The relationship between total food intake (g) - CEBC - CNRS

eproduction affecte les probabilités de survie de l'organisme et d'autre part de coût
en fécondité si l'événement reproducteur influence les capacités reproductrices
futures de l'individu. Ces derniers peuvent être directs, via l’épuisement des réserves
mais ils peuvent aussi s’exprimer de façon plus détournée en affectant par exemple
le taux de croissance (Williams 1966b ; Calow 1979 ; Shine 1980). Cette
classification est en fait très artificielle car les deux composantes des coûts sont
rarement indépendantes. Ainsi, une dépense énergétique importante peut, par
exemple, affecter la survie d'un organisme si l'augmentation des prospections
alimentaires (nécessaires à la reconstitution des stocks de réserves corporelles)
l’expose d’avantage aux prédateurs (Bauwens & Thoen 1981 ; Brodie 1989). Les
coûts de la reproduction sont donc de natures multiples et un organisme réalisant un
effort reproducteur donné pourra être affecté de façon complexe par des coûts
d’origines variées
C. Dimension physiologique des compromis et
des systèmes de gestion de la ressource
Ces différents éléments indiquent que la façon de répartir la ressource disponibles a
d’importantes conséquences sur la valeur sélective (ou fitness) d’un organisme. Il est
important de bien comprendre que la réalisation de “compromis d’allocation” va
exister à l’échelle individuelle (Höglund & Sheldon 1998) et notamment au niveau de
son fonctionnement physiologique (Sinervo & Licht 1991). En effet, au sein d’une
espèce à reproduction sexuée, en raison d’une importante variabilité génétique, les
individus vont différer par de nombreux points de leur biologie et notamment au
niveau des “réglages physiologiques” fins qui soutendent l’allocation de l’énergie
dans des voies concurrentielles (comme reproduction donnée et future). L’existence
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