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Panorama de presse quotidien du 18 11 2021

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>18</strong>/<strong>11</strong>/<strong>2021</strong><br />

SOMMAIRE<br />

- Politique ………………………………………………………………………………………………...p.2-3<br />

- Droit-Marques…………………………………………………………………………………..…….p.4-5<br />

- Viticulture-Environnement-Climat…………………………………………………………..p.6-<strong>11</strong><br />

- Gestion-Entreprise-Social………………………………………………………………………..p.12-17<br />

- People………………..…………………………………………………………………………………..p.<strong>18</strong>-19<br />

- Commerce-Consommation……………………………………………………………………..p.20-39<br />

- Oenotourisme…………………………………………………………………………………………p.40-44<br />

- Communication-Evènement-Patrimoine-Unesco……………..……………………..p.45-49<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

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SESSION : Les élus <strong>de</strong> la Chambre d’agriculture <strong>de</strong><br />

la Marne étaient réunis en session le mercredi 10<br />

novembre. L’année est pesante sur plusieurs points.<br />

La Marne Agricole <strong>du</strong> 19/<strong>11</strong>/<strong>2021</strong><br />

ZNT et climat alimentent les discussions<br />

Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la FDSEA 51 s’inquiète <strong>de</strong> « l’explosion <strong>de</strong>s charges à venir » pour les exploitations<br />

Marnaises avec un prix <strong>de</strong> l’azote qui est passé <strong>de</strong> 150 à 800 euros/t. Le premier bilan <strong>de</strong> l’année <strong>2021</strong><br />

et les zones <strong>de</strong> non-traitement ont animé les échanges avec le vote d’une motion sur les ZNT.<br />

« L’année <strong>2021</strong>, marquée par une pluviométrie printanière et estivale exceptionnelle et en total<br />

contraste avec les épiso<strong>de</strong>s caniculaires <strong>de</strong> 2020, matérialise l’impact <strong>du</strong> changement climatique sur les<br />

exploitations agricoles <strong>de</strong> la Marne », relèvent les dirigeants <strong>de</strong> la Chambre. Ils observent que « les<br />

ren<strong>de</strong>ments <strong>2021</strong>, qu’ils soient agricoles ou viticoles, ont été les indicateurs quantitatifs <strong>de</strong>s<br />

conséquences <strong>de</strong> l’évolution <strong>du</strong> climat ». La question <strong>de</strong> l’adaptation <strong>de</strong>s pratiques agricoles à ces<br />

évolutions est posée et la difficulté est majeure. D’autant que s’ajoutent <strong>de</strong>s contraintes<br />

environnementales qui pèsent <strong>de</strong> plus en plus sur la pro<strong>du</strong>ction et qui parfois peuvent la remettre en<br />

question.<br />

Ce que le préfet <strong>de</strong> la Marne Pierre N’Gahane résume par « le sentiment que l’agriculture Marnaise est<br />

dans un virage serré ».<br />

« Du jamais vu <strong>de</strong> mémoire <strong>de</strong> vigneron »<br />

Dressant le bilan <strong>de</strong> l’année viticole, Maxime Toubart souligne que la campagne a été très<br />

compliquée. Pour l’élu, et par ailleurs prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV, « c’est <strong>du</strong> jamais vu <strong>de</strong> mémoire <strong>de</strong><br />

vigneron ». L’an <strong>de</strong>rnier, le commerce focalisait les craintes, cette année c’est l’impact <strong>du</strong> climat.<br />

Gel, puis chaleur et humidité sur la vendange qui laisse un goût amer aux viticulteurs et suscite <strong>de</strong>s<br />

interrogations pour l’avenir. La récolte est quasiment divisée par <strong>de</strong>ux avec une perte <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong><br />

près <strong>de</strong> 30 % liée au gel, à laquelle s’ajoutent 20 % <strong>de</strong> pertes <strong>du</strong>es au mildiou. Pour Maxime Toubart,<br />

« la capacité <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire » est une vraie question alors que le vignoble joue le jeu <strong>de</strong>s certifications<br />

environnementales.<br />

« On ne peut pas aller aussi vite que la société nous le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, il faut trouver <strong>de</strong>s compromis<br />

», prévient Maxime Toubart.<br />

Pour le prési<strong>de</strong>nt Hervé Sanchez « la Chambre a pour rôle <strong>de</strong> venir en soutien aux viticulteurs, les gens<br />

ont besoin <strong>de</strong> parler, il faut limiter la casse ». Et si le commerce repart il y aura « un réel besoin <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ire » alors que « la réserve a été mise à mal ». La maîtrise <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment agronomique <strong>de</strong> la vigne<br />

« <strong>de</strong>vient un enjeu majeur ».


Seule embellie, et <strong>de</strong> taille, les ventes <strong>de</strong> champagne sont reparties à la hausse et 310 millions <strong>de</strong><br />

bouteilles pourraient être ven<strong>du</strong>es en <strong>2021</strong> contre 244 l’an <strong>de</strong>rnier. Le chiffre d’affaires <strong>de</strong>vrait battre un<br />

record à plus <strong>de</strong> 5 milliards d’euros. C’est l’export qui tire, le marché français ne repart pas.<br />

ZNT : « pas la bonne réponse »<br />

Les élus <strong>de</strong> la Chambre d’agriculture <strong>de</strong> la Marne ont adopté une motion sur les ZNT. Ils s’inquiètent <strong>du</strong><br />

<strong>du</strong>rcissement <strong>de</strong>s contraintes réglementaires liées à l’utilisation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its phytosanitaires « qui<br />

engendre <strong>de</strong>s difficultés d’exploitation et place les agriculteurs et viticulteurs français dans <strong>de</strong>s<br />

conditions <strong>de</strong> concurrence déloyale avec les exploitants <strong>de</strong>s autres États membres <strong>de</strong> l’Union<br />

européenne ». Pour eux, les ZNT « ne sont pas la bonne réponse en termes <strong>de</strong> santé publique » et cela<br />

« ne fait qu’exacerber les tensions ». L’urbanisation <strong>de</strong>s territoires se poursuit ce qui se tra<strong>du</strong>it par « un<br />

retrait progressif <strong>de</strong>s espaces agricoles et viticoles via l’application <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> non-traitements ».<br />

Enfin les élus souhaitent « agir en faveur <strong>de</strong> la mise en place d’un contrat <strong>de</strong> confiance entre la société<br />

et les agriculteurs en privilégiant un dialogue entre les acteurs au niveau local, plutôt que la<br />

multiplication d’interdictions ».<br />

Annulé par le Conseil d’État en juillet<br />

Le 26 juillet, le Conseil d’État a annulé la réglementation sur les zones <strong>de</strong> non-traitement (ZNT). Cette<br />

décision <strong>de</strong>vrait avoir pour effet d’étendre les surfaces agricoles et viticoles concernées par les ZNT.<br />

Ces zones <strong>de</strong> non-traitement autour <strong>de</strong>s lieux d’habitation vont être renforcées. Il était prévu qu’elles<br />

soient <strong>de</strong> 20 mètres, 10 m et 5 m variables selon les pro<strong>du</strong>its et les cultures. L’épandage <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its<br />

phytosanitaires y est interdit.<br />

ZNT élargies<br />

La charte <strong>de</strong> bon voisinage signée dans la Marne le 25 novembre 2019, avant parution <strong>du</strong> décret<br />

annulé, <strong>de</strong>vra être retravaillée. Même si le préfet Pierre N’Gahane rappelle qu’elle reste vali<strong>de</strong> jusqu’en<br />

janvier 2022. Pour le Conseil d’État, la protection maximale <strong>de</strong> 20 m prévue par défaut pour les<br />

substances CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique) 1A « avérées » ou 1B « présumées » doit<br />

être éten<strong>du</strong>e aux substances CMR 2 « suspectées ». L’extension <strong>de</strong>s ZNT à <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> travail<br />

(champs agricoles, zones artisanales…) et l’application <strong>de</strong> la distance <strong>de</strong> 20 m à <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its CMR 2<br />

pourraient élargir significativement les surfaces concernées par ces mesures.<br />

Dans la Marne, la pilule ZNT ne passera jamais. Hervé Lapie n’est pas d’accord « sur la vision politique<br />

<strong>de</strong>s ZNT.<br />

Qu’on réfléchisse aux objectifs et ensuite en mo<strong>de</strong> projet ». Pour le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la FDSEA 51 « le<br />

Conseil d’État nous renvoie à nos responsabilités, si on doit mettre 3 m, qu’on rémunère les agriculteurs<br />

pour services ren<strong>du</strong>s ». Pour Maxime Toubart « si pas <strong>de</strong> traitement, pas <strong>de</strong> vigne ». Pour le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV « l’agacement est assez fort sur les ZNT ». Il prévient « on ne peut pas<br />

emmener la filière dans l’impasse ».<br />

Richard Cremonini


La France « plutôt optimiste » sur<br />

l’étiquetage <strong>du</strong> champagne en Russie<br />

Mis en ligne le 17/<strong>11</strong>/<strong>2021</strong> L’UNION<br />

Le ministre français délégué au Commerce extérieur Franck Riester s’est dit « plutôt<br />

optimiste » mercredi sur la possibilité que la France et la Russie trouvent une issue favorable<br />

sur le différend les opposant sur l’étiquetage <strong>de</strong>s bouteilles <strong>de</strong> champagne.<br />

Paris et Moscou trouveront-ils prochainement un accord à propos <strong>de</strong> l’étiquetage <strong>de</strong>s<br />

bouteilles <strong>de</strong> champagne en Russie ? « Nous continuons à discuter avec les autorités russes<br />

au niveau européen et au niveau français car nous pensons pouvoir les convaincre qu’elles<br />

ont intérêt à faire partie <strong>de</strong> la lutte pour la protection <strong>de</strong> l’appellation d’origine », a déclaré<br />

mercredi le ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester à <strong>de</strong>s journalistes à<br />

Washington.<br />

Paris avait obtenu fin octobre <strong>de</strong> la Russie un moratoire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois, jusqu’au 31 décembre,<br />

sur la mise en œuvre <strong>de</strong> la récente loi russe empêchant le champagne d’utiliser son propre<br />

nom en alphabet cyrillique.<br />

Les investisseurs russes en ambassa<strong>de</strong>urs<br />

Cette loi obligerait les distributeurs à troquer le titre prestigieux <strong>de</strong> « champagne » contre<br />

celui <strong>de</strong> « vin pétillant » sur la contre-étiquette <strong>de</strong>s bouteilles écrite en cyrillique, réservant la<br />

dénomination « Champanskoïe » aux pro<strong>du</strong>cteurs russes <strong>de</strong> vins pétillants.<br />

Le ministre français a relevé que certains investisseurs russes portaient également <strong>de</strong> l’intérêt<br />

au champagne. « Je pense qu’ils pourraient être <strong>de</strong> bons messagers avec l’administration<br />

russe », a-t-il observé. « Globalement, je pense que la Russie pourrait partager avec nous


l’importance <strong>de</strong>s appellations d’origine. Et donc je suis assez optimiste pour l’avenir », a-t-il<br />

conclu.<br />

Cette disposition <strong>de</strong> loi russe avait suscité cet été une forte indignation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs et<br />

distributeurs <strong>de</strong> champagne, soucieux <strong>de</strong> protéger leur appellation d’origine protégée, ainsi<br />

que les vives protestations <strong>de</strong> plusieurs ministres français.


Projet Epsyvin (Champagne)<br />

70 entreprises champenoises s'unissent pour<br />

ré<strong>du</strong>ire leur empreinte carbone<br />

Publié le 16/<strong>11</strong>/<strong>2021</strong> - <strong>11</strong>:53 par Emmanuelle Thomas https://www.mon-viti.com/<br />

Menée en Champagne <strong>de</strong> 20<strong>18</strong> à 2020, Epsyvin est une démarche collective d’écologie<br />

in<strong>du</strong>strielle. Elle a pour but <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les coûts d’exploitation <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong> diminuer<br />

leurs impacts sur l’environnement à travers <strong>de</strong>s démarches <strong>de</strong> mutualisation.<br />

Le projet Epsyvin, con<strong>du</strong>it en Champagne <strong>de</strong> 20<strong>18</strong> à 2020 a exploré collectivement <strong>de</strong><br />

nouvelles voies pour optimiser les ressources naturelles, ré<strong>du</strong>ire l’impact environnement et<br />

améliorer la compétitivité <strong>de</strong>s entreprises vitivinicoles.


Ce projet d’écologie in<strong>du</strong>strielle et territoriale axé sur la filière vitivinicole et sur les<br />

in<strong>du</strong>stries connexes au champagne avait pour objectif <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s synergies entre<br />

les entreprises à tous les niveaux : l'approvisionnement bien sûr, mais aussi les services, le<br />

recyclage, etc. Il a été mené sur le bassin d’Epernay dans la Marne : 70 entreprises se sont<br />

impliquées dans Epsyvin, sur les quelque 600 entreprises <strong>du</strong> bassin considéré. Ce projet<br />

porté par le Comité Champagne, en partenariat avec la CCI Grand Est, Epernay Agglo<br />

Champagne, la Ville d’Épernay et le Club <strong>de</strong>s entrepreneurs champenois, a bénéficié d’un<br />

financement Climaxion <strong>de</strong> l’A<strong>de</strong>me et <strong>de</strong> la Région Grand Est.<br />

Échange <strong>de</strong> bons procédés<br />

« Nous avons fonctionné selon une démarche d’écologie in<strong>du</strong>strielle, avec la mise en place<br />

d’ateliers interentreprises, <strong>de</strong> façon à mettre en relation les acteurs, à évaluer les ressources<br />

et les besoins <strong>de</strong> chacun et à voir ce qui pouvait être mis en commun », explique Marie-Noëlle<br />

Viaud, responsable <strong>de</strong> projet environnement <strong>du</strong> Comité Champagne.<br />

Espyvin a tout <strong>de</strong> suite montré le potentiel <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> démarche collective. « Nous avons<br />

pu mettre en œuvre <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong> matériel comme <strong>de</strong>s palettes, <strong>de</strong> cuves, <strong>de</strong> camionsbennes,<br />

<strong>de</strong>s big bags, etc, mais également <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong> compétences, notamment en<br />

informatique et site Internet. Les exemples sont très concrets : un imprimeur avait par<br />

exemple régulièrement <strong>de</strong>s palettes à éliminer, un <strong>de</strong> ses voisins transporteur vient désormais<br />

les récupérer », indique-t-elle.


Plusieurs groupes « projets » ont été créés sur <strong>de</strong>s thématiques particulières, comme le<br />

recyclage <strong>de</strong> la glassine avec les imprimeurs, ou le recyclage <strong>du</strong> liège au niveau <strong>de</strong>s<br />

établissements vitivinicoles.<br />

« Nous avons travaillé avec un Esat qui possè<strong>de</strong> un broyeur pour faire <strong>de</strong>s granulats <strong>de</strong> liège<br />

utilisables pour l’isolation <strong>de</strong>s maisons », précise la responsable <strong>de</strong> projet environnement. Un<br />

dispositif <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> palettes abîmées a également été mis en place avec succès sur une<br />

zone d’activité : « Un transporteur fait le tour, récupère les palettes endommagées, les<br />

apportent à une entreprise qui les réparent et les remets dans le circuit », relate-t-elle.<br />

Un groupe biomasse viticole s’est penché sur les pistes <strong>de</strong> réflexion pour la valorisation<br />

<strong>de</strong>s souches <strong>de</strong> vigne dans les chaudières à biomasse. « Ce projet est toujours en cours et<br />

<strong>de</strong>vrait prochainement aboutir », signale Marie-Noëlle Viaud. Une démarche d’achat groupé<br />

d’électricité verte a également été initiée en 2020, concernant 13 entreprises 1 (coopératives,<br />

maisons et vignerons <strong>de</strong> Champagne, laboratoires ou in<strong>du</strong>striels connexes) représentant 19<br />

sites et 2 641 MWh d’électricité consommés par an. Elles ont mutualisé leurs achats<br />

d’électricité et sélectionné collectivement un fournisseur d’énergie renouvelable (Energem),<br />

permettant ainsi <strong>de</strong> réaliser <strong>11</strong> % d'économie sur la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> contractualisation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans<br />

et <strong>de</strong>mi.<br />

Après Epsyvin, Copernic<br />

Pour faire suite à Epsyvin et aux retours très positifs <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> la filière champagne<br />

notamment concernant l’achat groupé d’énergie verte, un second projet vient <strong>de</strong> démarrer :<br />

Copernic, pour compétitivité et performance énergétiques <strong>de</strong>s installations vitivinicoles<br />

<strong>de</strong> la filière champagne. Prévu sur <strong>de</strong>ux ans, et bénéficiant également d’un financement<br />

Climaxion A<strong>de</strong>me-Région Grand Est, il a pour objectif <strong>de</strong> faire progresser les<br />

établissements vitivinicoles sur le plan énergétique à l’échelle <strong>de</strong> tout le vignoble<br />

champenois. « L’objectif est <strong>de</strong> se focaliser sur une vingtaine <strong>de</strong> sites transposables à la<br />

majorité <strong>de</strong>s structures vitivinicoles champenoises, <strong>de</strong> les visiter, d’i<strong>de</strong>ntifier les voies<br />

d’amélioration, <strong>de</strong> faire émaner les solutions les plus performantes et éventuellement <strong>de</strong><br />

renouveler la démarche d’achat groupé », explique Marie-Noëlle Viaud.<br />

Copernic a une vocation régionale et sera con<strong>du</strong>it en partenariat avec les vignobles alsacien et<br />

lorrain.


Vigne<br />

Le Rehabilitator adapté à la vigne pour<br />

décompacter et aérer les sols<br />

Publié le <strong>18</strong>/<strong>11</strong>/<strong>2021</strong> - 09:59 par Emmanuelle Thomas https://www.mon-viti.com<br />

Aurélien Prouillac, viticulteur en Dordogne, a construit une version vigne <strong>du</strong> Rehabilitator,<br />

outil d’origine australienne permettant <strong>de</strong> décompacter et d'aérer les sols tout en respectant<br />

leur structure.<br />

Crée à l’origine en Australie par <strong>de</strong>s agriculteurs 1 en biodynamie, le Rehabilitator est un outil<br />

développé dans le but <strong>de</strong> décompacter et aérer les sols.<br />

Le Rehabilitator « vigne » se compose d’un châssis, <strong>de</strong> trois <strong>de</strong>nts au profil particulier<br />

pour bien pénétrer dans le sol et d’un double rouleau dont les cornes sont inversées entre<br />

les <strong>de</strong>ux rouleaux pour un travail différencié. La longueur est <strong>de</strong> 2,30 m et la largeur<br />

d’1,30 m. Les <strong>de</strong>nts sont en hardox et le soc en tungstène.<br />

Aurélien Prouillac, viticulteur et maraîcher mais aussi bricoleur en Dordogne, exploite <strong>11</strong>,5 ha<br />

<strong>de</strong> vignes en largeur moyenne <strong>de</strong> 2 m.<br />

« En 2015, j’ai acheté les pièces essentielles (<strong>de</strong>nts, cornes <strong>de</strong>s rouleaux, bri<strong>de</strong>s) et j'ai<br />

construit le reste », se souvient-il. Le gros intérêt <strong>du</strong> Rehabilitator est la façon dont il ouvre le<br />

sol.<br />

« L’avantage <strong>du</strong> Rehabilitator comparé à d’autres outils que j’ai pu essayer comme les<br />

rotobêches ou l’outil Actisol est <strong>de</strong> laisser le sol se défaire selon ses points et ses lignes <strong>de</strong><br />

cassures naturelles, et non <strong>de</strong> couper le sol selon les lignes d’un outil », précise Aurélien<br />

Prouillac. « Il respecte la structure <strong>de</strong>s sols, dans le but <strong>de</strong> l’améliorer au fil <strong>de</strong>s années,<br />

davantage que les autres outils. Il m’a permis d’arriver au résultat que je voulais : ouvrir


délicatement le sol et le reposer exactement au même endroit par le biais <strong>de</strong>s rouleaux, ces<br />

<strong>de</strong>rniers ayant plusieurs intérêts : émietter, déraciner et enfouir mottes et végétaux. »<br />

L’outil a l’avantage <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r peu <strong>de</strong> puissance (50 à 55 ch), tout en travaillant en<br />

profon<strong>de</strong>ur, entre 20 et 30 cm.<br />

Pour bien fonctionner, la vitesse <strong>de</strong> travail doit tourner autour <strong>de</strong> 4 km/h.<br />

Incorporer les engrais verts<br />

Aurélien Prouillac utilise son Rehabilitator essentiellement à l’automne après les vendanges,<br />

pour lever les compactions <strong>de</strong> l’année sans détruire la structure <strong>du</strong> sol, avant <strong>de</strong> semer<br />

un engrais vert. « L’idée est <strong>de</strong> favoriser le travail <strong>de</strong> l’engrais vert en ameublissant le sol.<br />

Le Rehabilitator est également un très bon outil pour incorporer les engrais verts au<br />

printemps et favoriser la vie aérobique <strong>du</strong> sol. »<br />

Point très important, l’outil doit être utilisé sur <strong>de</strong>s sols bien ressuyés, « sinon on peut lisser<br />

en sols argileux comme chez moi, et obtenir l’effet inverse <strong>de</strong> celui souhaité », alerte-t-il.<br />

Autres inconvénients à noter sur son outil « maison » : la longueur (il mesure 2,30 m) et le<br />

poids <strong>de</strong>s rouleaux. Cet inconvénient peut être levé par <strong>de</strong>s modifications.<br />

La société Ecodyn commercialise cet outil <strong>de</strong>puis quelques années. L’Atelier Paysan en<br />

possè<strong>de</strong> les plans, qui sont libres <strong>de</strong> droits.<br />

Les vignerons <strong>du</strong> GIEE « couverts et engrais verts » d’AgroBio Périgord ont également<br />

autoconstruit en 20<strong>18</strong>, lors d’une formation avec l’Atelier Paysan, une version adaptée à la<br />

vigne <strong>du</strong> Rehabilitator, s’inspirant <strong>de</strong> l’outil d’Aurélien Prouillac. Cette nouvelle version<br />

comporte notamment un système hydraulique permettant le relevage <strong>de</strong>s rouleaux.<br />

(1) Alex Podolinsky (pionnier <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> biodynamique en Australie) et Pasquale<br />

Falzarano (maraîcher et arboriculteur italien sur 200 ha, ferme Agrilatina).


Et après la transmission ?<br />

Par Pauline Beaudouin, le 17/<strong>11</strong>/<strong>2021</strong> La Marne Agricole (mis à jour le 17/<strong>11</strong>/<strong>2021</strong>)<br />

Jean Notat : "chacun doit préparer sa sortie"."Anticiper sa retraite est le maître-mot en la<br />

matière."© Richard Cremonini<br />

A l'occasion <strong>du</strong> Forum <strong>de</strong> la Transmission organisé par les Jeunes Agriculteurs Marne,<br />

découvrez chaque semaine les premières réponses à vos questions sur la transmission <strong>de</strong><br />

votre exploitation.<br />

C’est une bonne intention <strong>de</strong> proposer à la section <strong>de</strong>s anciens exploitants d'intervenir sur<br />

l’après-transmission lors <strong>de</strong> ce forum, afin <strong>de</strong> voir à quoi ressemble la vie d’un retraité<br />

agricole. Les activités <strong>de</strong> chacun varient beaucoup d’une situation à l’autre !


Pour celui qui a cédé son exploitation à son fils, sa fille ou en famille la transition est plus<br />

progressive, moins brutale donc. Le cédant peut aussi apporter une source <strong>de</strong> main-d’œuvre<br />

intéressante, avec l’avantage pour lui <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r le contact.<br />

Quand il s’agit d’une cession hors cadre familial, la coupure est souvent plus radicale, mais<br />

chacun doit préparer sa sortie.<br />

Anticiper sa retraite est le maître-mot en la matière.<br />

Il y a tant <strong>de</strong> choses à faire, tant <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> rester actifs pour celles et ceux qui ont la<br />

chance <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r la santé.<br />

Les adhérents <strong>de</strong> la SDAE le savent, nous leur proposons en temps normal « sans Covid », <strong>de</strong><br />

nombreuses activités tout au long <strong>de</strong> l’année.<br />

Et puis il y a la famille, les enfants et plus encore, les petits-enfants, neveux et nièces qui nous<br />

motivent et nous occupent beaucoup.<br />

Pour en savoir plus, ren<strong>de</strong>z-vous le 26 novembre lors <strong>du</strong> Forum <strong>de</strong> la Transmission.<br />

Jean Notat ,prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la SDAE


Le Sénat retoque l’in<strong>de</strong>mnité inflation <strong>de</strong><br />

100 euros<br />

Mis en ligne le <strong>18</strong>/<strong>11</strong>/<strong>2021</strong> à 08:29 L’Union<br />

À la place, le Sénat a voté une allocation exceptionnelle <strong>de</strong> 150 euros pour les bénéficiaires <strong>de</strong><br />

minima sociaux et <strong>de</strong> prestations sociales. Toutefois, l’in<strong>de</strong>mnité inflation pourra être rétablie<br />

par l’Assemblée nationale dans la suite <strong>de</strong> la navette.<br />

Crédit photo : AFP<br />

Le Sénat dominé par l’opposition <strong>de</strong> droite a supprimé mercredi l’«in<strong>de</strong>mnité inflation» <strong>de</strong><br />

100 euros <strong>du</strong> gouvernement, mesure phare <strong>du</strong> second projet <strong>de</strong> budget rectifié pour <strong>2021</strong>, pour<br />

lui substituer un renforcement «ponctuel» <strong>de</strong> dispositifs existants jugés «mieux ciblés».<br />

La Haute assemblée a adopté par 145 pour, 30 voix contre et 168 abstentions, en<br />

première lecture, ce projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances rectificative (PLFR) dit «<strong>de</strong> fin <strong>de</strong> gestion»<br />

ainsi modifié. L’Assemblée nationale pourra rétablir le texte <strong>du</strong> gouvernement dans la suite <strong>de</strong><br />

la navette.<br />

« Nous avons fait un choix <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>, c’est la simplicité<br />

et la rapidité »<br />

Annoncée par le Premier ministre en octobre, en réaction à l’envolée <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s carburants,<br />

«l’in<strong>de</strong>mnité inflation»s’élève à 100 euros et doit être versée à 38 millions <strong>de</strong> Français,<br />

«salariés, indépendants, retraités, chômeurs, allocataires <strong>de</strong>s minima sociaux, étudiants<br />

boursiers, percevant moins <strong>de</strong> 2 000 euros par mois», selon le gouvernement.<br />

« Nous avons fait un choix <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>, c'est la simplicité et la rapidité », a affirmé le ministre<br />

chargé <strong>de</strong>s Comptes publics Olivier Dussopt, soulignant aussi l'attachement <strong>du</strong> gouvernement<br />

« à un périmètre large » <strong>de</strong> bénéficiaires. Son coût pour les finances publiques est estimé à<br />

3,8 milliards d’euros.


Face à la pénurie <strong>de</strong> main-d'oeuvre,<br />

comment attirer les nouvelles recrues ?<br />

Partis en chômage partiel pendant les confinements, <strong>de</strong>s milliers d'employés ne sont jamais<br />

revenus dans leur emploi précé<strong>de</strong>nt. De quoi provoquer d'importantes pénuries <strong>de</strong> maind'oeuvre<br />

dans plusieurs secteurs, au premier rang <strong>de</strong>squels l'hôtellerie-restauration. Or avec<br />

les réouvertures et la reprise, les besoins <strong>de</strong>s chefs d'entreprise sont urgents. Quelles sont les<br />

solutions envisagées pour inverser rapi<strong>de</strong>ment la tendance provoquée par la crise Covid ?<br />

La Tribune.fr / 16 Nov <strong>2021</strong><br />

Pour s'adapter à la pénurie, <strong>de</strong>s restaurateurs ont organisé <strong>de</strong> nouveaux horaires d'ouverture :<br />

"<strong>de</strong>ux jours et <strong>de</strong>mi par semaine, <strong>du</strong> dimanche soir au mardi". (Crédits : Pexels/CC0 License.)<br />

« On n'a pas le choix, on est <strong>de</strong>vant un mur, le problème <strong>du</strong> recrutement, et il nous faut<br />

rembourser nos emprunts ». Dix-huit mois après le début <strong>de</strong> la crise <strong>du</strong> Covid-19 qui a mis<br />

entièrement à l'arrêt <strong>de</strong>s pans <strong>de</strong> l'économie, le constat fait par Emmanuel<br />

Achard, représentant patronal <strong>de</strong> restaurateurs indépendants (GNI), résume la situation que vit<br />

actuellement ces chefs d'entreprise. Entre février 2020 et février <strong>2021</strong>, le secteur <strong>de</strong> la<br />

restauration a subi une véritable hémorragie, avec 237.000 employés qui ont quitté la<br />

profession, selon les chiffres <strong>du</strong> GNI qui doit d'ailleurs rencontrer le gouvernement jeudi pour<br />

évoquer la pénurie.<br />

Si l'hôtellerie-restauration est le secteur emblématique <strong>de</strong> ces pertes <strong>de</strong> main-d'oeuvre, il n'est<br />

toutefois pas le seul à avoir <strong>du</strong> mal à recruter. Et pour cause. Pour rappel, au plus fort <strong>de</strong> la<br />

crise sanitaire et <strong>de</strong>s fermetures imposées par les confinements, la France a compté jusqu'à 8<br />

millions <strong>de</strong> salariés en chômage partiel en avril 2020, après que 700.000<br />

entreprises avaient fait la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce dispositif mis en place par le gouvernement. Soit, à<br />

l'époque, un salarié <strong>du</strong> secteur privé sur trois. Et pour certains secteurs, ces employés ne sont<br />

jamais revenus dans les effectifs.


Dès lors, les professionnels sont pris entre le remboursement <strong>de</strong>s PGE (prêt garantis par l'Etat)<br />

et la reprise <strong>de</strong> l'activité. Pour attirer la main d'oeuvre, les patrons doivent "remettre à plat<br />

leur organisation", conseille Emmanuel Achard lors d'une interview à l'AFP.<br />

Les solutions <strong>de</strong>s restaurateurs : adapter les horaires<br />

Certains restaurateurs ont déjà commencé à s'adapter. Après avoir "per<strong>du</strong> huit employés",<br />

parfois partis vers d'autres secteurs comme le bâtiment, M. Fontaine a expliqué avoir trouvé<br />

<strong>de</strong>s solutions pour "conserver les autres" : supprimer la coupure et "ré<strong>du</strong>ire l'amplitu<strong>de</strong><br />

horaire en fermant à 22 h au lieu <strong>de</strong> 23 h, <strong>du</strong> lundi au jeudi" raconte ce restaurateur.<br />

Et en fermant "le samedi midi et le dimanche toute la journée, ce qui a permis <strong>de</strong> donner un<br />

dimanche à tout le mon<strong>de</strong>", il a vu baisser son chiffre d'affaires mais "pas forcément la<br />

profitabilité", rapporte-t-il. D'autres restaurateurs ont organisé <strong>de</strong> nouveaux horaires<br />

d'ouverture : "<strong>de</strong>ux jours et <strong>de</strong>mi par semaine, <strong>du</strong> dimanche soir au mardi".<br />

Cette adaptation au rythme <strong>de</strong> vie <strong>du</strong> salarié se vérifie dans d'autres secteurs. A Bor<strong>de</strong>aux,<br />

face à la pénurie <strong>de</strong> développeurs informatiques, accentuée par la crise Covid, les entreprises<br />

avancent les arguments bien-être : formation continue, télétravail, ambiance <strong>de</strong> travail, impact<br />

social et environnemental... D'autres optent pour l'externalisation <strong>de</strong> la main d'oeuvre.<br />

Salaires : la question <strong>du</strong> Smic<br />

Quid <strong>de</strong>s salaires pour encourager à signer le contrat d'embauche ? Pour l'heure, les niveaux<br />

<strong>de</strong> rémunération <strong>de</strong> la restauration restent "globalement faibles", avec un salaire médian<br />

global à 107% <strong>du</strong> Smic horaire, <strong>de</strong>s primes aux montants "relativement faibles" et une "forte<br />

disparité <strong>de</strong>s <strong>du</strong>rées hebdomadaires <strong>du</strong> travail", selon une enquête <strong>du</strong> cabinet In Extenso pour<br />

le GNI menée auprès <strong>de</strong> 2.100 entreprises.<br />

La question <strong>de</strong> la revalorisation <strong>du</strong> Smic s'invite d'ailleurs dans les débats <strong>de</strong> l'élection<br />

prési<strong>de</strong>ntielle <strong>de</strong> 2022. L'enjeu est non seulement <strong>de</strong> faire revenir les employés, mais aussi, à<br />

cinq mois <strong>du</strong> scrutin, <strong>de</strong> faire baisser les chiffres <strong>du</strong> chômage et <strong>de</strong> maintenir le pouvoir<br />

d'achat. Ainsi, les candidats plus à gauche privilégient notamment la revalorisation <strong>du</strong> Smic,<br />

quand la droite défend la baisse <strong>de</strong>s cotisations sociales, ou comme Xavier Bertrand une<br />

"prime au travail" pour les salariés touchant jusqu'à 2.000 euros.<br />

Le besoin est tel que la revalorisation salariale est soutenue par le Me<strong>de</strong>f, qui prône <strong>de</strong>s<br />

accords par branche : "il y a aura <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> salaires significatives dans la<br />

restauration, je pense, parce qu'il y a une négociation qui est en cours", a cité en exemple<br />

Geoffroy Roux <strong>de</strong> Bézieux, ajoutant toutefois que "le problème qu'il y a <strong>de</strong>rrière, c'est qu'il<br />

faut pouvoir augmenter les prix".<br />

Un <strong>de</strong>rnier coup <strong>de</strong> pouce pour les restaurateurs ?<br />

Pour majorer les salaires et avantages à la hausse, faut-il soutenir davantage les entreprises ?<br />

Après avoir "gran<strong>de</strong>ment remercié (le gouvernement) pour ses ai<strong>de</strong>s", le GNI <strong>de</strong>s<br />

restaurateurs va <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r "un <strong>de</strong>rnier coup <strong>de</strong> pouce sur les charges."


Sur le sujet <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s supplémentaires, le Me<strong>de</strong>f est confiant. Il y aura "beaucoup <strong>de</strong> primes -<br />

ce qu'on a appelé la prime Macron (défiscalisée, ndlr) - qui seront versées dans beaucoup<br />

d'entreprises", a encore prédit le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'organisation patronale.<br />

Le gouvernement va pousser à la reprise d'activité<br />

Du côté <strong>du</strong> gouvernement, la pénurie <strong>de</strong> main-d'oeuvre est un enjeu crucial. Car la croissance<br />

française - atten<strong>du</strong>e comme un record en France en <strong>2021</strong> (+6,75%) - repose notamment sur la<br />

consommation et les dépenses <strong>de</strong>s foyers qui vont mettre <strong>de</strong> l'huile dans les rouages <strong>de</strong>s<br />

entreprises. L'enjeu sera aussi <strong>de</strong> maintenir le niveau en 2022 pour financer le plan <strong>de</strong> relance.<br />

Le gouvernement compte aussi renforcer les contrôles <strong>de</strong>s chômeurs. Pôle Emploi, qui a<br />

réalisé environ 400.000 contrôles <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d'emplois en 2019, va intensifier <strong>de</strong> 25% ses<br />

efforts pour vérifier que les chômeurs mettent tout en oeuvre pour revenir à la vie active, a<br />

annoncé la ministre <strong>du</strong> Travail Elisabeth Borne.<br />

Selon les chiffres publiés par le ministère <strong>du</strong> Travail, le nombre <strong>de</strong> chômeurs (catégorie A) a<br />

enregistré une baisse <strong>de</strong> 5,5% au troisième trimestre en France (hors Mayotte) par rapport au<br />

trimestre précé<strong>de</strong>nt, soit 206.000 inscrits en moins, à 3,544 millions. En incluant l'activité<br />

ré<strong>du</strong>ite (catégories B et C), le nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d'emploi est en baisse <strong>de</strong> 1,9% et<br />

s'établit à 5,871 millions, selon la Direction <strong>de</strong>s statistiques (Dares).<br />

Enfin, le gouvernement mise sur le "contrat d'engagement jeune" qui s'adresse aux jeunes<br />

"<strong>de</strong>puis trop longtemps sans emploi, souvent sans ressources, sans perspectives", a expliqué<br />

Emmanuel Macron. Il proposera aux moins <strong>de</strong> 26 ans sans formation ni emploi <strong>de</strong>puis<br />

plusieurs mois une allocation allant jusqu'à 500 euros par mois en échange <strong>de</strong> 15 à 20 heures<br />

par semaine <strong>de</strong> formation ou d'accompagnement, pour une <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> 6 à 12 mois.


Décès <strong>de</strong> Jacques Péters (Veuve-Clicquot),<br />

une belle personnalité <strong>de</strong> la Champagne<br />

s’en va<br />

17 novembre <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

On se souviendra <strong>de</strong> lui comme un homme élégant et charmant, il représentait une<br />

Champagne étincelante, et surtout il a incarné la Maison Veuve-Clicquot <strong>du</strong>rant trente ans.<br />

Jacques Péters, pur pro<strong>du</strong>it Champenois, fils et petit-fils <strong>de</strong> vignerons <strong>de</strong> Mesnil-sur-Oger<br />

était l’un <strong>de</strong>s personnages emblématiques <strong>de</strong> la Champagne. L’homme aux 42 millésimes,<br />

l’inventeur <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Dame et <strong>du</strong> rosé non millésimé Veuve Clicquot et <strong>du</strong> Rich Réserve<br />

est décédé à la suite d’une longue maladie.


Commerce en ligne, pas moins <strong>de</strong><br />

10 millions d'annonces retirées en trois mois<br />

pour contrefaçon<br />

Les Echos <strong>du</strong> 17/<strong>11</strong>/21<br />

L'essor <strong>de</strong> l'e-commerce pendant la pandémie <strong>de</strong> Covid a entraîné une « intensification <strong>de</strong><br />

l'offre <strong>de</strong> faux pro<strong>du</strong>its » sur Internet, selon l'Union <strong>de</strong>s fabricants. Presque tous les secteurs<br />

sont touchés, <strong>de</strong> la maroquinerie au prêt-à-porter en passant par la pharmacie et les<br />

équipements automobiles.<br />

•<br />

Depuis le début <strong>de</strong> l'année, pas moins <strong>de</strong> 27 millions d'annonces concernant <strong>de</strong>s contrefaçons<br />

ont été supprimées. (Jacques Demarthon/AFP)<br />

De toute évi<strong>de</strong>nce, la crise sanitaire inspire les contrefacteurs. L'Union <strong>de</strong>s fabricants<br />

(Unifab), qui regroupe les entreprises et fédérations professionnelles engagées dans la lutte<br />

contre la contrefaçon, a recensé exactement 9.892.493 annonces retirées par un échantillon <strong>de</strong><br />

26 entreprises <strong>de</strong> différents secteurs (maroquinerie, prêt-à-porter, pharmacie, équipements<br />

automobiles…).<br />

Cela porte à plus <strong>de</strong> 27 millions le nombre d'annonces illicites retirées au cours <strong>de</strong>s onze<br />

<strong>de</strong>rniers mois, précise l'Unifab, qui estime que la crise sanitaire s'est accompagnée d'une<br />

« intensification <strong>de</strong> l'offre <strong>de</strong> faux pro<strong>du</strong>its ». Une évolution largement liée à l'essor <strong>de</strong> l'ecommerce.<br />

Mise en gar<strong>de</strong> pour le Black Friday<br />

« Pour protéger nos concitoyens, il est désormais très urgent <strong>de</strong> les informer et <strong>de</strong> collaborer<br />

avec le législateur », estime Christian Peugeot, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Unifab. Ce, afin qu'ils


prennent « conscience <strong>de</strong>s enjeux économiques, sociétaux, environnementaux et sécuritaires<br />

que la consommation <strong>de</strong> contrefaçon engendre », souligne-t-il.<br />

L'association lance également une campagne <strong>de</strong> sensibilisation pour le Black Friday, en<br />

partenariat avec l'Institut national <strong>de</strong> la propriété in<strong>du</strong>strielle, le Comité national anticontrefaçon,<br />

les Douanes et la Gendarmerie. Une campagne lancée alors qu'une proposition<br />

<strong>de</strong> loi « visant à mo<strong>de</strong>rniser la lutte contre la contrefaçon », déposée par <strong>de</strong>s députés <strong>de</strong> la<br />

majorité, est examinée ce mercredi en Commission <strong>de</strong>s lois à l'Assemblée nationale. Ce texte<br />

propose notamment la création d'une structure <strong>de</strong> coordination <strong>de</strong> lutte contre la contrefaçon<br />

ou encore l'expérimentation, pour cinq ans, d'une chambre juridictionnelle dédiée aux litiges<br />

<strong>du</strong> commerce en ligne.


Les 3 marchés à prospecter en 2022 pour les<br />

exportateurs <strong>de</strong> vins<br />

"Où exporter ?" Les <strong>de</strong>stinations porteuses ne manquent pas pour les vins et spiritueux promet<br />

le <strong>de</strong>rnier livre blanc <strong>de</strong> Business France.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>18</strong> novembre <strong>2021</strong> Vitisphère.com<br />

Pour prospecter, Business France conseille <strong>de</strong> privilégier « les grands salons internationaux<br />

WineParis & Vinexpo Paris, ProWein à Düsseldorf et Tang Jiu Hui à Cheng<strong>du</strong> ». - crédit<br />

photo : Business France (tastin'France, archives)<br />

Si les trois premiers marchés <strong>de</strong>s vins français sont particulièrement (États-Unis, Royaume-<br />

Uni et Allemagne), <strong>de</strong>s opportunités sont à saisir sur les « trois marchés à potentiel pour<br />

2022 » que sont la Corée <strong>du</strong> Sud, la Suè<strong>de</strong> et l’Australie indique le livre blanc Agro : où<br />

exporter, réalisé par l’agence Business France pour le ministère <strong>de</strong> l’Agriculture.<br />

Bénéficiant <strong>de</strong>puis 20<strong>11</strong> d’un accord <strong>de</strong> libre-échange porteur en Corée <strong>du</strong> Sud, les vins<br />

français peuvent s’y appuyer actuellement sur l’« occi<strong>de</strong>ntalisation <strong>de</strong>s goûts et la<br />

prémiumisation <strong>de</strong> l’offre, l’intérêt croissant pour <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its sains, bio (reconnaissance <strong>de</strong>s<br />

labels) » indique Business France, qui souligne <strong>de</strong>s « opportunités pour <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />

gourmets à forte valeur ajoutée » comme les vins, alors que « les pro<strong>du</strong>its français sont<br />

associés au haut <strong>de</strong> gamme ». Point négatif en matière <strong>de</strong> compétitivité, « les pro<strong>du</strong>its<br />

[français] sont jugés onéreux et parfois difficiles à appréhen<strong>de</strong>r. »<br />

Concurrence internationale<br />

En Suè<strong>de</strong>, les consommateurs sont « dotés d’une forte sensibilité environnementale, la<br />

<strong>du</strong>rabilité et l’origine <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s critères clés pour les Suédois qui priorisent<br />

davantage les alternatives saines et végétales ». Alors que le monopole d’état, le<br />

Systembolaget, applique <strong>de</strong> nouveaux critères <strong>de</strong> choix dans ses appels d’offre, « les<br />

consommateurs suédois sont <strong>de</strong> vrais gourmets, curieux, à la recherche <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its innovants


et sont prêts à payer plus chers pour <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> qualité » indique Business France. Qui<br />

note cependant qu’avec le « manque <strong>de</strong> compétitivité <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its français face à la<br />

concurrence internationale proposant <strong>de</strong>s prix plus attractifs […] toutefois, les pro<strong>du</strong>its<br />

français sont encore peu accessibles en raison <strong>de</strong> leur prix élevé, qui est notamment lié aux<br />

coûts <strong>de</strong> transport et <strong>de</strong> logistique importants ».<br />

L’éloignement géographique et son coût logistique pèsent encore plus fortement en Australie,<br />

où s’ajoute une « forte concurrence mondiale et locale sur certains pro<strong>du</strong>its (pro<strong>du</strong>its laitiers,<br />

pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> la mer, vins, équipements, etc.) » liste Business France, qui note cependant les<br />

discussions sur un accord <strong>de</strong> libre échange entre l’Union Européenne et l’Australie. Relevant<br />

que « la prémiumisation <strong>de</strong> l’offre se poursuit, portée par le revenu élevé <strong>de</strong>s ménages<br />

australiens », les experts ajoutent que « le prix reste toutefois un critère important, les<br />

pro<strong>du</strong>its français étant plutôt perçus comme offrant un rapport qualité-prix raisonnable sur le<br />

marché australien. » Ce qui explique le développement <strong>de</strong>s Marques De Distributeurs (MDD).


Nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation : Les<br />

vignerons surfent sur la vague <strong>de</strong>s cocktails<br />

Mixologie et cocktails ont la côte auprès <strong>de</strong>s consommateurs. Des opérateurs <strong>du</strong> vin n'hésitent<br />

pas à surfer sur cette tendance pour proposer <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong> mix et au passage mettre en avant<br />

leur pro<strong>du</strong>it. Rencontre avec certains d'entre eux.<br />

Par Chantal Sarrazin Le <strong>18</strong> novembre <strong>2021</strong> / Vitisphère.com<br />

Florian Bonin , coopérateur à la Cave coopérative <strong>de</strong> Lugny a imaginé quatre cocktails à base<br />

<strong>de</strong> Crémant <strong>de</strong> Bourgogne.<br />

Les cocktails à base <strong>de</strong> vin ont la cote. De plus en plus d’opérateurs misent sur eux pour<br />

rajeunir leurs consommateurs et multiplier les occasions <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> leurs pro<strong>du</strong>its.<br />

À commencer par les élaborateurs d’effervescents. Beaucoup suivent les traces <strong>de</strong>s proseccos<br />

italiens, dont les ventes, portées par la vogue <strong>du</strong> spritz, ont atteint 12 millions <strong>de</strong> cols dans les<br />

gran<strong>de</strong>s surfaces françaises en 2020, dépassant les crémants, selon le paneliste IRI.<br />

Un cocktail à base d'une blanquette <strong>de</strong> Limoux extra-brute<br />

À Limoux dans l’Au<strong>de</strong>, Françoise Antech, qui pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong>s blanquettes et <strong>de</strong>s crémants <strong>de</strong><br />

Limoux, est <strong>de</strong> ce nombre. En avril, elle a lancé Pardi, un cocktail à base d’une blanquette <strong>de</strong><br />

Limoux extra-brute et d’une liqueur issue <strong>de</strong> la macération <strong>de</strong> plusieurs plantes (orange amère<br />

et douce, citron et gingembre, camomille), réalisée à sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> par Aurélien Carrelas, un<br />

liquoriste audois à la tête <strong>de</strong> Kina Karo. Pour bien montrer qu’ils sont <strong>de</strong>stinés à être<br />

consommés ensemble, « nous avons conçu un packaging commun pour nos <strong>de</strong>ux pro<strong>du</strong>its »,<br />

précise Françoise Antech.<br />

Le vin et la liqueur sont ven<strong>du</strong>s aux particuliers dans un coffret spécifique contenant <strong>de</strong>ux<br />

bouteilles <strong>de</strong> blanquette et une <strong>de</strong> liqueur. D’une valeur <strong>de</strong> 49 €, il permet <strong>de</strong> réaliser quinze<br />

cocktails. Les restaurateurs ont aussi leur coffret, <strong>de</strong> douze bouteilles <strong>de</strong> bulles et <strong>de</strong> six <strong>de</strong>


liqueur. Pour les inciter à proposer Pardi à leurs clients, les <strong>de</strong>ux comparses ont conçu <strong>de</strong>s<br />

verres à l’effigie <strong>de</strong> leur marque. Ils en offrent six pour l’achat d’un coffret.<br />

La carte <strong>du</strong> local<br />

En huit semaines, Françoise Antech a écoulé 10 000 bouteilles <strong>de</strong> bulles et 5 000 <strong>de</strong><br />

liqueur, son objectif pour l’année <strong>2021</strong>, en gran<strong>de</strong> partie grâce à un article <strong>du</strong> Parisien, qui a<br />

mis le feu aux poudres. « Nous jouons la carte <strong>du</strong> local, <strong>du</strong> Ma<strong>de</strong> in France, <strong>du</strong> sans colorant<br />

et sans arômes artificiel. Et ça marche ! » se réjouit la vigneronne. Les comman<strong>de</strong>s<br />

franchissent désormais les frontières <strong>de</strong> l’Occitanie : <strong>de</strong>s restaurants <strong>de</strong> la côte basque ont<br />

référencé le cocktail, qui commence même à s’implanter à l’export.<br />

Consommation au printemps et en été<br />

Veuve Ambal, à Montagny-lès Beaune en Côte-d’Or, croit aussi au phénomène. « Les<br />

cocktails se consomment surtout au printemps et en été, indique Florian Migeon, responsable<br />

marketing. De quoi permettre à nos crémants <strong>de</strong> Bourgogne d’être achetés en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s<br />

pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fin d’année. » Contrairement à Maison Antech, Veuve Ambal n’a pas planché sur<br />

un mix pro<strong>du</strong>it. Sa stratégie consiste à encourager les consommateurs à préparer leur spritz<br />

avec son crémant <strong>de</strong> Bourgogne Gran<strong>de</strong> Cuvée ven<strong>du</strong> en gran<strong>de</strong> distribution. « Nous avons<br />

déployé une campagne <strong>de</strong> communication en Île-<strong>de</strong>-France en mai, avec un visuel intitulé<br />

« Le spritz français ». Il met en scène notre cuvée avec un verre <strong>de</strong> spritz et la recette <strong>de</strong> ce<br />

cocktail. » Outre ce visuel affiché dans les centres commerciaux, Veuve Ambal a diffusé <strong>de</strong>s<br />

spots à la radio et posé <strong>de</strong>s cônes sur les cols <strong>de</strong> sa cuvée en gran<strong>de</strong> surface, indiquant la<br />

recette <strong>du</strong> cocktail : « une dose <strong>de</strong> liqueur orange dans un verre rempli <strong>de</strong> glaçons, versez<br />

généreusement le crémant <strong>de</strong> Bourgogne Veuve Ambal, finissez avec un trait d’eau gazeuse et<br />

une ron<strong>de</strong>lle d’orange ». « Pour 1 € <strong>de</strong> plus qu’un prosecco, les consommateurs s’offrent<br />

ainsi un cocktail haut <strong>de</strong> gamme », argumente Florian Migeon. L’entreprise poursuit ce travail<br />

<strong>de</strong> sensibilisation sur son compte Instagram avec <strong>de</strong> nombreuses photos.<br />

Sé<strong>du</strong>ire les jeunes<br />

À la cave coopérative <strong>de</strong> Lugny en Côte-d’Or également, c’est Florian Bonin, jeune vigneron<br />

adhérent, qui est à l’origine d’une cuvée spéciale cocktail pour sé<strong>du</strong>ire les jeunes. Baptisé Ice<br />

Flow, cet effervescent a vu le jour il y a <strong>de</strong>ux ans. « Il s’agit d’un crémant <strong>de</strong> Bourgogne avec<br />

25 g/l <strong>de</strong> sucres rési<strong>du</strong>els, il est donc plus dosé que le reste <strong>de</strong> notre gamme, annonce Agathe<br />

Persegol, chef <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>it. Il se présente dans une bouteille spéciale, car habillée d’un sleeve<br />

blanc. » Son prix ? 9 € au caveau.<br />

Florian Bonin a imaginé quatre cocktails autour <strong>de</strong> cette cuvée. Citons le Moryflow, à base <strong>de</strong><br />

citron vert, <strong>de</strong> feuilles <strong>de</strong> menthe et <strong>de</strong> glaçons ainsi que le Bony’s avec <strong>du</strong> nectar d’abricot,<br />

<strong>de</strong> la crème <strong>de</strong> pêche et <strong>du</strong> sirop <strong>de</strong> grenadine. La cave distribue ces recettes sous forme <strong>de</strong><br />

fiches au format carte postale dans sa boutique. Elle met aussi Ice Flow en avant sur son<br />

compte Instagram. « Ce pro<strong>du</strong>it plaît beaucoup et, à notre gran<strong>de</strong> surprise nous en vendons<br />

toute l’année, été comme hiver, soit 10 000 cols par an », souligne Agathe Persegol.<br />

Alliance Loire travaille avec <strong>de</strong>s mixologues<br />

Chez Alliance Loire, la démarche est un peu plus sophistiquée. « Nous travaillons avec <strong>de</strong>s<br />

mixologues <strong>de</strong>puis trois ans pour créer <strong>de</strong>s cocktails à base <strong>de</strong> De Chanceny, notre crémant


<strong>de</strong> Loire ven<strong>du</strong> en CHR, affirme Vincent Barraud, responsable marketing et communication.<br />

Aujourd’hui, nous disposons d’une dizaine <strong>de</strong> recettes que nous proposons à nos clients<br />

particuliers et professionnels. Nous avons même réalisé <strong>de</strong>s vidéos <strong>de</strong> démonstration sur la<br />

chaîne YouTube, que <strong>de</strong>s cavistes diffusent sur <strong>de</strong>s écrans d’animation dans leurs magasins. »<br />

Selon lui, le prix <strong>de</strong> vente d’une bulle <strong>de</strong>stinée à un cocktail doit se situer entre 8 et 10 euros<br />

le col. Au-<strong>de</strong>là, les consommateurs n’adhèrent pas.<br />

Les vins <strong>de</strong> France investissent le créneau<br />

Pas question pour les vins <strong>de</strong> France <strong>de</strong> rester en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la tendance porteuse <strong>de</strong>s cocktails.<br />

« Notre offre est parfaitement légitime pour investir ce territoire », commente Valérie Pajotin,<br />

directrice <strong>de</strong> l’Association nationale interprofessionnelle <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> France (Anivin).<br />

L’interprofession a mis au point six cocktails à base <strong>de</strong> vin blanc, rouge et rosé avec le<br />

mixologue Ugo and Spirits. Ses recettes s’inspirent <strong>de</strong>s grands classiques que sont le Moscow<br />

Mule ou le Gin Fizz. Exemple, le Chardo Mule : 9 cl <strong>de</strong> chardonnay vin <strong>de</strong> France, 6 cl <strong>de</strong><br />

concentré <strong>de</strong> gingembre, 0,5 cl <strong>de</strong> jus <strong>de</strong> citron vert et <strong>de</strong>s glaçons. De juillet à août, ce<br />

cocktail a été mis en avant dans les magasins Monoprix <strong>de</strong> la région parisienne via <strong>de</strong>s<br />

animations/dégustations. Pour l’achat d’un chardonnay vin <strong>de</strong> France, les clients avaient droit<br />

à une bouteille <strong>de</strong> Schweppes Ginger beer. En septembre, cette même recette a fait l’objet<br />

d’animations sur les terrasses <strong>de</strong>s bars parisiens. La communication <strong>de</strong> l’Anivin sur les<br />

cocktails va monter en puissance l’an prochain.


Description <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> vin &<br />

champagne en France entre 2014 et <strong>2021</strong><br />

(étu<strong>de</strong> Néoma Business School/Grand<br />

Reims)<br />

<strong>18</strong> novembre <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

©Michel Jolyot<br />

« Au niveau <strong>de</strong> l’image <strong>du</strong> champagne, celle-ci a bien progressé, surtout au niveau <strong>du</strong> prix et<br />

<strong>de</strong> la qualité. L’image hédoniste <strong>du</strong> Champagne reste importante, mais se retrouve au même<br />

niveau que l’image qualitative ». Passionnante, une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> recherche décrypte la<br />

consommation <strong>de</strong> vin & Champagne en France avant et pendant le contexte <strong>de</strong> crise sanitaire<br />

Co-réalisée par Néoma Business School et le Grand Reims, cette étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> recherche dirigée<br />

par Nathalie Spielmann, enseignante-chercheure <strong>de</strong> Néoma. Elle est titulaire d’un Master <strong>de</strong>


Sciences d’HEC Montréal et d’un Doctorat <strong>de</strong> Marketing <strong>de</strong> la John Molson School of<br />

Business à la Concordia University <strong>de</strong> Montréal (Canada).<br />

Cette analyse <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> consommation <strong>du</strong> vin chez les Français se déroule sur<br />

une pério<strong>de</strong> allant <strong>de</strong> 2014 à <strong>2021</strong>. Menée auprès d’un panel <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3 000 consommateurs,<br />

l’étu<strong>de</strong> dévoile notamment un recul <strong>de</strong> la consommation sur les 7 <strong>de</strong>rnières années, une<br />

montée en puissance <strong>du</strong> critère <strong>du</strong> prix dans le choix <strong>du</strong> consommateur, une consommation<br />

davantage stable sur le public féminin vs le public masculin, ainsi que <strong>de</strong>s effets sensibles <strong>de</strong><br />

la crise sanitaire que ce soit sur les circuits <strong>de</strong> distribution comme sur l’œnotourisme.<br />

Cette étu<strong>de</strong> longitudinale menée sur 7 années vise à comprendre comment les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s<br />

consommateurs français envers le vin ont évolué au cours <strong>de</strong>s sept <strong>de</strong>rnières années. « Pour ce<br />

faire, j’ai mené cette recherche sur trois vagues : avant et après la survenue <strong>de</strong> la crise<br />

sanitaire sans précé<strong>de</strong>nt que nous traversons. Concrètement ce sont au total plus <strong>de</strong><br />

3000 consommateurs que j’ai interrogés en juin 2014, puis lors d’une secon<strong>de</strong> phase en<br />

février 2020 (avant le début <strong>de</strong> la crise sanitaire) et enfin en mai <strong>2021</strong> (au courant <strong>de</strong> la crise<br />

sanitaire) » explique Nathalie Spielmann.<br />

Pour cette recherche <strong>de</strong> fond, elle s’est adressée à un panel <strong>de</strong> consommateurs marqué par une<br />

quasi-égalité <strong>de</strong> genre (49,6 % d’hommes vs 50,4 % <strong>de</strong> femmes), basé sur tout le territoire<br />

national et dont l’âge moyen est <strong>de</strong> 42 ans. « L’égalité <strong>de</strong> genre dans le panel interrogé était<br />

un critère important. Le comportement <strong>de</strong>s femmes face à la consommation <strong>de</strong> vin est un sujet<br />

d’intérêt croissant, cette étu<strong>de</strong> était donc une formidable occasion d’aller analyser sur le<br />

terrain la réalité <strong>de</strong> la situation il était donc question d’objectiver factuellement la situation ».<br />

« un pro<strong>du</strong>it dont la perception <strong>de</strong> qualité augmente… »<br />

Habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation, critères d’achat, circuits <strong>de</strong> distribution, œnotourisme,<br />

spécificités liées à la consommation <strong>de</strong> champagne… Nathalie Spielmann a structuré son<br />

analyse <strong>de</strong>s témoignages recueillis autour <strong>de</strong> plusieurs gran<strong>de</strong>s thématiques permettant ainsi<br />

<strong>de</strong> dresser un tableau à la fois juste et complet <strong>de</strong> la situation.<br />

Les conclusions <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> démontrent notamment que :


• La crise sanitaire a fait reculer la consommation <strong>de</strong> vin comparativement aux<br />

habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation notées en 2014.<br />

• Sur les 7 <strong>de</strong>rnières années, la consommation <strong>de</strong> vin a été marquée par plusieurs<br />

fluctuations : une consommation en augmentation entre 2014 et 2020 puis, dans la<br />

foulée <strong>de</strong> la crise sanitaire, une baisse sensible, que ce soit en termes <strong>de</strong> volume<br />

comme en termes <strong>de</strong> valeur. « La crise sanitaire a fait baisser les achats à un niveau<br />

plus bas qu’en 2014, avec une chute <strong>de</strong> 30 % ! », souligne Nathalie Spielmann.<br />

• Toutefois, avant la crise sanitaire si la consommation chez le public féminin s’avère<br />

stabilisée (passant entre 2014 et 2020 <strong>de</strong> 6,16 bouteilles à 6 ,15 bouteilles), le public<br />

masculin affiche quant à lui une consommation en augmentation sur une pério<strong>de</strong><br />

i<strong>de</strong>ntique (<strong>de</strong> 7,69 bouteilles à 9,97 bouteilles).<br />

• Il est à noter également <strong>de</strong>s disparités <strong>de</strong> consommation selon les régions où sont<br />

basés les consommateurs. Ainsi les habitants <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire affichent le volume<br />

<strong>de</strong> consommation le plus bas (5,23 bouteilles par mois) et la Bretagne est la région<br />

affichant le budget consacré par bouteille le plus faible (<strong>11</strong>,46 €). En opposition, on<br />

remarque que l’Île-<strong>de</strong>-France affiche la plus forte consommation (8,06 bouteilles par<br />

mois) et la Nouvelle-Aquitaine le budget le plus conséquent consacré à l’achat<br />

(20,<strong>18</strong> €).<br />

• Si les consommateurs sont <strong>de</strong> plus en plus attentifs quant au montant dépensé par<br />

bouteille (19,66 € en moyenne en 2014 vs 13,91 € en <strong>2021</strong>), cette tendance ne touche<br />

cependant pas le secteur <strong>du</strong> champagne. « Nous sommes, sur le marché <strong>du</strong> champagne,<br />

confrontés à un pro<strong>du</strong>it dont la perception <strong>de</strong> qualité augmente, les consommateurs<br />

sont donc plus enclins à consacrer une part <strong>de</strong> budget importante pour s’offrir <strong>du</strong><br />

champagne », souligne l’auteure <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>.<br />

• L’acte d’achat <strong>de</strong> vin chez le consommateur français est principalement conditionné à<br />

<strong>de</strong>ux critères clés : en premier lieu, l’origine <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it que le consommateur préfère<br />

très largement nationale ainsi qu’en secon<strong>de</strong> position le critère <strong>du</strong> prix <strong>de</strong> la bouteille.<br />

• Les circuits <strong>de</strong> distribution ont également été impactés sur les 7 <strong>de</strong>rnières années. Si<br />

entre 2014 et 2020 on note une vraie croissance <strong>de</strong> l’achat dans les magasins<br />

spécialisés, l’année <strong>2021</strong> est marquée par le retour en force <strong>de</strong>s supermarchés comme<br />

lieu d’achat <strong>de</strong> vin. « Autre signal intéressant, si les magasins spécialisés sont moins<br />

attractifs, l’achat directement au pro<strong>du</strong>cteur reste quant à lui parfaitement stable<br />

entre 2014 et <strong>2021</strong> », insiste Nathalie Spielmann.<br />

• Concernant l’œnotourisme, la crise <strong>du</strong> COVID a stimulé le marché <strong>du</strong> tourisme<br />

domestique, mais dans le même temps les consommateurs affichent <strong>de</strong>s exigences<br />

accrues. « En 2014 et en 2020, les principaux critères <strong>de</strong>s consommateurs interrogés<br />

étaient la politesse <strong>du</strong> personnel, la possibilité <strong>de</strong> déguster <strong>de</strong>s vins gracieusement<br />

voire <strong>de</strong> visiter la cave » précise Nathalie Spielmann. « Aujourd’hui ils exigent <strong>de</strong>s<br />

activités prévues pour leurs enfants, un accès facile en voiture ainsi qu’une décoration<br />

soignée dans la salle <strong>de</strong> dégustation ».<br />

Dossier plus complet (particulièrement sur le champagne) : LE CONSOMMATEUR<br />

FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE 2014 – 2020 (début<br />

COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

U<br />

ne étu<strong>de</strong> collaborative réalisée par NEOMA Business School et le Grand Reims démontre <strong>de</strong>s<br />

changements significatifs dans les comportements envers le vin <strong>de</strong>s Français. Chapeauté par<br />

l’enseignante-chercheure Nathalie Spielmann, cette étu<strong>de</strong> longitudinale permet <strong>de</strong> comprendre comment<br />

les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s consommateurs français envers le vin ont évolué au cours <strong>de</strong>s sept <strong>de</strong>rnières années et avant et<br />

après la crise <strong>du</strong> COVID-19. Cette étu<strong>de</strong> comporte trois vagues et représente un échantillon global <strong>de</strong> plus <strong>de</strong><br />

3000 consommateurs français. Plus spécifiquement, une première collecte en juin 2014 envers 1051<br />

consommateurs, une <strong>de</strong>uxième collecte au mois <strong>de</strong> février 2020 envers 1038 consommateurs et finalement une<br />

collecte en mai <strong>2021</strong> envers <strong>11</strong>21 consommateurs.<br />

Voici la répartition démographique :<br />

- Parmi les répondants,<br />

o 49,6% étaient <strong>de</strong>s hommes,<br />

o 50,4% étaient <strong>de</strong>s femmes.<br />

- L’âge moyen était <strong>de</strong> 42,37 ans (+/- 14,05).<br />

o L’âge moyen en 20<strong>18</strong>, selon l’INSEE était 41,5 ans 1<br />

- L’état civil <strong>de</strong>s répondants<br />

o Mariés/pacsés (59%)<br />

o Célibataires (24%).<br />

- Le revenu net annuel <strong>du</strong> foyer le plus répan<strong>du</strong> était <strong>de</strong> 16900€-30999€ (31,1%), suivi <strong>de</strong> 31000€-40999€<br />

(19,3%).<br />

o Le salaire moyen en France est <strong>de</strong> 27721€ net par an, en 20<strong>18</strong> 2<br />

- La plupart ont au moins<br />

o Un diplôme d’étu<strong>de</strong>s secondaires ou l’équivalent (incluant BTS) (35,5%)<br />

o 46% ont un diplôme <strong>de</strong> premier cycle ou plus (License, Maîtrise ou Doctorat).<br />

20,0%<br />

<strong>18</strong>,0%<br />

16,0%<br />

14,0%<br />

12,0%<br />

10,0%<br />

8,0%<br />

6,0%<br />

4,0%<br />

2,0%<br />

0,0%<br />

Lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s répondants<br />

Sondage INSEE 20<strong>18</strong><br />

1<br />

https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381476<br />

2<br />

https://www.journal<strong>du</strong>net.fr/patrimoine/gui<strong>de</strong>-<strong>de</strong>s-finances-personnelles/<strong>11</strong>66094-salaire-moyen/<br />

1


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

HABITUDES DE CONSOMMATION DE VIN<br />

Entre 2014 et 2020, les consommateurs buvaient plus <strong>de</strong> vin (tous les types) par mois bien que leur dépense<br />

moyenne eût baissé. Entre 2020 et <strong>2021</strong>, et en conséquence <strong>du</strong> COVID-19, la consommation <strong>de</strong>s Français a baissé<br />

en termes <strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> bouteilles par mois 3 mais le prix moyen a augmenté <strong>de</strong> 8% entre 2020 et <strong>2021</strong>. Les<br />

Français dépensent en <strong>2021</strong> que sur <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> qualité considéré comme acceptable, car selon une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

Vivino.com, le prix d’un vin dit acceptable se situe dans les environs <strong>de</strong> 13,30€ pour une bouteille <strong>de</strong> rouge ou<br />

12,25€ pour une bouteille <strong>de</strong> blanc selon Vivino.com 4 .<br />

Bien qu’ils étaient plus généreux entre 2014 et 2020, ils dépensent moins en <strong>2021</strong> pour offrir <strong>du</strong> vin – soit <strong>11</strong>%<br />

moins qu’en 2020. Certainement une conséquence <strong>de</strong> la distanciation sociale.<br />

2014 2020 <strong>2021</strong><br />

Bouteilles par mois 6,93 8,03 6,26<br />

Prix moyen par bouteille 19,66€ 12,87€ 13,90€<br />

Dépenses mensuelles en vin 136,24€ 103,35€ 87,01€<br />

Prix <strong>de</strong> la bouteille en ca<strong>de</strong>au 30,94€ 48,43€ 42,93€<br />

Le nombre <strong>de</strong> bouteilles a significativement baissé mais pas le prix. Ceci indique en effet que la<br />

consommation <strong>du</strong> vin a baissé pour les Français. Mais pour qui ? 5<br />

Les femmes n’ont pas augmenté leur consommation <strong>de</strong> vin au cours <strong>de</strong> six <strong>de</strong>rnières années, leur consommation<br />

est restée stable, passant <strong>de</strong> 6,16 à 6,15 bouteilles par mois entre 2014 et 2020 et on note une légère baisse en<br />

<strong>2021</strong>. Cependant, les hommes ont considérablement augmenté leur consommation <strong>de</strong> vin passant <strong>de</strong> 7,69<br />

bouteilles par mois à 9,97 entre 2014 et 2020. En revanche, la crise COVID a fait baisser leurs achats à un<br />

niveau plus bas qu’en 2014, une chute <strong>de</strong> 30% ! En 2014, 2020, et <strong>2021</strong>, les femmes ont acheté significativement<br />

moins <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> vin que les hommes. Soit 20% en moins en 2014, 38% en 2020 et 19% en moins en <strong>2021</strong>.<br />

Mais c’est uniquement en 2020 que les femmes ont dépensé significativement moins que les hommes par<br />

bouteilles <strong>de</strong> vin – soit 13% en moins. Et les dépenses en vins <strong>de</strong>s hommes ont aussi baissé <strong>de</strong> 27% sur les 7<br />

<strong>de</strong>rnières années. Ensemble, ces statistiques expliquent pourquoi la dépense moyenne mensuelle sur le vin en<br />

est passé <strong>de</strong> 136,24€ en 2014 à 87,01€ en <strong>2021</strong>, soit une baisse <strong>de</strong> 36% 6 .<br />

Bouteilles/mois<br />

Prix moyen/bouteille<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

9,97<br />

7,69<br />

6,93<br />

6,16 6,15<br />

5,61<br />

€ 25,00<br />

€ 20,00<br />

€ 15,00<br />

€ 10,00<br />

€ 5,00<br />

€ 19,76<br />

€ 19,56<br />

€ 13,76 € 14,40<br />

€ <strong>11</strong>,99<br />

€ 13,42<br />

0<br />

2014* 2020* <strong>2021</strong>*<br />

€ -<br />

2014 2020* <strong>2021</strong><br />

Hommes<br />

Femmes<br />

Hommes<br />

Femmes<br />

3<br />

Confirmant ainsi les chiffres <strong>de</strong>s ventes dans les circuits <strong>de</strong> distributions : https://www.agro-media.fr/actualite/42087-42087.html<br />

4<br />

https://www.vivino.com/wine-news/combien-coute-une-bonne-bouteille-<strong>de</strong>-vin<br />

5<br />

Un astérix* indique que les différences sont significatives entre les hommes et femmes.<br />

6<br />

Des chiffres qui l’alignent avec les tendances <strong>de</strong>s Français avec les boissons alcoolisées qui sont à la baisse, selon l’INSEE :<br />

https://www.insee.fr/fr/statistiques/4319377#tableau-figure4<br />

2


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

En <strong>2021</strong> :<br />

Là où on dépense le moins<br />

Là où on dépense le plus<br />

Pays <strong>de</strong> la Loire<br />

Bretagne<br />

5,23 bouteilles/mois<br />

<strong>11</strong>,46€/la bouteille<br />

Ile-<strong>de</strong>-France<br />

Nouvelle-Aquitaine<br />

8,06 bouteilles/mois<br />

20,<strong>18</strong>€/bouteille<br />

Régions où la consommation a le plus été impacté par le COVID-19 (entre 2020 et <strong>2021</strong>) :<br />

- Centre Val-<strong>de</strong>-Loire 9,83 à 5,07 bouteilles par mois, -48%<br />

- Hauts-<strong>de</strong>-France 7,40 à 4,29 bouteilles par mois, -42%<br />

- Ile-<strong>de</strong>-France 10,40 à 6,24 bouteilles par mois, -40%<br />

- Auvergne Rhône-Alpes 8,73 à 5,89 bouteilles par mois, -33%<br />

Régions où les dépenses ont augmenté <strong>de</strong>puis par le COVID-19 :<br />

- Occitanie 10,33€ à 13,64€ par bouteille, +32%<br />

*******<br />

Nous avons <strong>de</strong>mandé aux consommateurs <strong>de</strong> quantifier leurs habitu<strong>de</strong>s avec le vin, à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

énoncés suivants :<br />

Habitu<strong>de</strong> 2014 2020 <strong>2021</strong><br />

Déci<strong>de</strong>r d’acheter <strong>du</strong> vin est une décision importante pour moi 4,92 5,20 4,66<br />

J’aime boire <strong>du</strong> vin avec mon repas 4,70 5,00 4,47<br />

Le vin que j’achète est une décision réfléchie 5,28 5,36 4,98<br />

Je choisis mon vin très soigneusement 5,31 5,40 4,98<br />

Je choisis le type <strong>de</strong> vin en fonction <strong>de</strong> l’occasion 5,44 5,44 5,<strong>18</strong><br />

Il n’est pas nécessaire qu’il y ait une occasion spéciale pour ouvrir<br />

une bouteille <strong>de</strong> vin<br />

4,87 5,04 4,58<br />

J’ai un grand intérêt pour le vin 4,61 4,97 4,49<br />

Note : le barème <strong>de</strong>s points est <strong>de</strong> 1 = je ne suis pas <strong>du</strong> tout d’accord, à 7 = je suis tout à fait d’accord<br />

Les résultats suggèrent aussi que globalement les consommateurs faisaient plus attention à leurs achats en vins<br />

et avaient développé une relation plus affective avec le vin entre 2014 et 2020 mais qu’ils ont éprouvé un<br />

manque d’intérêt dû à la crise <strong>du</strong> COVID-19. La baisse la plus importante était concernant l’attention qu’ils<br />

portent aux achats <strong>de</strong> vin et à la sélection.<br />

Ce désengagement est général et s’applique au même niveau pour les hommes comme pour les femmes. De<br />

même, lors en 2014, on notait une différence croissante entre les groupes d’âge (<strong>18</strong>-29 ans versus 30-49 ans<br />

versus 50+ ans), en <strong>2021</strong>, tous les groupes d’âge restent moyennement intéressés par le vin.<br />

3


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

Entre 2014 et 2020, les consommateurs se sont tournés vers <strong>de</strong>s<br />

magasins spécialisés et les restaurants, cafés, hôtels pour<br />

acheter <strong>du</strong> vin. Ils étaient moins enclins à acheter <strong>du</strong> vin dans<br />

les supermarchés. En fait, la chaine CHR avait dépassé les<br />

supermarchés. Le canal d’achat direct <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>cteur a stagné. À<br />

cette époque, les consommateurs, en raison <strong>de</strong> leur implication<br />

accrue dans le vin, recherchaient probablement <strong>de</strong>s conseils plus<br />

personnalisés et préféraient être accompagnés dans leurs choix<br />

<strong>de</strong> vins (par rapport aux supermarchés où les conseils son<br />

minimes).<br />

En revanche, la crise COVID-19 a ré<strong>du</strong>it l’intérêt pour le vin, et<br />

les consommateurs se sont éloigner <strong>de</strong>s magasins spécialisés<br />

et n’ayant moins la possibilité <strong>de</strong> fréquenter le réseau CHR, ils<br />

se sont retrouvés à nouveau, dans les supermarchés pour<br />

acheter <strong>du</strong> vin. Ce qui expliquerait aussi en partie la baisse<br />

<strong>du</strong> prix moyen/bouteille.<br />

Les supermarchés ont retrouvé leur clientèle <strong>de</strong> 2014, ayant perçus une augmentation d’achat dans leurs<br />

magasins <strong>de</strong> 21% entre 2020 et <strong>2021</strong>. Les magasins spécialisés ont vu leur achalandage baissé <strong>de</strong> 14% et les<br />

CHR <strong>de</strong> 22%.<br />

Il est aussi intéressant <strong>de</strong> noter qu’acheter directement <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>cteur, malgré la crise COVID, stagne. Ceci est<br />

aussi notable considérant que le tourisme domestique était important sur la saison 2020-<strong>2021</strong>. Par exemple,<br />

pour l’été 2020, 94% <strong>de</strong>s Français on prit leurs vacances en France 7 – et ils n’ont néanmoins pas augmenté leur<br />

intérêt pour l’achat directement au pro<strong>du</strong>cteur.<br />

LIEU D'ACHAT POUR LE VIN<br />

70,0%<br />

60,0%<br />

50,0%<br />

40,0%<br />

62,7%<br />

50,1%<br />

60,7%<br />

44,7%<br />

53,4%<br />

41,7%<br />

30,0%<br />

20,0%<br />

25,6%<br />

22,0%<br />

19,4%<br />

22,4% 23,1% 22,6%<br />

10,0%<br />

0,0%<br />

Supermarchés<br />

Magasins spécialisés (ex.<br />

cavistes)<br />

Cafés, Hotels, Restaurants Directement <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>cteur<br />

2014 2020 <strong>2021</strong><br />

7<br />

https://www.veilleinfotourisme.fr/politique-nationale-<strong>du</strong>-tourisme/structures-et-strategies/actions-<strong>de</strong>-l-etat/le-bilan-<strong>de</strong>-la-saison-touristique-<br />

2020-en-france<br />

4


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

LES CRITÈRES D’ACHAT POUR UN VIN EN FRANCE<br />

Nous avons <strong>de</strong>mandé aux consommateurs d’indiquer l’importance <strong>de</strong>s différentes caractéristiques <strong>du</strong> vin<br />

lorsqu’ils font leur achat. En général, il semble que les consommateurs se concentrent moins sur les critères<br />

spécifiques <strong>du</strong> vin, confirmant leur désintérêt pour le vin en général.<br />

Caractéristiques <strong>du</strong> vin 2014 2020 <strong>2021</strong><br />

Si le vin est français 5,59 4,32 4,25<br />

Origine <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it 5,52 4,23 4,04<br />

Prix 5,40 3,94 3,87<br />

Si le vin provient d’un petit pro<strong>du</strong>cteur 4,92 3,78 3,69<br />

Si le vin est rouge 5,13 3,87 3,69<br />

Variété <strong>du</strong> raisin, le cépage 5,<strong>11</strong> 3,84 3,44<br />

Étiquette 4,68 3,41 3,38<br />

Marque 4,73 3,63 3,37<br />

Si le vin est en promotion 4,71 3,46 3,35<br />

Si le vin est blanc 4,88 3,26 3,31<br />

Où le vin est ven<strong>du</strong> 4,49 3,48 3,29<br />

Si le vin est effervescent 4,27 3,19 2,98<br />

Si le vin est étranger 4,31 3,09 2,97<br />

Note : le barème <strong>de</strong>s points est <strong>de</strong> 1 = je ne suis pas <strong>du</strong> tout d’accord, à 7 = je suis tout à fait d’accord<br />

Entre 2020 et <strong>2021</strong>, en conséquence <strong>de</strong> la crise<br />

COVID-19, les consommateurs ont porté moins<br />

d’attention sur ces caractéristiques d’un vin :<br />

1. Le cépage<br />

2. La marque<br />

3. Si le vin est effervescent<br />

4. L’origine <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it<br />

5. Où le vin est ven<strong>du</strong><br />

La tendance démontre que les<br />

consommateurs sont<br />

globalement moins intéressés<br />

par le vin. Le critère d’achat le<br />

plus important est s’il est<br />

français et son prix. Confirmant<br />

que le budget vin se resserre…<br />

En comparant à la moyenne, soit à 3,5 sur l’échelle <strong>de</strong> 7, en <strong>2021</strong>, les caractéristiques<br />

Significativement plus importants<br />

- Si le vin est français<br />

- L’origine <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it<br />

- Le prix<br />

- Si le vin provient d’un petit pro<strong>du</strong>cteur<br />

- Si le vin est rouge<br />

Significativement moins importants<br />

- Si le vin est étranger<br />

- Si le vin est effervescent<br />

- Où le vin est ven<strong>du</strong><br />

- Si le vin est blanc<br />

- Si le vin est en promotion<br />

- La marque<br />

- L’étiquette<br />

5


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

OENOTOURISME<br />

Nous avons <strong>de</strong>mandé aux consommateurs interrogés <strong>de</strong> nous dire ce qui était important pour eux lorsqu’ils<br />

allaient dans les vignobles et lors <strong>de</strong>s visites oenotouristiques.<br />

En <strong>2021</strong>, les consommateurs ont <strong>de</strong>s attentes plus élevées et surtout veulent plus d’information sur<br />

la pro<strong>du</strong>ction, la région, et l’histoire. Ils veulent mieux comprendre le terroir.<br />

En 2014 et 2020, les principaux critères étaient les suivants :<br />

- Si le personnel présent est poli et accueillant<br />

- Pouvoir déguster les vins gratuitement<br />

- Avoir <strong>de</strong>s explications concernant la pro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> vin<br />

- S’il y a une visite <strong>de</strong> cave<br />

- Avoir accès à l’information sur la région <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction<br />

- Avoir <strong>de</strong> l’information sur l’histoire <strong>de</strong> la cave<br />

Suite à la crise COVID-19, ils ils recherchent encore plus ces critères dans une offre oenotouristique :<br />

- S’il y a <strong>de</strong>s activités pour les enfants<br />

- Accès facile en voiture<br />

- Le décor <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> dégustation<br />

- S’il y a un restaurant ou table d’hôte<br />

- S’il y a un B&B ou <strong>de</strong>s options <strong>de</strong> couchage<br />

Caractéristiques importantes pendant une visite <strong>de</strong> la cave 2014 2020 <strong>2021</strong><br />

Si le personnel présent est poli et accueillant 5,43 6,14 6,13<br />

Avoir la possibilité <strong>de</strong> déguster les vins gratuitement 5,39 6,04 5,94<br />

Avoir <strong>de</strong>s explications concernant la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> vin 5,30 5,92 5,85<br />

Avoir <strong>de</strong>s informations sur l’histoire <strong>de</strong> la cave 5,15 5,75 5,73<br />

Avoir accès à l’information sur la région <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction 5,19 5,79 5,73<br />

Le décor <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> dégustation 4,90 5,56 5,62<br />

S’il y a une visite <strong>de</strong> toute la cave/l’exploitation 5,22 5,61 5,53<br />

Accès facile en voiture 5,09 5,45 5,52<br />

Pouvoir parler avec le chef <strong>de</strong> cave / le vigneron 4,86 5,68 5,52<br />

Une atmosphère particulière à la cave 5,06 5,58 5,50<br />

La réputation <strong>de</strong> la cave 5,00 5,62 5,46<br />

L’approche en termes <strong>de</strong> développement <strong>du</strong>rable <strong>du</strong> domaine 4,89 5,54 5,38<br />

S’il y a un restaurant ou table d’hôte 4,57 4,90 4,96<br />

La cave est loin <strong>de</strong>s autres attractions régionales 4,71 5,05 4,85<br />

S’il y a un stationnement 4,45 4,62 4,64<br />

S’il y a un B&B ou <strong>de</strong>s options <strong>de</strong> couchage 4,54 4,48 4,52<br />

S’il y a <strong>de</strong>s activités pour les enfants 4,17 4,02 4,09<br />

6


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

LE CHAMPAGNE<br />

Le montant que les consommateurs sont prêts à payer est <strong>de</strong> 27,5 % en moins pour le champagne en 2020 par<br />

rapport à 2014 mais 9,7% plus en <strong>2021</strong> qu’en 2020. En plus, les Français sont nettement plus susceptibles <strong>de</strong><br />

percevoir le champagne comme un pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong> luxe réservé aux occasions spéciales.<br />

2014 2020 <strong>2021</strong><br />

37,62€<br />

Prix moyen payé pour<br />

une bouteille <strong>de</strong><br />

champagne<br />

27,28€ 29,93€<br />

4.13<br />

Le champagne est un<br />

pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong> luxe<br />

4.36 4.40<br />

5.53<br />

Le champagne est pour<br />

les occasions spéciales<br />

5.69 5.85<br />

Note : le barème <strong>de</strong>s points est <strong>de</strong> 1 = je ne suis pas <strong>du</strong> tout d’accord, à 7 = je suis tout à fait d’accord<br />

Nous avons <strong>de</strong>mandé aux consommateurs interrogés <strong>de</strong> nous dire dans quelle mesure ils étaient d’accord avec une<br />

série <strong>de</strong> déclarations concernant le champagne. Nous avons ensuite regroupé ces déclarations en fonction <strong>de</strong> leur<br />

répartition dans l’esprit <strong>de</strong>s consommateurs, nous permettant <strong>de</strong> mieux comprendre l’image <strong>du</strong> Champagne. Il y<br />

a quatre dimensions qui ont pris <strong>de</strong> l’importance dans l’esprit <strong>de</strong>s consommateurs, (en prenant en compte toute<br />

l’échantillon sur trois ans). Elles sont l’hédonisme, le lien social, la qualité, et le prix. Le pourcentage indique le<br />

poids d’importance dans la perception globale. Ainsi, l’hédonisme représente 60% <strong>de</strong> l’image <strong>du</strong> Champagne<br />

lorsque le prix représente seulement 4% 8 . Le champagne reste avant tout un pro<strong>du</strong>it pour lequel on considère<br />

moins le prix mais plus le plaisir <strong>de</strong> le consommer.<br />

HEDONISME (60%) LIEN SOCIAL (12%) QUALITE (6%) PRIX (4%)<br />

Le champagne me rend heureux<br />

Ceux qui boivent <strong>du</strong> champagne sont<br />

plus intégrés socialement<br />

Les vins <strong>de</strong> champagne sont<br />

bien faits<br />

Les vins <strong>de</strong> champagne ont un<br />

bon rapport qualité-prix<br />

Je me sens bien quand je bois <strong>du</strong><br />

champagne<br />

Je me sens plus accepté par les autres<br />

quand je bois <strong>du</strong> champagne.<br />

Je suis sûr d’être satisfait<br />

<strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> champagne<br />

Les vins <strong>de</strong> champagne sont à<br />

prix raisonnable<br />

Le vins <strong>de</strong> champagne me<br />

donnent envie <strong>de</strong> les boire<br />

Le champagne améliore l’impression<br />

que j’ai <strong>de</strong>s autres<br />

Les vins <strong>de</strong> champagne sont<br />

fiables<br />

Les vins <strong>de</strong> champagne sont<br />

ceux que j’apprécie.<br />

Entre 2014 et 2020, toutes les dimensions étaient <strong>de</strong>venues plus importante pour les consommateurs.<br />

C’est-à-dire, ils percevaient le Champagne comme étant plus hédoniste, <strong>de</strong> meilleure qualité, il<br />

renforce <strong>de</strong> liens sociaux, et les consommateurs étaient moins sensibles à son prix.<br />

Entre 2020 et <strong>2021</strong>, les dimensions hédoniste et qualitative sont restées stables. En revanche, la<br />

perception <strong>du</strong> Champagne comme pro<strong>du</strong>it social a baissé significativement mais bonne nouvelle, la<br />

sensibilité au prix a baissé encore plus, ce qui explique la légère hausse <strong>du</strong> prix que les Français<br />

sont prêts à débourser pour le Champagne.<br />

8<br />

Les quatres dimensions capte 82% <strong>de</strong>s perceptions – les <strong>18</strong>% restants sont d’autres perceptions et/ou <strong>de</strong> la variance.<br />

7


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

7<br />

Appréciation <strong>de</strong>s dimensions <strong>de</strong> l'image <strong>du</strong> Champagne<br />

6<br />

5<br />

4<br />

5,12<br />

4,92<br />

5,06<br />

4,12<br />

3,82<br />

3,51<br />

5,22 5,16<br />

4,93<br />

4,24<br />

3,91<br />

4,4<br />

2014<br />

3<br />

2020<br />

<strong>2021</strong><br />

2<br />

1<br />

0<br />

Hédonisme Lien social Qualité Prix<br />

Note : le barème <strong>de</strong>s points est <strong>de</strong> 1 = je ne suis pas <strong>du</strong> tout d’accord, à 7 = je suis tout à fait d’accord<br />

SEGMENTATION POUR LE CHAMPAGNE<br />

Bien qu’elle soit la dimension la moins importante dans<br />

l’image global <strong>du</strong> Champagne pour les Français, la<br />

perception <strong>du</strong> prix reste la dimension qui a le plus<br />

changé <strong>de</strong>puis 2014. Les hommes sont <strong>de</strong>venus <strong>11</strong>% et<br />

les femmes 13% moins sensible au prix. Ensuite, pour<br />

les hommes et les femmes, la dimension qualitative a<br />

aussi augmenté – <strong>de</strong> 5% <strong>de</strong>puis 2014. En contraste, la<br />

perception hédoniste <strong>du</strong> champagne elle a progressé<br />

que <strong>de</strong> 2,5%. Il est possible <strong>de</strong> noter que la valorisation <strong>du</strong> Champagne comme pro<strong>du</strong>it qualitatif plutôt que<br />

purement hédoniste a une influence positive pour ré<strong>du</strong>ire la sensibilité au prix.<br />

En 2014, les femmes étaient moins sensibles au prix <strong>du</strong> Champagne et le percevait plus comme un pro<strong>du</strong>it<br />

<strong>de</strong> qualité que les hommes. Il n’y avait pas <strong>de</strong> différence entre les genres sur les dimensions hédoniste ou<br />

sociale.<br />

En 2020, la seule dimension sur laquelle les hommes et les femmes étaient différent était la dimension<br />

sociale : les hommes percevaient le champagne comme plus important en tant que lieur social que les femmes.<br />

En <strong>2021</strong>, nous retrouvons la même tendance qu’en 2014. Les femmes étaient moins sensibles au prix,<br />

percevait le champagne comme plus qualitatif et aussi plus hédoniste que les hommes. Il n’y avait pas <strong>de</strong><br />

différence entre les genres sur la dimension sociale.<br />

*****<br />

8


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

L’échantillon a été divisé en trois groupes d’âge clés :<br />

- <strong>18</strong>-29 ans<br />

- 30-49 ans<br />

- 50 ans et plus<br />

Entre les trois groupes d’âge, il y avait <strong>de</strong>s différences<br />

notables.<br />

En 2014 et en 2020, les 50+ étaient plus<br />

sensibles au prix que les <strong>de</strong>ux autres<br />

groupes d’âge et ils étaient aussi moins<br />

sensibles au côté social <strong>du</strong> Champagne.<br />

En 2020, les 50+ restaient plus sensibles<br />

au prix que les <strong>de</strong>ux autres groupes. En<br />

revanche, le côté social était plus important<br />

pour les <strong>18</strong>-29 ans versus pour les 30-49<br />

ans et aussi versus pour les 50+ ans. Entre<br />

les 30-49 and et les 50+ ans, il n’y avait pas<br />

<strong>de</strong> différence significative.<br />

En <strong>2021</strong>, les 50+ ans reste les plus<br />

sensibles au prix. En revanche, on note que<br />

les 50+ ans <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> moins en moins<br />

sensible au prix et se retrouve au même<br />

niveau que les 30-49 ans.<br />

7,00<br />

6,00<br />

5,00<br />

4,00<br />

3,00<br />

2,00<br />

1,00<br />

0,00<br />

Sensibilité au prix <strong>du</strong> Champagne<br />

4,684,62<br />

4,354,32 4,10 4,24<br />

4,01<br />

3,91<br />

3,70<br />

<strong>18</strong>-29 ans 30-49 ans 50+ ans<br />

2014 2020 <strong>2021</strong><br />

7,00<br />

6,00<br />

5,00<br />

4,00<br />

3,00<br />

2,00<br />

1,00<br />

0,00<br />

L'importance <strong>de</strong> la dimension sociale <strong>du</strong><br />

Champagne<br />

3,73 3,65<br />

3,23<br />

4,47<br />

4,15<br />

3,92<br />

4,04<br />

3,79<br />

3,56<br />

2014 2020 <strong>2021</strong><br />

<strong>18</strong>-29 ans 30-49 ans 50+ ans<br />

La dimension sociale <strong>du</strong> Champagne était<br />

en 2014, la moins importante. De même en<br />

2020 et <strong>2021</strong>, malgré une hausse<br />

d’importance en 2020. En 2014, la<br />

dimension sociale restait significativement<br />

plus importante pour les <strong>18</strong>-29 ans versus<br />

les 30-49 ans et les 50+ ans et aussi plus<br />

importante pour les 30-49 ans versus les<br />

50+ ans.<br />

Par contre, en 2020 et encore plus en <strong>2021</strong>,<br />

elle reste uniquement plus importante pour<br />

les <strong>18</strong>-29 ans. Les 30-49 ans comme les 50+<br />

ans la voie que marginalement importante.<br />

9


LE CONSOMMATEUR FRANÇAIS ET LE VIN – UNE ETUDE LONGITUDINALE<br />

2014 – 2020 (début COVID-19) – <strong>2021</strong> (fin crise COVID-19)<br />

CONCLUSIONS :<br />

- La crise COVID-19 a fait reculer la consommation et on note un retour versus les<br />

habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 2014.<br />

- La consommation <strong>de</strong> vin est en baisse – en termes <strong>de</strong> volume et en termes <strong>de</strong> valeur. En<br />

revanche, le champagne reste attractif pour les consommateurs Français. Vu que la<br />

perception <strong>de</strong> qualité augmente, les consommateurs sont moins sensibles au prix <strong>du</strong><br />

Champagne.<br />

- La consommation <strong>de</strong>s femmes reste plus stable que celle <strong>de</strong>s hommes.<br />

- Les Français sont désengagés avec le vin – ils y portent moins d’attention, au niveau <strong>de</strong><br />

la sélection, mais aussi au niveau <strong>de</strong>s critères importants d’achat. Ils restent assez<br />

sensibles au prix et à l’origine idéalement Française <strong>du</strong> vin. Il est donc pas étonnant<br />

qu’ils préfèrent acheter en <strong>2021</strong> leur vin en supermarché : c’est moins cher et un achat<br />

moins complexe, nécessitant moins <strong>de</strong> conseils.<br />

- Concernant l’œnotourisme, la crise COVID-19 a stimulée le marché <strong>du</strong> tourisme<br />

domestique mais aussi les exigences qu’on les consommateurs concernant les offres<br />

oenotouristiques.<br />

- L’achat directement au pro<strong>du</strong>cteur <strong>de</strong> vin est un achat qui reste à développer en<br />

France. Relié à l’œnotourisme, ce canal <strong>de</strong> distribution est important (au même niveau<br />

que les magasins spécialisés/cavistes). Notamment, les vignerons qui veulent vendre<br />

directement aux consommateurs peuvent aussi adapter leur offre oenotouristique en<br />

offrant <strong>de</strong>s dégustations, en mettant en place <strong>de</strong>s visites <strong>de</strong> caves, et en ayant une<br />

approche très pédagogique sur leur métier et sur leur région <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction.<br />

- Au niveau <strong>de</strong> l’image <strong>du</strong> champagne, celle-ci a bien progressée, surtout au niveau <strong>du</strong><br />

prix et <strong>de</strong> la qualité. L’image hédoniste <strong>du</strong> Champagne reste importante mais se<br />

retrouve au même niveau que l’image qualitative.<br />

- L’échelle conçue pour cette étu<strong>de</strong> pour mesurer l’image <strong>du</strong> Champagne permet d’avoir<br />

un outil pour mesurer les perceptions <strong>du</strong> champagne, sur <strong>de</strong>s aspects clés qui peuvent<br />

être « marketés » par les entreprises champenoises. Elle permet aussi <strong>de</strong> mieux<br />

comprendre les comportements <strong>de</strong> certain marchés clés, tel que les jeunes<br />

consommateurs qui découvre la catégorie ou les gens plus âgés mais avec plus <strong>de</strong><br />

moyens.<br />

10


HAUTE MARNE : Entre Truffes, Vignoble<br />

<strong>de</strong> Champagne et l’Ombre <strong>du</strong> Général<br />

https://www.infotravel.fr/<strong>de</strong>stinations/haute-marne-entre-truffes-vignoble<strong>de</strong>-champagne-et-lombre-<strong>du</strong>-general/<br />

Discret, si proche et si loin, le département <strong>de</strong> la Haute Marne recèle pourtant plusieurs<br />

joyaux, sertis dans un écrin digne <strong>de</strong> paysages <strong>de</strong> Toscane. Tout en longueur, orienté <strong>du</strong> Nord-<br />

Ouest vers le Sud-Est, le département Haut-Marnais est l’ultime terre <strong>de</strong>s vignobles <strong>de</strong><br />

Champagne, une région <strong>de</strong> truffes aussi, avec la « Tuber uncinatum Chatin ». C’est aussi un<br />

territoire qui abrite le <strong>11</strong>ème Parc National Français, baptisé Parc National <strong>de</strong> Forêts, à cheval<br />

sur Champagne et Bourgogne.<br />

Et puis, il y a ce ‘Grand Homme’, le plus célèbre <strong>de</strong>s Français, le Général <strong>de</strong> Gaulle, qui, à<br />

Colombey les Deux Eglises, bien que discret a laissé son empreinte <strong>de</strong> géant <strong>du</strong> XXème<br />

siècle.<br />

C’est tout ça la Haute Marne, une terre vallonnée, verte, mêlant prairies et bois, grouillante <strong>de</strong><br />

vie sauvage, avec <strong>du</strong> gibier à profusion, où seuls les clochers sont d’éventuels points <strong>de</strong><br />

repères dans ces paysages <strong>de</strong> collines.<br />

Une région qui respire et qui inspire, bien irriguée par <strong>de</strong>ux axes autoroutiers l’A5 et l’A31,<br />

mettant le département à quelques heures <strong>de</strong> voyage <strong>de</strong> la frontière alleman<strong>de</strong> ou<br />

luxembourgeoise et à seulement 2h20 par TER <strong>de</strong> la Gare <strong>de</strong> l’Est.


Un carrefour en pleine nature préservée, pour <strong>de</strong>s paysages jalousement gardés et bien<br />

entretenus. La Haute Marne est rurale, viticole, paysanne, et c’est tant mieux car elle fleure<br />

bon cette France qu’on aime, authentique et nonchalante, vintage et nostalgique, mais active<br />

dans ses savoirs faire.<br />

Premier arrêt à Richebourg située à une quinzaine <strong>de</strong> kilomètres au sud <strong>de</strong> Chaumont. C’est<br />

très exactement au Domaine <strong>de</strong>s Clairs Chênes, que le couple Isabelle et Philippe Devilliers<br />

ont consacré <strong>de</strong>ux hectares en terre truffière et ce <strong>de</strong>puis 20<strong>11</strong>. Mille arbres plantés allant <strong>de</strong>s<br />

bouleaux aux tilleuls, en passant par <strong>de</strong>s cèdres, <strong>de</strong>s charmes, <strong>de</strong>s chênes, <strong>de</strong>s noisetiers ou<br />

encore <strong>de</strong>s pins noirs, faisant ainsi un terrain truffier idéal. Il faut pour cela une terre bien<br />

exposée au soleil, faite d’un sol pauvre et caillouteux, le plus souvent calcaire. Ainsi, la<br />

fameuse truffe grise <strong>de</strong> Bourgogne et Champagne est prête à être cavée.Caver c’est chercher<br />

les truffes à l’ai<strong>de</strong> d’un chien spécialement dressé pour. Son odorat particulièrement<br />

développé et entraîné détecte à quelques centimètres à peine, le fameux champignon,<br />

synonyme <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> cuisine à venir. Un art que maîtrise à la perfection le couple Devilliers au<br />

Domaine <strong>de</strong>s Clairs Chênes avec un menu truffe <strong>de</strong> l’entrée au <strong>de</strong>ssert. Une prestation que le<br />

domaine propose à le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour <strong>de</strong>s petits groupes ou <strong>de</strong>s indivi<strong>du</strong>els sur 2 jours et une<br />

nuit, allant <strong>du</strong> cavage, avec le labrador Orka, suivi d’une dégustation en accords mets et vins,<br />

truffes et champagne. La saison la plus favorable pour cette truffe <strong>de</strong> Champagne précoce va<br />

d’Octobre à Décembre.


Oui, rappelons le, la Champagne viticole, intimiste, très intimiste, concentre ses activités sur<br />

<strong>de</strong>ux communes jouissant <strong>de</strong> l’Appellation Champagne, à savoir Colombey les Deux Eglises<br />

et Rizaucourt, même si l’on trouve <strong>de</strong>s vignobles sur une troisième.


Ainsi, le Domaine Peligri, la maison Bass, et le Domaine Daubanton, y ont <strong>de</strong>s vignerons très<br />

actifs et très impliqués dans la défense <strong>de</strong> leur AOC. Chez eux les fameux trois cépages <strong>de</strong><br />

Champagne (Chardonnay, Pinot Noir, et Pinot Meunier) sont sublimés dans <strong>de</strong>s expressions<br />

<strong>de</strong> champagne festifs ou en compagnons <strong>de</strong> table tout au long d’un repas.<br />

A noter que le Ratafia <strong>de</strong> Champagne, disponible dans ces trois maisons, est un « apéritif »<br />

fait à base d’eau <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> marc <strong>de</strong> champagne et <strong>de</strong> moût <strong>de</strong> raisin (jus <strong>de</strong> raisin non fermenté<br />

obtenu après le pressurage) et connaît actuellement une renaissance sur les tables <strong>de</strong>s français.<br />

Un vin muté, qui se marie bien avec les escalopes <strong>de</strong> foies gras ou bien encore pour parfumer<br />

<strong>de</strong>s crêpes.<br />

Ces vignerons <strong>de</strong> Haute Marne, se trouvent dans une zone qui est l’excroissance <strong>de</strong> la<br />

fameuse Côte <strong>de</strong>s Bar, située dans le département <strong>de</strong> l’Aube.<br />

Mais à chacun son terroir, ici d’où que l’on se tourne, on peut apercevoir la fameuse Croix <strong>de</strong><br />

Lorraine <strong>du</strong> Général <strong>de</strong> Gaulle. Un monument hommage au Général, érigé en 1972, soit <strong>de</strong>ux<br />

ans après la mort <strong>du</strong> Grand Homme. Cette immense Croix se voit complétée par un Mémorial<br />

Charles <strong>de</strong> Gaulle, inauguré officiellement en Septembre 2008. Car c’est à Colombey les<br />

Deux Eglises, au lieu dit la Boisserie, que Charles <strong>de</strong> Gaulle, dès les années 30, fait<br />

l’acquisition <strong>de</strong> cette propriété. Une vue imprenable sur champs, bois et collines et idéalement<br />

située à mi chemin <strong>de</strong> sa ville <strong>de</strong> garnison, Montigny les Metz, et <strong>de</strong> Paris, où il doit se rendre<br />

<strong>de</strong> temps à autre.<br />

Le Général disait on, y appréciait la vue qui s’offrait à lui <strong>de</strong>puis son bureau. Nombre <strong>de</strong><br />

visiteurs illustres y sont passés, on notera surtout celle <strong>de</strong> la visite <strong>du</strong> Chancelier Konrad<br />

A<strong>de</strong>nauer en Septembre 1958 dans le processus <strong>de</strong> réconciliation et <strong>de</strong> rapprochement <strong>de</strong> la<br />

France et <strong>de</strong> l’Allemagne.


De nos jours, en plus <strong>de</strong> l’empreinte <strong>du</strong> « Grand Homme », à Colombey les Deux Eglises,<br />

c’est le Chef Jean Baptiste Natali qui réjouit les palais <strong>de</strong>s visiteurs venus <strong>de</strong> tous les<br />

horizons. Propriétaire <strong>de</strong> l’Hostellerie la Montagne et étoilé Michelin (*), sa cuisine<br />

contemporaine mêle savamment saveurs locales et flaveurs venues d’ailleurs.<br />

Ici, le Champagne est le compagnon idéal <strong>de</strong>s plats <strong>de</strong> champignons, poissons et autres gibiers<br />

venus en droite ligne <strong>de</strong>s différents terroirs <strong>de</strong> la Haute Marne.<br />

Inspirante et respirante, la Haute Marne a plus d’un atout charme sur son territoire.<br />

https://www.tourisme-hautemarne.com<br />

https://domaine<strong>de</strong>sclairschenes.com<br />

https://hostellerielamontagne.com


La capitale <strong>du</strong> champagne en Habits <strong>de</strong><br />

lumière<br />

À la veille <strong>de</strong>s fêtes, Épernay et le Comité <strong>de</strong> l’avenue <strong>de</strong><br />

Champagne proposent trois jours <strong>de</strong> festivités autour <strong>de</strong><br />

l’art <strong>de</strong> vivre à la champenoise.<br />

La capitale <strong>du</strong> champagne en Habits <strong>de</strong> lumière © DR<br />

Par Le Point Vin / Publié le 16/<strong>11</strong>/<strong>2021</strong> à 17h00<br />

Du 10 au 12 décembre prochains, la ville d’Épernay proposera une nouvelle édition <strong>de</strong>s<br />

Habits <strong>de</strong> lumière. Animations, illuminations, bars à champagne, ateliers gourmands,<br />

événements musicaux et feu d’artifice seront au programme <strong>du</strong> week-end. Trois jours<br />

dominés par trois temps forts, à commencer par l’animation <strong>de</strong> l’avenue <strong>de</strong> Champagne.<br />

Le vendredi et le samedi soir, alors que <strong>de</strong>s vidéo-mapping habilleront les très belles faça<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong> ville et <strong>du</strong> musée <strong>du</strong> Vin <strong>de</strong> Champagne et d’Archéologie régionale, les plus<br />

prestigieuses maisons <strong>de</strong> champagne proposeront <strong>de</strong>s bars à champagne en extérieur.<br />

Le samedi sera placé sous le signe <strong>de</strong> la gastronomie dans le cadre <strong>de</strong>s Habits <strong>de</strong> saveurs. Des<br />

chefs étoilés <strong>de</strong> la région prépareront et feront déguster aux visiteurs <strong>de</strong>s recettes originales<br />

mettant en valeur les pro<strong>du</strong>cteurs locaux, qui accompagneront les cuvées proposées à la<br />

dégustation. L’après-midi, <strong>de</strong>s petits chefs s’affronteront <strong>de</strong>vant le public lors <strong>du</strong> concours <strong>de</strong>s<br />

p’tits pâtissiers. Des ateliers accords mets et vins et <strong>de</strong>s visites <strong>de</strong> caves compléteront les<br />

festivités.<br />

Enfin, le dimanche, voitures anciennes et belles cylindrées, toutes véhicules <strong>de</strong> collection,<br />

seront exposées sur l’esplana<strong>de</strong> Charles-<strong>de</strong>-Gaulle, avant <strong>de</strong> défiler dans les rues d’Épernay et<br />

sur l’avenue <strong>de</strong> Champagne. Une para<strong>de</strong> qui réunira plus <strong>de</strong> 400 véhicules, ce qui en fait l’un<br />

<strong>de</strong>s plus importants rassemblements automobiles <strong>du</strong> nord-est <strong>de</strong> la France.


Nouveauté <strong>2021</strong> : le musée <strong>du</strong> Vin <strong>de</strong> Champagne et d’Archéologie régionale. Implanté dans<br />

le château Perrier, édifice remarquable, ce musée a ouvert ses portes au printemps <strong>de</strong>rnier. Les<br />

visiteurs peuvent y découvrir un parcours muséographique ludique et attractif, articulé autour<br />

<strong>de</strong> 4 espaces, dont le fil con<strong>du</strong>cteur est la craie. Du paysage champenois à l’élaboration <strong>du</strong><br />

champagne, en passant par les richesses paléontologiques <strong>du</strong> sous-sol, ce musée propose une<br />

échappée historique et culturelle inédite au cœur <strong>du</strong> patrimoine champenois.<br />

Plus d’informations : www.habits<strong>de</strong>lumiere.


Replay <strong>du</strong> mercredi 17 novembre <strong>2021</strong><br />

Emmanuel Chopin, vigneron à Monthelon<br />

Ma Champagne au Patrimoine mondial<br />

Du lundi au vendredi à 8h25<br />

Par Sébastien Gitton<br />

France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne<br />

Mercredi 17 novembre <strong>2021</strong> à 8:25 - Mis à jour le mercredi 17 novembre <strong>2021</strong> à 8:48<br />

L'inscription au patrimoine mondial <strong>de</strong> l'Unesco renforce l'attractivité <strong>du</strong> vignoble à l'étranger.<br />

Emmanuel Chopin - Champagne Julien Chopin<br />

L'inscription <strong>de</strong>s "Coteaux, Maisons et Caves <strong>de</strong> Champagne" à l'UNESCO, a permis <strong>de</strong><br />

valoriser la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> champagne en France et à l'étranger. Des clients sont sensibles à<br />

cette inscription et viennent dans le vignoble <strong>de</strong> champagne pour découvrir le territoire. C'est<br />

ce que nous dit Emmanuel Chopin, <strong>de</strong> la Maison Julien Chopin, à Monthelon au sud<br />

d'Epernay.


Histoire, élaboration, terroir et cuisine, les<br />

recettes <strong>de</strong> vie en Champagne <strong>de</strong> La<br />

Transmission<br />

<strong>18</strong> novembre <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Amoureux <strong>du</strong> champagne, <strong>de</strong> la Champagne et <strong>de</strong> la gastronomie, voilà un très joli ca<strong>de</strong>au <strong>de</strong><br />

Noël ! Un ouvrage passionnant et très gourmand sur et avec le champagne. Un ouvrage à se<br />

lécher les babines ! C’est le « girls band » champenois La Transmission qui est à l’origine <strong>de</strong><br />

cette œuvre publiée par la maison d’édition La Maison d’Agnès Viénot, spécialiste <strong>de</strong>s beaux<br />

livres. Les héroïnes en sont Évelyne Boizel (Champagne Boizel), Delphine Cazals<br />

(Champagne Cazals), Charline Drappier (Champagne Drappier), Chantal Gonet (Champagne<br />

Philippe Gonet), Maggie Henriquez (Champagne Krug), Anne Malassagne (Champagne A.R.<br />

Lenoble), Alice Paillard (Champagne Bruno Paillard), Vitalie Taittinger (Champagne<br />

Taittinger) et Mélanie Tarlant (Champagne Tarlant).


Vous allez me dire, encore un livre sur le champagne, oui, mais celui-là, c’est <strong>du</strong> lourd ! Dans<br />

tous les sens <strong>du</strong> terme puisqu’il associe histoire, élaboration, terroir et recettes et qu’il pèse…<br />

3, 2 kg.<br />

Faut-il le rappeler les neuf femmes en Champagne qui ont créé le collectif La Transmission<br />

sont issues <strong>de</strong>s différentes régions et familles <strong>de</strong> la Champagne. Elles illustrent la diversité <strong>de</strong><br />

l’appellation. Leur mission est désintéressée et motivée par l’envie <strong>de</strong> partager leurs<br />

expériences et <strong>de</strong> transmettre leur passion pour faire évoluer l’image <strong>du</strong> Champagne et <strong>de</strong> la<br />

Champagne. Historique, culturelle et gastronomique, l’ambition <strong>de</strong> ce bel ouvrage est <strong>de</strong><br />

révéler le savoir empirique <strong>de</strong> vigneronnes engagées, <strong>de</strong> témoigner <strong>de</strong> l’engouement pour <strong>de</strong>s<br />

accords mets-champagne simples et singuliers, mais toujours justes. Il y a aussi le désir<br />

d’inscrire la fabuleuse histoire <strong>du</strong> Champagne dans une aventure <strong>de</strong>s goûts, d’un blanc <strong>de</strong><br />

noirs à un extra-brut en passant par un rosé, un coteau champenois jusqu’à un ancien<br />

millésime.<br />

Presque exclusivement salées, les recettes dont la plupart sont personnelles puisent leur<br />

inspiration dans les histoires familiales ou professionnelles <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong> La Transmission et<br />

mettent en valeur <strong>de</strong>s champagnes <strong>de</strong>s plus connus aux plus rares, dans <strong>de</strong>s alliances<br />

classiques ou audacieuses, toujours créatives.<br />

En chiffres autour <strong>de</strong> La Transmission : 35 artisans, pro<strong>du</strong>cteurs, cuisiniers amateurs et<br />

grands noms <strong>de</strong> la gastronomie, 1 historienne, 1 photographe, 10 familles <strong>de</strong> champagnes ; 70<br />

cuvées ou millésimes, 80 recettes et 80 accords, 240 photographies, documents d’archives, 9<br />

portraits, 8 annexes et chronologies vinicoles, historiques ou champenoises et un livret <strong>de</strong><br />

recettes <strong>de</strong> cuisine proposées dans l’ouvrage. Prix : 120 €

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