Rapport annuel 2009 - Accor
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84 ACCOR<br />
ENTRETIEN AVEC GILLES PÉLISSON<br />
•••<br />
Je pense aussi, à notre capacité à concevoir<br />
et mettre sur le marché des produits et<br />
services innovants. C’est ce que nous avons<br />
fait, par exemple, pour Etap Hotel ou<br />
Motel 6, avec des chambres plusieurs fois<br />
primées, à la fois design, économiques et<br />
écologiques. Il est important de préciser<br />
que nous avons également une vraie<br />
expertise en matière de développement<br />
durable. Avec notre programme « Earth<br />
Guest », nous sommes particulièrement<br />
vigilants à la préservation des ressources<br />
de notre planète et au respect des communautés<br />
locales qui nous accueillent.<br />
<strong>Accor</strong> a d’ailleurs été désigné fi n <strong>2009</strong> par<br />
le classement « Tomorrow’s value rating »<br />
comme le groupe hôtelier le plus performant<br />
dans ce domaine parmi les 10 leaders<br />
mondiaux du secteur. Toutes ces forces<br />
que nous avons acquises en tant qu’opérateur<br />
hôtelier sont autant d’atouts que<br />
nous souhaitons partager avec nos partenaires<br />
et nos investisseurs.<br />
Vous parliez de modèle économique<br />
unique, c’est-à-dire ?<br />
Notre modèle économique est unique, car<br />
notre stratégie de gestion des actifs immobiliers<br />
que nous appelons « Asset Right »<br />
nous démarque de nos concurrents. Cette<br />
dernière, initiée en 2006, consiste à adapter<br />
les modes de détention des hôtels à leur<br />
segment de marché et à leur pays d’implantation.<br />
Elle va nous permettre de réduire<br />
les capitaux employés et la volatilité de nos<br />
résultats. Deux moyens pour y parvenir :<br />
une politique de cession des murs, intensifi<br />
ée sur notre parc existant, d’une part ; un<br />
développement en management et en<br />
franchise, d’autre part. Début 2010, nous<br />
avons cédé les murs de cinq établissements<br />
en Europe et, d’ici à 2013, nous envisageons<br />
de le faire pour 450 hôtels sur un parc de<br />
1 600, détenus en propriétés ou gérés en<br />
loyers fi xes dans le monde.<br />
« En devenant un “pure player”<br />
hôtelier, le Groupe sera encore<br />
plus agile et plus performant dans<br />
son mode de fonctionnement,<br />
dans l’utilisation de ses capitaux<br />
et dans son rapport avec ses clients. »<br />
En <strong>2009</strong>, 60 % de notre parc hôtelier<br />
mondial était géré en mode de détention<br />
peu capitalistique et ce sera plus de 70 %<br />
en 2013. Cet ajustement va nous donner<br />
les moyens de réaliser notre plan de développement<br />
soutenu.<br />
Dans ce contexte, quels sont vos objectifs<br />
de développement et comment<br />
comptez-vous y parvenir ?<br />
Pour servir notre ambition d’être sur le<br />
podium des trois leaders mondiaux de<br />
l’hôtellerie, nous accélérerons notre développement.<br />
Nous comptons ouvrir, en<br />
rythme de croisière, 35 000 à 40 000 nouvelles<br />
chambres par an d’ici à 2015.<br />
Nous souhaitons consolider notre puissant<br />
ancrage européen, premier marché mon-<br />
dial de l’hôtellerie, avec des localisations<br />
clés dans une sélection de pays. Notre<br />
objectif est également de renforcer et<br />
d’acquérir des positions fortes, sur des<br />
zones géographiques en pleine croissance<br />
comme l’Asie (en Chine et en Inde), l’Amérique<br />
latine (au Brésil), le Moyen-Orient, le<br />
Maghreb ou encore l’Europe de l’Est (en<br />
Russie). Ces objectifs sont déjà bien engagés<br />
car, fi n <strong>2009</strong>, nous avions déjà plus de<br />
100 000 chambres dans notre pipeline,<br />
dont 28 000 à ouvrir en 2010.<br />
Pour atteindre cet ambitieux plan de<br />
développement, nous allons travailler<br />
main dans la main avec des partenaires<br />
investisseurs, car 80 % des futures ouvertures<br />
seront réalisées via des modes de<br />
détention peu capitalistiques.