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Travail de Diplôme Mobilité douce complète de mobilité, même si cela aurait été fantastique, car la pleine compréhension et l’étude de la mobilité impliquent une approche multidisciplinaire entre diverses sciences. Les méthodes de travail et de recherches utilisées sont les suivantes : Recherches sur Internet Moyen d’information vaste, rapide et international, Internet permet de faire des recherches globales sur la mobilité et le tourisme. Ceci était indispensable pour commencer la rédaction du présent rapport et aussi de mieux connaître les différents projets existants. Un grand nombre de documents .pdf m’ont fait découvrir les projets de la Confédération Suisse, ainsi que de l’Union Européenne (UE). Recherches en bibliothèques Des ouvrages touristiques (livres, articles et brochures) axés sur le tourisme durable ont apportés des éléments de réponse à certaines questions. Cependant on réalise rapidement qu’au niveau Suisse, les alémaniques sont en avance sur la Suisse romande pour les questions de développement doux. Les ouvrages suisses en français sont rares et nos voisins français ayant une structure différente de la nôtre, les comparaisons ne sont pas toujours aisées. J’ai donc abordé quelques ouvrages en alemand afin de mieux comprendre les projets suisses et autrichiens. Sondage en ligne Pour connaître l’avis du publicsur sa relation à la voiture et ses habitudes de transport en vacances, j’ai réalisé une enquête en ligne, en français et en alemand. Ele a été difusée auprès des étudiants de l’EST, puis transmise à d’autres personnespar e-mail. Certes, une étude plus longue et plus approfondie serait intéressante, mais les résultats obtenus sont à leur échele non dénués d’intérêt. Une des difficultés dans ce travail a été de délimiter les actions liées à la mobilité quotidienne et celles liées à la mobilité orientée vers les loisirs et plus particulièrement le tourisme, les voyages. Par manque de textes suisses en français sur la question, j’ai eu tendance à me laisser prendre par le trop d’information disponible sur Internet. Il est aussi difficile de se concentrer exclusivement sur la mobilité in situ puisque celle-ci doit immanquablement s’insérer dans la réflexion de la chaîne de transport touristique, et non être divisée en segments, comme proposé ici. L’étude isolée de la mobilité douce/durable dans le domaineprécis du tourisme est compliquée, dès lors que ce genre de démarche s’inscrit forcément dans des projets plus globaux tendant vers un développement durable et une vision écologique de la vie des communautés. Juin 2008 - 2 - LM
Travail de Diplôme Mobilité douce 2. Définitions de la mobilité 2.1. L’origine du mot «mobilité » Le mot « mobilité » vient directement du latin mobilitas, -atis (n.f.), qui signifie la mobilité, la facilité à se mouvoir, se déplacer. Tourisme et mobilité sont deux éléments interactifs, étroitement liés et qui se conditionnent l’un l’autre. 2.2. Définitions de la « mobilité douce » et de la « mobilité durable » A titre personnel, j’ai décidé de faire une diférence entre la mobilité dite «douce » et la mobilité de type « durable ». Le terme de « mobilité douce » définirait tout moyen servant à se mouvoir par les seules forces humaines, tels le vélo, les rollers, la trottinette et le canoë. Tandis que la « mobilité durable » tiendrait compte, en plus des moyens de déplacement à seules forces humaines, des transports en commun, comme par exemple le bus, le tram, le train et les remontées mécaniques. J’ai regroupé différents types de mobilité dans un schéma qui figure sous l’annexe n°1. La Confédération Suisse, plus précisément le Département de l’Environnement, des Transports, de l’Energie et de la Communication (DETEC), via l’Ofice fédéral des routes (OFROU), définit ce qu’est la mobilité douce (MD) dans le projet de «plan directeur de la locomotion douce », paru en 2001 et en fait un des trois piliers du transport de personnes de la Confédération. La définition donnée dans ce cadre est la suivante : « … On entend par locomotion douce le fait de se déplacer à pied, sur roues ou sur roulettes, à la seule force musculaire humaine. La locomotion douce au sens du présent plan directeur inclut en particulier la marche à pied et la randonnée, la circulation à bicyclette (y compris en VTT, vélos de course ou vélos allongés), ainsi que le déplacement au moyen d’engins assimilés à des véhicules tels que les patins à rouletes. Ele n’inclut pas les formes de circulation sur l’eau et dans les airs, l’équitation, les modes de déplacement entraînés ou soutenus par des moteurs (par ex. vélos électriques) ni la pratique des sports d’hiver tels que le ski de fond, les randonnées hivernales ou les raquettes à neige. Dans le marketing, on utilise également comme synonyme de locomotion douce l’expression «human powered mobility». … » 2 La mobilité douce s’oppose ici aux transports publics(TP) et au trafic individuel motorisé (TIM). 2 Définition tirée du document .pdf de projet de « Plan directeur de la locomotion douce », du DETEC. On peut aussi retrouver cette définition sur le site Internet http://www.astra.admin.ch/themen/langsamverkehr/index.html?lang=fr Juin 2008 - 3 - LM
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