Leçons de l'Ecole du Sabbat - Sda1844.org

Rapport missionnaire
du Département du Colportage
de la Conférence Générale
A lire le 29 décembre 2012
L’offrande spéciale de l’Ecole du Sabbat
sera collectée le 5 janvier 2013
« Le message de vérité doit parvenir à toute nation, à toute langue, à tout peuple ;
publié en de nombreuses langues, il faut qu’il soit répandu comme les feuilles d’automne. » –
Témoignages pour l’Eglise, vol. 1, p. 537.
Au début, écrire et publier furent les principaux moyens pour répandre le message
adventiste. Sans même un centime de capital, Joseph Bates et James White commencèrent
avec un opuscule, une brochure, et un journal. Sept ans plus tard, en 1852, grâce à la libéralité
d’Hiram Edson, l’entreprise a pu acquérir son premier matériel, une presse d’imprimerie de
marque Washington. Trois ans plus tard, les frères du Michigan offrirent une enveloppe de bois
pour la page imprimée ; et l’œuvre d’édition à Battle Creek vit une croissance régulière.
Sur la côte ouest, la Pacific Press fut fondée en 1874. La première publication à
l’étranger fut réalisée en Suisse en 1876, en Norvège en 1879 ; et en Angleterre en 1880. Au
temps de la Conférence Générale en 1901, il y avait vingt maisons d’édition et agences, onze
d’entre elles dans des pays ailleurs qu’en Amérique. Les ouvrages étaient publiés en trente-neuf
langues.
La circulation de ces textes imprimés dans les premières années était aux mains des
évangélistes et de membres de l’église non organisée. En 1854, John N. Loughborough démontra
le premier la possibilité de vendre des livres au public qui venait l’écouter.
Le développement important qui suivit fut la formation des ‘Vigilant Missionary
Societies’ par Stephen N. Haskell en 1869-1874. Leur organisation centrale était la ‘International
Tract and Missionary Society.’ Pratiquement tous les membres d’église, aussi bien que
les enfants, se rallièrent pour aider à faire circuler des tracts et des magazines. Ceci prouva être
une graine semée dans un terrain fertile, et à travers les Etats-Unis et à l’étranger une récolte
spirituelle poussa pour une première moisson.
Puis, en 1881, George A. King persuada un dirigeant sceptique qu’avec plus de publications
attrayantes, les livres pourraient être vendus par abonnement et ainsi soutenir un corps
de volontaires.
Depuis lors, les annales du travail du colporteur continuent d’être remplies
d’expériences de foi et de fidélité, aussi bien que d’anecdotes allant de l’humoristique à
l’héroïque et la sublime. Jeune ou vieux, le colporteur chrétien est un ambassadeur du Roi. « Je
ne suis pas un agent littéraire ordinaire, » était la réponse fréquente du colporteur à la remarque
méprisante, « Je n’ai pas de temps à perdre avec un agent littéraire. » Non, il n’était pas un agent
littéraire ordinaire mais un porteur de la parole donnant la vie. « Je ne vends pas des livres pour
gagner ma vie mais pour donner la vie. Je sais que vous serez intéressé par mon travail, comme
le sont tous vos voisins. »
deuxième semestre 2012 107