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The relationship between total food intake (g) - CEBC - CNRS

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B. Position systématique et phylogénie<br />

L’origine évolutive des serpents est discutée depuis plus de 130 ans et leur position<br />

au sein de l’orde des squamates (qui regroupe lézard et serpents) est encore l’objet<br />

de débats (Coates & Ruta 2000). Il existe actuellement plus de 2700 espèces de<br />

serpents qui se répartissent en trois groupes trés inégaux: les scolécophidiens, les<br />

anilioïdes et les macrostomates. Au sein des macrostomates sont regroupées les<br />

formes de serpents les plus “dérivées”, caracterisées par une très grande mobilité<br />

des mâchoires supérieures et inférieures permettant l’ingestion de proies de grande<br />

tailles. Ce groupe phylétique comprend la plus grande diversité des espèces<br />

actuelles avec notamment des taxons ayant développés des appareils venimeux<br />

élaborés comme la famille des viperidés, à laquelle appartient la vipère aspic (Vipera<br />

aspis, Linné 1758). Cette famille s’individualise par de nombreux critères<br />

anatomiques, ostéologiques, histologiques et son monophyllétisme n’a jamais été<br />

remis en question par les données moléculaires (Ineich 1995). Cette famille est<br />

caracterisée par une morphologie assez trapue, un mode de chasse basé sur l’affût<br />

et une prédisposition au stockage de réserves lipidiques pour la reproduction<br />

(“capital breeding”, Madsen et Shine 1992a, Brown 1993; Martin 1993). La répartiton<br />

actuelle des vipéridés suggère une origine asiatique avec une différentiation pendant<br />

l’ère Tertiaire à la fois dans la partie orientale (crotalinae) et occidentale (viperinae)<br />

du continent Eurasien (Ineich 1995). En europe occidentale, la vipère aspic (Vipera<br />

aspis), la vipère ammodytes (Vipera ammodytes, Linné 1758) et la vipère de lataste<br />

(Vipera latastei, Boscà 1879) constituent un groupe d’espèces très proches qui se<br />

sont probablement différenciées durant le Pleistocène dans chacune des grandes<br />

péninsules méditerranéennes (Saint Girons 1997). Parmis ces espèces, la vipère<br />

aspic est celle qui occupe la partie la plus nordique de l’aire ouest-paléarctique.<br />

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