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The relationship between total food intake (g) - CEBC - CNRS

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D. Biologie de la reproduction<br />

1. Généralités chez les squamates<br />

Les squamates sont des vertébrés amniotes qui produisent des oeufs de grandes<br />

taille et chargés en vitellus (type mégalecithe). La reproduction impose de fortes<br />

contraintes à l’organisme femelle qui doit investir d’importantes quantités d’énergie<br />

dans des pontes de grande taille. Ce groupe est caratérisé par une importante<br />

diversité du mode de reproduction avec un véritable continuum entre oviparité et<br />

viviparité (Shine 1985). La rétention des oeufs dans les voies génitales et la<br />

production de jeunes (viviparité) génère des contraintes très spécifiques qui viennent<br />

augmenter la hauteur de l’investissement maternel. Pendant la gestation, il existe<br />

notamment un déplacement des préférences thermiques vers des températures<br />

élevées (Shine 1980). Les femelles vont alors présenter un changement dans leur<br />

schéma d’activité avec de longues périodes d’exposition. En outre, le<br />

développement embryonnaire va souvent affecter la mobilité des femelles qui sont<br />

ainsi plus exposées à la prédation (Shine 1980, Bauwens et Thoen 1981). Les soins<br />

parentaux post-nataux sont la plupart du temps très réduits et les jeunes sont<br />

autonomes dès la naissance. L’investissement paternel dans la reproduction est<br />

beaucoup moins complexe et il se limite souvent à la recherche et la fertilisation de<br />

partenaires sexuels (avec le cas échéant des combats avec des compétiteurs). Le<br />

système d’appariement est en général simple (Duval et al. 1992, 1993) et les<br />

investisssements énergétiques spécifiques des deux sexes ne sont pas masqués<br />

par des interactions comportementales complexes entre partenaires.<br />

L’éco-physiologie de la reproduction chez les squamates est un domaine<br />

encore très jeune et en pleine émergence (Crews & Gans 1992). Si de nombreuses<br />

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