Princ;p.ul - Ecologia Mediterranea
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semblable à celle faite le même mois à HP). Deux autres mois ont une diversité relativementfaible:<br />
juillet et août 1969. Pour juillet, trois espèces dominent: E. cordiiormis (d.L = 21,9), S. laevigatus<br />
(d.L = 21,3) et C. incisus (d.r. = 17,5). Pour août, il s'agit encore de E. cordiiormis (d.r. = 25,3), S.<br />
laevigatus (d.L = 17,7). O. caliptera domine moins nettement (d.L = 11,6).<br />
Les mois où la densité relative de E. cordiiormis est faible sont des mois où la diversité atteint<br />
des valeurs élevées (avril 1969, H(S) = 4,39 et mai 1969, H(S) = 4,49). La valeur maximale de H(S)<br />
(4,56) en janvier 1969 correspond à 52 espèces dont 8 se<strong>ul</strong>ement sont représentées par un se<strong>ul</strong> exemplaire:<br />
E. cordiformis ayant une densité relative qui, sans être faible, est peu importante par rapport à<br />
celle atteinte les autres mois (123 individus, d.L = 13,8). Ces 123 individus sont «équilibrés n par 14<br />
espèces dont la densité relative est importante ce mois-là (supérieure à 2). Ces espèces sont: L. hystricinus,<br />
L. perpusil1us, L. sel1nicki, O. quadricarinata, O. minus, O. cf. obsoleta, O. nova var. l, O.<br />
fixa, O. sp. Q, O. serrata, A. coleoptrata, C. incisus, S. laevigatus, O. caliptera. De plus 6 espèces ont<br />
une densité égale ou supérieure à 1 (E. minutissimus, B. suecicus, S. anomalus, Z. ialzonii, E. silvestris,<br />
O. hypogeum). Etant donné l'importance d'E. cordiiormis, j'ai étudié la variation des densités relatives<br />
de la même manière que pour HP (fig. 5).<br />
On retrouve le développement du début de l'été, mais une chute très nette de la densité relative<br />
au printemps (ceci avait été constaté pour HP mais de façon moins nette). Le développement hivernal<br />
n'est pas très bien caractérisé. Ceci est dû aux variations très importantes dans les valeurs des densités<br />
relatives. Les différences de comportement d'une même espèce dans des habitats ou des écosystèmes<br />
distincts ont été constatées par d'autres chercheurs (10, p. 95). Le développement du début de l'été<br />
s'effectue après la période de ponte. J'ai étudié cela à propos de quelques remarques faites sur la phénologie<br />
de cette espèce (11, p. 387).<br />
C - DIVERSITE CYCLIQUE DE LA STATION eN (tableau 8)<br />
Cette station présente une grande variation du nombre d'Oribates selon les mois (CV = 45,7%).<br />
H(S) a une valeur moyenne (i H(S) = 4,010) intermédiaire entre HP et CN. Hr% est faible en août 1968,<br />
mai 1969 et juillet 1969. La valeur la plus élevée est en février 1969.CN n'apas une excellente «équitabilité<br />
n. Celle-ci est à peine meilleure que pour Hid (ië Hr % = 72,350). CV (Hr %) est comparable pour<br />
Hid et CN. J'avais constaté lors de l'étude de la diversité globale le déséquilibre dynamique de CN dû<br />
à la dominance de S. laevigatus.<br />
En août 1968, sur 38 espèces, 16 ne sont représentées que par un se<strong>ul</strong> individu, mais S. laevigatus<br />
a une densité relative de 33,4 %. En mai 1969, H(S) est un peu plus élevée que ci-dessus mais<br />
« l'équitabilité n est encore médiocre (l).<br />
MOIS S N H(S) H(S)mx Hr% HrG %<br />
A 68 38 478 3 42 5 25 65 2 50 5<br />
0 68 44 544 4,42 5,46 80 9 65,1<br />
N 68 57 785 4,75 5,84 81,3 70,0<br />
D 68 41 530 4,01 5,36 74,8 59,1<br />
J 69 40 361 3,74 5,32 70,2 55,1<br />
F 69 41 427 4,48 5,36 83,7 66,1<br />
Mr 69 44 791 3,95 5 46 72,3 58 2<br />
Av 69 46 726 3,71 5,52 67,2 54,7<br />
Ma 69 48 1276 3,62 S,58 64,7 53,2<br />
Ju 69 50 723 3,85 5,64 68,2 56,8<br />
11 69 59 1537 3,73 5,88 63,5 55,1<br />
 69 43 382 4,30 5,43 79,2 63,4<br />
S 69 59 1234 4,19 5,88 71,2 61,7<br />
0 69 50 953 3,98 5,64 70,S 58,7<br />
TABLEAU 8 - DIVERSITE SPECIFIQUE CYCLIQUE GLOBALE DE LA STATION CN<br />
(l) Au cours de toute cette étude sur la diversité à l'aide de la théorie de l'Information, j'ai toujours consi d é r é<br />
que Hr % (diversité relative) mesurait « l'équitabilité ». LLOYD et GHELARDI (12, p. 7.19) ne pensent pas que<br />
Hr % puisse effectivement mesurer cette équitabilité. Ils proposent pour cela la valeur de HE' soitl'Information<br />
relative corrigée, c'est-à-dire le pourcentage E du nombre optimal théorique d'espèces S' par rapport au nombre<br />
d'espèces observées S. La valeur de S'est difficile à obtenir (3, p.547) et celle-ci étant très hypothétique, j'ai<br />
abandonné provisoirement cette forme d'évaluation de « l'équitabilité ». De plus, il y a toujours parallélisme<br />
entre !-Ir % et E, donc les conclusions écologiques ne seront pas modifiées.