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l'écriture cursive au style transitoire du comte palatin Johannes Franciscus. A Gundisalvus<br />

Hispanus, qui a pu travailler à Buda, on doit un Aristeas (conservé à Munich) et un Platon (à<br />

l'Escurial). D'autres, Henricus Amstelredammis, Johannes Franciscus de Sancto Geminiano, le<br />

chapelain Martinus Antonius ou Gregorius n'ont laissé pratiquement que leur nom, alors que<br />

Bonagius de Cantinis est connu comme copiste de l'Ambroise (à Paris), en 1489, et Alexander<br />

Verasanus comme celui du Martianus Capella (à Venise). Antonio Sinibaldi, l'un des rares<br />

apolitains, connu pour avoir l'une des plus belles écritures du temps, travailla pour le roi<br />

d'Aragon, pour les Médicis et pour Mathias. Outre le Jérome (à Paris) et l'Augustin (à<br />

Florence), il copia le Pétrarque-Dante, conservé à Paris, offert en cadeau de noces par Mathias<br />

à Béatrice. Clemens Salernitanus, autre apolitain, fut le copiste des deux Agathias, celui du<br />

roi comme celui de la reine et, par ce détail, confirme que les deux bibliothèques étaient sépa-<br />

rées. Notaire à Florence, Carolus Hilarius de Fatariis, fut le copiste d'un Appien où, en parfait<br />

tabellion, il inscrivit l'annonce de la mort du roi Mathias, alors qu'il était presque arrivé à la fin<br />

de son travail. Nicolaus Faventinus, Leonardus Job et Franciscus Collensis (ce dernier copiste<br />

d'un manuscrit conservé à Olomouc, en Moravie) sont peu représentés, alors que Johannes<br />

Marcus Cynicus, originaire de Parme, mais actif de 1470 à 1490 à la cour de Ferdinand<br />

d'Aragon à Naples, est le copiste d'un Cicéron et des Instructions, de Diomède Carafa, manus-<br />

crits réalisés tous deux à l'intention de Béatrice. Petrus de Middelburch, comme son nom<br />

l'indique d'origine néerlandaise, travailla également à la cour de Naples. Sigismundus de<br />

Sigismundis, copiste de grand renom, copia pour le roi Mathias, le Didyme (à New York) et le<br />

Jérôme (à Vienne), enluminés par les frères Di Giovanni; on lui doit peut-être aussi la Bible de<br />

Mathias, conservée à Florence. Petrus Burdegalensis indique, dans sa copie du Cassien, qu'il<br />

travailla aux frais de Mathias. Quant à Martinus Antonius, un prêtre à l'écriture encore<br />

gothique, il fut le copiste du Bréviaire enluminé par Attavante, en 1487, et sa main n'est pas<br />

sans rappeler celle du célèbre Missale romanum de Bruxelles, également enluminé par<br />

Attavante. On possède moins de détails à propos des copistes grecs, soit que les manuscrits<br />

aient été acquis avant le règne de Mathias, soit que les copistes grecs n'aient point eu le même<br />

souci de la postérité que les latins. Le Zonaras, au XIV' siècle, est dû à un certain Joasaf; le<br />

Diodore fut copié par Joannes Tettalos, à Florence, en 1442. Enfin, Demetrios Trivolis travailla<br />

au manuscrit Porphyre-Plotin.

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