alfonso aufdereggen y la fundacion de los redentoristas en buga ...

208 Alvaro Córdoba Chaves
al argumento de autoridad y le exige que proteja la autoridad de
los superiores locales.12s
c. El Provincial Gavillet: de él se quejan sus subalternos en
América, porque quiere absorber todas las funciones. 126
d. El Visitador Jenger: su Provincial decía que había bebido y
fumado mU:cho, pero que aparte de estos defectos era el mejor de
los hombres. 127 ¿Comprensión o privilegio? Ambas cosas. Lo cierto
es que parecía experimentar celos de autoridad por la presencia de
Aufdereggen y decía que era un simple miembro de la casa donde
residiera. 128
Lo que llama la atención y escapa a los profanos en vida religiosa,
es la actitud de quien emite unos votos, como Aufdereggen o
1 25 A. DESURMONT, Carta a Ulrich, Dongen, 31 octubre 1885, en AGHR, 300400,01:
usted le puede dirigir una pequeña palabra bien paternal a Aufdereggen, ya que viniendo
directamente de Roma le haría bien a nuestro Visitador, quien, por lo demás, es excelente.
M. DLRICH, Carta a Desurmont, Roma, 8 noviembre 1885, en AGHR, 300400,01, copia.
126 J. SHITTLY, Carta a Ulrich, Cuenca, 3 septiembre 1892, en AGHR, 300400,01: •Je
vois que le bon et vénéré Pere Gavillet lors de sa visite canonique par ici; a fait voir et comprendre
d'une maniere trop claire que les Supérieures majeurs ont bien peu de confiance
dans les sujets américains. Ceux-ce le saient bien et cela leur a fait une impression tres
désagréable et dangereux. Je l'ai remarqué surtout ici a Cuenca, meme parmi les étudiants.
J'en fait tout mon possible pour combattre cette idée [ ... ] On sait tres bien que depuis cette
année-ci, le T. R. P. Provincial s'est reservé a lui seulla faculté d'admettre des postulants
choristes, et que le Visiteur n'a plus aucun pouvoir sous ce rapport [ ... ] Je crois allors, Tres
Rev. Pere, que le bon Pere Gavillet a examiné et jugé avec une certain prevention nos sujets
américains, Peres, freres, étudiants et postulants. Je ne sais pas d'ou lui sera venu cette prevention.
Par sa visite passagere il ne pouvait évidemment pas connaitre assez les choses ni
les hommes pour ne pas se tromper dans sonjugement. Pour cela, plusieurs annés suffissent
a peine. Apres mes 18 ans et plus queje vis dans ces Républiques en traitant avec toutes les
classes d'hommes, j'apprends toujours de nouveau, et je dois par fois réformer mon jugement
sur certaines choses.
Je puis vous assurer mon T. R. P. que, sije compare nos sujets américains, aux ceux
que nous sont venus de France, et qu'en meme temps, je me flxe sur ce qui s'est passé déja,
et qui passe encore, et consultant ce que connais, je ne soucerais certainement par préferer
ceux-ci a ceux-la pris en généralles uns et les autres. C'est plutot le contraire queje dois
affirmer sans craint de me tromper. Voila pourquoi je ne sais pas pour quel motif, le TRP.
Provincial dit toujours que deux sujets américains dans chaque maison, c'est beaucoup, c'est
memetrop».
127 J. GAVILLET, Carta al Vicario General, Antony, 19 enero 1894, en
AGHR,300400,01: «Il est surtout bourru et emporté; mais il revient assez vite de ses emportements.
A part ces défauts queje viens de vous signaler, le P. Jenger est le meilleur des
hommes, remarquable surtout par un dévoument sans bornes••. Aceptada la fundación en
Cuenca, España.
12 B A. JENGER, Carta a Raus, Lima, 25 mayo 1896, en AGHR, 300400,01.