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Travail de Diplôme Mobilité douce
8. Conclusion
La mobilité (lente ou rapide), les transports et le tourisme sont difficilement dissociables.
Cependant, même si "on associe souvent la création et le développement du tourisme et
de ses lieux aux seuls transports", il existe plusieurs éléments à prendre en compte dans
la relation transport-tourisme et cette dernière est plus complexe qu'il n'y paraît 23 .
Le défi que propose actuellement la mobilité douce au tourisme est celui de gérer ses
deux plus grandes ressources, les client et la Nature, paralèlement, sans jamais que l’un
ou l’autre ne se sente évoluer dans un environnement conceptualisé. Les caprices des
clients ne doivent pas metre en danger l’environnement naturel et ils doivent apprendre à
se respecter, à s’apprivoiser avec leurs limites respectives. De l’autre côté, la préservation
des sites naturels et de l’air pur ne doit pas se faire au détriment du confort, du besoin de
découverte et de la liberté du client, car comme dit l’adage: « le client est roi ».
On comprend dès lors la complexité et les enjeux que représentent l’intégration, la
réalisation et la gestion de la mobilité douce dans un espace avant tout destiné à
répondre à un besoin d’évasion, à servir une industrie, car le tourisme est bien un secteur
économique mais aussi une industrie.
Malgré tout, les idées et les solutions ne manquent pas. Grâce à notre conscience
collective nous savons que la réduction de la mobilité automobile est un plus indéniable
pour notre patrimoine naturel et notre santé. Il est aussi rassurant de savoir que nous
sommes facilement enclins, après une expérience positive, une démonstration ou un test
concret de modifier nos habitudes de transports.
C’est pourquoi, forte des recherches et des réalisations actuelles, la Suisse a le moyen de
bien gérer la poursuite de l’intégration des espaces dédiés à la mobilité douce dans les
destinations touristiques. Certes, la parfaite adéquation des paramètres de mobilité
(distance, durée, accessibilité, fiabilité, confort, sécurité et flexibilité) n’estpas aisément
traduisible en forfait de mobilité douce attrayant, gratuits et unique. On ne va certainement
pas réinventer la roue, mais tout efort dans ce sens, aussi petit qu’il soit, peut séduire et
renforcer ce segment de transport au détriment des TIM.
23
Ph. DUHAMEL "De la relation entre transport et lieux touristiques", résumé, Colloques Tourisme
et Transport, Chambéry 13-15 septembre 2006, document Internet, fichier pdf, p. 21-22
Juin 2008 - 32 - LM