ALEXANDRE LANGLADE 1820-1900 Poésies Languedociennes ...

40. L'état de cette propriété ne variera pas beaucoup, nous trouvons les mêmes superficies vers 1895
dans divers écrits.
41. Location des champs Servières, Castel pendant plusieurs décades (papiers comptables: maison
Langlade).
42 Voir note 8.
Les papiers d'huissier, la littérature procédurière est trop abondante dans les archives Langlade pour
qu'il en soit ici rendu compte même superficiellement. Une chose est certaine c'est qu'Alexandre
emploie tous les moyens pour dédommager au maximum les créanciers.
43. Notamment Paul Marieton dont le père est banquier à Lyon et Charles de Tourtoulon qui, lui, ne
voudra jamais être remboursé.
44. Lettre de Roque-Ferrier, réponse au verso, s.d. vers 1876.
45. Lettre de Charles de Tourtoulon 1880 (mois illisible) où celui-ci lui déconseille de tels expédients.
46. Langlade est l'ami de Planchon, le montpelliérain, qui a introduit les plants américains mais il n'a
pas le premier sou pour se lancer dans une telle entreprise. Son frère Germain intéressé un moment
par ce Nouvel Eldorado préférera se lancer dans des recherches chimiques pour détruire le parasite. Il
enverra à Alexandre de multiples échantillons de ses trouvailles qui auront certes l'avantage de tuer la
maladie mais le triste inconvénient de tuer aussi le cep traité.
47. Son dossier de demande sera bloqué pendant des années pour des raisons politiques - voir infra.
48. Il sera aussi débiteur de poudre de chasse et vers les mêmes dates inspecteur des écoles avec une
faible indemnité. Langlade vieillissant se fait un honneur de n'être à charge de personne (lettre à la
marquise d'Uzès (brouillon) non datée (vers 1897-98) archives maison Langlade.
49. On trouve dans l'œuvre de Langlade de nombreuses références au chef de la jeunesse. Garçon: cap
de jovent ou abat, fille: abadessa (cf. Las d'amour... par exemple). Cette institution bien connue des
ethnologues et des historiens est encore bien vivante au XIXè siècle.
50. Une prénommée Lucie (Bouscarain) semble avoir cependant sa préférence.
51. Nous possédons leur contrat de mariage du 13 juin 1852 signé chez Maitre Emile Amavielhe
notaire à Lansargues. Agathe Pouchet se constitua pour dot 400 francs en bijoux en or et son père lui
accorde une rente annuelle de 200 francs. De son côté Alexandre est doté de la moitié de la maison
(qu'il a déjà payée) et des terres (qu'il a libérées des hypothèques et réhabilitées) le tout est évalué à
quatre mille francs et représente un revenu de 200 francs par an.
Cet acte qui ne fait (du côté de Langlade) que légaliser une situation existante sera par la suite contesté
par le frère d'Alexandre (en 1886) mais sans succès.
52. C’est comme souvent en Languedoc - par le nom décliné au féminin que l’épouse sera désignée et
c'est ainsi qu'Alexandre appelle sa femme.
53. Descendance d'Alexandre Langlade
* Marie-Estelle née le 13/03/1853, décédée le 4/07/1854, vivra un an et Jean-Martin né le 1/01/54,
décédé le 9/09/1855, vivra neuf mois et vingt jours.
* Aimé-Henry né en 1859, décédé le 2/04/1884, vivra 25 ans.
* Jean-Antoine-Germain (1862-1935) épousera Léontine Garini du Grau du Roi en 1888. Le couple
aura un fils Jasmin mort en bas âge et quatre filles.
54. La mère du poète vivra avec lui à Lansargues dès le départ de son père pour la Sicile.
55. Voir note 8.
56. Si ce n'est la 1ère, Langlade semble le croire dans un brouillon de lettre à Gariel le directeur du
Petit Méridional (datable de 1898) Archives maison Langlade.