OH LIFE TOURISME (25-3-2024) Açores
Les croisières, sur de gros bateaux, c'est pouvoir marier le tourisme et faire la fête ! L'idée de faire un trip en camping car trottait dans la tête de la rédaction. Et le concert de Bruce Springsteen à Monza fut le déclencheur. Avec en prime des arrêts au Lc de Côme, à Venise, et à Turckheim... Halloween avec l'iD Buzz Cargo ! Un reportage des Mahaux : Coco au Mexique
Les croisières, sur de gros bateaux, c'est pouvoir marier le tourisme et faire la fête ! L'idée de faire un trip en camping car trottait dans la tête de la rédaction. Et le concert de Bruce Springsteen à Monza fut le déclencheur. Avec en prime des arrêts au Lc de Côme, à Venise, et à Turckheim... Halloween avec l'iD Buzz Cargo ! Un reportage des Mahaux : Coco au Mexique
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tique. Le Cole Park créé en<br />
1906 sur un ancien site archéologique<br />
du 9ème siècle<br />
est parsemé d’étonnantes<br />
pierres sculptées qui ont été<br />
récupérées sur les ruines<br />
d’anciens temples et palais.<br />
Ce musée à ciel ouvert suscite<br />
la curiosité, comme les<br />
gravures de danseurs saisis<br />
dans des poses exquises ou<br />
des groupes de nymphes<br />
alignées sur des panneaux<br />
de pierre. Autre temple, le<br />
Da Parbatia, à la fois site<br />
touristique et religieux<br />
encore vénéré aujourd’hui<br />
même s’il subsiste en ruines<br />
à l’exception de l’encadrement<br />
d’une porte ornée des<br />
déesses Ganga et Yamuna.<br />
A l’image des sites de<br />
Tezpur, nous découvrirons<br />
d’autres temples au fil de la<br />
croisière qui racontent tous<br />
la ferveur des Assamais qui<br />
viennent s’y recueillir un<br />
instant, déposant une obole<br />
ou plus souvent une assiette<br />
chargée de fruits et de fleurs<br />
et poursuivant ensuite leurs<br />
promenades au travers du<br />
site toujours jonché d’anciennes<br />
ruines rassemblées<br />
sur place. Un peu comme si<br />
cette démarche était aussi<br />
l’occasion de rencontres<br />
entre les habitants, particulièrement<br />
les jeunes adolescents.<br />
Nombreux sont<br />
ceux et celles qui arborent<br />
à cette occasion un « sadar<br />
», à savoir une écharpe<br />
blanche tissée de motifs<br />
floraux rouges, jadis portée<br />
par les pêcheurs et les paysans<br />
pour éponger la sueur,<br />
aujourd’hui devenue symbole<br />
de l’identité assamaise<br />
au point qu’elle nous sera<br />
offerte en cadeau, témoignage<br />
d’accueil.<br />
L’île de Majuli qui fut jadis<br />
l’une des plus grandes îles<br />
fluviales du monde (1<strong>25</strong>0<br />
km2) a perdu en un siècle<br />
deux-tiers de sa superficie,<br />
rongée par les eaux du<br />
fleuve et certains prédisent<br />
qu’elle disparaîtra d’ici 20<br />
ans. Pourtant elle est un<br />
autre haut lieu de pèlerinage<br />
et le berceau d’une<br />
tradition religieuse unique<br />
tournée autour de Vishnu et<br />
son principal avatar Krishna.<br />
On y trouve une vingtaine<br />
de sattras, à savoir des monastères<br />
hindouistes où des<br />
moines développent depuis<br />
le 15ème siècle des pratiques<br />
spirituelles uniques<br />
caractérisées par un art<br />
classique majeur, le sattriya,<br />
reconnu comme un des plus<br />
grands arts du spectacle traditionnel<br />
indien. Il s’agit d’un<br />
style de danse et de chant<br />
dramatique qui raconte un<br />
hindouisme pétri d’humanité<br />
et d’égalité. Une visite est<br />
incontournable d’autant que<br />
les monastères, des lieux<br />
paisibles qui n’ont rien de<br />
spectaculaire, sont ouverts à<br />
tous et on devine qu’ici les<br />
habitants vivent en semi-au-<br />
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