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[tel-00726959, v1] Caractériser le milieu interstellaire ... - HAL - INRIA

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Besoins en services d'observation ALMApour la période 2011-2014Le conseil scientique de l'ASAJ. Pety, S. Charlot, E. Dartois, P. A. Duc, F. Gueth, L. Jorda,E. Josselin, F. Ménard, F. Pajot, V. Piétu, P. Salomé, F. Selsis,M. Tallon, L. Vigroux, A. Walters26 octobre 2010RésuméLa période 2011-2014 verra la montée en puissance scientique du projet ALMA. Ce document décritla redénition des besoins en services d'observation ALMA qu'implique <strong>le</strong> passage de la phase deconstruction à la phase d'exploitation scientique. Etant donné l'importance d'ALMA pour la radioastronomie(sub)-millimétrique dans la décennie à venir, l'ASA recommande d'augmenter <strong>le</strong> nombre depersonnes aectés au service d'observation ALMA de 50%, c'est-à-dire de passer de 11 à 17 chercheurssur la période 2011-2014 : 2 chercheurs supplémentaires seraient aectées au commissionning au Chili,2 chercheurs supplémentaires au soutien face-à-face de la communauté au sein de l'ARC européen, et2 chercheurs supplémentaires à la mise au point d'outils experts.1 IntroductionLes prochaines années vont voir la mise en service scientique d'ALMA. La phase de commissioningand science verication a commencé sur <strong>le</strong> site n 2009, <strong>le</strong>s premières observations scientiques ( earlyscience ) auront lieu n-2011 et la n de la construction d'ALMA est prévue pour 2013. Le passage de laphase de construction à la phase d'exploitation scientique d'un observatoire <strong>tel</strong> qu'ALMA nécessite uneredénition des besoins en services d'observation ALMA.Au moins onze chercheurs (6 CNAP, 3 CNRS, 2 post-docs) travaillaient pour <strong>le</strong> service d'observationALMA lors du recensement fait par <strong>le</strong> groupe ad-hoc de l'exercice de prospective astronomie et astrophysique2009-2010. Etant donné l'importance d'ALMA pour la radioastronomie (sub)-millimétrique dans ladécennie à venir, l'ASA recommande d'augmenter <strong>le</strong> nombre de chercheurs aectés au service d'observationALMA de 50%, c'est-à-dire de passer de 11 à 17 chercheurs sur la période 2011-2014.<strong>tel</strong>-<strong>00726959</strong>, version 1 - 31 Aug 20123. relation avec <strong>le</strong>s services d'observation iramIl faut bien séparer <strong>le</strong>s activités de recherche des activités de service. Par exemp<strong>le</strong>, la recherche eninstrumentation est considérée comme une activité de recherche (débouchant sur la notion de chercheurinstrumentaliste) alors que la construction (design inclus) d'un instrument résultant de cette recherche estune activité de service. Et ceci même s'il est probab<strong>le</strong> que ce seront en grande partie <strong>le</strong>s mêmes personnesqui s'occuperont de ces deux aspects.2.2 Rô<strong>le</strong> de l'ASA dans la dénition des services d'observation ALMAL'ASA ne peut se substituer aux observatoires qui ont la prérogative d'aecter du personnel et desmoyens sur des services d'observation. Par ail<strong>le</strong>urs, si l'IRAM, un des acteurs dans <strong>le</strong>s services d'observationALMA, n'est pas un observatoire au sens administratif français du terme, une partie de ses personnelssont détachés d'observatoires français.Par contre, l'ASA est aujourd'hui consulté tous <strong>le</strong>s ans par <strong>le</strong> président de la section du CNAP pour <strong>le</strong>spriorités des services d'observation ALMA. Il n'y a pas eu de demande de labellisation de tâche de serviceALMA dans <strong>le</strong>s deux dernières années mais l'ASA a été contacté lors de l'exercice de prospective INSU2009 par <strong>le</strong> groupe de réexion sur <strong>le</strong>s services d'observation pour faire un bilan (y compris humain) desservices d'observation ALMA.L'ASA a donc clairement un rô<strong>le</strong> de correspondant national au niveau des services ALMA. C'est à cetitre que <strong>le</strong> conseil scientique de l'ASA dénit dans ce document, en tant qu'expert, <strong>le</strong>s besoins nationauxen services d'observation ALMA.2.3 Le projet ALMA et <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> des ALMA Regional Centers Contrairement aux instruments optiques, ALMA est un projet sans contribution en nature (pour l'instant),ce qui signie qu'un chercheur recruté en France n'a de statut aux yeux du projet ALMA qu'àcondition qu'il participe à un contrat nancé par ALMA.Par ail<strong>le</strong>urs, l'ARC (ALMA Regional Center) est la structure qui sert d'interface entre ALMA et lacommunauté scientique, avant <strong>le</strong>s observations (appels à proposition, phase 1, phase 2) et une fois que<strong>le</strong>s données ont été obtenues (accès à l'archive, soutien aux utilisateurs, etc). L'ARC américain est intégrédans l'ensemb<strong>le</strong> des activités ALMA de NRAO, incluant la construction et la maintenance d'ALMA.En Europe, l'ARC est organisé sous la forme d'un réseau. Le noeud central à l'ESO/Garching est encharge de la gestion des demandes de temps et des observations, de l'archive, et de la distribution desdonnées de ALMA. Les sept noeuds additionnels sont en charge de la formation des utilisateurs en amont,ainsi que de l'aide directe fournie aux utilisateurs pour la préparation des projets et la réduction desdonnées (soutien face-à-face).Ainsi <strong>le</strong> soutien ALMA sera très diérent du soutien actuel aux utilisateurs de l'interferomètre duplateau de Bure (PdBI). En eet, <strong>le</strong>s astronomes assurant <strong>le</strong> soutien aux utilisateurs du PdBI assurent<strong>le</strong> développement de l'instrument ainsi que <strong>le</strong> suivi des observations et la responsabilité des logiciels deréduction de données. Ceci n'est pas <strong>le</strong> cas des astronomes travaillant dans <strong>le</strong>s noeuds de l'ARC européen,ce qui pose la question d'un transfert ecace des informations 1 du projet ALMA à ces noeuds de l'ARCeuropéen. Les besoins en tâches de service ALMA doivent prendre en compte cette diculté et permettred'établir des liens privilégiés avec l'observatoire lui-même au Chili et <strong>le</strong>s équipes (presque exclusivement àNRAO, USA) chargées du développement des logiciels de réduction de données.3 Relation avec <strong>le</strong>s services d'observation IRAMLes services d'observation ALMA et IRAM sont liés. Une très large fraction des personnes aliées àl'un ou l'autre des services travail<strong>le</strong>nt consécutivement ou simultanément dans <strong>le</strong>s deux services. Cela estdû à la similitude et à la très grande technicité des instruments et logiciels employés. Il faut des annéespour monter des équipes à la pointe dans ces domaines.1 Comment avoir plus d'information sur <strong>tel</strong> problème technique intervenu lors des observations ? Comment se tenir aucourant des derniers développements dans <strong>le</strong>s logiciels de réductions presqu'exclusivement développés à NRAO ?2 Contexte2.1 Quelques rappels sur <strong>le</strong>s services d'observationLes services d'observation concernent l'ensemb<strong>le</strong> des personnels CNAP. Il s'agit donc ici de voir quelssont <strong>le</strong>s besoins engendrés par <strong>le</strong> projet ALMA. Satisfaire ces besoins passe aussi bien par la réaectationde personnels que par <strong>le</strong> recrutement.Les services d'observation sont des projets d'envergure. Il n'est pas possib<strong>le</strong> de saupoudrer <strong>le</strong>s ressourcessur l'ensemb<strong>le</strong> de la France car cela entraine un besoin de personnel supplémentaire pour coordonner <strong>le</strong>travail, et donc une perte d'ecacité.La labellisation est un processus 1) qui passe devant <strong>le</strong> comité scientique de l'INSU et 2) qui engage<strong>le</strong>s personnels sur de nombreuses années. C'est pourquoi <strong>le</strong>s demandes de labellisation doivent proposerdes cadres génériques de travail plutôt que se perdre dans des descriptions précises de travail à eectuer àcourt terme (par exemp<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s 6 prochains mois). En pratique, <strong>le</strong>s services seront labellisés pour unepériode prédénie (typiquement 4 ans), renouvelab<strong>le</strong>s plusieurs fois.4 Besoins en services ALMA14. besoins en services almaLe classement d'ALMA dans <strong>le</strong>s services SO2 (instrumentation) et SO3 (soutien aux observatoires) estsusant pour englober <strong>le</strong>s besoins ci-dessous.4.1 Participation au commissioning d'ALMACette tâche est primordia<strong>le</strong> pour avoir un contact direct avec l'instrument et <strong>le</strong>s personnes qui <strong>le</strong>construisent et en assurent <strong>le</strong> fonctionnement. Il s'agit pour l'instant de séjours de 3 à 6 mois sur placepour <strong>le</strong>quel l'ESO ne paie que <strong>le</strong>s frais de mission (<strong>le</strong> salaire reste donc à la charge de l'Observatoire derattachement). L'ESO souhaite des personnels expérimentés car <strong>le</strong>ur but n'est pas de former des gens maisd'aider à la construction d'ALMA. Pour information, l'IRAM envoie en 2010/2011 deux personnes pourun séjour de 3 mois.L'ASA encourage <strong>le</strong>s observatoires français à envoyer des astronomes au Chili, astronomes mis à ladisposition de l'ESO pour ALMA. L'ASA recommande d'assurer la présence de 2 français au Chili sur tou<strong>tel</strong>a période de commissionning. C'est certainement la meil<strong>le</strong>ure manière d'assurer une bonne connaissancede l'instrument et de la diuser dans la communauté française pour la préparer à une utilisation optima<strong>le</strong>d'ALMA.4.2 Soutien face à faceL'ARC est une structure essentiel<strong>le</strong> pour assurer <strong>le</strong> succès de la communauté française dans son utilisationd'ALMA : dans une compétition mondia<strong>le</strong> extrêmement forte, il est nécessaire d'avoir des centresd'expertise pouvant fournir un soutien ecace et rapide à la communauté, notamment pour la réductiondes données. Les ARC nord-américains et asiatiques sont localisés à un seul endroit. Le modè<strong>le</strong> européenconsistant à impliquer plusieurs laboratoires est justié par <strong>le</strong> manque d'expertise disponib<strong>le</strong> à l'ESO, maiscomporte un risque très fort de dispersion des eorts.Pour éviter l'émiettement des ressources françaises et pour couvrir toutes <strong>le</strong>s problématiques (instrumenta<strong>le</strong>s,logiciel<strong>le</strong>s, scientiques) en un même lieu, l'ASA défend l'idée que <strong>le</strong> soutien face à face doit sefaire exclusivement à Grenob<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> cadre du noeud de l'ARC européen qui s'y développe. Quel que soit<strong>le</strong> montage administratif retenu, il est important de souligner que pour qu'une petite équipe réussisse àorir un soutien face-à-face de qualité dans un environnement aussi comp<strong>le</strong>xe (car mondialisé) qu'ALMA,il faut un investissement des membres de l'équipe supérieur aux 30% de tâches de service habituel d'unpersonnel CNAP. L'ASA recommande l'aectation de 2 postes supplémentaires à cette tâche sur la période2011-2014.4.3 Mise au point d'outils expertsIl s'agit par exemp<strong>le</strong> d'outils de visualisation de données, d'estimation de la qualité de la calibration,d'imagerie avancée, de polarimétrie, etc... Dans un premier temps (au moins pendant la période dite Early Science ), ALMA va produire des données brutes sans pipeline (sans réduction automatique).La réduction et l'analyse manuel<strong>le</strong> des données se fera à l'aide du logiciel CASA qui est en très grandepartie développé par NRAO. L'existence d'outils experts permettra durant cette période d'identier et/oude résoudre plus rapidement <strong>le</strong>s problèmes qui ne manqueront pas d'arriver. Ces outils auront pour butd'ajouter une meil<strong>le</strong>ure interactivité avec <strong>le</strong>s données et/ou des algorithmes d'étalonnage ou d'imagerienon-standards. A plus long terme, <strong>le</strong>s outils experts devraient permettre de tirer au mieux parti du té<strong>le</strong>scopedans ses limites non-couvertes par <strong>le</strong> pipeline. En eet, assurer <strong>le</strong> développement et <strong>le</strong> suivi d'outils expertsdonnera à la communauté française un avantage dans l'obtention de temps sur cet observatoire unique aumonde et donc très compétitif. L'ASA recommande ici aussi l'aectation de 2 postes supplémentaires àcette tâche sur la période 2011-2014.23

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