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Panorama de presse quotidien du 24 11 22

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permis <strong>de</strong> recycler 3,8 millions <strong>de</strong> tonnes d’emballages, et ainsi « d’éviter 2,2 millions <strong>de</strong><br />

tonnes <strong>de</strong> CO 2 dans l’atmosphère. » Chaque Français a trié, en moyenne, 69 kg<br />

d’emballages : 20 en papier-carton, acier, aluminium et plastique, 34 en verre et 15 <strong>de</strong> papiers.<br />

Plus forte baisse régionale dans la Marne<br />

Nos <strong>de</strong>ux régions ont fait mieux. Dans les Hauts-<strong>de</strong>-France, chaque habitant a mis dans sa<br />

poubelle jaune ou dans le verre 75 kg d’emballages en 2021. Dans le Grand Est, on a trié en<br />

moyenne 79,3 kg dans l’année, soit 10 <strong>de</strong> plus qu’à l’échelle nationale. « Le geste <strong>de</strong> tri <strong>de</strong>s<br />

5,5 millions d’habitants <strong>du</strong> Grand Est a permis <strong>de</strong> recycler 330 000 tonnes d’emballages<br />

(+4 % par rapport à 2020) », applaudit Citeo.<br />

À savoir<br />

À La Veuve, près <strong>de</strong> Châlons, le centre <strong>de</strong> tri <strong>du</strong> Syvalom a traité <strong>24</strong> 9<strong>22</strong> tonnes d’emballages<br />

en 2021, dont 15 000 venant <strong>de</strong> 587 communes marnaises (toutes sauf une partie <strong>du</strong> Grand<br />

Reims).<br />

10 000 tonnes proviennent <strong>de</strong>s syndicats <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> l’Aube et <strong>de</strong> la Haute-Marne.<br />

Le site emploie 35 personnes : à l’effectif initial <strong>de</strong> <strong>22</strong> salariés, sont venus s’en ajouter 13,<br />

afin <strong>de</strong> traiter les déchets ar<strong>de</strong>nnais, après l’incendie <strong>du</strong> centre <strong>de</strong> tri <strong>de</strong> Charleville.<br />

Le centre <strong>de</strong> La Veuve sera fermé plusieurs mois au second semestre 2023, pour <strong>de</strong>s travaux<br />

<strong>de</strong>stinés à pouvoir accueillir tous les emballages.<br />

À l’échelon départemental, on mesure en revanche <strong>de</strong>s différences notables, même entre<br />

départements voisins. Au sein <strong>de</strong>s Hauts-<strong>de</strong>-France, l’Aisne est en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la moyenne,<br />

avec 72,9 kg d’emballages triés l’an passé par habitant. Dans le Grand Est, les bons résultats<br />

sont tirés par les départements alsaciens, champions <strong>du</strong> tri avec 93,8 kg dans le Haut-Rhin,<br />

contre à peine 71 kg dans l’Aube. La Marne est plutôt dans la fourchette basse, avec 74,4 kg<br />

triés, un chiffre en diminution <strong>de</strong> 5 % sur un an, soit la plus forte baisse <strong>de</strong> la région. À<br />

l’opposé, les Ar<strong>de</strong>nnes font partie <strong>du</strong> peloton <strong>de</strong> tête (80,9 kg).<br />

Simplification <strong>du</strong> tri partout et pour tous à partir <strong>du</strong> 1er<br />

janvier<br />

« Les départements ruraux ont tendance à mieux trier », observe Frédéric Roux, directeur <strong>de</strong><br />

Citeo dans le Grand Est, <strong>de</strong>vant la « belle performance » <strong>du</strong> département <strong>de</strong> Woinic. « Les<br />

Ar<strong>de</strong>nnes ont six ans d’avance sur le geste <strong>de</strong> tri par rapport à la Marne, où la performance<br />

<strong>de</strong>vrait décoller avec l’extension <strong>de</strong>s consignes <strong>de</strong> tri. »<br />

Dès 2016, le département ar<strong>de</strong>nnais fut pilote, en France, pour étendre les consignes <strong>de</strong> tri à<br />

tous les emballages (pots <strong>de</strong> yaourts, tubes <strong>de</strong> <strong>de</strong>ntifrices, etc.). Cette longueur d’avance sera<br />

bientôt comblée : à partir <strong>du</strong> 1er janvier 2023, l’extension <strong>de</strong>s consignes <strong>de</strong> tri sera une<br />

obligation légale pour tous les centres <strong>de</strong> tri qui ne s’y étaient pas encore mis, dont ceux <strong>de</strong><br />

Châlons et Reims (lire par ailleurs). « Cela va permettre <strong>de</strong> supprimer la charge mentale,<br />

poursuit M. Roux. On n’aura plus à se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r ce qu’on trie ou pas. Dans la Marne, on est

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