The relationship between total food intake (g) - CEBC - CNRS

éalisés. Les données sur les déplacements n’ont pas été exploitées dans le cadre
de ce travail. En revanche, les données de température nous ont permis d’étudier
l’influence du statut reproducteur sur les préferences thermiques.
Facteurs environnementaux examinés
Pendant la période d’étude, nous avons obtenu des données précises sur des
variables environnementales particulièrement importantes: l’abondance des proies et
les fluctuations climatiques.
Abondance des proies : la vipère aspic se nourrit essentiellement de campagnols
(Microtus arvalis Pallas) dont les populations fluctuent avec un cycle typique de trois
à quatre ans (Delattre et al. 1992). Ces variations d’abondance affectent directement
la consommation des serpents et donc la proportion d’animaux capturés avec des
indices de repas (palpation de proies, crottes avec poils). La proportion annuelle de
serpents capturés avec des restes de repas est disponible pendant toute la durée
d’étude à l’exception de 1992 et nous avons utilisé ce paramètre comme un indice
d’abondance des proies. Cet estimateur donne des resultats très consistants avec
les données de piégages de rongeur dans cette région (Bonnet et al. 2001b;
Salamolard et al. 2000). De plus amples précisions et une discussion de cette
méthode sont disponible dans la section matériel et méthode de l’article 3.
Températures : la zone d’étude est située au nord de l’aire de répartition de l’espèce
et les conditions climatiques sont contraignantes en comparaison avec les
populations méridionnales. Ainsi, en Italie, les mises bas sont observées à la mi-
Juillet, soit deux mois plus tôt que dans l’ouest de la France (Zuffi et al., 1999).
Pendant toute la période d’étude, les maximum thermiques journaliers sous abris
(°C) ont été mesurés (données Météo France, station d’enregistrement de Pornic).
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