Atelier 2 - Logement

soit pris en compte. Dans de nombreux départements et sites, nous avons encore du
mal à convaincre nos interlocuteurs.
La question de l’adaptation du logement concerne tous les types d’habitat et les
territoires. Son périmètre opérationnel n’est pas déterminé. Parfois, les copropriétés
sont impliquées. Cette question est centrale dans le secteur des maisons individuelles.
Ainsi, nous nous demandons comment les maisons à étages des grands lotissements
seront adaptables aux besoins des personnes âgées.
Aujourd’hui, les personnes âgées ont, globalement, des ressources satisfaisantes.
Toutefois, les générations de futurs retraités auront certainement moins de chance,
notamment en raison du chômage de longue durée. Il faudra tenir compte de la baisse
de niveau de vie des personnes vieillissantes.
Il est nécessaire que la question de l’adaptation du logement au vieillissement soit prise
en compte, comme l’est celle du handicap actuellement. Toutes deux doivent être des
priorités nationales. L’ANAH soutient les personnes handicapées. Il faudrait lui accorder
les moyens de mener le même type d’action après des propriétaires occupants ou des
bailleurs âgés.
Il est indispensable de mener des actions concertées. Les programmes locaux d’habitat
ou les dispositifs de coordination gérontologique doivent réaliser que le problème de
l’adaptation du logement est central. Si nous ne parvenons pas à adapter durablement
l’habitat des personnes âgées, celles-ci pèseront sur la demande de HLM, contre leur
gré.
Il faut créer et développer un dispositif de bourse au logement adapté. De plus en plus
de logements sont adaptés. Lorsqu’une personne handicapée ou âgée déménage après
avoir effectué des travaux, son logement n’est généralement pas repris par quelqu’un
qui profiterait de l’infrastructure. Ainsi nous perdons de nombreux logements adaptés.
Avec les bailleurs, nous devons concevoir un dispositif simple qui permettrait de mieux
gérer ce stock de logements. Certes, comme les handicaps sont différents suivant les
personnes, il sera toujours nécessaire d’effectuer des travaux. Mais le chantier sera
moins important qu’il ne l’était au départ.
Monsieur Daubresse a précisé qu’il fallait que l’ascenseur social fonctionne. Sur le
terrain, nous rencontrons de fréquents problèmes pour adapter les ascenseurs des
immeubles privés ! Dans les copropriétés et les immeubles collectifs, les financements
manquent pour ce type de travaux. Il faut adapter le logement même, ainsi que
l’ascenseur. Cet équipement permet d’accéder à l’intérieur et à l’extérieur de l’immeuble.
Il met la personne âgée ou handicapée en relation avec l’environnement extérieur.
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