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c- La position des partenaires sociaux : une mobilisation des
organisations syndicales à l’origine de la création de
l’Espace Pimprenelle
Certaines organisations syndicales de la Régie se sont historiquement investies autour de
la question de la garde d’enfants des agents. Cette dernière était ainsi régulièrement portée
au devant de la scène, à l’occasion de la journée de la femme du 8 mars, lors de manifestations
revendiquant la prise en compte des difficultés d’accueil des enfants par l’entreprise.
La création de l’Espace Pimprenelle a ainsi procédé d’une “forte mobilisation et
beaucoup de persévérance autour de ce sujet sensible et omniprésent”, avec une plus ou
moins grande implication selon les centrales syndicales et à l’intérieur même selon les
métiers. Le corps des agents “métro”, composé de plus de 60% de femmes, a ainsi très
tôt largement investi la question.
Les réunions intersyndicales se sont ainsi succédées depuis 1997 sur la problématique.
Dans ce cadre, les élus des différentes centrales syndicales réclamaient “une prise en
charge par l’employeur des questions de garde des enfants des agents à la hauteur de
ses responsabilités” et ce, “en faveur d’une plus grande sérénité des agents”. Par ailleurs,
les élus dénonçaient le recours massif à des modes de garde “au noir”.
Les gardes d’enfants : une réflexion intersyndicale ancienne
15/12/1997 Première réunion intersyndicale sur la question des gardes d’enfants.
1998 Différentes audiences intersyndicales sur ce thème.
18/03/1999 Réunions intersyndicales sur les gardes d’enfants avec propositions,
simulations financières et présentation de l’enquête de 1998 effectuée
par l’Espace Pimprenelle.
1999 Différentes audiences intersyndicales sur ce thème.
14/06/1999 Réunion intersyndicale de finalisation du projet.
07/09/1999 Protocole d’accord entre les différentes organisations syndicales et la
RATP sur les gardes d’enfants et les allocations financières versées à
ce titre par la Régie.
Après la création de l’Espace Pimprenelle, les différentes organisations syndicales,
alors convaincues de l’utilité de la structure, se sont engagées à véhiculer
l’information concernant les services offerts, tout en regrettant les insuffisances en
termes de communication des directions des ressources humaines de la Régie. Après la
mise en œuvre de l’allocation pour frais de garde en 1999 qui engendrera comme nous
le soulignerons ultérieurement, un accroissement de l’activité des équipes de l’Espace,
les organisations syndicales dénonceront plus encore, le manque de moyens mis à disposition
tant en termes de personnel qu’en termes de budget au profit d’un véritable
outil de conciliation des temps pour les agents.
Un certain nombre d’organisation va plus loin dans la réflexion en réclamant une autre
aide et ce, dans le cadre “d’une politique globale et transversale à toute l’entreprise en
faveur d’un management intelligent, qui prenne en compte la question de la conciliation
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