Un baromètre de la tolérance en Belgique Etude de faisabilité

enseignem ents émanant de cette banque de données ont déjà été publiés
précédemment dans le ‘.DQVDUPRHGH $WODV (1999) 96 et dans les rapports
annuels de .LQG LQ 9ODDQGHUHQ 97 . L’on peut par exemple déterminer sur base de
ces données le pourcentage d’enfants ‘allochtones’ dans le groupe d’enfants
présentant un risque de pauvreté. Sur base de la banque de données IKAROS,
on a également établi un échantillon pour l’enquête sur l’usage de crèches pour
les enfants de moins de 3 ans (exécutée en 2002 et 2004). En liant les données
de cette enquête avec celle de la banque de données, il est donc possible de
recueillir des informations sur l’utilisation des crèches chez les familles d’origine
immigrée 98 .
Enfin, l’Enquête socio-économique générale et l’enquête SILC contiennent
également des données sur les indicateurs de santé et de l’appartenance
ethnique.
&RQFOXVLRQ
Malgré le grand besoin de données sur la position sociale et la discrimination des
minorités ethniques - conséquence de la ratification des directives européennes,
nous devons conclure de cet aperçu que les chiffres disponibles en Belgique sont
pauvres et fragmentés. Une étude comparative européenne était déjà
précédemment arrivée à cette conclusion : « 7KHUH ZRXOG EH D QHHG RI PRUH
VWDWLVWLFDO GDWH WR HVWDEOLVK D FRUUHFW SLFWXUH RQ GLVFULPLQDWLRQ LQ %HOJLXP »
(Reuter e.a. 2004, p 89). La grande majorité des sources de données
administratives permet seulement de différencier les données selon la
nationalité. Cela n’est pas suffisant puisque nous constatons dans différentes
études que le fossé entre les différents groupes ethniques ne disparaît pas si
nous tenons compte de l’origine ethnique, et pas seulem ent de la nationalité.
L’association de l’historique des nationalités du Registre National avec d’autre
bases de données administratives, qui a déjà été effectuée dans différentes
études, est en tout cas un pas en avant. Mais comme nous perdons de vue avec
cette m éthode la deuxième génération, cette solution nous semble seulement
temporaire, tout comme la solution ad hoc de rechercher la nationalité (d’origine)
des parents via la composition familiale, enregistrée dans l’Enquête socioéconomique
de 2001. Nous avons besoin d’une solution plus durable. Le choix de
la manière dont la troisième et les générations suivantes doivent être suivies
reste naturellement un point de discussion. Une uniformisation des méthodes
d’enregistrem ent dans les différents domaines nous paraît la meilleure solution,
étant donné qu’il en résulterait des données qui pourraient être comparées dans
différents domaines. Songeons, par exemple, au système hollandais où les
données sur le pays de naissance des parents sont rigoureusement rassem blées
dans le « Gemeentelijke basisadministratie (GBA) » (Jacobs & Rea 2006) et
ensuite reliées à d’autres fichiers administratifs, en respectant des consignes de
sécurité déterminées. Pour arriver à un tel système cohérent de données en
Belgique, on a besoin de davantage qu’un simple changement dans la récolte des
96 http: / / www.kindengezin.be/ I mages/ jka-atl99_tcm 149-25215.doc
97 Pour le rapport de 2004, voir par exemple:
http: / / www.kindengezin.be/ I mages/ KI V2004_tcm149-38795.pdf
98 Pour le rapport de 2004, voir par exemple :
http: / / www.kindengezin.be/ I mages/ RapportgebruikkO2004v22nov_tcm 149-37578.pdf. Ces
données ont déjà été publiées dans les rapports déjà cités Kind in Vlaanderen.
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