july-2012

{ PRIVATE EDUCATION }
academy rewards
Sarah Rundell examines the extraordinary rise of African private education
oscars de l’éducation
Sarah Rundell analyse l’extraordinaire ascension de l’enseignement privé en Afrique
rom the suburbs of Nairobi to rural villages in Ghana, private
schools have become ubiquitous across Africa. As in other
developing economies such as India and China, they’ve
emerged in Africa in response to burgeoning demand for more
and better-quality education. Private education is considered a
privilege in many countries but in Africa it is viewed by many as a
necessity. Despite the growth in access to public education, with
primary education now free in many African countries, parents are
increasingly opting to go private to escape overcrowding and
underfunding in the state sector. Poor exam results, bad facilities and
crumbling infrastructure plague public schools; now lower and middle
income parents are voting with their feet, adamant that tuition fees
add up to money well spent.
“Even in the most difficult African countries like Sierra Leone,
Liberia, South Sudan and the Democratic Republic of Congo, the
phenomenon of low-cost private schools exists because parents choose
this over a government education,” says James Tooley, the University
of Newcastle’s professor of education policy and the author of The
Beautiful Tree, which recounts his study of the growth of cheap private
schools in poor countries. According to the IFC, the private-sector arm
of the World Bank, in the past three years private education has grown
by over 30% in Kenya and by 20% in Tanzania.
Illustrations Simon Brader
F D
brussels airlines b.spirit! magazine jul-aug
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es faubourgs de Nairobi aux zones rurales du Ghana, les
écoles privées ont surgi un peu partout sur le continent
africain. Tout comme dans les autres économies émergentes,
en Inde et en Chine notamment, elles s’y sont développées
pour répondre à la demande croissante d’établissements, ainsi qu'à
la nécessité d’un enseignement de meilleure qualité. Mais alors
que l’école privée est généralement considérée comme un privilège,
en Afrique, elle est globalement perçue comme une nécessité.
Et malgré la gratuité de l’enseignement primaire dans de nombreux
pays africains, censée faciliter l’accès aux écoles publiques, les
parents optent de plus en plus pour le privé. Ils échappent ainsi à
la surpopulation et au sous-financement qui caractérisent le secteur
d’État. Mauvais résultats scolaires, services insuffisants ou
infrastructures vétustes sont l’apanage des écoles publiques ;
aujourd’hui, les parents à faibles ou moyens revenus réagissent
fermement, et considèrent les frais de scolarité comme une
dépense nécessaire.
« Le phénomène des écoles privées low-cost existe même dans les
pays d’Afrique qui connaissent le plus de difficultés, comme la Sierra
Leone, le Libéria, le Soudan du Sud ou la République Démocratique du
Congo, parce que c’est le choix des parents. Ils préfèrent ce système à
l’enseignement dispensé par l’Éducation nationale, » explique