Edition Spéciale - Horizons
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20 <strong>Edition</strong> <strong>Spéciale</strong>LégislativesDu<br />
10<br />
Plus de 900<br />
journalistes accrédités<br />
Au total 914 journalistes, cameramen et<br />
photographes étrangers et nationaux<br />
ont été accrédités pour assurer la couverture<br />
des élections législatives, a<br />
indiqué Mme Fatma-Zohra Zerimi,<br />
directrice des médias par intérim au<br />
ministère de la Communication,<br />
Rencontrée au Centre international de<br />
presse (CIP), Mme Zerimi a ajouté que<br />
ce chiffre comprend 557 journalistes<br />
algériens. En vue de garantir les<br />
meilleures conditions de travail des<br />
journalistes, tous les moyens matériels<br />
et humains ont été réunis, a-t-on<br />
constaté sur place. Plusieurs microordinateurs<br />
portables, connectés à<br />
Internet haut débit, ont été mis à la disposition<br />
des représentants de la presse<br />
écrite pour leur permettre d’envoyer<br />
leurs papiers et photos en temps réel.<br />
Un réseau Internet sans fil Wi-fi a également<br />
été mis à la disposition des<br />
représentants de la presse nationale et<br />
étrangère, ainsi que des lignes téléphoniques<br />
et des fax. La presse audiovisuelle<br />
a été dotée de son propre espace<br />
pour les besoins des directs à partir de<br />
l’hôtel Aurassi. Le CIP est doté, par<br />
ailleurs, de 15 écrans géants pour la<br />
transmission simultanée des taux de<br />
participation et des résultats qui seront<br />
annoncés par le ministère de l’Intérieur<br />
et des Collectivités locales<br />
MILA<br />
A 116 ans, elle<br />
accomplit son devoir<br />
électoral<br />
à Tadjenanet<br />
M me Vve Daïf, née Mebarka Saâd<br />
Azzem, âgée de 116 ans, a accompli son<br />
devoir électoral à Tadjenanet (sud de Mila),<br />
a constaté l’APS. Mme Daïf est née en 1896<br />
à Ouled Zaïm, dans la wilaya de Sétif,<br />
selon sa carte nationale d'identité, délivrée<br />
par la daïra de Tadjenanet.<br />
«Je vote pour l'Algérie», a-t-elle déclaré<br />
à la sortie du bureau de vote du centre<br />
Djemaoun-Aïssa, entourée de nombreux<br />
électrices et électeurs. Cette vénérable<br />
dame, qui a perdu deux de ses fils,Tayeb et<br />
Belkheïr, tombés au champ d’honneur<br />
durant la Guerre de libération nationale,<br />
était accompagnée par le plus jeune des<br />
enfants, Cherif Daïf. La vue et l'ouïe de<br />
cette vieille dame ont sensiblement baissé,<br />
mais elle garde une part suffisante de<br />
discernement pour souhaiter «tout le bien»<br />
à l'Algérie ainsi qu'à tous ses enfants et<br />
petits-enfants, qu'elle ne compte plus».<br />
APRÈS LE<br />
PROLONGEMENT<br />
D’UNE HEURE<br />
PAR RAPPORT À<br />
L’HORAIRE<br />
INITIAL, LE<br />
DÉPOUILLEMENT<br />
DU SCRUTIN<br />
S’EST DÉROULÉ<br />
DANS UNE<br />
BONNE<br />
AMBIANCE AU<br />
NIVEAU DU<br />
BUREAU N°16 DU<br />
CENTRE DE VOTE<br />
DE L’ÉCOLE EL<br />
ISTIKLAL À ALGER<br />
CENTRE.<br />
HORIZONS • Vendredi 11 Mai 2012<br />
Le dernier à avoir accompli<br />
son devoir est R. Keltoum,<br />
74 ans. Il était 19h54. La<br />
septuagénaire, accompagnée<br />
de sa belle-fille, répétait<br />
trois fois à sa sortie du<br />
bureau de vote : «Vive l’Algérie».<br />
Interrogée sur son choix, son accompagnatrice<br />
ironise : «Il y a beaucoup<br />
de candidats. Elle a choisi le plus<br />
beau».<br />
20h. La sirène de l’école se fait<br />
entendre, synonyme de l’heure de<br />
vérité : le dépouillement. Les responsables<br />
des huit bureaux que compte le<br />
centre invitent les présents à prendre<br />
part à l’opération. Une fois à l’intérieur<br />
et pour éviter les va-et-vient des<br />
curieux, le chef du centre a donné instruction<br />
de fermer les portes. Au<br />
bureau de vote n°6, 341 personnes y<br />
sont inscrites. Les piles de bulletins<br />
alignées sur les tables sont encore là<br />
sous lee regard vigilant de deux représentants<br />
des partis l’Alliance de<br />
l’Algérie verte et El-Moustakbal. Les<br />
représentants du PT, du FNA et FJD,<br />
étaient absents pour des raisons<br />
inconnues. La responsable du bureau<br />
descelle l’urne devant les présents et<br />
une journaliste espagnole.<br />
20h10. Le contenu de la boîte est<br />
étalé sur une table. Au total, 70 bulletins<br />
dont 16 nuls. Deux assistantes<br />
cochent, au fur et à mesure des<br />
annonces du responsable du bureau,<br />
les cases réservées aux partis. La formation<br />
de Louisa Hanoune arrive en<br />
première position avec 16 voix, suivie<br />
du FLN et du FFS, respectivement<br />
avec 11 et 8 voix. L’Alliance de<br />
l’Algérie Verte a obtenu 4 voix, le<br />
MPA (3), le RND (2). Les autres partis<br />
(ME, FC, FJD, FNJS, El Moustakbal,<br />
FNA, FAN et FNL) ont obtenu une<br />
voix. Le bureau a enregistré plusieurs<br />
bulletins nuls.<br />
Aussitôt le dépouillement terminé,<br />
la procès-verbal est établi et signé par<br />
les personnes réquisitionnées et les<br />
représentants des partis politiques.<br />
21h. Les PV arrivent sur le bureau du<br />
Mai 2012<br />
CENTRE DE VOTE À L’ÉCOLE EL ISTIKLAL À ALGER<br />
Un dépouillement<br />
et des surprises<br />
Photo :Slimene S A .<br />
Une quarantaine de plaintes pour «irrégularités»<br />
dans le déroulement des opérations de vote ont été portées<br />
à la commission de la wilaya de Médéa de supervision<br />
des élections législatives (CWSEL), a-t-on appris<br />
auprès de son président, Abdelkader Kaâb. Selon<br />
M. Kaâb, ces plaintes qui portent sur des «irrégularités»<br />
et des «dépassements» relevés par des représentants des<br />
partis en lice pour les législatives ont été enregistrées<br />
chef du centre. Ce dernier quitte les<br />
lieux accompagné des responsables<br />
des bureaux et des représentants de<br />
parti. Direction : siège de l’APC<br />
d’Alger centre.<br />
n Abbas A. H.<br />
nn Directives pour<br />
les centres de vote<br />
Au moment où les journalistes de la<br />
presse nationale et étrangère faisaient<br />
leur travail en toute liberté au niveau<br />
des centres de vote à travers le pays,<br />
le chef du centre de vote de l’établissement<br />
scolaire Sebti Mouaki de la<br />
Basse Casbah a refusé à la presse<br />
d’assister à l’opération de dépouillement.<br />
«Il vous faut une autorisation<br />
spéciale», a-t-il indiqué. Les badges<br />
fournis par le ministère de la<br />
Communication n’ont pas suffi pour<br />
le convaincre. «Je ne reconnais que<br />
les autorisations signées par le ministère<br />
de l’Intérieur», a-t-il répliqué.<br />
n A. A. H.<br />
APRÈS LA FERMETURE DES BUREAUX DE VOTE À ALGER<br />
Attente des résultats dans le calme<br />
Après la fermeture des bureaux de vote, Alger a plongé<br />
dans le calme, dans l’attente des résultats du scrutin.<br />
C’est l’impression qui se dégage, en tout cas, au cours de<br />
notre sortie sur le terrain aux alentours de 23h dans certains<br />
quartiers de la capitale. Notre première halte s’est<br />
faite à l’entrée principale de la mairie de la Casbah où une<br />
quarantaine de votants, non moins partisans, attendaient<br />
patiemment le résultat final du vote, pour connaître le sort<br />
de leur action citoyenne. «Nous avons fait notre devoir, à<br />
l’urne maintenant de nous dire qui l’a remporté», dira un<br />
sexagénaire rencontré sur les lieux. Ici, des femmes, des<br />
hommes, des jeunes et des moins jeunes emplissent les<br />
lieux dans l’espoir de jubiler à l’annonce des candidats<br />
élus. Même tempo ou presque du côté d’Alger-Centre où<br />
le même attroupement d’électeurs en quête de résultats<br />
finaux semblent donner des ailes à certains d’entre eux.<br />
«En principe, nous avons toutes les raisons de croire en les<br />
chances réelles de notre candidat, qui a présenté un programme<br />
à la mesure des attentes. On sera fixé d’un<br />
moment à l’autre», confie un quadragénaire accosté sur<br />
les lieux. D’autres endroits comme ceux-ci devraient<br />
connaître une atmosphère similaire propre aux élections<br />
législatives.<br />
n R. D.<br />
Dépôt de plaintes pour irrégularités<br />
à la CWSEL de Médéa<br />
par la Cwsel. Il a, cependant, précisé que le nombre de<br />
cas d’irrégularités «fondées est très limité», estimant<br />
que «seuls six cas sont fondés». Ces cas portent, selon la<br />
même source, sur le «non-respect de l’ordre de classement<br />
des bulletins de vote, la circulation en dehors des<br />
bureaux de vote de bulletins appartenant à certains candidats,<br />
ainsi que des cas de tentative d’influencer le vote<br />
des électeurs».