1 PREMIÈRE PARTIE INTRODUCTION L'alimentation entre en jeu ...
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Il s’agit d’un régime de type végétari<strong>en</strong>, qui privilégie l’alim<strong>en</strong>t cru. Les crudivores<br />
consomm<strong>en</strong>t peu d’alim<strong>en</strong>ts amylacés, à base d’amidon, t<strong>en</strong>tant ainsi d’éviter les surcharges<br />
colloïdales. Ils consomm<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t peu de produits animaux et de viande rouge, t<strong>en</strong>tant<br />
ainsi de réduire les surcharges acides de type cristalloïdal. Si les apports <strong>en</strong> amidon ne sont pas<br />
suffisants, sachez que l’organisme détourne et utilise certains acides aminés issus de la<br />
digestion des alim<strong>en</strong>ts protéiques afin d’alim<strong>en</strong>ter la néoglucog<strong>en</strong>èse, et de transformer ces<br />
élém<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> glucose. Ce processus est indisp<strong>en</strong>sable pour faire face aux besoins énergétiques<br />
du corps. C’est une façon détournée permettant de fournir l’énergie nécessaire aux efforts de<br />
l’organisme <strong>en</strong> utilisant les aminoacides plutôt que les sucres l<strong>en</strong>ts de type amidons qui doiv<strong>en</strong>t<br />
normalem<strong>en</strong>t remplir cette fonction. Les acides aminés ainsi détournés ne peuv<strong>en</strong>t dès lors plus<br />
remplir leur rôle du point de vue anabolique. C'est-à-dire qu’ils ne peuv<strong>en</strong>t plus servir<br />
d’élém<strong>en</strong>ts de construction pour nos tissus et nos sécrétions. On assiste parfois alors à des<br />
anémies ou à des pertes de vitalité importantes.<br />
À nouveau, ce type de régime peut être pratiqué sur une courte durée avec un but bi<strong>en</strong> précis<br />
tel que perte de poids. Cep<strong>en</strong>dant, un excès de consommation de fruits <strong>en</strong>traîne souv<strong>en</strong>t une<br />
augm<strong>en</strong>tation d’acide. Ces derniers, trop nombreux ne peuv<strong>en</strong>t être totalem<strong>en</strong>t métabolisés au<br />
niveau hépatique, et une partie seulem<strong>en</strong>t sera transformée <strong>en</strong> glycogène et stockée, alors que<br />
l’excès d’acide s’accumulant dans l’organisme, nécessitera d’être tamponné par les réserves de<br />
bases minérales du corps, <strong>en</strong>traînant à la longue une déminéralisation.<br />
Ce régime apparaît comme excell<strong>en</strong>t dans des conditions de vie « idéales », c'est-à-dire sous un<br />
climat tropical, sans aucune contrainte, ni aucun stress et lorsqu’une grande partie de l’énergie<br />
vitale ne doit pas être mobilisée par le système nerveux végétatif. Ce qui ne représ<strong>en</strong>te <strong>en</strong> ri<strong>en</strong><br />
les conditions de vie dans notre société industrialisée, stressante, et à haut r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t.<br />
* Le régime dissocié<br />
Déf<strong>en</strong>du par le grand hygiéniste Shelton, et repris <strong>en</strong>suite par de nombreux autres auteurs dont<br />
un des plus connus est certainem<strong>en</strong>t Montignac. Il prés<strong>en</strong>te des résultats thérapeutiques<br />
intéressants toujours <strong>en</strong> respectant l’idée de ne pas <strong>en</strong> faire son type d’alim<strong>en</strong>tation<br />
perman<strong>en</strong>te.<br />
Il s’agit d’isoler les glucides ou les protides au cours d’un même repas. Au cours d’une même<br />
journée, il y aura donc 2 repas principaux dont l’un sera à dominante azotée et acide, et avec<br />
prédominance d’une digestion stomacale, tandis que l’autre sera de type carboné et alcalin avec<br />
prédominance d’une digestion plutôt buccale et intestinale. Qu’il s’agisse de l’un ou l’autre<br />
type de repas, ce dernier sera toujours accompagné de crudités ou de légumes cuits. Les fruits<br />
sont déconseillés <strong>en</strong> cours de repas et recommandés vers 10 et 17 heures afin de faire<br />
égalem<strong>en</strong>t l’objet d’une digestion spécifique et séparée du bol alim<strong>en</strong>taire.<br />
Cette méthode réduit les phénomènes de ferm<strong>en</strong>tation ainsi que la production de toxines<br />
intestinales. Grâce à ces conseils, on a assisté à des améliorations, voire même à des guérisons<br />
de dermatoses, de catarrhes ou d’arthrose.<br />
Ce régime appliqué à la lettre, et sans aucun écart durant une période prolongée, <strong>en</strong>traîne un<br />
amaigrissem<strong>en</strong>t important, mais surtout une perte de vitalité et d’énergie.<br />
Ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait que, durant le repas azoté, il se produit une<br />
sécrétion importante de glucagon qui agit au niveau du foie <strong>en</strong> transformant la plupart des<br />
acides aminés <strong>en</strong> glucose, et que par contre la sécrétion d’insuline responsable de la digestion<br />
glucidique est faible. Généralem<strong>en</strong>t, c’est le repas du midi qui est azoté ou protéiné, et celui du<br />
soir qui comporte les glucides qui <strong>en</strong>traîneront une forte production d’insuline. Cette hormone<br />
possède un autre rôle au niveau de l’anabolisme protidique, car elle permet aux aminoacides de<br />
traverser les membranes cellulaires. Or, la plus grande partie des acides aminés absorbés le<br />
midi, a été utilisée lors de la néoglucog<strong>en</strong>èse pour être transformée <strong>en</strong> glucose grâce au<br />
glucagon. Dès lors, leur quantité n’est plus suffisante pour qu’ils puiss<strong>en</strong>t remplir leur rôle<br />
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