Un baromètre de la tolérance en Belgique Etude de faisabilité

Les superviseurs doivent également préparer psychologiquement les enquêteurs.
Si c’est aussi vrai pour les tests sur le marché du logement, la discrimination est
particulièrement visible et directe dans le cas de tests en boîtes de nuit. Les
enquêteurs doivent y être préparés pour ne pas réagir de façon violente s’ils la
subissent.
La formation est moins lourde que précédemment puisque aucune mémorisation
de caractéristique fictive n’est nécessaire : l’individu doit jouer son propre rôle,
celui d’une personne d’une certaine origine voulant sortir s’am user.
7HVW le test consiste à envoyer deux groupes de deux jeunes hommes d’origine
différente dans les boîtes de nuit sélectionnées. Le test consiste à savoir s’ils
entrent ou non, si une sélection est opérée. L’ordre est alterné entre les deux
groupes. Le passage des deux groupes devant le videur doit être séparé
d’environ un quart d’heure pour ne pas éveiller les soupçons et pour qu’il y ait
d’autres types de groupes entre eux. Mais il n’est pas souhaitable que l’intervalle
soit plus grand, vu que les boîtes peuvent se remplir très vite. Les groupes
doivent arriver dans les clubs dans la même tranche horaire, entre minuit et une
heure. En effet, il est difficile de pouvoir évaluer l’impact de l’horaire, parce que,
s’il en a un, il est probablement lié à la question de l’affluence, qui peut être très
variable.
$SUqV OH WHVW les enquêteurs doivent prévenir le superviseur du résultat du
test (accès ou refus) et lui détailler les réactions du/ des videur(s). Chaque
résultat doit donc être enregistré. Le superviseur est égalem ent pour échanger
certains ressentis, partager certaines expériences qui peuvent être
psychologiquement difficiles. Notons que, comm e précédemment, certains cas ne
seront pas utilisables. En boîte, les cas inutilisables sont ceux où il n’y a pas eu
d’occasion de discriminer, par exemple, si la boîte est remplie et que plus
personne n’a le droit d’endroit ou s’il y a une soirée privée.
7DLOOH GHV pFKDQWLOORQV
Quelle pourrait être la taille des échantillons dans ces trois cas ? La taille dépend
de plusieurs facteurs : l’erreur tolérable, de la taille de la ‘population’ totale à un
mom ent donné, de l’importance de sous-groupes, du taux de non-réponse (ici
cas utilisables ou non) et du budget. Comme tous ces param ètres ne sont pas
encore établis à ce stade, nous fournissons ci-dessous une LGpH DSSUR[LPDWLYH de
ce que pourrait être l’échantillon.
Si l’on fixe le niveau d’incertitude à 0.05 (et que l’intervalle de confiance est de
95 % ) et qu’il y a une distribution normale, la formule de la taille de l’échantillon
est la suivante 59 :
n = (1.96)² * N
(1.96)² + I² * (N-1)
où n est la taille de l’échantillon
N est la taille de l’univers investigué
I est la largeur de la fourchette exprimant la marge d’erreur
59 http://www.buce.ucl.ac.be/public/questions/liste/q4.html
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