- 70 - déjà mise en évidence par l'un de nous (CHOUCHANI, 1972). série évolutive représentée par - la pelouse sèche à Hyparrhenia hirta avec Andropogon dystachyus et Thymbra spicata : - la garrigue à Poter.ium spinosum avec souvent Origanum syriacum, Helichrysum sanguineum et Slachys dislans ; - la garrigue dense à Cistus vil1osus, Cistus salviaeiolius, Calycotome villosa ; - cette garrigue pouvant suivant les cas soit évoluer directement vers les boisements de Quercus calliprinos, soit passer par le stade à Pinus brutia. Mais le matorral clair ou simplement arboré à Pinus brutia, comme celui à Quercus cal1iprinos appartient encore du point de vue phytosociologique à l'ordre des SARCOPOTERlETALIA si l'on accepte la classification proposée par ZOHARY. Les stades préforestiers ou les matorrals mixtes à Quercus calliprinos, Pinus brutia et Pinus pinea assez fréquent sur calcaire dans les régions voisines des affleurements gréseux, ne paraissent pas différer sur le plan floristique et dynamique de la sous-association précédente dont ils constituent au plus un faciès partic<strong>ul</strong>ier. Il en est de même sur les quelques points du territoire libanais où Pinus halepensis se superpose ou se joint à Pinus brutia. Un cas partic<strong>ul</strong>ier est sans doute celui des peuplements sur marnes, notamment au Liban-Nord (relevé 12) où quelques espèces paraissent faire figure de différentielles, notamment Cytisopsis dorycniiiolia, Gonocytisus pteroc1adus, Iris cretica, Linum aroanium. Un problème partic<strong>ul</strong>ier et très remarquable est celui des groupements de matorral ou préforestiers où, au Liban, sur substrat gréseux domine très largement Pinus pinea (relevés 13 - 14 - 15). Le problème du Pin pignon au Liban a déjà été abordé par divers auteurs, et récemment par FEINBRUN qui conclue à juste titre à notre avis, à la spontanéité de cette essence. Ce même auteur étudie les groupements libanais à Pin pignon, et définit en partic<strong>ul</strong>ier un PINETUM PINEAE LIBANO TICUM dont elle précise les exigences écologiques et la signification phytosociologique. Elle intègre en partic<strong>ul</strong>ier cette association dans l'alliance PINION PINEAE et dans les QUERCETEA CALLI PRINI. Nous ne voudrions pas trancher prématurément une question délicate, mais à notre avis, les peuplements libanais à Pinus pinea n'atteignent jamais ou tout au plus très exceptionnellement le stade phytosociologique forestier. Le sous-bois reste en général envahi par une couverture très dense et souvent élevée où dominent les Cistes et la Bruyère et les espèces typiquement silvatiques restent très rares, voire absentes. L'alliance PINION PINEAE FEINBRUN, si elle doit être retenue, recouvre des paysages de matorrals et non de véritables forêts. L'évolution des peuplements de Pinus pinea, ou ceux à Pinus pinea et Pin us brutia, sur substrat gréseux, doit vraisemblablement se faire, comme sur calcaire, vers la forêt à Quercus cal1iprinos ou les peuplements mixtes à Quercus calliprinos et Pinus pinea, du moins au-dessous de 900 m d'altitude. En fait, cette évolution paraît problématique dans les conditions actuelles, en raison des diffic<strong>ul</strong>tés que présente la végétation de Quercus calliprinos sur les grès, et aussi et peut-être surtout en raison de l'action de l'homme qui entretient toujours et éclaircit le sous-bois de ces boisements afin de pouvoir récolter les pignes de Pins sans trop de peine, ce dernier facteur conditionne d'ailleurs peut-être en partie le premier. Quercus iniectoria est souvent plus à son aise ici que Quercus cal1iprinos et il le supplante même au-dessus de 800-900 m, et à plus basse altitude dans les thalwegs ou les stations peu ensoleillées ou exposées aux brumes estivales (relevé 12). Adenocarpus complicatus peut être localement abondant. Les partic<strong>ul</strong>arités floristiques liées au substrat gréseux paraissent extrêmement discrètes voire n<strong>ul</strong>les en ambiance sylvatique, par contre, au niveau des matorrals apparaissent à ce niveau diverses espèces calcifuges pouvant jouer un rôle phytosociologique et, en partic<strong>ul</strong>ier : Lavand<strong>ul</strong>a staechas, Halimium umbel1atum var, Syriacum, Aira elegans, Corynephorus deschampsioides, Adenocarpus complicatus. Par contre Rhododendron ponticum est strictement lié aux sources et aux berges de ruisselets et s'intègre à un groupement tout à fait différent dont le relevé suivant permet de se faire une idée : Nabeh es Sofa, gorge dans les grès : S. 100 m2 - R. 90 % - EW. 1. 5 % - 1 200 m. Arbres : Alnus orientalis 3.3 Rhododendron pon ticum 1. 2
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