1909TRA - Caroline Imbert

Saggi
In realtà, tutto sembra ridursi a un concetto molto semplice: “Si la Bourse marche […]
les affaires s’en ressentent tout de suite” 134 .
La vera preoccupazione di Alexandre – ed è qui che emerge la sua personalità – è quella
di fare del figlio un antiquario con idee e impostazioni originali: se non un connoisseur,
forse un marchand-amateur. Quindi, dopo aver raccomandato di avere “Patience avec tous
les clients. Ce sont les poulet aux oeufs d’or […] et d’apres les prix rèalises dernièrement
on peut encore se rendre compte que le métier d’antiquarie est ancore bon” 135 , lo esorta a
guardarsi dagli antiquari francesi:
Malheureusement les Français n’est pas connaisseur, mais ce n’est qu’un spéculateur, c’est toujours
un poulet qui fait de mauvais bouillon. Je n’ai jamais pu faire une affaire avec Français. Toutes les
autres nations OUI, mais non avec la France… Ils sont trop malins … et trop lents a s’enflam(m)er…
C’est mon éducation Américaine qui m’a fait voir le prisme de la Vie sous un autre
angle (Singapore, 22-28 gennaio 1932).
Una visuale eccentrica, che spazia sull’Europa intera, frutto dell’éducation Américaine, il
bisogno di essere un innovatore, il ruolo, fondamentale, che in tutto ciò, ha la Galerie a
Roma, sono il segreto professionale di Imbert:
Le Christ a dit : Nul n’est prophète dans son pays. - et tous les antiquaires tournent en rond cette
Belle et bonne France pour la dépouiller de ses curiosités et antiquités plus ou moins antiques et
surtout antoc… Mon activité s’est toujours portée chez les voisins. L’Angleterre, Allemagne et très
peu en France j’achetais mon stock pendant ma gestion italienne. […]. Le marchands de curiosité
français suivent l’exemple des Moutons de Panurge. Où un va tous les autres le suivent, et souvent
le chemin suivi a été indiqué par un borgne… et on se casse le nez. Tous font l’article qui se VEND
personne ne veut être innovateur….C’est ce qui a fait ma force en Italie d’apporter dans ce pays
d’Art de l’Art d’autres régions… (Singapore, 3 febbraio, lettera del 29 gennaio - 3 febbraio 1932).
MUNICH est un grand centre. Tu devrais essayer d’y aller. Il y a les Bohler, Drey etc tous me connaissant
parfaitement, et ces gens là ont des stocks merveilleux. J’ai beaucoup travaillé en Allemagne.
Berlin était moins intéressant, tout comme Vienne ou le père de Ratzserdoefer régnait en
souverain avec bien peu de choses (Singapore, 7 dicembre 1932).
Bohler a Munich ainsi que les Drey de cette ville ont toujours de tres belles choses et on peut faire
de bons achantis. Il y a le transport qui est cuisant, mais malgré ce là souvent cela en vaut la peine,
lorsque l’on achète une belle pièce, généralement inconnue du commerce. C’est ce qui a contribué
à mon succès ne me ravitaillant dans le pays (l’Italie) lorsque j’y étais. Tout était nouveau pour les amateurs
qui croyaient que ces trouvailles venaient du pays… (Singapore, 4 novembre 1932).
Vivant en Italie, je n’ai jamais acheté (que bien rarement) de la marchandise a Rome ou je vivais.
C’est toujours Londres & Berlin, ou mieux, l’Allemagne en général qui me donnait les pièces à coups…
Toujours chez les grands marchands qui me vendaient leurs pièces de second ordre, dont ils ne
connais saient [sic] généralement pas la valeur, et chez moi, elle devenait de primo cartello… Puis je
ne faisais jamais voir ma marchandise aux marchands… Mes belles pi(è)ces, toujours cachées et on
ne les sortait qu’avec componction et une semblant de privilège accordé a la victime… de cette manière
on prônait qque fois de gros poissons… (Singapore, 26 gennaio, lettera del 22-28 gennaio 1932).
134 AIP, Lettere a Roger, Singapore, 2 febbraio 1932, lettera del 29 gennaio - 3 febbraio 1932.
135 AIP, Lettere a Roger, Singapore, 12 gennaio 1933.
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