The relationship between total food intake (g) - CEBC - CNRS

E. Méthodes d’étude
Le présent travail est basé sur la combinaison de deux approches complémentaires :
le suivi longitunidal d’une population et la mise en place d’expérimentation en
captivité.
1. Approche longitudinale:
Un suivi par capture-marquage-recapture d’une population de vipère aspic a été
lancé par Guy Naulleau en 1992 aux Moutiers en Retz (47 o 03N'; 02 o 00W'). La
zone d’étude de 33 hectares est une mosaîques de prairies, de plantations et de
friches en régénération. Le climat est de type océanique-tempéré. Chaque année, la
zone est régulièrment patrouillée par une à quatre personnes, essentiellement au
printemps et en fin d’été (capture de femelles reproductrices). Ce suivi constitue la
plus grande base de données existante sur la vipère aspic avec 1032 individus
marqués et plus de 10000 données de captures-recaptures. L’effort de recherche
dépasse 700 jours et 550 heures de terrain. Mon implication active dans cette
étude (terrain et analyse de données) a débuté en 1996.
Les animaux sont capturés à vue, sexés par éversion des hémipénis. Tout
individu capturé est pesé au gramme près, mesuré au demi cm près (en longueur
totale: “LT” et distance museau-cloaque: “SVL”) et marqué individuellement. Le
marquage des adultes s’effectue à l’aide de puces electroniques (PIT-TAG : passive
integrated transponder, TX1400L, Rhône Mérieux, 69002 LYON France, product of
Destron/IDI Inc). Les jeunes individus sont marqués par ablation codifiée d’écailles
ventrales. Chaque serpent est ensuite relaché au point exact de capture. La
population d’étude est relativement bien isolée des populations avoisinantes
(Vacher-Vallas 1997, Bonnet et al. 2000a). Cette espèce est très philopatrique
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