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Les prévisions économiques du Statec pour 2021

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22 LG

NOVEMBRE/DÉCEMBRE 2020

ICT

Les objets connectés:

autant de portes d’entrée

vers vos réseaux

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, notre dépendance au digital ne fait que grandir.

De notre smartphone à notre ventilation en passant par la machine à café, les objets

connectés que nous utilisons au quotidien se multiplient et ce phénomène tend à s’accentuer

en entreprise… d’où l’importance de sécuriser ces outils pour assurer la résilience de ses

activités. Pascal Steichen, CEO de SECURITYMADEIN.LU, pointe du doigt les risques liés

à ces objets et nous livre ses recommandations.

Présentez-nous SECURITYMADEIN.LU

en quelques mots…

Notre GIE a été fondé en 2010 dans

l’objectif d’opérationnaliser différents projets

que le ministère de l’Économie avait déjà

lancé à cette époque dans le domaine de la

cybersécurité. Nos actions se déclinent dans

trois catégories principales: dans le domaine

technique, nous agissons comme les pompiers

d’Internet face aux cyberattaques; au niveau

de la gouvernance et de la conformité, nous

veillons au respect des normes imposées

dans ce secteur; enfin, nous sensibilisons et

formons aux compétences et comportements

humains permettant de prévenir une attaque

ou de mieux réagir face à celle-ci.

Notre équipe de 35 collaborateurs, chacun

spécialisé dans différents domaines de la

cybersécurité, fournit des services publics

et donc gratuits pour les entreprises et les

administrations communales. Ces prestations

sont destinées à améliorer la sécurité dans

le secteur privé afin de faciliter le bon

développement de l’économie.

Concrètement, quels sont les services

que vous proposez?

Notre premier département, le Computer

Incident Response Center Luxembourg

(CIRCL), apporte les premiers secours suite

à une cyberattaque. Après avoir analysé

la situation, nous redirigeons l’organisme

touché vers des prestataires du marché qui

pourront l’aider à reconstruire ce qui doit

l’être. De manière plus proactive, le CIRCL

a développé une plateforme de partage

d’informations sur les menaces et attaques

à l’œuvre au Luxembourg pour diffuser les

connaissances accumulées dans ce domaine

et aider toute société à s’en prémunir.

“Nous assumons

le rôle de pompiers

d’Internet face

aux cyberattaques”

Notre département CASES (Cyberworld

Awareness and Security Enhancement

Services), est quant à lui davantage axé

sur la prévention et l’accompagnement

des entreprises qui débutent dans le

déploiement d’une cybersécurité. Notre

service en ligne Fit4Cybersecurity propose

par exemple un questionnaire permettant de

dresser un état des lieux des pratiques déjà

déployées et des priorités à envisager à plus

ou moins long terme. En quelques heures,

un de nos experts peut également établir

un diagnostic précis de la cybersécurité de

la société auditée et la rediriger vers des

spécialistes du marché en fonction de ses

besoins. Notre outil d’analyse et de gestion

des risques MONARC vient compléter

ces services en prioritisant les actions à

entreprendre tout en tenant compte de la

réalité de la situation luxembourgeoise.

Le Cybersecurity Competence Center

Luxembourg (C3), notre dernier département,

est un centre de compétences qui

accompagne les organisations à la fois dans

leur transformation digitale mais aussi dans

l’amélioration des compétences de leurs

collaborateurs. Dans ce cadre, nous avons

créé en nos locaux la «ROOM#42», un

simulateur de cybercrise. Nous y mettons

les équipes en situation d’incident selon

différents niveaux de difficulté. Il s’agit d’un

outil de formation par l’exercice qui permet

d’appréhender en situation réelle les bonnes

pratiques à avoir face à une attaque.

Quels sont les risques liés à l’interconnectivité

qu’implique l’IoT?

Bien que porteur d’opportunités, l’IoT

présente de nombreuses vulnérabilités

que l’on pensait révolues en informatique

pure. Comme ces objets proviennent d’un

monde industriel loin des préoccupations

de celui de l’informatique, les erreurs de

conception que l’on y retrouve ne reflètent

pas l’expérience jusqu’ici accumulée en

cybersécurité. De plus, dans un monde où

les données sont devenues le nouvel or noir,

ces objets sont conçus pour en récupérer

un maximum. Selon l’utilisation qui en est

faite, ils peuvent donc avoir un impact plus

ou moins important sur la vie privée et la

confidentialité des utilisateurs.

Enfin, leur prolifération favorise l’agrandissement

de la surface d’attaque des

criminels. Le troisième risque est donc

de se voir attaqué par nos propres objets!

Le virus Mirai l’a démontré: en peu de

temps des milliers d’objets du quotidien

peuvent être mobilisés pour perpétrer une

attaque à grande échelle sur les réseaux.

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