The relationship between total food intake (g) - CEBC - CNRS

donc être intégrée dans l’analyse de l’évolution des stratégies de reproduction
extrêmes (seméliparité).
E. Intérêt d’une perspective ectothermique
Le test d’hypothèses évolutives sur les stratégies reproductrices et notamment la
fréquence des reproductions va impliquer le recours à une démarche à la fois
méticuleuse et intégrée. En effet, considérant la complexité des systèmes vivants et la
diversité des pressions de sélection auxquelles sont soumis les organismes, l’examen
de l’influence évolutive des coûts de reproduction sur l’effort reproducteur sera
optimisé si l’on sélectionne des situations biologiques simples où le nombre de
variables confondantes sera limité. Idéalement, pour élucider la nature de la relation
entre effort de reproduction et coût, il va être nécessaire de caractériser clairement les
sources d’investissements (Fisher 1930) et d’identifier leur chronologie exacte (Bonnet
et al. 2000a). Malheureusement, dans la plupart des systèmes biologiques, la
reproduction est un phénomène très complexe et multifactoriel. Chez les
endothermes par exemple (oiseaux et mammifères), les grandes étapes d’allocation
directe de l’énergie dans la progéniture (formation des oeufs, incubation, gestation)
sont souvent réalisées en synchronie avec des activités complexes et moins
étroitement liées à l’investissement gamétique comme par exemple des interactions
sociales avec les congénères (hiérarchie de dominance, défense du territoire) ou des
comportements sexuels très élaborés (construction d’un nid). Il va donc résulter une
“superposition” entre ces sources de dépenses énergétiques et les aspects plus
proximaux de l’investissement reproducteur. Une telle complication va rendre difficile,
voir impossible, l’identification des contributions respectives des différentes activités
reproductrices en terme de demande énergétique et de coûts associés. En outre, les
endothermes manifestent généralement des soins parentaux très élaborés pouvant
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