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S I T E S / S t a n d o r t e Cuves de produits crus à Lünen: matière première pour la production d’énergie Fleischbreibehälter in Lünen: Rohstoffe zur Energiegewinnung Le projet « Biomasse » en France La transformation des protéines et graisses animales a le vent en poupe Das Projekt „Biomasse“ in Frankreich Umwandlung tierischer Proteine und Fette in Energie gewinnt an Fahrt Saria France à la conquête de nouveaux marchés avec les centrales électriques à base de biomasse, les usines de biogaz et l’utilisation intéressante des graisses animales 46 SARIAnews
Avant la crise de la vache folle, les sous-produits et coproduits animaux étaient, presque tous, systématiquement recyclés dans les filières de l’alimentation animale, qu’il s’agisse de l’alimentation des animaux de compagnie ou de l’alimentation des animaux de rente. La valorisation de ces produits en alimentation constituait ainsi le débouché principal même s’il existait, également, la fabrication de gélatine et l’utilisation de certaines graisses dans d’autres applications. Durant toute cette crise et surtout à son paroxysme, à la fin de l’année 2000, il n’a été question que de destruction par incinération de la totalité des produits collectés. Avec la disparition presque complète, aujourd’hui, des cas d’ESB, on aurait pu penser à un retour très systématique dans les valorisations d’antan. Il apparaît, en réalité, que le recyclage s’effectue et s’effectuera dans les années à venir dans des applications très différentes en fonction des matières premières collectées. Aujourd’hui, la quasi-totalité des PAT (Protéines animales transformées) issues des coproduits de porc et de volaille est recyclée dans l’alimentation des animaux de compagnie. La totalité des PAT issues des matières à risque est incinérée. Les farines provenant de sous-produits de ruminants trouvent de plus en plus de débouchés, aujourd’hui, en engrais voire en alimentation des animaux de compagnie. Et, l’idée de pouvoir réutiliser les produits finis pour la production d’énergie commence à émerger. La grande dépendance des nations vis-à-vis des énergies fossiles fait, tout à coup, surgir la nécessité de trouver des alternatives permettant de produire, non seulement, une énergie économique mais surtout qui tienne compte de l’environnement et de l’avenir des sources d’énergies fossiles. C’est ainsi, que ce profile à l’horizon, pour des industriels comme SARIA INDUSTRIES, une nouvelle filière de valorisation envisageable : la production énergétique à partir de biomasse. La reconnaissance par les Pouvoirs Publics (tout au moins en France) du caractère de biomasse pour les sousproduits animaux nous permet de profiter de nombreuses incitations politiques et économiques pour nous orienter vers le développement énergétique. Les projets de SARIA France qui s’inspirent très largement de ceux réalisés depuis longtemps en Allemagne reposent sur : n La production d’énergie électrique par combustion des farines (unité de valorisation énergétique de la biomasse). n La production d’énergie à partir de biogaz : la méthanisation. n La poursuite de l’utilisation ou de la commercialisation des graisses en chaudière pour les matières premières à risque. n La valorisation des graisses en esther méthylique d’huile animale pour la production d’un biocarburant. n Et, pourquoi pas, l’utilisation de nos terrains disponibles pour la construction d’éoliennes permettant d’élargir encore le champ d’intervention énergétique de notre groupe. La nécessité d’avancer rapidement sur ces projets se fait déjà terriblement sentir car la presse ne cesse d’annoncer des intentions ou le démarrage de réalisations qui viendront concurrencer nos futures installations. La compétition est donc engagée et il nous faut rapidement résoudre toutes les problématiques d’ordre administratif, technique ou industriel avant qu’il ne soit trop tard c’est-à-dire avant que toutes les matières ne soient utilisées dans des projets concurrents. Il est indispensable de profiter des opportunités qui se présentent si nous voulons conserver nos parts de marchés sur la valorisation des sous-produits animaux. l Jean-Louis Hurel Mit Biomassekraftwerken, Biogasanlagen und Eigennutzung von tierischen Fetten wird SARIA in Frankreich neue Geschäftsfelder erschließen. Tierische Nebenprodukte sind Biomasse - zumindest außerhalb von Deutschland. Tierische Nebenprodukte der Kategorie I sollen dauerhaft aus dem landwirtschaftlichen Kreislauf ausgeschlossen werden. So fordern es viele europäische und nationale Regelungen. Schon heute nutzt SARIA in Frankreich diese tierischen Fette für die Dampferzeugung in den Kesselanlagen. Fossile Energieträger werden so seit einiger Zeit ersetzt. Zusätzlich wird SARIA in Frankreich Vergärungsanlagen planen und errichten, um dort für SARIA Frankreich neue Rohwarenströme zu verarbeiten. Tierische Fette sollen auch in Frankreich von der ecoMotion France zu Biokraftstoffen verarbeitet werden. Zusätzlich plant SARIA Frankreich ein neues Kraftwerk, um dort aus tierischen Proteinen der Kategorien 1+2 Dampf für die Trocknungsprozesse und elektrische Energie zu erzeugen. Diese Projekte verbessern nicht nur die Wettbewerbsfähigkeit der klassischen SARIA Aktivitäten links des Rheines, sie leisten auch einen wirksamen Beitrag zur Ressourcenschonung und zur Klimaverbesserung. l Jean-Louis Hurel 47 SARIAnews
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