Princ;p.ul - Ecologia Mediterranea
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asa biologie propre) se trouvent renforcée par l'importance numenque du groupe zoologique cons idéré<br />
ici. Du point de vue de la biomasse (11, p. 311 à 320) l'importance des Oribates est moins grande.<br />
Le tableau 3 comporte les rés<strong>ul</strong>tats numériques globaux et leur représentation en pourcentages.<br />
La proportion des Oribates par rapport au reste de la faune décroit rég<strong>ul</strong>ièrement de la litière à l'horizon<br />
- 5 - 10 cm et cela dans les trois stations. Le pourcentage d'Oribates est très fa i b 1e dans le dernier<br />
horizon de la station CN. La valeur la plus élevée dans ces conditions est dans la station HP.<br />
3 D / Les différentes espèces d'Oribates récoltées dans les trois stations - Densité<br />
relative de ces espèces. (Tableau 4)<br />
Si toutes les données numériques ne peuvent être fournies dans le cadre de ce travail, il était<br />
indispensable de présenter la liste des Oribates récoltés et de faire suivre chaque espèce de la valeur<br />
de sa densité relative dans les différentes stations. On peut ainsi évaluer l'importance respective des<br />
espèces dans la pop<strong>ul</strong>ation considérée. Nous verrons plus loin que le nombre d'espèces et la distribution<br />
du nombre d'individus par espèces sont deux composants essentiels du concept de la diversité spécifique.<br />
La densité relative est obtenue par la form<strong>ul</strong>e suivante<br />
d.r.<br />
nombre d'individus sp. A x 100<br />
nombre d'individus récoltés dans la station<br />
Dans le tableau 4 la première colonne indique le numéro de code de l'espèce utilisé dans l'ensemble<br />
du travail d'Ecologie dynamique.<br />
Ensuite viennent les chiffres de la densité relative avec, dans l'ordre, HP, Hid et CN. La densité<br />
relative est donnée avec 3 décimales. Celles-ci sont indispensables, compte tenu du nombre total<br />
d'individus dans chaque station (plusieurs milliers) et de la présence d'un très faible nombre d'individus<br />
pour certaines espèces.<br />
Trois remarques sont à faire<br />
- la première concerne l'espèce Oribatella sp. signalée dans Hid. Elle est représentée par une nymphe.<br />
Etant l'unique exemplaire récolté dans cette station, il ne m'a été possible de l'identifier au niveau<br />
spécifique. Il est fort probable qu'il s'agissait d'un Oribatella déjà identifié dans d'autres biotopes<br />
de la Sainte Baume.<br />
- la deuxième concerne les valeurs des densités relatives. Selon le tableau l, l'on voit que certains<br />
Oribates n'ont pu être rapportés avec suffisamment de précision à certaines espèces, il s'agit de<br />
cadavres en très mauvais état ou d'immatures dont le rapprochement avec certitude à la stase ad<strong>ul</strong>te<br />
n'a pas été possible. Or les densités relatives ont été calc<strong>ul</strong>ées en tenant compte des Oribates dont<br />
la détermination est douteuse. Il faut donc ajouter aux valeurs du tableau 4 les densi tés relatives<br />
des indéterminés pour arriver au total approximatif de 100 %.<br />
- la troisième remarque s'adresse à certaines espèces, qui, bien que parfaitement individualisées ne<br />
portent pas de nom et sont simplement énoncées sous la forme sp. si l'espèce est unique dans le<br />
genre à la Sainte Baume, ou bien avec une lettre alphabétique (ou encore avec un numéro) s'il ya<br />
plusieurs espèces dans ce cas appartenant au même genre. Ces espèces restant au rang de species<br />
ou nommés à l'aide d'une lettre ou d'un chiffre ne sont pas forcément des espèces nouvelles, mais<br />
une trop grande confusion dans la nomenclature de certains genres m'oblige à une grande prudence.<br />
La systématique des Oribates est délicate par le fait que de très nombreuses descriptions anciennes<br />
sont pratiquement inutilisable. Le genre Oppia, par exemple, comprenant des espèces petites<br />
et nombreuses n'a jamais fait l'objet d'une étude générale et complète. Bien qu'ayant étudié ces espèces<br />
selon certains critères inédits, il n'en sera pas fait état ici, un tel développement n'était pas envisageable<br />
dans ce mémoire. J'ai évoqué par ailleurs toutes ces diffic<strong>ul</strong>tés dans la systématique des Oribates,<br />
surtout dans une biocénose nouvellement prospectée (11, p. 87, 88, 146, 284, 481 et 488).