été tiré, en effet, moins d'exemplaires sur peau de ... - Livre Rare Book

101. ROCHE (Pierre). Trois Gypsographies. D’après José Maria de Heredia. Préface par
Roger Marx.
In-quarto (203 x 270) en feuillets double sous couverture rempliée illustrée, chemise à rabats intérieurs de l’éditeur
(légèrement défraîchie) illustrée d’une vignette ; (2 double feuillets blancs), 14 double feuillets, (2 double feuillets
blancs).
27 feuillets simples dont (3 feuillets), 1 feuillet (faux-titre et texte), 1 feuillet (une illustration à pleine page), 1 feuillet
(faux-titre et texte), 1 feuillet (une illustration à pleine page), 1 feuillet (faux-titre et texte), 1 feuillet (une illustration
à pleine page), 3 feuillets (table des matières, justifi cation du tirage, achevé d’imprimer, (2 feuillets blancs).
À Paris, par l’auteur, dix-huit octobre 1911. 2 300 €
Édition originale de cet ouvrage rare associant la gravure à la sculpture, contenant trois illustrations
en couleurs à pleine-page et des ornements, en-têtes et lettrines.
Tirage limité à 48 exemplaires (n° 42), signés par l’auteur à la justifi cation.
« Cet ouvrage est la première application à un texte des procédés de la gypsographie. »
Pierre Roche (1855-1922), de son vrai nom Fernand Massignon, fut l’élève de Roll, de Dalou et de
Rodin. Médailleur, céramiste, sculpteur, il a réalisé entre autres à Paris la façade Avril du Palais Galliera
et une monumentale sculpture dans le jardin du Luxembourg ; mais il s’est également intéressé à
l’illustration, et inventa un nouveau procédé d’estampage qu’il nomma « gypsographie » ou estampe
modelée. « C’est une sorte de gaufrage d’après un moulage de plâtre, sur lequel on comprime à l’aide
de la main (les empreintes de pouce sont parfois visibles) un papier humidifi é, qui tout en absorbant
l’encre épouse le modelé. Les eff ets obtenus sont des plus étonnants, bizarres et précieux à la fois, et
tiennent tout autant de la sculpture que de la gravure. » (J.-E. Bersier, La Gravure, les procédés, l’histoire).
Son premier ouvrage ainsi illustré fut La Loïe Fuller (1904) de Roger Marx, « l’une des plus singulières
bizarreries de l’Art Nouveau » (Söderberg).
Cet ouvrage est l’un des essais de recherches graphiques les plus réussis dans l’histoire du « Modern
style ».
Marcus Osterwalder, Dictionnaire des illustrateurs (1890-1945), page 987.
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