été tiré, en effet, moins d'exemplaires sur peau de ... - Livre Rare Book

85. ELPHINSTONE HOPE (Mrs W. C.). L’Étoile des fées. Traduction de l’anglais par
M. Stéphane Mallarmé. Illustrations de John Laurent.
In-quarto (285 x 215) percaline rouge vif, plats entièrement ornés de fers spéciaux dorés et au noir de fumée d’après
une plaque de Souze, dos lisse orné avec le titre doré en long, tranches dorées (reliure de l’éditeur) ; faux-titre, titre,
90 pages, (2) ff . (annonce et nom de l’imprimeur). Rousseurs éparses dans le corps de l’ouvrage et cerne de mouillure
claire dans l’angle inférieur des derniers feuillets.
Paris, G. Charpentier, 1881. 1 500 €
Édition originale de la traduction de Stéphane Mallarmé.
Le poète avait été recommandé à Charpentier par Th éodore de Banville comme susceptible de traduire
en les améliorant ces contes un peu insipides. Mallarmé mit deux mois pour s’acquitter de la tâche et
reçut 400 francs. Charpentier publia en même temps une édition anglaise car les contes étaient inédits
(Th e Star of the Fairies… illustrated by John Laurent, 1881).
Les onze étranges compositions du peintre John Laurent créent dans ce beau livre un climat onirique
légèrement surréalisant qui dut plaire à Mallarmé. La première est placée en frontispice. Les serpentes
des gravures portent le numéro de la page du livre à laquelle elles se réfèrent ainsi qu’une courte légende.
Les compositions sont reproduites par le « papier procédé », procédé employé par Charles Gillot dans
les années 1880 pour l’exécution de dessins en demi-teintes susceptibles d’être reproduits directement
par la photographie de trait.
Superbe exemplaire, le cartonnage éditeur est rutilant.
Galantaris, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, catalogue raisonné d’une collection, 261. – Monda & Montel,
pages 5-27.
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