mayor_laurie - tourisme association des étudiants et diplômés club

Travail de Diplôme Mobilité douce
Résumé
De nos jours, les consommateurs, dans le présent dossier les touristes, sont hyper-
mobiles. Cette mobilité accrue exige une connectivité et une flexibilité quasi parfaite des
offres de transports publics afin que les touristes qui zappent constamment d’un moyen
de transport à un autre se sentent libres. Mais la mobilité ce n’est pas seulementse
déplacer de la zone A à la zone B, c’est aussi se déplacer à l’intérieur de la zone B. Or la
Suisse possède un réseau de transports publics (TP) sur rails, routes, lacs et rivières
d’une longueur totale de 28’112 km. Le pays possède donc un atout majeur pour mettre
en avant la mobilité douce et durable dans les destinations touristiques.
La majorité des déplacements se fait encore en véhicule automobile individuel. Mais nous
en sommes tous conscients, le « tout à la voiture » ne peut pas durer, nous devons
repenser notre mobilité, pas uniquement au quotidien, mais également dans nos loisirs,
lors de nos vacances.
Ainsi, mes recherches ont été de définir ce qu’est la mobilité douce et durable, comment
elle est utilisée actuellement dans les destinations touristiques, dans quelles parties du
globe, à quelles fins, sous quelle forme elle est proposée aux voyageurs et surtout de
comprendre ce que la Suisse fait, peut faire et met en place dans ce domaine encore
relativement nouveau et peu étudié.
Afin de pouvoir évaluer comment nous pourions mieux gérer à l’avenir la mobilité douce
dans les destinations touristiques, j’ai cherché des exemples, essayé de connaître les
entreprises actives dans le domaine et tenté de faire une synthèse des éléments à
prendre en compte lorsqu’on souhaite metre en place un politique de mobilité douce.
Dans ce travail, des suggestions et des idées pour promouvoir la mobilité douce sont
abordées, mais il faut savoir que les meilleures chances de succès viennent du non-
conformisme et de la créativité des structures et des produits offerts par les prestataires.
Car dans ce domaine encore plus qu’aileurs, l’important n’est plus de convaincre du
besoin de préserver les ressources et de modifier nos comportements, mais bien de
passer à l’action aussi minime soit-elle afin de conserver la richesse de nos paysages, de
veiller à notre santé, de favoriser le calme et l’air pur, ainsi que de redécouvrir les plaisirs
de la « lenteur ».
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