1 PREMIÈRE PARTIE INTRODUCTION L'alimentation entre en jeu ...
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totalité des hydrates de carbone consommés. Il subsiste toujours des résidus constitués<br />
d'amidon non assimilé. Ces derniers sont à l’origine d’un <strong>en</strong>crassem<strong>en</strong>t organique de type<br />
compact ou colloïdal dont l'organisme ne sait que faire, et qu’il t<strong>en</strong>tera dès lors d'éliminer par<br />
divers moy<strong>en</strong>s : hypersécrétions bronchiques, asthme, rhinites…<br />
La consommation de tous les produits cont<strong>en</strong>ant ces céréales favorise l'acidification à cause du<br />
phosphore cont<strong>en</strong>u dans les céréales. Toutes ces surcharges supplém<strong>en</strong>taires pour l'organisme,<br />
<strong>en</strong>crass<strong>en</strong>t les différ<strong>en</strong>ts émonctoires et favoris<strong>en</strong>t la prise de poids, et les phénomènes<br />
inflammatoires.<br />
Dans l'histoire de l'humanité, la consommation de céréales est extrêmem<strong>en</strong>t réc<strong>en</strong>te. Les<br />
dernières avancées de la paléomédecine mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce que le déclin des grandes<br />
civilisations du passé (<strong>en</strong> particulier les Égypti<strong>en</strong>s) coïncide avec le développem<strong>en</strong>t de<br />
l'agriculture et la consommation int<strong>en</strong>sive du blé et des produits laitiers.<br />
Un grand nombre de personnes sont allergiques au blé, mais ne le sav<strong>en</strong>t pas et prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t ainsi<br />
des troubles comme des raideurs musculaires, des gonflem<strong>en</strong>ts et des rougeurs aux<br />
articulations, des éternuem<strong>en</strong>ts, un larmoiem<strong>en</strong>t des yeux, le nez <strong>en</strong>combré ou qui coule, des<br />
douleurs à la poitrine, des crampes, l'impression d'être <strong>en</strong>flé, des sueurs, des éruptions<br />
dermiques, des maux de gorge, des nausées, de la fatigue, de la difficulté lors de la<br />
déglutition... et une série de perturbations psychologiques dont les symptômes sont : l'apathie,<br />
l'irritabilité, la dépression, la mauvaise humeur, la confusion m<strong>en</strong>tale, l'anxiété, la nervosité,<br />
des crises d'asthme, de la migraine. Les symptômes aussi multiples que variés sont souv<strong>en</strong>t<br />
ignorés par le médecin lui-même.<br />
Voilà la théorie déf<strong>en</strong>due par bon nombre d’auteurs, comme le docteur Seignalet. Ils sembl<strong>en</strong>t<br />
émettre des rétic<strong>en</strong>ces par rapport à des céréales dites « modernes », mutées, cuites et<br />
incomplètem<strong>en</strong>t vieillies. Sous ce vocable sont répertoriés notamm<strong>en</strong>t le blé, l’orge, le seigle,<br />
l’avoine et le maïs, sans oublier leurs nombreux dérivés tels que corn flakes, pop-corn, farine,<br />
pizza, pâtes, pain, biscottes, gâteaux, galettes, sirops… Le blé et le maïs sont les deux céréales<br />
qui ont été les plus modifiées par l'homme au cours des 20 siècles écoulés, et ils sont donc les<br />
moins favorables pour sa santé.<br />
C’est généralem<strong>en</strong>t le glut<strong>en</strong> du blé qui est impliqué dans ce g<strong>en</strong>re de problèmes. Le glut<strong>en</strong><br />
(dont la racine « glu » se retrouve dans <strong>en</strong>gluer, agglutiner) est une véritable colle. Avant la<br />
guerre, bi<strong>en</strong> des personnes employai<strong>en</strong>t la farine de blé pour <strong>en</strong> faire de la colle à tapisser <strong>en</strong> y<br />
ajoutant de l'eau, et les boulangers industriels aim<strong>en</strong>t les farines riches <strong>en</strong> glut<strong>en</strong>, car elles<br />
absorb<strong>en</strong>t beaucoup d'eau et permett<strong>en</strong>t ainsi d’obt<strong>en</strong>ir des pains bi<strong>en</strong> gonflés.<br />
Si malgré tout, vous choisissez de consommer du blé, sachez que son <strong>en</strong>veloppe de cellulose<br />
est inattaquable par les sucs digestifs et qu’il est donc nécessaire de bi<strong>en</strong> le mastiquer afin de<br />
briser sa couche protectrice externe. Le blé r<strong>en</strong>ferme 70 % d’amidon prédigéré par les<br />
<strong>en</strong>zymes salivaires. Il apporte presque tous les acides aminés utiles à l’homme. Il conti<strong>en</strong>t des<br />
acides gras insaturés, surtout dans les germes (20 %), des vitamines B1, B2, PP, B6 et E,<br />
<strong>en</strong>core vivantes dans la mie de pain, et de la vitamine C, qui elle ne restera prés<strong>en</strong>te que si<br />
l’on mange les germes du blé vivants.<br />
Ces médecins et chercheurs, préfèr<strong>en</strong>t ainsi ori<strong>en</strong>ter leurs pati<strong>en</strong>ts vers des céréales qu’ils<br />
nomm<strong>en</strong>t « anci<strong>en</strong>nes » (riz, le kamut, l'épeautre, le quinoa, le sarrasin), sauvages, crues ou<br />
cuites (au-dessous de 110 °C), complètes, et qui selon eux, peuv<strong>en</strong>t être bénéfiques, au moins<br />
chez certains individus non malades et non allergiques.<br />
Parmi les céréales anci<strong>en</strong>nes, nous trouvons le riz, resté semblable à sa forme sauvage<br />
préhistorique et pour cause, il semble que cette céréale ne se laisse pas manipuler<br />
génétiquem<strong>en</strong>t, et revi<strong>en</strong>ne toujours à sa forme originelle.<br />
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