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L'abhidharmakosa. Traduit et annoté par Louis de la Vallée Poussin

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XX INTKODFCTION<br />

pourquoi ce maître (Vasubandhu), dans <strong>la</strong> VySkhyâyukti, dit : « Saluant le Muni<br />

avec <strong>la</strong> tête .... » (Koéa, VyS. i, p. 7). — 3. Gunamati prétend que le Koéa enseigne<br />

à tort : « Les conditionnés, à l'exception du chemin, sont sâsrava (Koéa, i, 6) »,<br />

car tous les dharmas, sans exception, peuvent être pris comme obj<strong>et</strong> <strong>par</strong> les<br />

âsravas (Vyfi. i, p. 13). — 4. Au suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> continuité <strong>de</strong> <strong>la</strong> série mentale, « le<br />

maître Gunamati, avec son disciple le maître Vasumitra, <strong>par</strong> affection pour <strong>la</strong><br />

doctrine <strong>de</strong> son nikâya, au lieu <strong>de</strong> se borner à expliquer le Koéa, le réfute »<br />

(Koéa, iii, 34, note).<br />

N. Péri (Date, 41) rappelle que Burnouf a signalé (Introduction,<br />

566), d'après Yasomitra, le commentaire <strong>de</strong> Gunamati. Il ajoute :<br />

« Auteur très rarement cité. Son Laksanânusârasâstra (Nanjio 1280=<br />

Taisho 1641) fait <strong>par</strong>tie du Canon où il est c<strong>la</strong>ssé <strong>par</strong>mi les ouvrages<br />

hïnayànistes. Il y résume les idées du Kosa, puis y expose les siennes<br />

propres sur quelques points. Le Si-yu-ki, après l'avoir cité <strong>par</strong>mi les<br />

moines célèbres <strong>de</strong> Nâ<strong>la</strong>ndâ, k. 9, nous apprend qu'il quitta le<br />

monastère qu'il y habitait pour s'établir à Va<strong>la</strong>bhï, k. 11 ».<br />

Le Nanjio 1280 n'est qu'un extrait du traité <strong>de</strong> Gunamati, le cha-<br />

pitre qui examine les seize aspects <strong>de</strong>s vérités (Kosa, vii, 30-39) :<br />

« Avons-nous là seize choses ou seize noms ? Les maîtres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Vibh&sâ disent<br />

que seize noms sont établis <strong>par</strong>ce qu'il y a seize choses. Mais les sûtra-upa<strong>de</strong>éa-<br />

maîtres disent qu'il y a seize noms, mais seulement sept choses, quatre choses<br />

pour <strong>la</strong> première vérité, une chose pour chacune <strong>de</strong>s trois autres. A l'origine le<br />

Bouddha promulgua YUpa<strong>de</strong>sasûtra. Après <strong>la</strong> dis<strong>par</strong>ition du Bouddha, Ânanda,<br />

KâtySyana, <strong>et</strong>c., lirent-publièrent ce qu'ils avaient entendu. Pour expliquer le sens<br />

du Sûtra, comme les disciples [font], ils firent un Sâstra expliquant le Sûtra, qui<br />

est donc nommé sûtra-upa<strong>de</strong>éa. La Vibhâsâ ensuite, <strong>de</strong> ce qui se trouvait dans<br />

[c<strong>et</strong>] upa<strong>de</strong>sa, tira un upa<strong>de</strong>éa ; comme il ne provient que médiatement [du Sû-<br />

tra], il n'est pas nommé sûtra-upa<strong>de</strong>éa ».<br />

Gunamati continue comme dans Kosa, vii, 31 : " D'après <strong>la</strong> pre-<br />

mière explication, anitya, impermanent, <strong>par</strong>ce que naissant en dépen-<br />

dance <strong>de</strong>s causes (pratyayàdhinatvât) ». Et commente : " Les condi-<br />

tionnés, sans force, ne naissent pas d'eux-mêmes .... ».<br />

Le premier cahier se termine : u La thèse <strong>de</strong> Vasubandhu est<br />

semb<strong>la</strong>ble au sens <strong>de</strong>s sutra-upa<strong>de</strong>sa-màîtres »<br />

Le second commence : « L'auteur dit : Je vais dire maintenant<br />

l'explication à <strong>la</strong>quelle je crois. Anitya, impermanent, <strong>par</strong>ce que

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