Atelier 2 - Logement
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Monsieur DUBIN, FNC PACT ARIM<br />
Je m’exprime en tant qu’administrateur d’une caisse de retraite nationale. Il est faux<br />
d’affirmer que l’ensemble des retraités ont des revenus satisfaisants. Nombre d’entre<br />
eux ont des ressources mensuelles inférieures à 500 euros. De plus, les caisses de<br />
retraites sont en difficulté. Par conséquent, elles démobilisent les crédits qu’elles<br />
consacraient à l’amélioration du logement. Enfin, les banques sont réticentes pour<br />
financer ces travaux lorsque ces personnes n’ont pas de garantie personnelle. Il faudrait<br />
donc mener une action visant le système bancaire.<br />
Rémi GERARD<br />
La question de l’organisation des services est récurrente. Il faut y répondre sans<br />
mettre en place des dispositifs complexes et inefficaces. L’articulation entre les acteurs<br />
sociaux et ceux de l’habitat doit être améliorée.<br />
Il est vrai que des enfants accueillent leurs parents. Mais il existe également des familles<br />
d’accueil pour les personnes âgées ou handicapées. Il est indispensable de faire<br />
avancer les dispositifs permettant d’adapter l’habitat des familles qui reçoivent ces<br />
personnes.<br />
Par ailleurs, globalement, les retraités disposent de ressources, même si une partie de<br />
cette population a de faibles moyens. Si les caisses de retraite se retiraient<br />
du dispositif, les conséquences seraient catastrophiques. En effet, elles ont été<br />
précurseurs dans ce combat. Elles permettent aux fonds sociaux de croiser les<br />
financements.<br />
Je suis convaincu qu’il est possible d’élaborer une véritable politique d’adaptation de<br />
l’habitat, ceci en mettant en place des mécanismes simples. Malheureusement,<br />
personne ne représente les personnes âgées ou handicapées résidant dans le parc privé<br />
(propriétaires occupants et locataires). Aucun interlocuteur ne parle en leur nom. Il y a<br />
un réel problème de représentativité. Ainsi, les situations du parc privé ne sont pas<br />
toujours identifiées.<br />
Il ne faut pas que la crise du logement et l’insuffisance de l’offre masquent la question<br />
de l’adaptation de l’habitat.<br />
Georges CAVALLIER<br />
La richesse des débats a prouvé que nous discutons de thèmes majeurs. Nous sommes<br />
tous convaincus du caractère essentiel des sujets abordés. Pourtant, ceux-ci sont mal<br />
connus. Ainsi, tout le monde parle du plan Borloo. Les journalistes décrivent les<br />
programmes 12 et 14. Mais ils s’arrêtent peu sur le programme 13. Nous devrons<br />
davantage communiquer sur les sujets qui nous préoccupent.<br />
L’arbre de la technique cache souvent la forêt du politique. Les sujets que nous traitons<br />
sont éminemment politiques. L’approche technique est indispensable et complexe. Mais<br />
elle finit toujours par occulter la dimension essentielle.<br />
<strong>Atelier</strong> 2<br />
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