été tiré, en effet, moins d'exemplaires sur peau de ... - Livre Rare Book

36. RAYNOUARD (François-Juste-Marie). Choix des poésies originales des
troubadours.
Six volumes grand in-8 (166 x 237) demi-maroquin aubergine à long grain et petits coins, dos quatre nerfs plats
fi letés, caissons triple encadrement de fi let avec large fl euron doré central, chainettes et roulettes dorées en queue et
tête, non rognés (Bibolet). Rousseurs.
À Paris, de l’Imprimerie Firmin Didot, 1816-1821. 2 500 €
Édition originale de cette remarquable anthologie qui contient, outre les biographies des troubadours
et des extraits de leurs œuvres, d’importants essais linguistiques de l’auteur dont certains ont fait par
la suite l’objet de publications séparées (« Grammaire comparée des langues de l’Europe latine dans leurs
rapports avec la langue des Troubadours » et « Grammaire romane, ou Grammaire des Troubadours »).
Exemplaire bien complet des quatre planches repliées hors-texte in fi ne du tome deuxième (fac-similés
d’écriture et de musique).
Exemplaire imprimé sur grand papier vélin, non rogné.
« Publication d’une haute importance et qui a été accueillie avec empressement dans toute l’Europe. »
(Quérard).
Après avoir renoncé à sa carrière
de dramaturge, l’une de ses
pièces ayant eu un vif succès à
la Comédie-Française, François-
Juste-Marie Raynouard (1761-
1836) se consacre essentiellement
à des études historiques et
philologiques. C’est dans ce
domaine qu’il acquiert la
renommée la plus durable par ses
recherches sur les troubadours et
les cours d’amour. Robert Lafont
le présente, avec Honnorat,
comme un des deux grands
précurseurs du Félibrige : « Il
serait fastidieux d’énumérer
ce que l’école félibréenne, en
ses premières propositions
théoriques, doit à Raynouard et
Honnorat, aux deux savants qui ont posé de l’entreprise, les bases idéologiques. En un mot, elle leur doit
les raisons de son existence ; le souvenir de l’ancienne splendeur et le sentiment de la dignité retrouvée ».
Exemplaire présenté dans une séduisante reliure au dos décoratif de Bibolet, relieur ayant exercé
durant la première moitié du XIX e siècle à Paris. Ancien apprenti de Simier, il travailla notamment pour
Talleyrand.
Superbe exemplaire en grand papier, dans une reliure décorative de Bibolet.
Quérard, La France littéraire, VII, 477-78. – Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIX e siècle, VI, 961-62. –
Calamel et Javel, La langue d’oc pour étendard, les Félibres (1854-2002), page 34. – Fléty, Dictionnaire des relieurs,
24 b.
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