relatifs a 1' arsenal de Yokosuka

organisera un service, dont quelques employes seront pris a l'arsenal et qui sera aide, pendant
deux ans, par les conseils d' un ingenieur de la marine francaise.
Si l'execution de ces programmes est suivie avec perseverance, le Directeur espere que les
resultats obtenus en trois ans par la construction des navires et pour l'instruction des employes
ne seront pas inferieurs a ceux atteints dans les deux dernieres annees, pour la reparation des
navires et la formation du personnel ouvrier.
Document 23.
Marine Japonaise
Iokoska, ce 23 fevrier 1873.
L. Verny.
ARSENAL D'IOKOSKA
A Son Excellence
Monsieur le Ministre,
Iokoska, pres Yokohama, le 24 mai 1873.
Dans la premiere division des ecoles de l'arsenal, M. M. Yassouda, Koumagal et
Tsunagava me paraissent en position d'être nommes eleves officiers a la solde de 12 par mois.
Sur les six eleves nommes l' an dernier, cinq M. M. Yossida, Saba, Yamagouchi, Arakava et
Tanigouchi peuvent etre portes a une classe superieure, et je vous propose d'elever leur solde a
18. M. Morimoura qui est moins avance resterait a 12.
En 1871, S. Exc. le ministre des Travaux Publics avait ordonne l'envoi en France de deux
ou trois eleves par an; les deux jeunes gens qui ont profite de cette mesure travaillent d'une
maniere satisfaisante.
Depuis le mois d'aout dernier, je n'ai ete autorise a envoyer personne, parce qu'un
reglement general a interdit ces missions comme tres dispendieuses et peu profitables.
Il ne me parait ni juste, ni utile d'appliquer cette interdiction a l'arsenal d'Iokoska. Les
jeunes gens qui etudient ici ne coutent que 3,50 par mois, tandis que les colleges d'Yedo sont
plus chers, et pour instruire 50 eleves on n' a depense jusqu'ici que 170 par mois. en honoraires
de professeurs. A la sortie du college, les eleves recoivent 12 par mois a l'arsenal, tandis que
ceux qui ont quitte Iokoska touchent 30 rios au moins dans d'autres administrations. On peut
donc sans depenses exagerees continuer la faveur qui a ete promise a ces eleves et envoyer
quelques-uns d'entre eux en pays etranger, comme cela se pratique dans les grandes ecoles de
France.
Si on considere l'emploi auquel sont appeles ces eleves, la necessite de leur sejour a
l'etranger apparait tout de suite. Its sont déjà plus instruits que les officiers qui sont charges des
ateliers, mais ils sont trop jeunes et trop inexperimentes pour commander.
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