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Princ;p.ul - Ecologia Mediterranea

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Nous sommes dans les valeurs de Hr % les plus faibles enregistrées dans les trois stations. Pour ce<br />

mois (48 espèces recensées), la sont représentées par un se<strong>ul</strong> individu, 16 par des nombres inférieurs<br />

ou égaux à la, mais la ont une densité relative supérieure à 2 (26 exemplaires). Deux espèces dominent<br />

nettement parmi celles-ci: C. incisus (d.r. = 14,7) et S.laevigatus (d.r. = 38,7). En juillet 1969, si la<br />

diversité réelle n'est pas très faible, la diversité relative est au niveau le plus bas pour CN, c'estégalement<br />

la valeur la plus basse enregistrée dans les trois stations. J'ai recensé ce mois -là un nombre<br />

maximal d'espèces et d'individus. Pour 59 espèces, 13 sont représentées par un se<strong>ul</strong> exemplaire et 19<br />

ont entre 2 et la exemplaires. C'est-à-dire que 54,2 % des espèces présentes ont une densité relative<br />

individuelle inférieure à 0,6%. S. laevigatus a une densité relative de 45 %. C'est d'ailleurs en juillet<br />

1969 que cette espèce a une pop<strong>ul</strong>ation maximale. En février 1969; la diversité relative est maximale:<br />

83,7% ; c'est la valeur la plus élevée enregistrée pour les trois stations. Nous trouvons là une confirmation<br />

de l'importance dans la station CN de l'espèce S. laevigatus. C'est en février 1969 que cette espèce<br />

a la densité relative la plus faible (3,75), de même, c'est ce mois-là que la densité relative par<br />

rapport au nombre total de S. laevigatus récoltés à CN est minimale (0,56).<br />

Dès que S. laevigatus est dans une phase de décroissance, « l'équitabilité » pour la station CN<br />

est rétablie. La figure 6 représente les variations des densités relatives de S. laevigatus dans la station<br />

CN. La phénologie de cette espèce dans la Chênaie normale présente un minimum hivernal et des<br />

sommets de densité du printemps au tout début de l'été. Il n'y a pas concordance entre les valeurs<br />

d'août 1968 et d'août 1969. Cette concordance existe pour les mois d'octobre.<br />

Nous ne pouvons connaître les différents facteurs ab i 0 t i que s influençant le comportement de<br />

cette espèce que lors de l'étude plus détaillée de la diversité cyclique effectuée en tenant compte des<br />

niveaux prospectés dans chaque station.<br />

Je constate pour l'instant que ce sont les mois où la teneur en eau est importante que l'espèce<br />

voit sa pop<strong>ul</strong>ation diminuer. Il s'agit d'ailleurs moins de la quantité d'eau en elle - même que de la<br />

conjonction de la teneur en eau et de la texture très argileuse de la station CN.<br />

o - CONCLUSIONS SUR L'EVOLUTION DE LA DIVERSITE CYCLIQUE GLOBALE<br />

COMPARAISON DES TROIS STATIONS:<br />

J'ai utilisé pour cela le coefficient de variation CV. Les rés<strong>ul</strong>tats sont donnés par le tableau 9<br />

et la figure 7.<br />

Si le nombre d'espèces présentes dans chaque station et par mois est très proche, les variations<br />

mensuelles de ce nombre sont faibles pour HP, beaucoup plus élevées pour Hid et CN.<br />

La variation cyclique du nombre d'individus augmente de la Hêtraie pure à la Chênaie normale.<br />

Les différents CV calc<strong>ul</strong>és pour H(S}, H(S) mx et Hr % et Hr G% montrent que HP a une co m m u n au t é<br />

d'Oribates ayant un bon équilibre au cours des saisons, ensuite viendraient CN et Hid. La figure 2 (variations<br />

de Hr G%) montre un certain parallélisme entre la diversité de HP et de CN. Hid a des variations<br />

plus importantes et différentes (CV Hr G% = 10,l). Cette station évolue de façon indépendante.<br />

L'étude des facteurs abiotiques en général ne laissait pas supposer une telle di ft é r e n cede<br />

comportement. Certes, les profils pédologiques présentent de notables différences mais il y a un rapprochement<br />

de ce point de vue entre la Hêtraie à Ifs denses et la Chênaie normale. Celle-ci a des cohortes<br />

d'Oribates dont le comportement est proche de celui de la Hêtraie pure.<br />

Les phytosociologues (19, p. 19 à 23 ; 20, p. 72) avaient constaté une influence inhibitrice de<br />

l'If sur le nombre d'espèces et d'individus (du point de vue botanique) ; il gêne la régénération du Hêtre.<br />

L'hypothèse de la modification par l'If des profils pédologiques ne se trouve pas confirmée par l'étude<br />

de ceux-ci dans mes stations. Les profils de CN et Hid sont très semblables, si ce n'est une texture<br />

moins argileuse de Hid et un pH neutre ou alcalin entre a et -la cm, alors que ce pH est a cid e en<br />

Chênaie.<br />

Il faudrait rechercher la cause de la dissemblance de Hid, au niveau de la productivité de la<br />

litière des feuilles d'Ifs. En considérant les fluctuations numériques globales des Oribates, les facteurs<br />

pédologiques ne semblent pas en cause, puisque la Chênaie normale a un comportement identique à HP,<br />

malgré un profil pédologique comparable à celui de la Hêtraie à Ifs denses. Il est probable que l'explication<br />

et la compréhens ion des phénomènes de fluctuations des pop<strong>ul</strong>ations d 'Oribates dans la Hêtraie

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