Un baromètre de la tolérance en Belgique Etude de faisabilité

mêmes indicateurs d’ethnicité repris dans l’étude TIMMS sont utilisés ici, sauf les
questions sur la langue (dont sur la langue utilisée à la maison) qui sont
beaucoup plus étendue que dans l’enquête TIMMS. Le questionnaire perm et à
chaque pays de dem ander aux étudiants dans quelle(s) autre(s) langue(s) il a
éventuellement été élevé. Cette étude peut donc fournir potentiellement des
informations très intéressantes.
Le 3URJUDPPH IRU ,QWHUQDWLRQDO 6WXGHQW $VVHVVPHQW (PISA 83 ) diffère du
précédent parce qu’il teste les connaissances pratiques plutôt que les
connaissances scolaires. La Belgique a participé à cette enquête en 2000, 2003
et le fera égalem ent en 2006. Les questions relatives au pays de naissance sont
les mêmes que dans les enquêtes TI MMS et PIRLS, et perm ettent donc
uniquem ent de savoir si le lieu de naissance n’est pas en Belgique. La typologie
suivante fut construite :
1DWLYH VWXGHQWV : students born in the country where the assessment
took place and with at least one parent born in that country
)LUVW JHQHUDWLRQ VWXGHQWV : students born in the country where the
assessment took place, but with foreign-born parents
1RQ QDWLYH VWXGHQWV : students born outside the country where the
assessment took place whose parents are foreign born
(De Meyer, Pauly, Van de Poele 2005, p 31).
Il s’agit d’une répartition très rudimentaire mais qui nous fournit malgré tout
quelques connaissances sur les prestations scolaires d’étudiants de culture
étrangère. Nous ne pouvons toutefois pas faire la distinction entre les groupes de
différente origine, qui est possible en examinant les questions relatives à la
langue dans l’enquête PISA. En ce qui concerne la langue, on demande
principalement quelle est celle parlée à la maison 84 . Comme dans le
questionnaire PIRLS, chaque pays a la possibilité de spécifier ses choix. Dans le
PISA réalisé en Flandre, on avait le choix entre : le Néerlandais, le Français,
l’Allemand, un dialecte flamand, l’Anglais, une autre langue parlée dans l’Union
Européenne, l’Arabe, le Turc, une langue de l’Europe de l’Est, une autre langue
(De Meyer, Pauly, Van de Poele 2005, p. 33.). Ces questions pourraient offrir
des informations potentiellement très importantes si nous voulons examiner les
positions des différentes minorités ethniques. Le grand inconvénient de toutes
ces enquêtes est toutefois qu’elles sont basées sur un échantillon relativement
limité, ce qui diminue considérablement les chances de toucher un nombre
suffisant de personnes d’origine étrangère pour tirer des conclusions valables sur
ces groupes. Les derniers échantillons dans les études TI MMS (pour la Flandre,
quatrième année d’enseignem ent primaire et deuxième année d’enseignement
secondaire) et PISA (pour toute la Belgique) étaient respectivement de 4.712,
4.970 et 8.796. Dans l’enquête PISA par exemple, seulement 7% 85 de
l’échantillon en Flandre portait sur les étudiants de la première génération ou
« non native » ; dans la Communauté française, ce pourcentage s’élève à 18,3
% et, dans la Communauté germanophone, il est de 17,7% . Les proportions
relatives aux personnes qui parlaient à la maison une autre langue que l’une des
langues nationales ou un dialecte sont encore plus faibles (environ 5% pour
toute la Belgique, 3,5% pour la Flandre, 6% pour la Communauté française et
83 http ; / / www.pisa.oecd.org/ pages/ 0,2987, et_32252351_32235731_1_1_1_1_1,00.htm l
84 Ce qui est quelque peu différent de PI RLS, où on dem ande la langue dans laquelle on a été
élevé.
85 I l s’agit de 272 personnes.
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