Princ;p.ul - Ecologia Mediterranea
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B - LES DONNEES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES<br />
1° / L'échantillonnage<br />
L'aire de prospection de chaque station est un carré de dix mètres de côté. Dans chacune des<br />
surfaces les prélèvements ont été faits pendant 14 mois (d'août 1968 à octobre 1969; il manquecelui<br />
de septembre 1968).<br />
Les emplacements de la prise des échantillons sont aux endroits indiqués à partir des tables<br />
des carrés latins, afin que l'échantillonnage soit fait totalement au hasard (8, p. 88).<br />
Chaque mois, j'ai prélevé ainsi dans la litière trois échantillons (par station) de 95 cm2 et d'un<br />
poids sec moyen de 55 g (pour l'ensemble). Un cercle métallique de la surface ci -dessus dé 1i mitait<br />
l'échantillon. Toute la litière à l'intérieur était récoltée. Les horizons sous - jacents sont prélevés à<br />
l'aide d'une sonde pédologique construite sur le modèle décrit par VANNIER et VIDAL (25). Cette sonde<br />
prélève deux horizons justaposés, 0- 5 cm et - 5 - la cm. Des repères extérieurs permettent d'évaluer<br />
ces valeurs. Les chemises de bronze intérieures forment deux cylindres de sol de 5 cm de haut sur<br />
5 cm de diamètre (surface 20 cm2, volume 100 cc). L'intérêt de cette surface et de ce volume a été amplement<br />
démontré (auteurs anglo-saxons cités dans 25 et 4). Le prélèvement mensuel, comme pour la<br />
litière, est composé de trois répétitions. Chaque station est prospectée à intervalle de 30 jours et à la<br />
même heure pour chacune de celles-ci.<br />
Il a donc été prélevé pour la période étudiée: 14 x 9 x 3 = 378 échantillons. L'échantillon mensuel<br />
est donc la somme pour chaque station des trois prélèvements par horizon: 1i t i ère, a - 5 cm et<br />
- 5 - la cm. Malgré l'addition des prélèvements (indispensable d'un point de vue statistique), ceux-ci<br />
ont une fiche individuelle de comptage, qui pourra être utilisée par la suite en vue d'une étude sur certaines<br />
affinités spécifiques.<br />
Cette technique de prélèvements est celle qui m'a semblé, parmi celles qui sont standardisées,<br />
la mieux adaptée aux types de sols méditerranéens que j'ai prospectés.<br />
Les profils et la gran<strong>ul</strong>ométrie des sols de la Sainte Baume (11, p. 62 à 73) ne permettaient pas<br />
l'utilisation des sabots de prélèvement ou des sondes rectang<strong>ul</strong>aires à éjecteur (24, p. 550 et suivantes<br />
et 26, p. 229 et suivantes). Ces techniques concernent plus partic<strong>ul</strong>ièrement des sols septentrionaux.<br />
Les procédés d'extraction de la microfaune arthropodienne par les entonnoirs de Berlese étant<br />
bien connus dans leur bonne adaptation à l'obtention des Oribates ad<strong>ul</strong>tes et immatures, je me bornerai<br />
ici à rappeler, que toutes mes extractions tiennent compte de l'état du milieu prospecté (sec, humide)<br />
et de la saison, et à renvoyer le lecteur à mon travail de 1972 (11, p. 18 à 21) pour les détails techniques<br />
et les nombreux renvois bibliographiques.<br />
Ce dernier travail comporte également un exposé et une bibliographie quant à l'étude qualitative<br />
des Oribates (11, p. 22 et 23).<br />
Je signale néanmoins ici, que se<strong>ul</strong> l'emploi des techniques préconisées par GRANDJEAN (9,<br />
p. 363 et suivantes) permettent une détermination valable des Oribates. Une telle détermination précise<br />
et juste étant indispensable à l'étude écologique.<br />
2° / Les rés<strong>ul</strong>tats quantitatifs<br />
La diversité spécifique étant en première définition le rapport entre le nombre d'espèces et le<br />
nombre d'individus d'une même pop<strong>ul</strong>ation, il est indispensable d'énoncer les rés<strong>ul</strong>tats numériques obtenus<br />
à l'issu de la prospection.<br />
al Rés<strong>ul</strong>tats par stase pour les trois stations (Tableau 1).<br />
Ces rés<strong>ul</strong>tats amènent peu de commentaires. La station HP est la moins riche et cela en raison<br />
du nombre moindre d'ad<strong>ul</strong>tes récoltés. Nous verrons qu'il est possible d'expliquer ce fait.<br />
Les stations Hid et CN sont très proches l'une de l'autre. Les caractéristiques pédologiques<br />
semblent jouer un rôle dans les peuplements d'Oribates et si les conditions abiotiques rapprochent Hid<br />
et CN, la Hêtraie pure se différencie nettement.