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[tel-00726959, v1] Caractériser le milieu interstellaire ... - HAL - INRIA

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4.4 LA LUMINOSITY CO PAR MOLÉCULE H 2 21<strong>tel</strong>-<strong>00726959</strong>, version 1 - 31 Aug 2012lignes de visée : 1) des lignes de visée diffuses (A v ≤ 1) ; et 2) des lignes de visée classiquementappelées sombres (A v ≥ 6). Les lignes de visées dites sombres se trouvent dans <strong>le</strong> plan de laGalaxie : el<strong>le</strong>s sont en fait composées d’un ensemb<strong>le</strong> de nuages diffus, chaque nuage ayant uneextinction visuel<strong>le</strong> typique de 1. Par ail<strong>le</strong>urs, on observe des brillances de l’ordre de 10 K dèsqu’on fait des cartes en émission, quel<strong>le</strong> que soit la latitude ou l’extinction visuel<strong>le</strong>. Ainsi, deslignes de visée dont on croit habituel<strong>le</strong>ment qu’el<strong>le</strong>s font partie de nuages moléculaires géantssont en fait composées de gaz diffus [A6]. C’est possib<strong>le</strong> car deux régimes physiques bien séparésproduisent <strong>le</strong> même genre de brillance en 12 CO J=1–0 (typiquement 10 K) : d’une part, <strong>le</strong>gaz diffus à cause d’une excitation subtherma<strong>le</strong> dans un gaz tiède (30 − 60 K) et à faib<strong>le</strong> densité(< 300 − 500 cm −3 ) ; d’autre part, <strong>le</strong> gaz moléculaire thermalisé à basse température (< 20 K)et à haute densité (> 10 4 cm −3 ). Nous mettons ainsi en évidence aussi bien du gaz qui n’émetpas en CO (gaz sombre) que du gaz qui émet plus de CO que son contenu en hydrogène ne <strong>le</strong>laisse supposer (gaz surbrillant) [A1]. Le facteur de conversion CO-H 2 reste néanmoins typiqueparce que <strong>le</strong>s luminosités CO par molécu<strong>le</strong> de H 2 et <strong>le</strong>s facteurs de couverture en surface du COsombre ou surbrillant se compensent en moyenne.Ces résultats sont d’une grande importance pour la compréhension 1) du gaz sombre détectépar FERMI (Abdo et Fermi/LAT collaboration, ApJ 2010, 710, 133) et PLANCK (Planck Collaboration,2011, ArXiv e-prints 1101.2029), et 2) de l’utilisation du facteur X CO = N H2/W CO(W CO étant l’aire intégrée de l’émission CO) dans l’indicateur d’efficacité de la formation desétoi<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s galaxies extérieures (L FIR /M H2). Cette problématique est au cœur de plusieursconférences internationa<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> <strong>milieu</strong> inters<strong>tel</strong>laire. Cela a par exemp<strong>le</strong> permis de mettre enévidence la contradiction entre nos mesures [C5, C1] et <strong>le</strong> résultats de modè<strong>le</strong>s récents (Gloveret al. 2010, MNRAS, 404, 2-29). Cette contradiction provient d’une chimie inadaptée au <strong>milieu</strong>diffus dans <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s utilisés (Shetty et al. 2011, MNRAS, 412, 1686).

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