumann.<br />
La solution en ligne aide les entreprises à planifier<br />
et à mettre en œuvre la directive CFST<br />
6508 prescrite par la loi en ce qui concerne la<br />
sécurité au travail, la protection de la santé,<br />
l’hygiène et les travaux d’entretien. Grâce à la<br />
base de données, les entreprises peuvent saisir<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong><br />
leurs données de manière rapide, claire et professionnelle<br />
et rédiger des rapports d’évaluations<br />
de dangers, des instructions et des fiches<br />
de maintenance. Différentes configurations de<br />
base sont proposées à cet effet. En font notamment<br />
partie l’évaluation des dangers basée<br />
sur l’activité, la planification des mesures, les<br />
contrôles de mise en œuvre ou encore les attestations<br />
et les plans de formation.<br />
« Nous souhaitons dorénavant accompagner<br />
nos membres tout au long de l’année et les guider<br />
pas à pas dans l’univers de la sécurité au<br />
travail et de la protection de la santé », souligne<br />
M. Baumann. « C’est pourquoi nous leur<br />
attribuons régulièrement des tâches afin qu’ils<br />
soient constamment à jour. » <<br />
Comment accéder à<br />
« asa-control 2020 »<br />
La solution remaniée est dès à présent<br />
en ligne. En raison de la nouvelle technique<br />
de la plate-forme, « Asa-Control 2020 » ne<br />
fonctionne plus avec « Internet Explorer » mais<br />
uniquement avec « Safari », « Mozilla Firefox »,<br />
« Microsoft Edge » et « Google Chrome ». La<br />
solution par branche SAD propose de nombreux<br />
outils d’aide très pratiques. Cela vaut<br />
la peine de s’inscrire ! www.safetyweb.ch<br />
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Der Besuch dieser Weiterbildung ist<br />
für alle Berufsbildner der technischen<br />
Grundbildungen in den Betrieben, die über<br />
keinen tertiären Abschluss verfügen, bis<br />
Ende 2020 obligatorisch.<br />
« Lernende selektieren »<br />
> > 10. Dezember <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />
> > 17. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />
> > 9. Januar 2020, Goldau<br />
> > 15. Januar 2020, Horw<br />
> > 21. Januar 2020, Winterthur<br />
> > 29. Januar 2020, Bern<br />
« Die Instrumente der BiVo 2018<br />
kompetent einsetzen »<br />
> > 4. Dezember <strong>2019</strong>, Horw<br />
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> > 10. Dezember <strong>2019</strong>, Goldau<br />
> > <strong>12</strong>. Dezember <strong>2019</strong>, Bern<br />
« Junge Erwachsene führen und Krisen<br />
überwinden »<br />
> > 11. Februar 2020, Goldau<br />
Weitere Daten und Orte werden laufend<br />
online ergänzt.<br />
DÉCEMBRE<br />
Lehrgang DAB+<br />
In Zusammenarbeit mit der Schweizer-Radiobranche,<br />
DAB+-Experten der SRG sowie Fahrzeug-Spezialisten<br />
wurde ein DAB+-Lehrgang<br />
mit AGVS-Kompetenz ausweis entwickelt.<br />
> > <strong>12</strong>. Dezember <strong>2019</strong>, Bern<br />
> > 15. Januar 2020, St. Gallen<br />
> > 30. Januar 2020, Horw<br />
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> > 17. und 18. Dezember <strong>2019</strong>, St. Gallen<br />
> > 9. und 11. Januar 2020, BBZ Goldau<br />
> > 21. und 22. Januar 2020, Bildungszentrum<br />
Bern<br />
> > 28. und 29. Februar 2020, TBZ Zürich<br />
> > 26. und 27. März 2020, STF Winterthur<br />
Weitere Ausbildungspartner unter : www.<br />
agvs-upsa.ch/de/berufsbildung/hochvoltzertifizierung<br />
JANVIER 2020<br />
TIPP<br />
Meine Wirkung als Führungsverantwortliche/r<br />
Von den Grundregeln der Kommunikation<br />
über Ihre Rolle als Führungsperson.<br />
Wie gehen Sie mit aktuellen Herausforderungen<br />
um ? Aktuelle Führungssituationen<br />
werden im Seminar besprochen<br />
und Sie erhalten so die Gelegenheit,<br />
gemeinsam Lösungen zu erarbeiten.<br />
> > 9. Januar 2020, Bern<br />
64<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FORMATION<br />
Basisseminar für Automobil-Verkaufsberater/innen<br />
Während 10 Tagen werden die jungen oder<br />
angehenden Automobil-Verkaufsberater/<br />
-innen im Detail mit den eigentlichen<br />
Verkaufsbelangen (Verkaufspsychologie,<br />
Kommunikation, Verkaufsmethodik) auf ihre<br />
tägliche Arbeit vorbereitet.<br />
> > 13. - 24. Januar 2020, Bern<br />
Formation turbo pour vendeur auto 2020<br />
La communication avec l’autre, la conquête<br />
et la fidélisation de la clientèle ainsi que la<br />
technique de vente constituent l’essentiel<br />
de cette formation intensive. Il s’agit d’une<br />
formation moderne, vivante et animée par<br />
des intervenants qui sont tous des professionnels<br />
de leur branche.<br />
> > 20 - 31 janvier 2020, Paudex<br />
Facebook, Xing, Twitter und WhatsApp im<br />
Autoverkauf<br />
Der Workshop zeigt neuartige Möglichkeiten<br />
auf, wie Sie die verschiedenen Plattformen für<br />
sich selber einsetzen können, um noch erfolgreicher<br />
zu verkaufen. Dieser Workshop ist<br />
speziell für die Automobilbranche konzipiert.<br />
> > 28. Januar 2020, Bern<br />
> > 6. April 2020, St. Gallen<br />
Grundlagen Flottenverkauf<br />
Fahrzeugflotten in Unternehmen zu bewirtschaften,<br />
erfordert von den Verantwortlichen<br />
umfassende Kenntnisse und Fähigkeiten.<br />
Lernen Sie in diesem Kurs den Flottenmarkt<br />
und dessen Bewirtschaftungsformen kennen !<br />
> > 28. Januar 2020<br />
Dialog – das neue Mitarbeitergespräch<br />
Praxisorientierter Kurs für langjährige und<br />
neue Führungsverantwortliche, die ihre<br />
Mitarbeitergespräche effizienter und erfolgreicher<br />
gestalten wollen und bereit sind,<br />
sich intensiv mit der wirksamen Mitarbeiterentwicklung<br />
auseinanderzusetzen.<br />
> > 29. Januar 2020, St. Gallen<br />
> > 4. Februar 2020, Horw<br />
Occasionsmanagement<br />
Die Teilnehmer lernen, wie sie ihre<br />
Occasionsfahrzeuge richtig bewirtschaften.<br />
Dazu gehören unter anderem<br />
die Präsentation, der Eintauschprozess<br />
und die dynamische Preisstrategie.<br />
> > 29. Januar 2020, Bern<br />
> > 3. Juni 2020, St. Gallen<br />
FÉVRIER<br />
Séminaire de gestion des occasions<br />
Les participants apprennent comment<br />
bien gérer leurs véhicules d’occasion. La<br />
présentation, le processus de reprise et la<br />
stratégie dynamique de prix en font partie.<br />
> > 5 février 2020, Paudex<br />
Das Google Basics Training für den<br />
Autohandel<br />
Der Google Basics Einsteigerkurs gibt einen<br />
Einblick in die wichtigsten Werkzeuge und<br />
Massnahmen für eine verbesserte Sichtbarkeit<br />
in Google. Sie lernen, wie Sie ihr<br />
Unternehmen dort optimal präsentieren und<br />
mögliche Marketingangebote wie Google<br />
Adwords selbst steuern können.<br />
> > 10. Februar 2020, St. Gallen<br />
> > 27. April 2020, Horw<br />
> > 22. Juni 2020, Bern<br />
> > 7. September 2020, Winterthur<br />
UPSA MODULES DIDACTIQUES<br />
Les formateurs professionnels doivent<br />
toujours être à jour. Ceci est confirmé<br />
par la nouvelle ordonnance de formation<br />
récemment entrée en vigueur. La<br />
participation à cette formation continue<br />
est obligatoire pour tous les formateurs<br />
professionnels proposant des formations<br />
initiales techniques dans les entreprises<br />
sans disposer d’un diplôme tertiaire,<br />
Die Kurse sind in der Kurssprache ausgeschrieben.<br />
Les cours sont proposés dans la langue<br />
correspondante. D’autres cours seront proposés<br />
ultérieurement. Mise à jour sur upsa-agvs.ch.<br />
et ce jusqu’en 2020. Les formateurs<br />
professionnels peuvent librement choisir<br />
le module d’une journée qu’ils souhaitent<br />
suivre :<br />
« Utiliser avec compétence les<br />
instruments des nouvelles ordonnances<br />
de formation » ou « Sélectionner les<br />
personnes en formation »<br />
Prévus pour février 2020, veuillez consulter<br />
notre site web pour les prochains cours.<br />
JUILLET<br />
Facebook, Xing, Twitter et WhatsApp<br />
dans la vente automobile<br />
Les réseaux sociaux sont un canal<br />
d’information important pour les clients,<br />
mais ils peuvent aussi être utilisés de<br />
manière très ciblée par les vendeurs comme<br />
support de vente, comme outil de suivi<br />
de la relation avec les clients et pour le<br />
savoir-faire sectoriel. L’atelier montre les<br />
nouvelles possibilités de vendre encore<br />
plus efficacement grâce à ces différentes<br />
plates-formes.<br />
> > 6 juillet 2020, Yverdon<br />
Diese und weitere interessante Themen<br />
finden Sie online in der Business Academy.<br />
Retrouvez ces thèmes, et bien d’autres,<br />
dans la Business Academy en ligne.<br />
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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>65
FORMATION<br />
Formation initiale et continue dans la branche<br />
automobile : événements régionaux à venir<br />
AARGAU<br />
Automobildiagnostiker/in<br />
Informationsabend :<br />
Dienstag, 21. Januar 2020, 18 Uhr<br />
Start Lehrgang :<br />
Mittwoch, 9. September 2020<br />
Ort : Weiterbildungszentrum, Lenzburg<br />
> > wbzlenzburg.ch<br />
Betriebswirt/in im Automobilgewerbe<br />
Ort : Handelsschule KV Aarau<br />
> > hkvaarau.ch<br />
BERN<br />
Automobil-Verkaufsberater/in<br />
Ort : Mobilcity, Bern<br />
> > agvs-upsa.ch<br />
Automobildiagnostiker/in BP<br />
Nächster Studienbeginn :<br />
Mittwoch, <strong>12</strong>. August 2020<br />
Ort : GIBB<br />
> > gibb.ch<br />
Betriebswirt/in im Automobilgewerbe HFP<br />
Nächster Studienbeginn :<br />
Im August 2021<br />
Ort : GIBB<br />
> > gibb.ch<br />
Werkstattkoordinator/in im<br />
Automobilgewerbe<br />
Nächster Studienbeginn :<br />
Freitag, 14. August 2020<br />
Ort : GIBB<br />
> > gibb.ch<br />
Kundendienstberater/in im<br />
Automobilgewerbe<br />
Nächster Studienbeginn :<br />
Freitag, 14. August 2020<br />
Ort : GIBB<br />
> > gibb.ch<br />
66<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
FORMATION<br />
Höhere Berufsbildung im Automobilgewerbe<br />
HFP, BP und Zertifikat<br />
Informationsanlässe mit Dozierenden und<br />
Vertretern des AGVS<br />
Daten :<br />
Dienstag, 3. März 2020, 19 bis 20.30 Uhr<br />
Ort : AGVS Berner Oberland,<br />
Stationsstrasse 6, Mülenen<br />
Dienstag, 10. März 2020, 19 bis 20.30 Uhr<br />
Ort : GIBB<br />
Anmeldung : regula.saegesser@gibb.ch<br />
CHUR / ZIEGELBRÜCKE<br />
Automobildiagnostiker/in<br />
Start Lehrgang : August 2020<br />
ibW Höhere Fachschule Südostschweiz, Chur<br />
> > ibw.ch<br />
HORW<br />
Automobildiagnostiker/in und<br />
Automobil-Werkstattkoordinator/in<br />
Ort : AGVS Ausbildungszentrum, Horw<br />
> > agvs-zs.ch<br />
ST. GALLEN<br />
Automobildiagnostiker/in<br />
Neu mit Einführungstagen<br />
Informationsabend : 22. Januar 2020, 19 Uhr<br />
Start Lehrgang : August 2020<br />
Ort : AGVS Ausbildungszentrum, St. Gallen<br />
> > agvs-abz.ch<br />
ZÜRICH<br />
Weiterbildung im Automobilgewerbe<br />
Informationsabend :<br />
Mittwoch, 15. Januar 2020, 18 Uhr<br />
Mittwoch, 25. März 2020, 18 Uhr<br />
Mittwoch, 6. Mai 2020, 18 Uhr<br />
Ort : TBZ Zürich<br />
> > tbz.ch<br />
Betriebswirt/in im Automobilgewerbe<br />
berufsbegleitend, jeweils Freitags<br />
Ort : TBZ<br />
> > tbz.ch<br />
Automobil-Werkstattkoordinator/in BP<br />
und mit Zertifikat AGVS<br />
berufsbegleitend,<br />
jeweils am Donnerstagabend<br />
Ort : TBZ, Zürich<br />
> > tbz.ch<br />
PAUDEX<br />
Brevet fédéral de conseiller de vente en<br />
automobile<br />
Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />
> > romandieformation.ch<br />
Diplôme fédéral de gestionnaire<br />
d’entreprise de la branche automobile<br />
Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />
> > romandieformation.ch<br />
SION<br />
Diagnosticien d’automobiles<br />
Lieu : École Professionnelle Technique et<br />
des Métiers (EPTM), Sion<br />
> > formationcontinuevalais.ch<br />
Coordinateur d’atelier automobile<br />
Lieu : EPTM, Sion<br />
> > formationcontinuevalais.ch<br />
GENÈVE<br />
Diagnosticien d’automobiles<br />
Prochaine session : janvier 2020<br />
Lieu : centre de formation UPSA Genève<br />
> > formation-upsa-ge.ch/web/<br />
formations-4-2/<br />
YVERDON<br />
Diagnosticien d’automobiles<br />
Prochaine session : janvier 2020<br />
Jour du cours : le jeudi<br />
Lieu : centre de formation UPSA-VAUD,<br />
Yverdon-les-Bains<br />
> > formation.upsa-vd.ch<br />
THURGAU<br />
Automobildiagnostiker/in<br />
Ort : Gewerbliches Bildungszentrum,<br />
Weinfelden<br />
> > gbw.ch<br />
WINTERTHUR<br />
Kundendienstberater/in im Automobilgewerbe<br />
Start Lehrgang : Januar 2020<br />
Ort : STFW<br />
> > stfw.ch/akb<br />
Coordinateur d’atelier automobile<br />
Lieu : Centre Patronal de Paudex<br />
> > romandieformation.ch<br />
Séance d’information pour Diplôme<br />
fédéral de gestionnaire d’entreprise de la<br />
branche automobile :<br />
2 décembre <strong>2019</strong>, 18h00 à Paudex<br />
Les sections nous informent<br />
Pour une publication dans <strong>AUTOINSIDE</strong>,<br />
envoyez-nous vos informations sur les événements<br />
et formations à venir dans<br />
la branche automobile à l’adresse<br />
myfuture@agvs-upsa.ch. Vous trouverez les<br />
informations relatives à toutes les<br />
formations continues sur agvs-upsa.ch/fr/formation/formation-professionnelle-superieure<br />
Automobil-Verkaufsberater/in<br />
Ort : STFW<br />
> > stfw.ch/aavb<br />
Betriebswirt/in im Automobilgewerbe<br />
Ort : STFW<br />
> > stfw.ch/abwa<br />
Automobildiagnostiker/in<br />
Automobil-Werkstattkoordinator/in<br />
Ort : STFW<br />
> > stfw.ch/ad und stfw.ch/adwo<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>
POLITIQUE & DROIT<br />
Perspectives de la politique des transports 2020<br />
Que nous réserve donc<br />
la vague verte ?<br />
Les élections fédérales du 20 octobre <strong>2019</strong> n’ont peut-être pas provoqué de tremblement de terre, mais nous dirons qu’elles<br />
ont tout de même entraîné un déplacement des plaques tectoniques. Les sièges gagnés par les Verts et les Vert’libéraux<br />
vont influencer la future conception de la politique des transports suisse. État des lieux politique. Raoul Studer<br />
Les Verts : +17. Vert’libéraux : +9. UDC : -<strong>12</strong>.<br />
Si les élections au Conseil national n’ont<br />
pas provoqué de tremblement de terre,<br />
nature politique des Suisses oblige, nous<br />
avons tout de même assisté à un glissement<br />
de terrain. Ces déplacements de voix vont<br />
aussi modifier la répartition des sièges au<br />
sein des commissions : plus un parti gagne<br />
de sièges au Parlement, plus il sera représenté<br />
dans les commissions. Par exemple,<br />
le nombre de sièges de l’UDC au sein de la<br />
Commission des transports du Conseil national<br />
pourrait passer de huit à sept, voire<br />
à six. En outre, avec la nouvelle ministre<br />
des transports, Simonetta Sommaruga<br />
(PS), le vent pourrait tourner en faveur des<br />
transports publics (TP).<br />
Notons également que depuis le départ du<br />
conseiller national Markus Hutter (PLR/ZH)<br />
en mai 2014, il n’y a plus aucun représentant<br />
de la branche des garagistes sous la coupole,<br />
exception faite du nouvel élu Benjamin<br />
Giezendanner (UDC/AG), chef d’une entreprise<br />
de transport, et de Walter Wobmann<br />
(UDC/SOL), qui travaille chez un sous-traitant<br />
automobile. Cette situation est fort regrettable<br />
pour l’économie étant donné l’importance<br />
de la branche automobile suisse.<br />
Un non et une liquidation<br />
Cette année, l’initiative parlementaire déposée<br />
par Gregor Rutz (UDC/ZH) n’a pas abouti.<br />
Elle exigeait qu’une limitation de vitesse de<br />
50 km/h s’applique sur les grands axes routiers<br />
et qu’il ne puisse être dérogé à ce principe<br />
que pour des raisons de sécurité et non<br />
pour des raisons de protection contre le bruit.<br />
Le Conseil national a approuvé l’initiative,<br />
mais le Conseil des États l’a rejetée. La motion<br />
proposée par Tiana Angelina Moser (PVL/ZH)<br />
concernant la mise en place d’un contrôle périodique<br />
des gaz d’échappement a également<br />
échoué puisqu’elle a été liquidée. Elle a été<br />
classée sans suite car elle n’avait pas été traitée<br />
de manière définitive dans les deux ans.<br />
2018 : pas de votations en lien avec les<br />
transports<br />
En 2018, il n’y a pas eu de votation relative à<br />
la politique des transports. Toutefois, cela ne<br />
veut pas dire pour autant que ce soit le calme<br />
plat dans la politique des transports. Souvenez-vous<br />
des débats sur le développement du<br />
réseau des routes nationales. Le Conseil des<br />
États et le Conseil national ont trouvé un accord<br />
: outre des travaux d’entretien généraux,<br />
certains tronçons seront aussi élargis. On retient<br />
notamment l’extension de la capacité à<br />
Crissier (VD), la rocade de Lucerne avec complément<br />
sud et extension nord, ainsi que les<br />
contournements du Locle (NE), de La Chauxde-Fonds<br />
(NE) et de Näfels (GL). Le contournement<br />
du Locle est en passe de débuter, puis<br />
ce sera au tour de Näfels.<br />
En ce qui concerne la construction du second<br />
tube du Saint-Gothard, tout fonctionne<br />
comme prévu. La prochaine étape devrait<br />
être la décision d’approbation des plans par<br />
le DETEC (Département fédéral de l’environnement,<br />
des transports, de l’énergie et de<br />
la communication), qui pourrait tomber en<br />
2020. Les travaux préparatoires pourraient<br />
alors débuter, puis les travaux d’excavation<br />
du second tube du tunnel. La construction du<br />
deuxième tunnel routier du Saint-Gothard<br />
prendra sept ans et devrait s’achever en 2028.<br />
La Confédération sort aussi les grands moyens<br />
pour le trafic ferroviaire : des milliards sont investis<br />
dans son développement. Par ailleurs,<br />
le Parlement a aussi prévu un budget pour la<br />
projection de la voie diamétrale « Herzstück<br />
Basel » et de la gare de transit de Lucerne.<br />
Aperçu de la salle du Conseil national : la<br />
répartition des forces dans la Chambre basse<br />
a subi des modifications le 20 octobre dernier.<br />
68<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
POLITIQUE & DROIT<br />
Entrée en vigueur du nouvel arrêté<br />
sur le réseau de routes nationales<br />
Les automobilistes ne vont pas remarquer<br />
les changements de propriétaires sur les<br />
routes nationales, même si ceux-ci ne sont<br />
pas anodins. Le nouvel arrêté concernant le<br />
réseau des routes nationales (NAR) entrera en<br />
vigueur le 1 er janvier 2020. Près de 400 kilomètres<br />
de nouvelles routes cantonales seront<br />
intégrées au réseau des routes nationales. La<br />
Confédération sera alors responsable non pas<br />
de 1900 km, mais bien de 2300 km de routes,<br />
avec tout ce que cela implique.<br />
Mesures Via sicura<br />
En 2018, le Parlement a décidé de modifier<br />
les mesures Via sicura car celles-ci ne semblaient<br />
plus correspondre à la réalité. Les<br />
tribunaux devraient bénéficier d’une plus<br />
grande marge d’appréciation concernant<br />
les délits de chauffards. Les circonstances<br />
de chaque affaire pourraient ainsi être<br />
mieux prises en compte. Les spécialistes<br />
de l’Office fédéral des routes (OFROU) préparent<br />
actuellement les dispositions de la<br />
loi sur la circulation routière (LCR), dont le<br />
projet devrait être mis en consultation au<br />
premier semestre 2020. L’OFROU s’efforce<br />
dans le même temps de modifier la LCR à<br />
l’aune de la conduite autonome pour que<br />
l’architecture réglementaire soit prête pour<br />
ce développement.<br />
Directives Opera 3<br />
Il ne faut pas confondre Via sicura et Opera<br />
3, qui concerne la révision de l’apprentissage<br />
de la conduite. La formation complémentaire<br />
durant la période probatoire ne durera plus<br />
que sept heures et s’effectuera sur une journée.<br />
Elle devra être suivie dans un délai d’un an à<br />
compter de l’obtention du permis de conduire<br />
à l’essai. La nouvelle formation complémentaire<br />
entrera en vigueur le 1 er janvier 2020.<br />
Dès le 1 er janvier 2021, l’âge minimum pour<br />
obtenir le permis d’élève conducteur sera de 17<br />
ans. La renonciation à la mention « véhicule<br />
avec changement de vitesse automatique » est<br />
entrée en vigueur le 1 er février <strong>2019</strong>.<br />
Modifications de l’ordonnance<br />
L’an dernier, la phase de consultation<br />
portant sur les mesures d’amélioration<br />
du trafic et de la sécurité routière que le<br />
Conseil fédéral avait lancé la même année<br />
a pris fin. Les mesures concernaient le dépassement<br />
par la droite sur l’autoroute, le<br />
tourner-à-droite cycliste à des croisements<br />
même lorsque le feu est rouge, l’ancrage juridique<br />
du principe de la fermeture éclair,<br />
la fin de l’interdiction de la vente d’alcool<br />
sur les aires d’autoroutes du réseau routier<br />
national et divers autres points. Le Conseil<br />
fédéral prévoit l’entrée en vigueur des modifications<br />
de l’ordonnance pour 2020.<br />
La loi sur le CO 2<br />
devant le peuple ?<br />
La Commission de l’environnement du<br />
Conseil national (CEATE) a délibéré sur<br />
la loi sur le CO 2<br />
et s’est ralliée, dans les<br />
grandes lignes, aux décisions du Conseil<br />
des États. Comme le Conseil des États, la<br />
commission propose de limiter la majoration<br />
du prix des carburants à 10 centimes<br />
par litre jusqu’en 2024, puis à <strong>12</strong> centimes<br />
par litre à partir de 2025. La loi sur le CO 2<br />
pourrait arriver au Conseil national en<br />
2020. L’UDC a d’ores et déjà brandi la menace<br />
du référendum.<br />
Arrivée de la vignette électronique<br />
La Commission des transports du Conseil<br />
des États ainsi que le Conseil fédéral sont<br />
favorables à l’introduction d’une vignette<br />
autoroutière électronique facultative ;<br />
la mise en œuvre revient au Conseil des<br />
États. Selon le Conseil fédéral, l’e-vignette<br />
devrait être introduite en 2022 et son<br />
prix s’élever à 40 francs, comme jusqu’à<br />
présent. La vignette autocollante ne disparaîtra<br />
pas. Le Conseil des États prévoit<br />
de traiter le projet l’an prochain.<br />
Prestations de mobilité multimodales<br />
La numérisation permet à des prestataires<br />
innovants de combiner de manière plus<br />
simple et ciblée qu’auparavant différents<br />
moyens de transport tels que les transports<br />
publics (TP), le trafic automobile, cycliste,<br />
piétonnier ou par taxi. Le Conseil fédéral<br />
souhaite par conséquent permettre à des<br />
prestataires tiers de distribuer des titres de<br />
transport des TP en modifiant la loi sur le<br />
transport de voyageurs (LTV). Durant la<br />
consultation désormais terminée, le projet<br />
n’a pas récolté que des éloges. Le gouvernement<br />
du canton de Zurich demande par<br />
exemple au Conseil fédéral de renoncer au<br />
projet et de revoir la thématique avec tous<br />
les acteurs du trafic global. Il désapprouve<br />
surtout le fait que la Confédération envisage<br />
l’ouverture unilatérale de la distribution<br />
des titres de TP à des tiers et non l’inverse.<br />
Cela place les TP dans une position<br />
concurrentielle défavorable. Un rapport de<br />
l’Office fédéral des transports (OFT) est en<br />
cours d’élaboration. <<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>69
POLITIQUE & DROIT<br />
L’avenir des ateliers en Suisse : garantir la liberté d’entreprise<br />
Pas de protection juridique<br />
pour les garagistes suisses ?<br />
Être juridiquement protégé, c’est être en mesure de faire valoir ses droits. Ce qui semble évident en théorie ne va pas<br />
toujours de soi en pratique. D’où l’expression « le fait d’avoir raison ne suffit pas (toujours) pour obtenir gain de cause ».<br />
Depuis 2002, la Comauto doit protéger les droits des garagistes suisses face à la concurrence. Le présent article traite<br />
de ce texte, de la façon dont il protège juridiquement les garagistes et des conséquences économiques et politiques de<br />
cette protection juridique (défaillante). Patrick L. Krauskopf et Sarah Umbricht, ZHAW<br />
La route reste le principal mode de transport<br />
en Suisse. Le pays compte quelque 30 importateurs<br />
face à plus de 5000 garagistes. Les rares<br />
constructeurs et importateurs sont des entreprises<br />
multinationales disposant de moyens<br />
financiers et humains considérables. Les garagistes,<br />
en revanche, sont le plus souvent<br />
des PME qui ont peu de collaborateurs et de<br />
moyens financiers et ne peuvent en général<br />
pas se permettre de mener des procès civils,<br />
car il leur faudrait pour cela débourser des<br />
sommes à 6 chiffres.<br />
Il est cependant difficile de faire valoir en<br />
pratique les droits inscrits dans la Comauto.<br />
Cela tient d’abord au fait que la COMCO a,<br />
ces dernières années, considéré les nombreuses<br />
plaintes déposées comme des conflits<br />
purement bilatéraux (sans signification économique)<br />
et a systématiquement renvoyé les PME<br />
en quête d’une protection juridique vers les tribunaux<br />
civils. Ensuite, ces derniers ne sont pas<br />
tenus d’appliquer la Comauto. Les garagistes<br />
désireux d’invoquer leurs droits ont donc régulièrement<br />
échoué à le faire.<br />
Certains d’entre eux ont remporté en <strong>2019</strong> de petites<br />
victoires, mais celles-ci n’ont jusqu’à<br />
présent pas duré. Un garagiste qui aurait pu<br />
gagner son procès s’est vu proposer une transaction<br />
économiquement avantageuse, mais<br />
assortie d’une clause de confidentialité.<br />
À cause de ce déséquilibre des forces et de<br />
la structure particulière du marché, il a fallu<br />
adopter, il y a presque 20 ans, une règlementation<br />
sectorielle visant à garantir la concurrence<br />
en Suisse et dans l’UE.<br />
Celle qui a été mise en place par la loi sur les<br />
cartels n’a pas suffi au regard des spécificités<br />
du secteur automobile. C’est pourquoi la<br />
COMCO a édicté en 2002 une Comauto intégralement<br />
rédigée sur le modèle du REC automobile<br />
de l’UE. La Comauto contient des<br />
règles qui :<br />
• concernent la distribution de véhicules automobiles<br />
et de pièces de rechange ainsi<br />
que la prestation de services de réparation<br />
et d’entretien de véhicules automobiles ;<br />
• indiquent quand les clauses figurant<br />
dans les contrats de concession et d’atelier<br />
violent la loi sur les cartels. Un importateur<br />
ne peut pas obliger un atelier à<br />
conclure aussi un contrat de concession.<br />
David contre Goliath : la motion Pfister entend donner aux tribunaux un instrument pour mieux protéger les garagistes.<br />
70<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
POLITIQUE & DROIT<br />
Un autre a certes pu bénéficier, via des mesures<br />
super provisoires, de la protection juridique<br />
qu’il demandait (afin de pouvoir continuer<br />
à exister en tant qu’atelier malgré une<br />
résiliation). Pourtant, à un stade plus avancé<br />
de la procédure, le tribunal cantonal (de<br />
Soleure) s’est déclaré incompétent pour<br />
connaître de l’affaire et a renvoyé la PME devant<br />
une juridiction du nord de l’Italie pour<br />
faire valoir ses droits sur le fondement de la<br />
loi suisse sur les cartels.<br />
Durant l’automne <strong>2019</strong>, un tribunal cantonal<br />
(celui de Lucerne) a, pour la première fois, admis<br />
que le garagiste qui l’avait saisi avait eu<br />
raison de demander la protection juridique<br />
auprès de « son » tribunal cantonal en vertu<br />
de la loi sur les cartels. Le tribunal a conclu<br />
que la clause de for contenue dans un ancien<br />
contrat de concession et d’atelier n’était pas<br />
applicable et que le garagiste pouvait donc<br />
intenter une action auprès du tribunal de son<br />
siège social s’il demandait la conclusion d’un<br />
nouveau contrat d’atelier pour remplacer celui<br />
qui avait été résilié. Le tribunal de Lucerne<br />
a en outre suivi la jurisprudence de la<br />
Cour suprême allemande selon laquelle un<br />
importateur est en position dominante dans<br />
le secteur des services après-vente et doit<br />
donc proposer un nouveau contrat à un garagiste<br />
qui satisfait en principe aux normes<br />
qualitatives.<br />
Cette décision est certes un grand pas (en<br />
avant) dans la bonne direction, mais la jurisprudence<br />
reste disparate. Les tribunaux<br />
civils connaissent souvent trop mal le secteur<br />
de l’automobile. Beaucoup d’entre eux<br />
semblent considérer le caractère non contraignant<br />
de la Comauto comme un indice selon<br />
lequel la situation ne serait peut-être pas si<br />
problématique.<br />
Les conséquences de cette absence de protection<br />
juridique sont dramatiques pour le<br />
maintien d’une concurrence effective. Les<br />
importateurs de certaines marques et les entreprises<br />
et organismes de vente au détail de<br />
leurs groupes contrôlent bien plus de 50 %<br />
du marché de la vente et de l’après-vente.<br />
De plus en plus de PME familiales et d’entreprises<br />
traditionnelles disparaissent parce<br />
qu’elles ne peuvent pas se défendre contre<br />
les éventuelles résiliations ou les directives<br />
irréalistes des importateurs (chiffres des<br />
ventes, par exemple).<br />
On observe depuis quelques années une<br />
tendance croissante à l’intégration verticale.<br />
Cela signifie que les constructeurs ou leurs<br />
importateurs rachètent les entreprises situées<br />
en aval sur leur circuit économique,<br />
et notamment les concessionnaires et les<br />
ateliers. Ils ambitionnent de créer des monopoles<br />
et de contrôler ainsi la chaîne de<br />
création de valeur et d’approvisionnement.<br />
Moins il y a de garagistes sur le marché,<br />
moins la concurrence est forte. En fin de<br />
compte, les consommateurs finaux font toujours<br />
les frais de cette situation.<br />
Depuis 2018, certaines voix s’élèvent aussi<br />
sur le plan politique pour s’inquiéter de la<br />
baisse de la concurrence dans le secteur automobile.<br />
L’intervention parlementaire la plus<br />
importante en la matière est la motion Pfister,<br />
qui a été déposée en 2018. Elle vise à appliquer<br />
la loi sur les cartels de manière effective dans le<br />
secteur automobile et à empêcher les constructeurs<br />
automobiles internationaux de nuire aux<br />
garagistes et aux consommateurs par des pratiques<br />
biaisant la concurrence et isolant certains<br />
domaines.<br />
Le Conseil fédéral doit être chargé de créer une<br />
règlementation contraignante sur la base de<br />
l’article 6 de la loi sur les cartels pour garantir<br />
l’application effective et le respect de la Comauto.<br />
Il lui faut notamment faire en sorte que les<br />
tribunaux civils se considèrent comme tenus<br />
d’appliquer ce texte. Les garagistes bénéficieront<br />
ainsi d’une protection juridique minimale<br />
inscrite dans la loi, ce qui permettra de rétablir<br />
une concurrence effective. <<br />
Conclusion<br />
La Comauto manque de « dents » : les tribunaux<br />
ne se sentent pas tenus de l’appliquer<br />
dans sa forme actuelle, de sorte que la<br />
protection juridique n’est pas garantie. La<br />
motion Pfister veut maintenant donner aux<br />
tribunaux un moyen efficace et contraignant<br />
de faire en sorte que la protection juridique<br />
prévue pour les garagistes ne soit plus un<br />
tigre de papier et devienne un instrument<br />
susceptible d’être utilisé dans le combat de<br />
David contre Goliath. Le secteur automobile<br />
réclame une action politique. C’est pourquoi<br />
l’UPSA recommande de soutenir la motion<br />
Pfister. Il faut espérer que le Conseil admettra<br />
le caractère défaillant de la protection<br />
juridique et s’engagera fortement en faveur<br />
du secteur automobile suisse.
POLITIQUE & DROIT<br />
Suva<br />
Évolution des primes en 2020<br />
La Suva affiche un résultat d’exploitation positif pour 2018. Agissant dans l’intérêt de l’industrie et de l’artisanat suisses,<br />
elle allège les charges des entreprises affiliées à l’assurance contre les accidents professionnels d’environ 170 millions de<br />
francs en 2020. Cet allégement prend la forme d’une réduction de prime exceptionnelle accordée aux entreprises assurées.<br />
Les taux de primes nets de la classe 13D ne diffèrent que très légèrement de ceux de l’année précédente, ce tant dans<br />
l’assurance contre les accidents professionnels que dans l’assurance contre les accidents non professionnels.<br />
pd. La Suva fait état pour l’exercice 2018 d’un résultat net de 4,8 millions<br />
de francs. Elle est donc toujours très solidement financée et peut faire<br />
face à l’ensemble des engagements envers ses assurés.<br />
Le tableau ci-dessous indique la répartition des entreprises dont la<br />
prime augmente, baisse ou demeure inchangée :<br />
Les produits élevés générés par les placements lors des années précédentes<br />
permettent, malgré la performance négative de -2,7 % enregistrée<br />
en 2018, de procéder en 2020 à une réduction de primes de 170 millions<br />
de francs au total pour l’assurance contre les accidents professionnels, ce<br />
qui correspond à 11 % de la prime nette.<br />
Le Département fédéral de l’intérieur (DFI) fixe, pour tous les<br />
assureurs-accidents, le taux d’intérêt technique qui détermine les conditions<br />
auxquelles les capitaux mis de côté pour les rentes sont rémunérés.<br />
Dans les faits, les choses se passent ainsi : lorsqu’elle alloue une rente, la<br />
Suva en calcule le coût total, qui correspond au montant des provisions à<br />
constituer. Elle doit également tenir compte du produit théorique des intérêts<br />
(taux technique). En effet, un abaissement du taux d’intérêt technique<br />
signifie que la Suva doit mettre plus d’argent de côté, ce qui fait augmenter<br />
la prime nécessaire.<br />
Or, c’est précisément ce qu’a décidé le DFI début <strong>2019</strong>. Le taux d’intérêt<br />
technique appliqué dans l’assurance-accidents est abaissé à 1,5 % à compter<br />
du 1 er janvier 2020. Il s’établissait jusqu’ici à 2,75 % pour les rentes liées<br />
à des accidents survenus avant 2014 et à 2 % pour les rentes à partir de<br />
2014. Les besoins financiers découlant de cet abaissement avoisinent les<br />
3 milliards de francs et peuvent être financés en partie par les provisions<br />
constituées à titre préventif par le passé.<br />
Dès 2020, les incitations à la prévention seront renforcées pour les petites<br />
entreprises, par le biais d’un abaissement du seuil d’accès au système de<br />
bonus-malus (SBM). Dans le SBM, les coûts occasionnés sont comparés à<br />
ceux des entreprises de la même branche. Si une entreprise se distingue<br />
par des coûts inférieurs à la moyenne sectorielle, cela a un effet positif<br />
sur sa prime. Les entreprises rattachées au SBM peuvent ainsi influencer<br />
leurs primes en sensibilisant leur personnel aux questions de sécurité<br />
et, ce faisant, réduire durablement leurs coûts. À l’inverse, la prime<br />
augmente lorsque les coûts de l’entreprise dépassent ceux de la branche.<br />
Dans l’assurance contre les accidents professionnels AAP, le taux de<br />
prime de base appliqué en 2020 à la partie de sous-classe 13D A0 (Entretien<br />
de véhicules légers) reste situé à 0,7770 % en valeur nette. Le<br />
taux de prime de base de la partie de sous-classe B0 (Entretien de véhicules<br />
lourds et chariots élévateurs) demeure lui aussi constant, à<br />
0,9910 %, toujours en valeur nette. Pour les entreprises classées selon<br />
le système de bonus-malus ou la tarification empirique, l’évolution des<br />
primes est individuelle.<br />
Partie<br />
de sousclasse<br />
A0<br />
B0<br />
Désignation<br />
Entretien de véhicules<br />
légers<br />
Entretien de véhicules<br />
lourds et chariots<br />
élévateurs<br />
Nombre d’entreprises<br />
État : juillet <strong>2019</strong> (sans réduction des produits extraordinaires des placements)<br />
baisse demeure augmente<br />
inchangée<br />
822 6406 476<br />
65 159 52<br />
Dans l’assurance contre les accidents non professionnels AANP, le taux<br />
de prime de base diminue d’un degré et passe à 1,7800 % en valeur nette.<br />
Pour les entreprises de la classe 13D classées au taux de base et celles<br />
dont les primes évoluent individuellement du fait de l’application du<br />
système de bonus-malus ou de la tarification empirique, cela se traduit<br />
dans l’AANP par la répartition suivante :<br />
Partie<br />
de sousclasse<br />
A0<br />
B0<br />
État : juillet <strong>2019</strong><br />
Désignation<br />
Entretien de véhicules<br />
légers<br />
Entretien de véhicules<br />
lourds et chariots<br />
élévateurs<br />
Nombre d’entreprises<br />
baisse demeure augmente<br />
inchangée<br />
7058 614 32<br />
244 29 3<br />
La réduction de prime exceptionnelle de 15 % accordée dans l’AANP<br />
pour l’année de primes <strong>2019</strong> étant supprimée en faveur de la prévention,<br />
la majorité des entreprises verront leur taux de prime brut augmenter<br />
légèrement en 2020, en dépit de la baisse du taux de base. <<br />
Plus d’informations sur :<br />
suva.ch/primes<br />
72<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
Apéritif des garagistes Figas<br />
Payer moins d’impôts<br />
La loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA) entrera en vigueur le 1 er janvier 2020. Cette<br />
nouvelle loi a aussi des conséquences pour les PME. L’apéritif traditionnel des garagistes Figas a permis de présenter<br />
quelques possibilités d’optimiser encore avant la fin de l’année les impôts sur le bénéfice. Les médias de l’UPSA ont participé<br />
à cet événement à Lachen (Schwytz). Sandro Compagno<br />
ainsi qu’au cercle des actionnaires, car les éventuels<br />
actionnaires minoritaires seront traités<br />
sur un pied d’égalité.<br />
André Frey explique aux garagistes présents à Lachen les solutions d’optimisation fiscale qui s’offrent à eux.<br />
Le 19 mai de cette année, les citoyennes et<br />
les citoyens suisses acceptaient la RFFA avec<br />
66,4 % de voix favorables. Ce projet devait répondre<br />
à la pression croissante exercée par l’UE<br />
et l’OCDE sur la Suisse afin qu’elle abolisse les<br />
privilèges fiscaux dont bénéficient les entreprises<br />
internationales. Et le fait qu’un « petit<br />
billet » visant à assurer le financement de l’AVS<br />
à moyen terme ait été glissé dans l’enveloppe<br />
du projet n’était que peu élégant et en réalité<br />
pas autorisé par la Constitution, car il s’agissait<br />
alors de deux affaires qui n’avaient aucun lien<br />
entre elles. Malgré cela, le souverain a accepté<br />
la loi à une grande majorité.<br />
Le groupe cible du roadshow annuel de Figas<br />
baptisé « Apéritif des garagistes Figas »<br />
est constitué de PME du secteur suisse des<br />
garages. Au premier abord, ces petites et<br />
moyennes entreprises de garagistes n’ont pas<br />
grand-chose à voir avec les grandes holdings<br />
internationales que la nouvelle loi visait. Mais<br />
cette dernière a également des conséquences<br />
pour ces entreprises plus modestes.<br />
Car, pour rester compétitifs sur le plan international,<br />
de nombreux cantons abaissent leurs<br />
taux d’imposition sur les bénéfices en 2020.<br />
Pour André Frey, directeur de FIGAS Fiduciaire<br />
de la branche automobile suisse SA, une chose<br />
est claire : « Vous devez chercher à optimiser les<br />
impôts sur les bénéficies en <strong>2019</strong> et, si possible,<br />
ne présenter des recettes qu’en 2020. » M. Frey<br />
fonde son conseil aux garagistes sur un simple<br />
exemple de calcul. Ainsi, les impôts actuels sur<br />
les bénéfices de 21,15 % dans le canton de Zurich,<br />
qui est le futur canton le plus cher de Suisse,<br />
baisseront à 18,19 %. En d’autres termes : faire<br />
passer un bénéfice de 100 000 francs de cette année<br />
à l’année suivante permettrait d’économiser<br />
pas moins de 3000 francs d’impôts !<br />
André Frey n’a pas seulement indiqué aux garagistes<br />
ce qu’il fallait entreprendre, il leur a aussi<br />
montré comment faire pour optimiser ces bénéfices<br />
et les impôts y relatifs. Il leur a ainsi recommandé<br />
de procéder cette année encore à<br />
d’éventuels investissements prévus et de réaliser<br />
un maximum d’amortissements : « La plupart<br />
des cantons autorisent aussi des amortissements<br />
immédiats. » Il est également possible de<br />
combiner, le cas échéant, des versements supplémentaires<br />
de salaires et de bonus pour <strong>2019</strong><br />
avec un rachat dans la caisse de pension. Dans<br />
le cas contraire, des impôts plus élevés seront<br />
perçus sur les revenus privés. « Vous devriez<br />
également attendre 2020 pour réaliser d’éventuels<br />
bénéfices extraordinaires, par exemple en<br />
vendant des propriétés immobilières, des terrains<br />
ou des véhicules de collection. »<br />
La distribution d’un dividende en <strong>2019</strong> peut<br />
également se révéler avantageuse, car l’imposition<br />
partielle des dividendes augmentera dès<br />
2020 : à 70 % à la Confédération et à 50 % au<br />
moins auprès des cantons. Il faut cependant ici<br />
aussi faire preuve de prudence et prêter attention<br />
au montant de la substance distribuable<br />
La constitution de provisions est une autre solution<br />
permettant d’optimiser ses impôts sur<br />
les bénéfices cette année encore. Les administrations<br />
fiscales permettent par exemple aux<br />
employeurs de verser à l’avance leurs cotisations<br />
au deuxième pilier. Ces réserves de cotisations<br />
d’employeur peuvent être versées à hauteur<br />
de cinq primes annuelles au maximum.<br />
André Frey rappelle dans ce contexte qu’un bilan<br />
annuel <strong>2019</strong> optimisé sur le plan du droit<br />
fiscal doit être accepté par les autorités fiscales<br />
cantonales et que, dans le cas inverse, il existe<br />
un risque de compensations fiscales : « Au niveau<br />
des provisions, il vaut justement la peine<br />
de clarifier au préalable avec les autorités fiscales<br />
où se trouve la limite. »<br />
La caisse de pension revenant régulièrement<br />
dans toutes ces astuces d’optimisations fiscales,<br />
André Frey a ensuite laissé la parole à<br />
Andreas Zehnder, conseiller d’entreprise de CP<br />
Mobil, qui a donné des informations au sujet<br />
de la caisse de pension des associations professionnelles<br />
UPSA, Astag, 2roues Suisse et Carrosserie<br />
Suisse. M. Zehnder a présenté aux garagistes<br />
présents des solutions en lien avec des<br />
plans pour cadres et des rachats dans la caisse<br />
de pension afin d’optimiser les impôts privés.<br />
En cette soirée de novembre à Lachen (Schwytz),<br />
il a ainsi pu rassurer les garagistes présents<br />
en les informant que CP Mobil affichait une excellente<br />
santé avec un taux de couverture de<br />
103,8 % et un rapport d’un rentier pour sept assurés<br />
actifs. « Nous avons pour objectif prioritaire<br />
d’atteindre un taux de couverture de plus<br />
de 100 %. CP Mobil a toujours réalisé cet objectif<br />
durant ses 58 années d’existence. Mais il<br />
n’existe aucune garantie. » Pas à l’ère des taux<br />
d’intérêt négatifs. La soirée s’est terminée sur<br />
une note positive avec un apéritif et des discussions<br />
enjouées pour les quelque 30 convives intéressés<br />
de Figas à l’hôtel Marina de Lachen. <<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>73
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
Autotechnik Days<br />
Hostettler lance son<br />
propre salon<br />
Ce n’est pas un salon interne classique, mais plutôt un forum : Hostettler Autotechnik AG lance pour la première fois les<br />
Autotechnik Days, les 28 et 29 février 2020. Les différents univers thématiques proposés devraient susciter l’échange de<br />
connaissances et donner des idées. André Bissegger<br />
« On a pratiquement été forcés de saisir notre<br />
chance », confie Marcel Stocker, responsable<br />
Automotive chez Hostettler Autotechnik AG<br />
et des Autotechnik Days. Pourquoi ? À partir<br />
de 2020, la halle 7 du Salon de l’auto n’accueillera<br />
plus de salon de deuxième monte. « Nous<br />
avions déjà depuis longtemps un concept en<br />
tête pour notre propre événement, mais notre<br />
présence au Salon de l’auto ne permettait pas<br />
d’avoir un projet personnel en plus. » Ce problème<br />
s’est donc réglé tout seul.<br />
L’été dernier, la décision a donc été prise de<br />
lancer les Autotechnik Days. « Il est clair pour<br />
nous qu’il y a de la place pour une plate-forme<br />
réservée à l’échange de savoir-faire », affirme<br />
M. Stocker. La manifestation a donc été conçue<br />
comme un forum proposant aux visiteurs un<br />
large éventail de thèmes et de formats informatifs.<br />
Ainsi, Hostettler se démarque sciemment<br />
des salons internes classiques. « Nous<br />
ne souhaitons pas que les exposants montent<br />
simplement leur stand et présentent leur entreprise<br />
ou concentrent tout sur la vente », affirme<br />
M. Stocker. « La manifestation vise plutôt<br />
à informer le public des thèmes actuels et<br />
des produits de manière concrète et palpable. »<br />
En bref, il n’y aura pas de stand au sens classique<br />
du terme, mais des expositions, des séminaires,<br />
des formations et des ateliers. « Si<br />
les visiteurs rentrent à la maison le soir et<br />
peuvent dire qu’ils ont appris des choses et<br />
qu’ils ont trouvé l’inspiration, nous avons atteint<br />
notre objectif. »<br />
Les Autotechnik Days portent sur près de<br />
80 thèmes différents, regroupés par univers<br />
thématiques tels que celui des équipements<br />
d’atelier, qui traite par exemple de la fonction<br />
et l’utilisation de turbos électriques. Des<br />
thèmes commerciaux tels que l’utilisation de<br />
carnets d’entretien numériques, des présences<br />
sur les plates-formes en ligne ou le fait de gérer<br />
l’atelier au moyen de chiffres figurent aussi<br />
sur le programme. Les garagistes, fournisseurs,<br />
experts et l’industrie peuvent transmettre leur<br />
savoir au moyen de plates-formes mises à leur<br />
disposition. « Outre nos fournisseurs internationaux,<br />
nous avons aussi réussi à obtenir l’engagement<br />
de nos fournisseurs suisses issus du<br />
domaine des équipements d’atelier. Avec les<br />
entreprises Safia, Karl Ernst et Abt AG, nous<br />
avons trois partenaires avec qui nous avons<br />
aussi très bien collaboré au Salon de l’auto<br />
jusqu’à présent. »<br />
Des conférences et des débats publics sont également<br />
organisés : le visionnaire automobile<br />
Frank Rinderknecht, fondateur de Rinspeed,<br />
le pilote de course Marc Fässler ou le champion<br />
du monde des métiers Flavio Helfenstein<br />
figurent sur la liste des intervenants invités à<br />
l’événement. « Nous nous sommes demandés<br />
ce que pourrait intéresser les garagistes, aussi<br />
bien sur le plan des thèmes que des exposés.<br />
Nous avons ensuite cherché les représentants<br />
appropriés capables d’éclairer ces sujets d’intérêt<br />
sous tous les angles. »<br />
Outre l’apport d’information, les échanges personnels<br />
avec les collègues de la branche et les<br />
collaborateurs de Hostettler Autotechnik AG<br />
ne seront pas en reste. Une zone de rencontre<br />
sera construite à cet effet.<br />
L’événement aura lieu un vendredi et un samedi,<br />
avec un programme identique sur les<br />
deux jours. Cela permet de toucher ceux qui<br />
74<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
prennent un jour de congé et les personnes qui<br />
préfèrent venir le week-end. « Nous voulons<br />
pouvoir accueillir nos clients de toute la Suisse<br />
à Lucerne », affirme M. Stocker. C’est pourquoi<br />
des autocars sont prévus, entre autres. Mais<br />
les clients de Hostettler ne devraient pas être<br />
les seuls à pouvoir venir : « Notre ambition est<br />
d’attirer un public plus large avec ces thèmes. »<br />
Les premiers Autotechnik Days auront lieu les<br />
28 et 29 février aux halles d’exposition de Lucerne.<br />
Si tout se déroule comme prévu, l’événement<br />
aura lieu chaque année. <<br />
Plus d’infos sur :<br />
autotechnikdays.ch<br />
Trois questions à Marcel Stocker<br />
« En guise de Salon de l’auto »<br />
Monsieur Stocker, les salons internes sont<br />
à la mode aujourd’hui. Pourquoi Hostettler<br />
lance-t-elle aussi son propre salon ?<br />
Marcel Stocker, responsable Automotive de<br />
Hostettler Autotechnik AG : Il y a deux raisons<br />
à cela. D’une part, parce qu’il n’y a plus<br />
de salon de deuxième monte à la halle 7 du<br />
Salon de l’auto à Genève. Nous avons donc dû<br />
chercher une alternative et les Autotechnik<br />
Days représentent donc aussi une solution de<br />
remplacement du Salon de l’auto. D’autre part,<br />
parce que nous réfléchissions depuis longtemps<br />
à un concept pour notre propre événement.<br />
Nous souhaitons combler un vide et<br />
avons choisi la date de l’événement de façon<br />
à ce qu’il ait lieu avant le début de la saison,<br />
au printemps.<br />
Les Autotechnik Days ont pour but de se<br />
démarquer des autres salons internes.<br />
Quels sont vos plans ?<br />
Nous voulons faire connaître les thèmes actuels<br />
aux visiteurs d’une manière qui est plus<br />
tournée vers la pratique. Ils doivent pouvoir<br />
expérimenter, essayer et voir les produits à<br />
l’œuvre par eux-mêmes grâce aux séminaires,<br />
formations ou ateliers, ce qui n’est pas possible<br />
avec les stands classiques. Nous voulons<br />
éviter des présentations d’entreprises<br />
ou des événements qui sont exclusivement<br />
ciblés sur la vente. Il s’agit d’un nouveau<br />
concept et nous ne savons pas comment il<br />
fonctionnera. Nous devrons donc nous laisser<br />
surprendre par la dynamique qui se créera<br />
et par les comportements des participants.<br />
Cela va être passionnant.<br />
Comment se déroulent les préparatifs ?<br />
Comme la décision d’organiser les Autotechnik<br />
Days n’a été prise que cet été,<br />
nous menons une course contre la<br />
montre. Les préparatifs battent leur<br />
plein : nous sommes en train de clarifier<br />
les besoins en termes de superficie<br />
dans le centre des expositions de<br />
Lucerne. Le programme continuera<br />
d’évoluer jusqu’au dernier moment<br />
pour que nous puissions réagir aux<br />
événements actuels ou aux questions<br />
émergentes. <<br />
Marcel Stocker est responsable<br />
des Autotechnik Days.<br />
La caisse de pensions des associations professionnelles 2roues Suisse UPSA ASTAG carrosserie suisse<br />
Au plus près de la branche ?<br />
Pas nous : nous sommes en<br />
plein cœur de la branche.<br />
Nous sommes des professionnels de la prévoyance et nous connaissons donc les besoins<br />
de la branche mieux que n’importe quelle autre caisse de pensions. Demandez-nous<br />
conseil ! Simplicité, sens de l’accueil et compétence, tels sont nos maîtres-mots. CP MOBIL,<br />
Wölflistrasse 5, 3006 Berne, téléphone 031 326 20 19, www.pkmobil.ch<br />
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<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>75
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
Série « L’atelier de demain », 5 e partie<br />
La complexité croissante<br />
nécessite des solutions<br />
Les voitures sont de plus en plus performantes, confortables et sûres. Cette évolution réjouissante pour les<br />
acheteurs a de lourdes conséquences pour les garages. Sandro Compagno<br />
Il y a quelques années encore, les systèmes<br />
d’infodivertissement étaient inabordables pour<br />
la plupart des Suisses et Suissesses. Les assistants<br />
de maintien de trajectoire, les régulateurs<br />
de vitesse adaptatifs et les systèmes d’aide au<br />
stationnement étaient réservés aux voitures de<br />
luxe. La situation a bien évolué depuis. Même<br />
les petits modèles disposent aujourd’hui de<br />
plus de 200 capteurs, qui collectent des données<br />
dans le but de rendre la conduite encore<br />
plus confortable et sûre.<br />
Par ailleurs, la variété de technologies de propulsion<br />
augmente : alors que seuls les moteurs<br />
à essence et diesel faisaient l’objet de travaux<br />
de maintenance et de réparation il y a quelques<br />
années, il existe aujourd’hui des variantes hybrides,<br />
des voitures au GNC et des véhicules<br />
purement électriques (VEB). Les exigences<br />
envers les collaborateurs de l’atelier augmentent<br />
et la formation devient un must ! Sans oublier<br />
les équipements d’atelier, qui doivent eux<br />
aussi répondre à ces nouveaux besoins.<br />
La réalité augmentée et la réalité virtuelle font<br />
désormais partie du quotidien des garagistes<br />
modernes. Les mondes réel et numérique fusionnent.<br />
La réalité augmentée peut servir de<br />
support de formation et d’entraînement aux<br />
collaborateurs. Elle permet en outre de gagner<br />
du temps lors des réparations : les instructions et<br />
remarques concernant les outils spéciaux nécessaires<br />
s’affichent directement sur la tablette<br />
ou dans les lunettes de réalité virtuelle. Selon<br />
le fabricant Bosch, cette technologie permettrait<br />
d’économiser en moyenne 15 % du temps<br />
passé sur les véhicules courants ou nécessaire<br />
pour les travaux peu complexes. La réalité augmentée<br />
convient aux garages de toutes tailles.<br />
Les outils électroniques sont utiles pour les<br />
tâches qui requièrent des vissages d’une grande<br />
précision ainsi que de la minutie. Il est possible<br />
de programmer une clé dynamométrique numérique<br />
sur un PC ou un smartphone en indiquant<br />
les valeurs cibles. Lors du montage, les<br />
données sont affichées en temps réel ; le collaborateur<br />
est informé par un signal visuel ou<br />
76<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
COMMERCE & SERVICE APRÈS-VENTE<br />
sonore de la force idéale. Les erreurs de montage<br />
peuvent ainsi être évitées. Les outils électroniques<br />
permettent en outre de documenter<br />
les travaux de maintenance et de réparation.<br />
Dans un avenir proche, les imprimantes 3D<br />
carbone feront partie du quotidien de l’atelier.<br />
Elles permettront de produire les pièces de rechange<br />
basiques de manière décentralisée, directement<br />
sur place. L’approvisionnement sera<br />
plus rapide et les coûts de stockage seront réduits.<br />
En raison des coûts élevés de la mise en<br />
œuvre, l’équipe de projet de l’Université de<br />
Saint-Gall mandatée par l’UPSA pour examiner<br />
les processus numériques au sein des ateliers<br />
automobiles n’envisage actuellement l’introduction<br />
des imprimantes 3D que dans les<br />
grandes entreprises.<br />
Le Video Check est un autre outil déjà disponible<br />
et très répandu notamment en<br />
Grande-Bretagne. Le mécatronicien fait une<br />
petite vidéo du véhicule avec son smartphone<br />
ou sa tablette et peut y indiquer les travaux<br />
qu’il faudrait effectuer. Le conseiller à la clientèle<br />
dresse une offre à partir de ce petit film et<br />
la soumet au client, auquel il envoie également<br />
la vidéo. Ce dernier peut alors décider des réparations<br />
qu’il souhaite faire effectuer. L’outil vidéo<br />
permet de mettre en place une plus grande<br />
transparence et une relation de confiance ainsi<br />
que, selon le leader européen Citnow, de<br />
contracter plus de mandats.<br />
Bosch travaille également avec des images,<br />
via son application « Visual Connect ». Les collaborateurs<br />
de l’atelier peuvent se connecter directement<br />
au support technique, qui observe<br />
alors leur travail en temps réel. Il voit ainsi<br />
exactement ce que le collaborateur de l’atelier<br />
voit et peut l’accompagner pas à pas dans la résolution<br />
du problème.<br />
Il est aussi possible d’installer un chatbot, qui<br />
est toutefois moins personnel : quand un mécatronicien<br />
se retrouve face à un problème qu’il<br />
ne peut résoudre seul, il demande au chatbot,<br />
c’est-à-dire à Internet, si ce problème s’est déjà<br />
présenté. Le chatbot l’assiste alors dans ses recherches<br />
grâce au puits infini de connaissances<br />
et d’informations que représente le réseau mondial<br />
et l’aide à trouver rapidement la solution.<br />
La complexité croissante des voitures nécessite<br />
des travaux de maintenance et de réparation<br />
de plus en plus pointus. Elle exige en outre<br />
de trouver de nouvelles solutions. Un groupe<br />
d’étudiants en a trouvé certaines. D’autres suivront.<br />
Avec l’évolution rapide des technologies,<br />
en effet, les processus des ateliers automobiles<br />
devront eux aussi évoluer. <<br />
Série : l’atelier de demain<br />
Fixer un rendez-vous, réparer un véhicule,<br />
envoyer une facture, etc. : les processus en<br />
place dans les ateliers suivent plus ou moins<br />
le même modèle. Les nouvelles technologies<br />
permettent cependant de simplifier et d’accélérer<br />
ces processus. Dans le cadre d’un projet<br />
d’étude de l’Université de Saint-Gall (HSG),<br />
Fabienne Rudolf, Michèle Odermatt, Pascal<br />
Inauen et Sophie Stopp se sont penchés sur<br />
les processus mis en œuvre dans les ateliers<br />
automobiles ainsi que sur les technologies<br />
numériques et ont élaboré des propositions<br />
très concrètes pour l’atelier de demain.<br />
La direction de l’UPSA y était assurée par le<br />
service Représentation de la branche, et celle<br />
de la HSG par le professeur d’informatique de<br />
gestion Andrea Back.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> commente les résultats de<br />
cette étude dans une série de six épisodes.<br />
Prochain épisode<br />
AI 01/20 : le service complémentaire<br />
Notre Père Noël fait confiance à ARN.<br />
Vous aussi, vous pouvez conduire en toute sécurité sur<br />
glace et neige et compter sur l‘assistance rapide d’ARN<br />
en cas d‘urgence.<br />
Nous vous souhaitons, à vous et à<br />
vos proches, un joyeux Noël et<br />
une bonne année.<br />
powered by: Repanet Suisse, Five Star, Colors Unlimited International<br />
© <strong>2019</strong> Axalta Coating Systems. All rights reserved.
PRODUITS & PRESTATIONS<br />
« WaveTech » d’Aquarama<br />
Nettoyé aussi efficacement<br />
qu’à la main<br />
Une évolution plutôt qu’une révolution : Aquarama fait un bond en avant en matière de qualité de lavage automobile avec<br />
une technologie de brosse innovante. La brosse, appelée « WaveTech », fournit des résultats de lavage optimaux, surtout<br />
dans les zones difficiles d’accès.<br />
sco. Les concepteurs du spécialiste italien en installations de lavage<br />
ont de bonnes raisons de parler d’une évolution, car les nouvelles<br />
brosses « WaveTech » ne nécessitent pas de nouveau portique ou<br />
de nouveau tunnel. Avec la technologie de brosse « WaveTech », tout<br />
portique « Stargate 111 », le best-seller d’Aquarama, peut être rééquipé<br />
sans problème et sans changer de mécanisme ou de moteur.<br />
La spécificité est l’agencement des brosses sur l’axe : lors de leur rotation,<br />
les brosses « WaveTech » effectuent un mouvement à la fois<br />
circulaire et latéral. Les concepteurs d’Aquarama se sont inspirés du<br />
mouvement du bras humain (souvent masculin) lors du lavage d’une<br />
voiture à la main. « Grâce à cette nouvelle technologie, on obtient un<br />
effet nettoyant sensationnel sans brosses pliables ou montées latéralement<br />
», souligne Frank Müller, directeur d’Aquarama. C’est aussi la<br />
raison pour laquelle les installations existantes peuvent simplement<br />
être converties.<br />
Lors du salon de la sous-traitance « Autotecnica », organisé dans<br />
le cadre de l’Auto Zürich Car Show, Frank Müller et Roland Peter, le<br />
responsable régional, ont présenté cette nouveauté pour la première<br />
fois en Suisse. « Les premiers feed-back des garagistes qui ont visité le<br />
stand sont très positifs », a relevé Roland Peter. Les nouvelles technologies<br />
comportent surtout des avantages pour les zones du véhicule où<br />
les brosses conventionnelles atteignent leurs limites, notamment vers<br />
les rétroviseurs extérieurs et le spoiler arrière. Plus d’un automobiliste<br />
s’énerve en sortant d’une installation de lavage : il doit de nouveau nettoyer<br />
ces zones à la main, car elles se trouvent dans l’« angle mort » de<br />
la brosse. Roland Peter nous assure que « grâce à la brosse WaveTech, la<br />
voiture ressort aussi propre que si elle avait été nettoyée à la main. » <<br />
Disposition innovante des brosses : la technologie « WaveTech » d’Aquarama nettoie<br />
avec un mouvement à la fois circulaire et latéral.<br />
Plus d’informations sur :<br />
aquaramaswiss.ch<br />
Frank Müller (à gauche) et Roland Peter ont présenté la nouvelle technologie aux<br />
garagistes suisses en primeur lors de l’Auto Zürich Car Show.<br />
78<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
GARAGES<br />
Motiondata Vector Schweiz GmbH<br />
motiondata-vector.ch<br />
> Bien commencer la nouvelle année avec Motiondata Vector<br />
pd. De nombreux garages<br />
renommés en Suisse font déjà<br />
confiance à la qualité et aux<br />
avantages des deux Dealer<br />
Management Systems Motiondata<br />
DMS et CDP. Au cours des<br />
deux dernières années, le groupe<br />
Motiondata Vector s’est établi<br />
sur le marché par de nombreux<br />
projets en tant que fournisseur<br />
fiable de solutions IT complètes<br />
pour le secteur des garages.<br />
Grâce aux logiciels, infrastructures<br />
et matériel personnalisés<br />
répondant aux normes de sécurité<br />
les plus élevées, Motiondata<br />
facilite le travail quotidien<br />
des clients. Des mises à jour<br />
continues, des interfaces et des<br />
fonctionnalités supplémentaires,<br />
telles qu’un « Sales Manager »,<br />
un portefeuille web ou des<br />
applications, viennent compléter<br />
les deux systèmes DMS. Les<br />
avantages d’avoir Motiondata<br />
comme partenaire :<br />
• une assistance sur place et<br />
des produits conçus sur<br />
mesure : les clients sont<br />
encadrés sur le site en<br />
Suisse par des collaborateurs<br />
compétents ayant une longue<br />
expérience dans le secteur de<br />
la construction automobile.<br />
Non seulement les produits<br />
sont adaptés aux conditions<br />
du pays ainsi qu’aux besoins<br />
des garagistes suisses,<br />
mais ils sont aussi conçus<br />
sur mesure en fonction de<br />
la taille de l’entreprise et des<br />
besoins individuels.<br />
• une gamme complète, rapide<br />
et économique : en plus des<br />
solutions IT, un large éventail<br />
d’interfaces permet aux<br />
clients de communiquer<br />
et d’échanger des données<br />
avec des systèmes externes.<br />
La structure modulaire de la<br />
gamme de produits la rend<br />
particulièrement attrayante<br />
et efficace ; les clients paient<br />
seulement ce dont ils ont<br />
vraiment besoin.<br />
• une dimension multimarque :<br />
grâce aux coopérations<br />
Motiondata facilite le travail quotidien<br />
de ses clients.<br />
de longue date avec les<br />
constructeurs et les importateurs,<br />
les produits peuvent<br />
être utilisés avec plusieurs<br />
marques.<br />
Informez-vous maintenant sur les<br />
produits de Motiondata Vector<br />
Schweiz GmbH et démarrez une<br />
nouvelle année de réussite avec<br />
le bon partenaire. <<br />
Tunap Group<br />
tunap.fr<br />
> Éprouvé et sûr : le nouveau nettoyant pour filtre à particules de Tunap<br />
pd. Faites des économies en un<br />
rien de temps en nettoyant les<br />
filtres à particules obstrués au<br />
lieu de les faire remplacer dans<br />
les ateliers. Le nettoyant pour<br />
filtre à particules Microflex de<br />
Tunap est une solution particulièrement<br />
sûre, économique et<br />
durable pour l’automobiliste.<br />
Ce système permet de nettoyer<br />
les filtres à particules sans<br />
démontage. Le remplacement<br />
très coûteux des filtres,<br />
fréquemment effectué jusqu’à<br />
présent, n’est plus nécessaire.<br />
En évitant au client le démontage<br />
et le temps d’attente pour<br />
le nettoyage par une entreprise<br />
externe, les coûts sont réduits<br />
au minimum et la satisfaction<br />
de la clientèle est améliorée. La<br />
solution nettoyante est directement<br />
vaporisée dans les ouvertures<br />
existantes pour dissoudre<br />
les dépôts de suie et de carbone<br />
sans laisser de résidus.<br />
Le procédé de nettoyage du<br />
filtre à particules, développé et<br />
breveté par Tunap, a déjà été<br />
appliqué plus de 250 000 fois.<br />
Tout un secteur de l’industrie<br />
s’est développé par le fait que<br />
les filtres à particules peuvent<br />
s’obstruer au fil du temps. Grâce<br />
à son système, Tunap affirme<br />
toutefois son leadership en matière<br />
d’innovation, de sécurité et<br />
de rentabilité dans ce domaine.<br />
Ce procédé de nettoyage, éprouvé<br />
pour les véhicules Euro 6,<br />
est également le plus rapide : le<br />
problème, qui, normalement, requière<br />
plusieurs jours, est résolu<br />
en quelques heures seulement.<br />
L’efficacité du procédé de nettoyage<br />
de filtres à particules de<br />
Tunap est certifiée « Best Available<br />
Technology » et recommandée<br />
par Vert-Association.<br />
Vert, qui signifie « Verification<br />
Emission Reduction Technologies<br />
», est une association<br />
dédiée à identifier et promouvoir<br />
les meilleures technologies<br />
disponibles permettant de<br />
réduire les émissions. Parmi<br />
les membres de la Vert-Association<br />
figurent, entre autres,<br />
des constructeurs de moteurs<br />
internationaux ainsi que des fabricants<br />
de systèmes SCR et de<br />
filtres à particules. L’organisme<br />
TÜV Thüringen a par ailleurs<br />
confirmé son efficacité et sa<br />
compatibilité des matières. <<br />
Sûr, économique et durable : le nouveau nettoyant pour filtre à particules diesel de Tunap.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>79
GARAGES<br />
Maagtechnic AG<br />
maagtechnic.ch/fr<br />
> Shell Helix Ultra : de la haute qualité faite à partir de gaz pur, disponible dans la boutique en ligne<br />
pd. Shell Helix Ultra est la<br />
première huile moteur conçue à<br />
partir de gaz naturel sur la base<br />
de la technologie de synthèse.<br />
Grâce aux huiles moteur Shell<br />
Helix Ultra OW et à la technologie<br />
innovante Shell PurePlus, les<br />
moteurs automobiles peuvent<br />
relever avec fiabilité les défis du<br />
quotidien.<br />
La technologie Shell PurePlus<br />
aide à préserver les valeurs de<br />
consommation et les propriétés<br />
environnementales du moteur<br />
tout en réduisant les coûts pour<br />
l’automobiliste grâce aux avantages<br />
suivants : les huiles moteur<br />
Shell Helix Ultra OW avec la<br />
technologie PurePlus réduisent<br />
la consommation de carburant et<br />
donc aussi les émissions de CO 2<br />
.<br />
Les utilisateurs peuvent ainsi<br />
contribuer de manière significative<br />
à la protection du climat.<br />
Avec la technologie de nettoyage<br />
optimale, Shell Helix<br />
Ultra nettoie votre moteur en<br />
profondeur grâce à ses molécules<br />
nettoyantes spéciales,<br />
qui décomposent les salissures<br />
et les dépôts nocifs dans le<br />
moteur. Les moteurs modernes<br />
en particulier atteignent des<br />
températures extrêmement<br />
élevées et ont été conçus pour<br />
des intervalles de maintenance<br />
assez longs.<br />
Il est donc d’autant plus important<br />
de choisir la bonne huile<br />
moteur pour préserver, voire<br />
rétablir la puissance et la reprise<br />
du moteur. Des tests ont prouvé<br />
que Shell Helix Ultra dissout<br />
jusqu’à cinq fois plus de dépôts<br />
que les huiles traditionnelles.<br />
Le produit Shell Helix Ultra a<br />
moins tendance à s’évaporer<br />
et réduit ainsi la consommation<br />
d’huile liée à la température.<br />
Des antioxydants spéciaux<br />
préviennent par ailleurs une<br />
dégradation prématurée de<br />
l’huile. <<br />
L’huile moteur Shell Helix Ultra OW permet d’économiser du carburant.<br />
KSU A-Technik AG<br />
ksu.ch<br />
> Maha a 50 ans : la qualité et les solutions intelligentes de KSU<br />
pd. Au cœur de la Riviera se<br />
trouve la succursale tessinoise<br />
du TCS et ses quatre pistes de<br />
contrôle fournies par la maison<br />
KSU A-Technik AG. Chaque<br />
année, près de 17 000 contrôles<br />
des véhicules à moteur et<br />
quelque 3000 contrôles techniques<br />
facultatifs sont effectués.<br />
Une technologie durable<br />
et une maintenance toujours<br />
excellente permettent d’exploiter<br />
ces installations sans<br />
incident.<br />
Selon son credo scandant<br />
que seul le meilleur est assez<br />
bon pour ses membres du<br />
TCS, le centre de contrôle<br />
Riviera a investi dans le Maha<br />
MSR500/2, le banc d’essai de<br />
performances de pointe le plus<br />
innovant du moment d’un point<br />
de vue technologique pour les<br />
véhicules VT tout-terrain.<br />
La halle de contrôle satisfait<br />
également aux normes les plus<br />
modernes, avec quatre pistes<br />
d’essai et la voiture à outils<br />
Snap-on. Le TCS Riviera et la<br />
société KSU A-Technik sont<br />
connus pour leur professionnalisme<br />
et leur excellent service<br />
après-vente.<br />
Le centre de contrôle TCS Riviera.<br />
Cette photo montre un aperçu<br />
de la nouvelle installation au<br />
centre de contrôle TCS Riviera :<br />
le véhicule contrôlé est placé<br />
sur le banc d’essai de performances<br />
de pointe, l’avant et l’arrière<br />
sur le galet de chenille. Le<br />
véhicule est ancré à l’avant et à<br />
l’arrière, ce qui permet de régler<br />
facilement l’empattement, avec<br />
la technologie hydraulique par<br />
pression sur un bouton. Sur ce<br />
banc d’essai, la garde au sol<br />
du véhicule correspond aux<br />
conditions routières normales,<br />
ce qui permet de mieux dériver<br />
l’air chaud du moteur et d’obtenir<br />
une mesure précise de la<br />
performance en état dynamique<br />
jusqu’à une vitesse de contrôle<br />
de 300 km/h.<br />
Chaque année, près de 100<br />
contrôles de performance en<br />
moyenne sont effectués sur le<br />
banc d’essai Riviera.<br />
La clientèle exigeante de KSU<br />
apprécie son expérience de<br />
longue date, ses compétences<br />
et sa conception de la qualité. <<br />
80<br />
<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
GARAGES<br />
Webasto<br />
webasto-group.com<br />
> Encore plus flexible avec l’appli ThermoConnect de Webasto<br />
depuis une seule appli. Thermo-<br />
Connect permet de commander le<br />
chauffage autonome Thermo Top<br />
Evo ainsi que les chauffages à air<br />
Top 2000 STC et Air Top Evo 40/55.<br />
pd. La plupart du temps, un<br />
chauffage autonome tient toute<br />
la durée de vie de la voiture.<br />
Donc ses éléments de commande<br />
aussi. Mais de nos jours, le type<br />
commande ne cesse d’évoluer et<br />
devient de plus en plus flexible.<br />
C’est la raison pour laquelle l’appli<br />
multifonction ThermoConnect de<br />
Webasto, leader sur le marché<br />
des chauffages autonomes, permet<br />
désormais de gérer plusieurs<br />
appareils. Nouveau également : la<br />
commande vocale est disponible<br />
grâce à une « skill » (ou fonctionnalité)<br />
gratuite d’Alexa. Les<br />
automobilistes qui possèdent déjà<br />
un chauffage autonome Webasto<br />
(d’origine ou non) peuvent s’équiper<br />
de la commande depuis l’appli.<br />
À partir du premier trimestre 2020,<br />
une nouvelle skill d’Alexa permettra<br />
de piloter ses appareils à la<br />
voix. Pour cela, il convient d’utiliser<br />
un assistant vocal d’Amazon<br />
et l’application ThermoConnect.<br />
Les chauffages autonomes Webasto<br />
pour voitures de tourisme<br />
et pour camping-car actuellement<br />
pilotés depuis une horloge de<br />
présélection, une télécommande<br />
ou l’appli ThermoCall, peuvent<br />
maintenant être post-équipés de<br />
l’appli Internet « ThermoConnect »,<br />
pour gagner encore plus en<br />
confort. <<br />
Ceux qui utilisent plusieurs appareils,<br />
parce qu’ils ont plusieurs véhicules<br />
à la maison, peuvent à présent<br />
piloter tous leurs chauffages<br />
L’appli ThermoConnect de Webasto pour piloter les chauffages autonomes.<br />
Autef GmbH<br />
autef.ch<br />
> Sur les bancs de l’école chez Autef GmbH<br />
pd. Du 8 au 14 novembre <strong>2019</strong>, un<br />
nombre important de membres<br />
de l’Association suisse des<br />
maîtres d’atelier (VSW) s’est<br />
formé auprès d’Autef GmbH. La<br />
formation continue était consacrée<br />
aux systèmes d’assistance<br />
à la conduite et à la technique<br />
haute tension. Comme le premier<br />
sujet était, en théorie, très<br />
bien connu de la plupart, l’accent<br />
a été mis sur les calibrages<br />
statiques et dynamiques de<br />
systèmes de divers fabricants et<br />
de diverses générations.<br />
Aux différents postes pratiques,<br />
les participants ont testé à tour<br />
de rôle ces travaux en atelier<br />
ainsi que durant un parcours de<br />
calibrage sur route. Ils ont ainsi<br />
pu voir de près les différentes<br />
philosophies et stratégies des<br />
fabricants. Les participants<br />
ont beaucoup apprécié le fait<br />
qu’Autef offre la possibilité de<br />
découvrir les outils de réglages<br />
ADAS de plusieurs fabricants.<br />
Pour le second sujet, celui de<br />
la technique haute tension, un<br />
cours de formation des formateurs<br />
était au programme. Les<br />
participants ont donc d’abord<br />
dû examiner le nouveau plan de<br />
formation. Comme ce dernier<br />
offre une grande marge de<br />
manœuvre, son interprétation<br />
a soulevé bien des débats.<br />
Finalement, lors de six travaux<br />
pratiques et de deux postes<br />
de démonstration en séance<br />
plénière, Autef a présenté des<br />
possibilités d’enseigner cette<br />
nouvelle technologie de façon<br />
vivante et adaptée à la pratique.<br />
De nombreux outils didactiques<br />
sont déjà disponibles dans les<br />
centres interentreprises. Il<br />
suffit de les transformer ou,<br />
par exemple, de créer soi-même<br />
à moindre coût des boîtiers<br />
de contrôle et de signalement<br />
des erreurs pour les moteurs<br />
électriques. <<br />
Des membres de l’Association des maîtres d’atelier se sont formés auprès d’Autef.<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong> | <strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong>81
SONDAGE DU MOIS<br />
QUE PENSEZ-VOUS DE<br />
L’INTERDICTION DU DIESEL<br />
À GENÈVE ?<br />
À compter de janvier 2020, la circulation de<br />
certains véhicules sera interdite à Genève lorsque<br />
les valeurs d’ozone et de particules fines dans<br />
l’air seront trop élevées. L’interdiction touchera<br />
principalement les véhicules diesel. Les avis des<br />
lectrices et lecteurs des médias de l’UPSA sont<br />
sans équivoque : 73 % des sondés sont contre,<br />
10 % espèrent que d’autres villes n’emboîteront<br />
pas le pas. En revanche, <strong>12</strong> % pensent que l’idée<br />
est bonne. 5 % estiment même qu’elle ne va pas<br />
assez loin. (État : 15 novembre <strong>2019</strong>)<br />
73 %<br />
Je suis<br />
contre<br />
<strong>12</strong> %<br />
C’est une<br />
bonne idée<br />
10 %<br />
J’espère que les<br />
autres ville ne<br />
suivront pas<br />
5 %<br />
L’interdiction ne<br />
va pas assez loin<br />
APERÇU DE L’ÉDITION 1 D’<strong>AUTOINSIDE</strong> – JANVIER 2020<br />
Le prochain numéro paraîtra vendredi 3 janvier 2020 et abordera les thèmes suivants :<br />
Les exigences numériques auxquelles<br />
se heurtent les garagistes<br />
Clés de voiture numériques ou suivi des<br />
réparations en temps réel : les clients exigent de<br />
plus en plus d’équipements numériques. Nous<br />
montrons ce qui attend les garagistes.<br />
Les possibilités de la numérisation<br />
pour les garagistes<br />
Calendriers en ligne, gestion des stocks ou statistiques<br />
: la numérisation offre aux garagistes<br />
des options multiples. <strong>AUTOINSIDE</strong> vous dit ce<br />
qui en vaut la peine.<br />
Entretien avec Olivier Rihs, directeur<br />
du GIMS<br />
Le prochain Salon de l’auto sera le premier et le<br />
dernier pour Olivier Rihs en tant que directeur.<br />
Dans une interview accordée à <strong>AUTOINSIDE</strong>, il<br />
dévoile ce qui attend les garagistes à Genève.<br />
Éditeur<br />
Union professionelle suisse de<br />
l’automobile (UPSA)<br />
upsa-agvs.ch<br />
<strong>Édition</strong>s<br />
<strong>AUTOINSIDE</strong><br />
Wölflistrasse 5, Case postale 64<br />
CH-3000 Berne 22<br />
Téléphone : +41 (0)31 307 15 15<br />
verlag@agvs-upsa.ch, autoinside.ch<br />
Administration et gestion des abonnements<br />
Abonnement annuel<br />
CHF 110.– (TVA incluse)<br />
Numéro à l’unité<br />
CHF 11.– (TVA incluse)<br />
Contact : Anina Zimmerli<br />
Téléphone : +41 (0)31 307 15 43<br />
anina.zimmerli@agvs-upsa.ch, agvs-upsa.ch<br />
S’abonner maintenant !<br />
agvs-upsa.ch/fr/abo<br />
Le magazine spécialisé au plus fort tirage de la branche automobile suisse<br />
92 e année, 11 numéros en allemand et en français.<br />
Tirage septembre <strong>2019</strong> certifié REMP : <strong>12</strong> 760 exemplaires dont 9664 en allemand et 3096 en français.<br />
Rédaction<br />
Supports médiatiques de l’UPSA<br />
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />
Téléphone : +41 (0) 43 499 19 81<br />
newsdesk@agvs-upsa.ch<br />
Rédaction : Sandro Compagno (sco, responsable<br />
Gestion du contenu), Reinhard Kronenberg<br />
(kro, responsable Journalisme), Jürg<br />
A. Stettler (jas, rédacteur responsable<br />
mobilité), André Bissegger (abi, rédacteur<br />
mobilité), Carla Stampfli (cst, rédacteur mobilité),<br />
Jean-Philippe Pressl-Wenger (jppw,<br />
correspondant Suisse romande), Andreas<br />
Senger (se, domaine technique), Bruno Sinzig<br />
(si, domaine spécial Formation), Raoul Studer<br />
(rst, domaine spécial Politique)<br />
Autres contributions : Harry Pfister, Monique<br />
Baldinger, Patrick Krauskopf, Sarah Umbricht<br />
Conception : Robert Knopf, Christoph Pfister,<br />
Fatma Bindal<br />
Commercialisation<br />
Supports médiatiques de l’UPSA<br />
Flurstrasse 50, CH-8048 Zurich<br />
Contact : Erich Schlup, Key Account Manager<br />
Téléphone : +41 (0) 43 499 19 83<br />
Portable : +41 (0) 79 256 29 23<br />
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Responsabilité générale<br />
Rédaction et commercialisation<br />
Georg Gasser<br />
Supports médiatiques de l’UPSA<br />
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Réimpression ou reproduction d’articles,<br />
même partielle, uniquement avec l’accord<br />
des médias de l’UPSA. Nous déclinons toute<br />
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<strong>Décembre</strong> <strong>2019</strong> | <strong>AUTOINSIDE</strong>
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